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1922_04_02 Прави правете Неговите пътеки!


Ani
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Faites droits ses sentiers

« Faites droits ses sentiers. »

Matthieu 3 :3

Cette phrase a été prononcée il y a près de deux mille ans ; elle a été prononcée il y a plus longtemps encore, et répétée il y a deux mille ans ; pour répéter une chose, la reproduire, il faut être un grand artiste, un grand peintre. Qu’a voulu dire le prophète par ces mots : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers [1]» ? Le monde chrétien contemporain peut avoir plus de cinq cents mille prophètes – si on laisse de côté les prophètes musulmans, bouddhistes et autres – cinq cents mille personnes qui clament sans relâche : « Faites droits les sentiers du Seigneur », mais ces chemins ne deviennent pas droits pour autant. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de gens sincères, mais lorsqu’on prononce cette phrase : « Faites droits les sentiers du Seigneur », on doit comprendre son sens intérieur, on doit avoir du savoir, du savoir, du savoir, du savoir, du savoir ! Nos contemporains disent : foi, foi et foi : c’est la foi qui gouverne. Mais si tu entres dans une auberge, on déclare : « Aujourd’hui, de l’argent, et demain seulement la foi » ; pour dire qu’aujourd’hui on fait des échanges en espèces sonnantes et trébuchantes, et seulement demain avec la foi ; mais la foi demeure un concept inatteignable.

Nous ne sommes pas intéressés maintenant par ce que disent ces cinq cents mille prophètes, ni par ce que disent les prophètes musulmans et bouddhistes, ni par ce que disent les philosophes sur terre. Vous direz : « Pourquoi ? » Si je suis malade, si mes yeux, mes oreilles ne peuvent pas percevoir les bienfaits de ce monde alors que tous les autres le peuvent, quel profit est-ce que j’en tire ? « Mais eux, qu’ils soient heureux ! » Ce n’est pas une philosophie, il n’y a pas une telle philosophie dans la science divine : soit nous devons tous être heureux, immergés dans le Divin, ou tous malheureux ; c’est l’un ou l’autre ; la moitié heureux et la moitié malheureux n’est pas possible, c’est la philosophie humaine de croire qu’une partie peut être heureuse et une autre partie malheureuse. Tous veulent par conséquent nous expliquer que certains doivent être heureux, sauvés, et les autres doivent périr ; les uns doivent être au paradis et les autres dans le purgatoire ; les uns doivent être ignorants et les autres instruits. Ce n’est pas ainsi, ces affirmations mensongères sont notre œuvre. Tous disent aujourd’hui : « Crois-tu en la religion ? » Je n’ai pas à croire, nous ne croyons pas aux expérimentations du futur, mais à celles du présent : tout comme je dois chaque matin sortir et expérimenter le soleil, exposer mon dos à ses rayons et éprouver sa puissance, de la même façon, chaque créature aussi petite soit-elle, qu’elle revête la forme d’un humain ou d’une mouche, celle d’un moustique ou d’une puce, quelle que soit sa forme – je prends ces formes au sens littéral – elle a le droit d’éprouver ces rayons solaires afin d’assimiler la vie qui est en eux et de ressentir la douceur de ce soleil aussi minime que soit cette perception. Lorsqu’on trouve un pou sur sa tête, on l’écrase entre ses ongles ; en se mettant sur cette tête le pou ne sait pas qu’il a affaire à un être civilisé, car il est inculte, et en explorant le monde il monte sur une tête qui raisonne et se met à l’examiner, et le philosophe dit : « Tu es venu au mauvais endroit, moi aussi je suis un explorateur », et c’est pour cette raison qu’il l’écrase. Le pou n’a pas à mourir, mais puisqu’il est monté sur cette tête de philosophe, il est condamné à mort comme un criminel : si on transgresse la loi, on est pendu ou fusillé. Et alors les gens diront : « C’est écrit ainsi dans la loi divine, il ne fallait pas la transgresser ». Il n’y a dans le code divin nulle trace de peine capitale, la peine capitale est une tromperie, une déformation de la pensée humaine. On dit : « N’avons-nous pas le droit de tuer au nom du peuple ? » Si tu le veux tu peux tuer au nom du peuple, mais tu n’as pas le droit de tuer au nom de Dieu. Donc vous le condamnerez au nom du peuple, mais vous l’amnistierez au nom de Dieu, et vous direz à l’avenir : « Nous te condamnons pour le crime commis contre notre nation, mais comme nous avons aussi une autre loi, celle de notre Dieu, nous t’amnistions et nous te relâchons : tu es libre ».

Ce prophète qui a dit : « Faites droits les sentiers du Seigneur » veut dire que c’est en nous-mêmes qu’il faut faire droits ces sentiers : des chemins droits dans nos esprits, dans nos pensées. Nous voulons à présent redresser le monde à l’extérieur. Dieu merci, si vous allez en Angleterre ou en France, vous y verrez de belles routes, cela ressemble à un beau jardin, et de belles automobiles y circulent, alors que les routes bulgares ne sont pas si attrayantes. Le code pénal en France et en Bulgarie malgré les bonnes routes des premiers et les mauvaises routes des Bulgares est identique, les gens dérobent et volent de la même manière, mais l’un volera de façon à ne pas se faire attraper, c’est ce qui distingue la civilisation occidentale : en Occident lorsque quelqu’un commet un vol, on ne l’attrape que vingt ans après tandis que les Bulgares l’attrapent dans l’année. Donc le Bulgare est rustre, il n’est pas assez érudit pour masquer son crime, et les Grecs disent de lui qu’il a la tête dure. J’appelle cette civilisation byzantine, ce n’est pas une culture divine, nous devons avouer tout de suite la vérité. La justice est justice chez tous les peuples, un trait noble est noble chez tous les peuples, tous les individus et les sociétés ; tous les traits nobles sont d’origine divine et tous les traits négatifs sont d’origine humaine. Il y a deux grands enseignements dans le monde, l’un descend et l’autre monte ; l’un est purement divin et l’autre est humain, c’est un courant de la pensée, et ces deux courants entrent ainsi en nous et produisent toujours deux influences contradictoires : lorsque le courant humain entre en nous, nous devenons agités, colériques, haineux et l’anarchie s’empare de nous, ce courant vient du centre de la terre ; l’autre courant lorsqu’il vient, apporte la paix, l’entente, des pensées pures et des désirs nobles et sublimes.

Tous les grands Maîtres du passé qui comprenaient la loi de la nature ont toujours transmis cette grande vérité : « Faites droits les sentiers du Seigneur ». Ainsi, prenez le courant divin, il est en accord avec la nature ; quand il entre, l’âme a des éléments avec lesquels travailler. Vous direz : « Pourquoi faut-il faire du bien ? » Parce que notre âme peut trouver les matériaux pour bâtir ses corps uniquement dans ce bien. Et si le courant terrestre prend le dessus en nous, il produit deux effets contradictoires dans l’organisme humain : s’il agit sur le corps physique, on commence à se dessécher, à se dessécher comme un hareng et on finit par dépérir ; l’autre effet est contraire : on commence à grossir, à grossir et la fin est identique, c’est la mort ; ce courant est une simple accumulation qui vient de l’extérieur et qui finit par nous briser ; alors que l’autre courant qui vient d’en haut organise les choses : cette matière est malléable et demeure en l’être dans la mesure où cela est nécessaire à son développement. Maintenant, pour que ces deux courants subsistent, les Maîtres du passé ont recommandé certaines méthodes alors que les chrétiens modernes, les musulmans, les bouddhistes et d’autres ont oublié comment réguler ces courants. Le jeûne vise à réguler ces deux courants et n’est pas comme on l’a décrété un moyen de salut : il n’y a rien à sauver, le jeûne ne sauve jamais ! On dit : « Il faut maigrir ». Si tu te dessèches, tu t’abêtis ; chose étrange, il faut se dessécher pour ressembler à un saint, eh bien, si votre cheval se dessèche et que vous l’attelez, quel travail fera-t-il ? Et si votre pommier se desséchait aussi ? Ainsi de suite… Il n’y a ici aucune logique, vous n’avez donc le droit de martyriser ni votre corps, ni votre pensée, ni votre cœur ; vous avez le droit d’harmoniser votre pensée, d’harmoniser votre cœur, d’harmoniser votre corps. Si vous vous imposez ce jeûne comme une diète pour harmoniser vos forces spirituelles, vous êtes dans la bonne direction pour réguler et exploiter les courants en vous. Le jeûne excessif, la retenue excessive ont engendré le processus inverse : la gourmandise. La gloutonnerie et l’anorexie sont deux pôles opposés.

Vous dites : « On est né pour boire et manger ». Vous faites aussi fausse route, on n’est pas venu sur terre pour boire et manger ; il faut manger avec amour et on saura dans ce cas pourquoi on mange ; nous devons savoir pourquoi nous mangeons. Dans le passé, j’ai interrogé nos contemporains sur la raison qui nous pousse à prendre trois repas par jour, matin, midi et soir, il faut se l’expliquer. On répond : « On l’a hérité ainsi de nos aïeux ». Toutes nos croyances viennent toujours de nos aïeux et trisaïeux ! Il y a eu des livres, des écritures, ceci et cela. Pour nos contemporains civilisés ces affirmations ne tiennent pas ; si nous croyons, nous devons argumenter notre croyance et être capable de donner une réponse sensée sur ce qui fonde notre foi, avoir un fondement solide, être prêts à donner une réponse sensée. On dit : « Il faut avoir un crédo ». Pourquoi ? La nouvelle science, le nouvel enseignement divin met toutes les choses à l’épreuve ; ce que vous ne pouvez pas éprouver, ne l’admettez pas, ce que vous ne pouvez pas éprouver, n’y croyez pas. Tu peux croire en la vérité, on peut croire ce qui a été éprouvé, mais il y a à présent en nous tant de superstitions accumulées que nous croyons tout et n’importe quoi. Maintenant une grand-mère croit en la magie et les savants se moquent d’elle, mais combien sont les savants qui croient encore plus de bêtises que la grand-mère ? Les savants croient qu’on vieillit et qu’on meurt parce que c’est une loi naturelle ; c’est une croyance de grand-mère ! On affirme : « Il y a une loi naturelle, on croît, on se développe et à la fin on meurt ». Est-ce que la mort a été soumise à l’épreuve, qui parmi ces savants a éprouvé ce qu’est la mort ? Ils constatent que le pouls s’arrête, mais je peux faire arrêter le cœur humain pendant vingt-quatre heures et faire revivre la personne ensuite. On dit que la mort survient lorsque le cœur s’arrête ; ce n’est pas ainsi, une activité peut s’arrêter pendant qu’une autre activité plus subtile subsiste et agit toujours. Prenons un exemple simple : considérons une machine quelle qu’elle soit qui avance sur des rails ; cette machine est d’abord froide, plantée comme un rocher, puis une chaleur imperceptible apparait en elle, ensuite se produit un rugissement, les roues tournent et toute la journée la machine s’anime ; le soir, elle redevient inerte et puis revit le lendemain ; qu’est-ce que cela illustre ? Ce n’est qu’une transformation de l’énergie, rien de plus ; et lorsque quelqu’un débat sur la mort, nous lui dirons que la mort n’est rien d’autre qu’une transformation de l’énergie dans la nature d’un état dans un autre. Lorsqu’on cesse de fonctionner sur le champ physique avec la matière brute, et qu’on entre dans l’autre monde où la matière est plus subtile, plus délicate par ses vibrations, ceux qui ne comprennent pas la loi disent : « Il est parti, emportons son corps » ; et de cette façon des milliers de personnes sont enterrées vivantes.

« Faites droits les sentiers du Seigneur ». Ces sentiers sont là depuis la nuit des temps où le Seigneur a mis ces lois, depuis que ce monde est créé ; nous devons étudier ces lois. Je dois maintenant apporter des arguments, vous démontrer s’il y a un Seigneur ou non. Je vous le montrerai avec deux arguments très puissants, irrésistibles, tels des bombes. Quand faut-il manger ? Quand on est affamé ; mais quand ne faut-il pas manger ? Quand on est rassasié ; quand faut-il boire ? Quand on est assoiffé ; et quand ne faut-il pas boire ? quand on a déjà bu. Celui qui ne croit pas en Dieu est rassasié ; celui qui croit en Dieu est affamé. Donc les incroyants sont des gens rassasiés, ils disent : « Nous sommes rassasiés ; ce Seigneur que l’on nous a prêché jusqu’à maintenant, laissons notre pensée Le digérer ». Ceux-là, je les appelle incroyants, ce sont des gens rassasiés. « Nous étions jadis comme vous. » Un homme affamé et un homme rassasié se croisent et se disputent ; pour quelle raison ? Posez la question comme il se doit : « Ami, es-tu rassasié ? – Je suis rassasié. – Au travail ! »

Tu es affamé ? Mets-toi à table. Je traduis : tu es rassasié, tu n’as pas besoin de foi ; je suis affamé, j’ai besoin de foi. Donc tous ceux qui doivent croire sont affamés et ceux qui ne doivent pas croire sont rassasiés. Mais le changement est une loi dans la nature : les affamés seront rassasiés et les rassasiés seront affamés, donc dans quelque temps la roue tournera : les incroyants seront croyants et les croyants seront incroyants. Quel intérêt alors à convaincre ces gens de l’existence ou non du Seigneur ? Nul besoin de les convaincre. Et tous les prêtres seront désormais fâchés. Il y a deux sortes d’incroyants dans le monde – Je parle au sens littéral, je vous expliquerai pourquoi vous ne faites pas droits les sentiers de Dieu – il y a des incroyants nobles, ceux qui ont mangé et qui sont contents de leur repas et qui disent : « Ce déjeuner a été fameux » ; mais un autre est mécontent après le repas et critique sa femme, son estomac lui fait mal, il a mangé sans que cela lui fasse plaisir. Il y a deux sortes d’incroyants : les uns sont en dehors de l’Église alors que les autres sont dans l’Église ; ceux de dehors sont nobles et les autres sont des incroyants, mais ils ne l’avouent pas, ils prêchent, mais sans croire, ils sont hypocrites ; il y a une multitude de faits qui montre leur incroyance, je leur dis : « Vous êtes aussi rassasiés, mais vous n’avez pas aimé le repas. »  

Un pope orthodoxe m’a dit un jour : « Je n’en peux plus de l’encens ! Je ne veux plus sentir l’odeur de l’encens pour les cent ans à venir : j’enterre un mort, je brûle de l’encens ; un enfant naît, encore de l’encens ; je célèbre un baptême quelque part, encore de l’encens. Et ma tête sature : naissances, enterrements, baptêmes ; je veux me libérer de cet encens ». Vous direz : « On ne peut pas se passer d’encens ». Cet encens signifie quelque chose d’autre : on ne peut pas se passer de pensées nobles, mais on peut se passer de l’encens ; on ne peut pas se passer de cet encens intérieur qu’est la pensée. Donc cet encensoir symbolise l’esprit, le cœur humain où brûle le feu divin ; l’encens monte vers Dieu pour révéler tout l’univers, tout le cosmos ; c’est cela encenser : savoir pourquoi est fait le monde, pourquoi on croit, et écouter Dieu ; voici la croyance juste. Mais on dira maintenant : « Viens voir comment notre curé encense bien, il a une manière bien à lui d’encenser ». Je dis : oui, il sait comment agiter l’encensoir, mais il ne sait pas rendre sa pensée agile. Ce n’est pas un reproche, je parle d’une grande vérité,  nous devons savoir rendre notre pensée agile. Et je veux tous vous libérer, mes amis, d’un égarement : il n’y a pas de milieu dans cette vie : ou bien tu crois, ou bien tu ne crois pas ; ou bien tu es rassasié ou bien tu es affamé, il n’y a pas de demi-mesure. Alors si vous êtes incroyants, je vous prendrai par la main et je vous demanderai : « Es-tu satisfait du repas ? – Je suis satisfait. – C’est bien, tu es un bon incroyant ! » Et l’autre dira : « J’ai mangé à ma faim, mais je ne suis pas satisfait ». Tu es un mauvais incroyant. Alors ceux qui ont faim sont aussi de deux sortes : à celui qui est tiraillé par la faim, mais reste doux et humble et attend d’être servi, je dis : « Tu es un bon affamé » et à l’autre qui se montre renfrogné je dis : « Tu es un mauvais affamé ». Ainsi les mauvais affamés deviennent de mauvais rassasiés ; les mauvais croyants deviennent de mauvais incroyants, les bons croyants deviennent de bons incroyants. Donc les croyants ont engendré les incroyants et l’incroyant est le fruit du croyant : voilà une philosophie, n’est-ce pas ? Lorsque je vois un incroyant, je dis : « Provient-il des bons croyants ou des mauvais croyants ? »

Je m’arrête maintenant pour faire une petite disgression : je sais, en général le Bulgare qui entend une pensée philosophique profonde, soit se laissera distraire, soit s’endormira ; son esprit ne peut pas résister à une pensée puissante, c’est pourquoi je ferai une disgression avec un conte de l’époque romaine, au temps de Néron. Un patricien noble du nom d’Iverce, très érudit, a fait la connaissance d’une veuve romaine, mère d’une petite fille. Il éprouvait une forte aversion naturelle envers les femmes ; il aimait les femmes, mais détestait être touché par elles et chaque contact était comparable à une brûlure. Cet Iverce a connu l’enseignement des chrétiens d’alors et a décidé de consacrer sa vie à ce nouvel enseignement. Et selon la coutume de l’époque il a décidé de se retirer dans le désert, de s’adonner à la contemplation, à la méditation pour trouver les vérités divines, c’est-à-dire pour éprouver s’il existe un Seigneur vivant ou non et s’il peut Le voir. Lorsque nous disons : « Pouvons-nous voir le Seigneur ? » les évangélistes disent : « Nul n’a jamais vu Dieu ». Non, non, les aveugles ne L’ont pas vu, mais tous ceux dont les yeux sont ouverts L’ont vu au moins une fois dans l’année ; et celui qui a écrit l’Évangile a pris ce verset : « Nul n’a jamais vu Dieu », mais en retirant les mots : « Nul n’a jamais vu Dieu à cause de son ignorance », car il ne s’agit pas d’un Dieu pour les êtres frappés de cécité et d’ignorance, et chaque être qui a du savoir, du savoir divin, L’a vu. Si on est orthodoxe on dira : « Le Seigneur est si saint, si pur, que nous les pécheurs, nous sommes indignes de Le voir, mais c’est possible à travers un prêtre, un saint homme, un croyant ; qu’il prie pour nous afin que le Seigneur ait pitié de nous ». C’est pour cela que nous en sommes arrivés là, c’est parce que nous envoyons des incapables pareils auprès du Seigneur.

Je vais vous donner un exemple. Un enseignant tombe amoureux d’une jeune fille enseignante elle aussi, mais pour savoir si elle le prendrait pour mari, il envoie l’un de ses élèves la voir et lui parler. L’élève s’est rendu chez elle, il a vanté son professeur, mais elle a eu un faible pour cet élève et lui a dit : « Pourquoi ne me parles-tu pas de toi, mais de ton professeur ? » Nous aussi nous envoyons constamment nos élèves auprès du Seigneur pour régler nos affaires. Et en fin de compte l’élève a épousé la jeune fille alors que le professeur est resté bredouille ! C’est un constat : en envoyant des marieurs nous les laissons arranger leurs propres affaires et nous restons là à méditer sur la question de l’existence ou non du Seigneur. Tu iras toi-même si tu souhaites te marier ; va, fais connaissance avec la jeune fille, tu n'as pas besoin de médiateur, les marieurs sont les pires personnes au monde. Ils sont venus préparer un mariage : ils vont dire ceci, cela, ils vont tordre la vérité, faire des éloges du garçon, faire des éloges de la fille ; et s’ils ne s’entendent pas, les marieurs diront : « Nous avons fait notre travail ! » Et tous les enseignements religieux agissent aussi de la sorte. Posez à un religieux la question brute : « Crois-tu en Dieu ? » Il ne te répondra pas directement mais dira : « Attends de voir ce qu’un tel ou tel autre a écrit sur le sujet ; je sais, j’ai étudié cela, mais je te laisse te prononcer ; je dois vérifier ce que l’occultisme dit à ce sujet, ce qu’un tel en pense ». La science traite ces sujets, mais quel est ton vécu à toi, as-tu une expérience personnelle ? Pour ne pas trop s’avancer, il va réfléchir avant de répondre ; je sais qu’il n’a pas d’expérience propre si je lui demande un avis sincère.

Un monsieur est venu chez moi et m’a posé cette question : « Écoute, ne me parle pas comme à tes auditeurs, ne me traite pas comme un imbécile qui aurait besoin d’être convaincu ; je ne veux pas que tu me persuades, mais as-tu éprouvé ce que tu prônes ou bien est-ce que tu trompes seulement les gens ? » Je dis : « Je te le dirai maintenant ». Je lui ai fait expérimenter de ce que je crois et ensuite j’ai dit : « Crois-tu en Dieu ? – Je crois ! » Ce que je prône est une grande vérité et tu peux l’éprouver comme je l’ai éprouvée ; et lorsque tu essaieras cette grande vérité, un grand bouleversement se produira dans ta pensée au point de servir toute personne en conscience, et avoir l’âme et le cœur emplis de joie. Je vous le dis aussi : vous pouvez faire cette expérience. Certains l’ont fait, mais s’arrêtent encore, réfléchissent : « Nous sommes des pécheurs et le Seigneur ne nous recevra pas ». Ce Seigneur que je prône aime beaucoup les pécheurs : lorsqu’il les regarde Il sourit et leur envoie Ses rayons ; ce Seigneur que je prône a un faible pour les pécheurs, Il les aime, comprenez-vous ? Je L’appelle le Seigneur des pécheurs et des incroyants et non pas le Seigneur des justes.

« Faites droits les sentiers du Seigneur. » Nous avons laissé Iverce : il est parti, il a décidé maintenant à se retirer dans le désert et à suivre cet enseignement. Il y a passé vingt ans. Mais cette petite fille en grandissant a un faible pour Iverce et décide de le retrouver. Seulement elle sait qu’il a une grande aversion envers les femmes et elle prend une forme masculine : elle s’habille en jeune homme qui fuit le monde pour se consacrer au christianisme. Même s’il servait Dieu depuis vingt ans, Iverce a été aveuglé par la Providence et il n’a pas pu la reconnaître, croyant qu’elle était du même genre que lui. Il lui a dit : « Tu dois te méfier des femmes car elles peuvent te créer, en tant que jeune homme, les pires maux de tête. –  Oui, oui, disait-elle, je sais et je mettrai ton enseignement sur mon cœur pour l’accomplir. »

Mais il s’étonnait : lorsqu’une femme ou une jeune fille venait, il était, ou plutôt elle était singulièrement prévenante, elle approchait, prenait la jeune fille par la main, l’embrassait, l’étreignait. Le soir même, Iverce le rappelait à l’ordre : « Tu me soumets à une tentation terrible, tu ne dois pas faire de telles choses, ces gens qui viennent chez moi le verront ; tu es un jeune homme et tu ne dois pas embrasser les filles ; ou bien tu dois corriger ton attitude ou bien je dois fuir. – Je t’en prie, mon doux maître, j’ai un faible pour les femmes ; en les embrassant je peux gommer cette faiblesse. – Que Dieu t’aide à te débarrasser de cette faiblesse. »

Je demande : est-ce que cet Iverce avait une idée juste de la nature humaine ? Si ce faux jeune homme embrassait ces filles, quel mal commettait-il, dites-moi ? Aucun mal !

Maintenant je vous donne un deuxième exemple de l’époque classique. Azman-Tura était le nom de ce Grand Maître de la Loge blanche. Azman-Tura avait deux élèves qui étaient, pour sûr, des jeunes hommes et non pas des femmes en tenue d’homme. Le second s’appelait Vimersidé. Il est tombé amoureux d’une jeune fille sans que son Maître s’en doute, ce qui était interdit en ces temps à tous les disciples de cette école : être amoureux au sens où nous l’entendons à présent était interdit. Il comptait énormément sur ces deux disciples et voulait leur transmettre son savoir et en faire ses héritiers. C’était à l’époque où il s’apprêtait à mener une expérience de rajeunissement, de rétablissement des énergies. Il a appelé ses deux disciples. Il y avait une pièce prévue pour l’expérience : il a donné à chacun un liquide qu’ils devaient diluer et entreposer dans la pièce depuis l’extérieur. Je ne vais pas vous expliquer cela en détail. Mais il cherchait à les éprouver car il se doutait de quelque chose. L’amoureuse de Vimersidé était malade et l’idée a germé en lui d’utiliser cette expérience pour la secourir. Je demande maintenant : vous avez deux obligations de loyauté : une obligation envers votre Maître et une autre, une attirance envers votre bien aimée ; comment résoudrez-vous la question, a-t-il le droit de tromper son Maître pour le bien être de sa bien-aimée ? Et l’expérience d’Azman-Tura a échoué. Les chrétiens modernes ressemblent aussi à ce Vimersidé : ils ont bénéficié de la bénédiction divine et en profitent maintenant sur terre, ils mangent et ils boivent ; oui, ils mangent et ils boivent, mais la mort, la rétribution karmique revient constamment. Azman-Tura applique la loi sans relâche : chacun va récolter le fruit de sa croyance, le fruit de ses actions. Et je dis que nos sentiers doivent en premier lieu être droits. Si ce disciple avait été fidèle à son Maître il aurait bien agit ; ce Maître a compris son cœur : il ne voulait pas que le maître aide sa bienaimée, il agissait de façon hypocrite, pour l’aider lui-même, se mettre en avant et se faire passer pour une sommité.

On dit maintenant : « Je ne veux pas être un simple curé, mais au moins un évêque » ; et la mère dit : « Grandis, fiston pour être évêque, ou au moins archimandrite ». C’est la morale la plus basse qui existe au monde. Si on adhère à l’Église pour devenir évêque ou archimandrite ou autre chose, on n’a rien à voir avec la vérité divine. On doit entrer dans l’Église avant tout pour trouver la vérité divine, servir Dieu, devenir un enfant, et le Christ dit : « Le Royaume de Dieu est pour les enfants ; si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas au Royaume de Dieu [2]». Tous s’interrogent pourquoi les jeunes fuient l’Église. Pourquoi pas ? Il y aura de plus en plus de fuites de l’Église. Certains disent en m’écoutant : « Ce n’est pas pour le bien du peuple bulgare ». Je demande : votre vision des choses jusqu’à présent était-elle pour le bien de votre peuple ? Il y a mille ans – je n’étais pas alors ici – comparez avec la situation d’il y a mille ans, ou huit cents ans ou cinq cents ans - si la Bulgarie avait été meilleure que maintenant, j’aurais été prêt à retirer mes paroles. Un enseignement qui repose sur le patriotisme périclitera car il n’est pas bâti sur un socle ferme ; le patriotisme social doit se baser sur des vérités absolues, le patriotisme doit reposer sur le grand amour divin, sur la grande sagesse divine, être fondé sur une loi intérieure. On nous dira : « Nous sommes des Bulgares ! » Non, nous sommes avant tout des êtres humains doués de raison, et ensuite nous sommes des Bulgares. Mais vous voulez maintenant nous persuader que vous êtes des Bulgares, et alors si vous êtes des Bulgares, la Bulgarie doit être le peuple le plus grand dans le monde. Ce n’est pas ainsi, je n’ai rien contre aucun peuple, je ne trouve pas leur vie mauvaise, mais quelque chose manque aux humains, il leur manque l’amour. Vous me direz encore : « Eh, toujours cet amour ! » Oui, oui, je vais vous harasser avec cet amour, tiens, lorsqu’il est question de l’amour j’userai de violence ; j’ai songé à détruire vos maisons car si on ne détruit pas vos maisons vous mourrez dedans, tandis que si je les détruis le soleil entrera et vous serez libres. La tombe n’est-elle pas une maison ? « Et les tombes s’ouvriront et les morts sortiront. » Les maisons et les églises d’aujourd’hui doivent s’ouvrir, s’ouvrir entièrement ; j’entends par-là que vos préjugés accumulés depuis des millénaires, vos théories doivent s’ouvrir et la lumière et la chaleur divine doivent y pénétrer pour faire fondre la glace qui vous a figés. Vous êtes toujours mécontents, même érudits, même fortunés, pourquoi ? Et vous direz alors : « Il y a dans le monde un Seigneur miséricordieux, omniscient, un Seigneur de l’amour qui aime les pécheurs, le grand Maître des ignorants ». Lorsque quelqu’un est ignorant, le Seigneur est prêt à l’instruire tout comme celui qui a besoin de Sa lumière ; il est agréable au Seigneur de nous réchauffer lorsque nous nous montrons comme nous sommes. Quelqu’un dit : « Est-ce que nous ne t’affligeons pas ? –  Non, cela m’agrée que tu t’éclaires à ma lumière ; cela m’agrée de te réchauffer. » C’est ainsi que je lis dans le livre divin. Les plus avancés – lorsqu’ils me suivront et lorsque vous emprunterez le chemin divin – vous comprendrez que c’est cela le Seigneur. As-tu une idée de ce qu’est le Seigneur à présent ?

Je vais vous raconter cette anecdote sur les étudiants d’une faculté en Amérique. Ils voulaient éprouver l’instruction d’un professeur, excellent zoologue. Tous les étudiants ont assemblé un coléoptère en prenant dix ou vingt morceaux d’insectes divers pour en créer un nouveau ; ils ont élu une commission qui s’est rendue chez lui avec les mots : « Monsieur le professeur, nous avons trouvé un spécimen singulier, nous vous prions d’éclairer notre ignorance et de nous dire ce que c’est ». Il l’a examiné et a dit : « Humbug[3] ! Jeunes hommes, c’est votre création, le Seigneur n’a jamais fait une chose pareille ». Nous aussi nous fabriquons un humbug et celui qui ne sait pas, dit : « C’est un drôle de papillon celui-là » ; oui, il est singulier pour l’ignorant, mais pour le professeur érudit, c’est un humbug.

Lorsque l’amour, l’amour divin entrera dans votre cœur, vous comprendrez alors la vérité de façon claire. Pour m’expliquer, je vous dirai maintenant comment trouver cette vérité. Où naissent les contradictions ? Disons que j’ai un palais somptueux et je vous accueille, mais ma chambre est très petite, elle a une seule petite fenêtre qui donne à l’Est. Je peux faire en sorte qu’un ou deux puissent voir le Soleil, mais pas tous ; puisque deux cents personnes se pressent dehors, une rivalité se crée : « Pourquoi celui-ci est à la fenêtre et pas un autre ? », et il y aura un début de bagarre : « Est-ce toi qui as raison ou non ? » Je leur dis : « J’ai une nouvelle philosophie où on ne se bagarre pas. Je vais éliminer cette fenêtre ». « Mais on ne peut pas se passer de fenêtre, nous regarderons le soleil par la fenêtre ». Ce n’est pas une science, c’est une science du conflit, mais je vous aligne dehors, dans la cour du palais, à une distance de dix mètres les uns des autres, les deux cents auront suffisamment de place pour le regarder et il en restera encore autant. Mais on nous met maintenant à l’Église et on nous dit : « Ce n’est que d’ici que vous pouvez regarder le soleil ». Oui, humbug, vous devez rejeter ces théories mensongères et prendre conscience que nous sommes des enfants du Seigneur Vivant. C’est ce qui est écrit dans la Loi : « Je me manifesterai et Je donnerai toute Ma bénédiction à ceux qui sont doués de raison, qui Me connaissent et qui M’aiment ». Dans l’humanité actuelle les âmes les plus puissantes sont incarnées dans les pauvres, alors que les riches sont des âmes chétives ; il y a des héros parmi les pauvres alors que les riches qui disposent des meilleures conditions de vie dégringolent car ce sont des âmes faibles. Notre Enseignement aussi n’est pas celui des plus riches et des plus savants, car les âmes les plus fortes ne se trouvent pas parmi les savants. Interrogez un savant sur l’existence ou non du Seigneur : il n’a pas le courage de dire s’il sait ou non, mais il dira : « La science ne l’a pas encore prouvé ». Laisse la science de côté, c’est toi le professeur, c’est toi qui enseignes les autres, et c’est une question essentielle. L’être humain doit connaître Dieu avant tout, rien de plus ; chaque créature doit être familière du soleil avant tout pour avoir une pensée agile, et pourrait-on avoir une intelligence agile sans connaître Dieu ? Non ! c’est un mensonge, c’est un mensonge. Chacun de nous peut voir Dieu, parler avec Lui, demeurer en Lui, travailler, et aller vers ce monde grandiose, tous les bienfaits se produiront alors. Quand ? Toute l’éternité est à votre disposition, d’abord libérez-vous de l’idée de la mort ; cela peut être aujourd’hui, demain, dans un an, dans dix ou vingt ans ; des gens qui mesurent le temps sont mortels alors que nous ne le mesurons pas. Le Seigneur est bon à notre égard, car si ce n’est pas dans cette vie, ce sera dans la prochaine, ou bien la cinquième ou bien la sixième… Mais laissons chaque chose venir en temps utile.

« Faites droits les sentiers de Dieu », ces sentiers que Dieu a faits pour nous. Il viendra libérer nos âmes et je veux que vos âmes soient libérées de l’idée mensongère de la mort, libérées des idées mensongères que nous sommes mortels ; vous devez être très libres. Pensez avec justesse ; que chacun dise : « J’ai vu le Seigneur », et je demanderai : « Quand as-tu vu le Seigneur ? Lorsqu’Il se levait ou lorsqu’Il se couchait ? » Vous direz à présent : « Ce sont des adorateurs du soleil ». Non, non, les gens regardent ce soleil et rien ne s’arrange pour eux, mais celui qui a vu ce Soleil-là une fois ne l’oubliera jamais, une telle lumière et une telle chaleur vibreront dans son cœur, elles le transformeront et vous le verrez lorsqu’il retournera après ce lever. Le temps approche maintenant, l’aube est proche, une aube grandiose approche ; je veux que vous soyez tous prêts et à votre place. Quand vient le Soleil ? Certains parmi vous diront : « C’est une mystification ». Il n’y a aucune mystification avec nous, il n’y a pas de secrets, les secrets sont pour les idiots ; nous voulons rendre toutes les choses compréhensibles pour les gens, et par conséquent la vérité est toujours une et chacun peut la connaître, alors que le mensonge est toujours dissimulé et personne ne peut le connaître. On dit alors : « Étudions les secrets de la nature ». N’étudions pas les secrets de la nature, ni les secrets de la vie et du monde, mais les vérités vivantes dans la nature. J’affirme : étudions la vie grandiose de la nature vivante, entrons en contact avec elle, travaillons avec ce Seigneur qui œuvre à présent. Et certains diront : « Est-ce que le temps est venu ? » Pour les gens doués de raison, le temps est venu, mais pour l’idiot il ne viendra pas ; pour l’affamé le temps est venu, mais pour le rassasié il ne viendra pas ; pour l’assoiffé le temps est venu, mais pour ceux qui ne le sont pas, il viendra dans mille ans. Celui qui est affamé parmi vous, son temps est venu, c’est maintenant, dans une demi-heure vous aurez droit à un petit déjeuner ou un déjeuner. Le Seigneur donne la pelle et la pioche à ceux qui sont rassasiés : là-bas dans la vigne, dans les maisons, tous au travail !  

« Faites droits les sentiers de Dieu. » Je ne fais pas de reproche, mais je dis qu’il est temps pour tout le monde : les curés, les évangélistes, tous sans exception doivent savoir qu’il y a un Seigneur dans le monde qui nous enjoint tous à vivre dans la fraternité ; c’est le droit chemin : dans la fraternité et la sororité, c’est ainsi que parle la voix divine qui vient d’en haut et elle dit cette vérité dans vos cœurs. Il n’y a aucune mystification dans mes propos et je vois combien vous êtes satisfaits. Y a-t-il meilleure chose que de croiser son frère ou sa sœur, qu’ils t’étreignent et qu’ils t’embrassent comme un frère ou comme une sœur ? C’est le plus sublime, le plus noble dans le monde. Et si je traduisais ces formes de fraternité et de sororité au deuxième ou au troisième degré, vous diriez : « Voici une nouvelle mystification ! » Allons, je laisse de côté ces degrés, je garderai ces fraternités au premier degré. « Faites droits les sentiers de Dieu. » Et dites : « Ai-je vu le Seigneur ? Non ». Ne dites pas : « Eh non, je ne Le verrai pas », non, dites : « Je ferai tout, j’essaierai tout, mais je verrai le Seigneur, je Le verrai ce Seigneur et je veux qu’Il me parle, qu’Il me dise un mot ». Vous Le verrez et Il vous dira ce mot qui vous bouleversera ; vous passerez ainsi d’un état à un autre et vous acquerrez l’intelligence d’un ange et vous direz comme l’aveugle : « J’ai été aveugle autrefois mais j’ai recouvré la vue. [4] » Vous direz : j’ai été ignorant jadis, mais je sais tout maintenant car la lumière de ce Dieu-là m’a éclairée et je Le reconnais à présent ; Il est mon bienaimé dans lequel je vis, je me déplace, j’existe et j’accomplis tout.

« Faites droits les sentiers de Dieu », car le Seigneur vient !

 

Sofia, 2 avril 1922


[2] Matthieu 18, 3

[3] Humbug – de l’anglais « human bug » - insecte fabriqué par l’humain

[4] Jean 9, 25

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