Jump to content

1921_11_27 Je le ressusciterai


Ani
 Share

Recommended Posts

Je le ressusciterai

«Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle;

et je le ressusciterai au dernier jour.»

Jean 6:54

Je vous lirai un extrait du chapitre six de l’Évangile selon Jean, à partir du verset quarante et un.[1]

Certains concluent que personne n’a vu Dieu ; il n’en est rien, nombreux sont ceux qui L’ont vu. Le Christ dit : « Personne n’a vu le Père sinon celui qui vient de Dieu, celui-là a vu le Père » ; tout être qui vient de Dieu, a vu Dieu. Je parlerai sur le verset cinquante-quatre. Certains disciples du Christ se sont laissé tenter lorsque le Christ leur a dit : « Si vous ne mangez pas ma Chair et ne buvez pas mon Sang, vous n’avez pas de vie en vous ». C’est un fait, la chair de tous les animaux et leur sang, oies, dindes, agneaux que les humains mangent, sont le corps du Christ : c’est vrai au sens littéral du terme, et depuis huit mille ans les gens se nourrissent avec la chair et le sang de ces agneaux. Le Christ veut dire : « Vous avez mangé ma chair et bu mon sang, mais vous n’avez pas acquis la vie éternelle ». C’est vrai sur la forme, au sens propre, mais il y a quelque chose de plus significatif du point de vue de son Enseignement : « Si vous ne mangez pas de cette Chair et ne buvez pas ce Sang, vous n’aurez pas la vie éternelle », c’est-à-dire si vous n’accueillez pas mon Enseignement et ne l’appliquez pas, vous ne pouvez pas acquérir la vie éternelle ; puis Il ajoute : « Je le ressusciterai au dernier jour ».

La première phase consiste à boire et à manger ; c’est ce que font les humains, mais cela ne révèle pas le sens. Quand ce sens sera-t-il révélé ? Au dernier jour, c’est-à-dire : « Je les ressusciterai lorsque les gens bouleverseront cet ordre des choses ». Quel est ce dernier jour ? Celui que tout le monde craint, il est terrifiant, on dit : « C’est le jour dernier ! » Le commerçant qui doit payer cent mille levas, dit : « C’est le dernier jour, ils viendront demain », alors qu’il n’a pas le sou ! Quelqu’un est jugé, son cœur tremble : c’est le dernier jour, il peut être condamné à dix ans de prison ; la jeune fille sort du foyer paternel et va chez le jeune homme : c’est le dernier jour, un jour de bascule. Donc, le dernier jour est celui où commence la vie incommensurable ; l’incommensurable, l’illimité, ce qui a du sens en soi commence au dernier jour. Donc, chacun de vous qui ne commence pas par ce dernier jour ne peut pas atteindre cette grande science divine que Dieu a ordonnée et déposée dans les tréfonds de la nature, c’est-à-dire atteindre ces bienfaits, choisis pour Ses enfants élus qui vivent maintenant sur terre.

Jusqu’à présent on vous a toujours fait des sermons au sujet du ciel, et vous vous tenez toujours prêts pour le ciel : vous vous imaginez le paradis, les anges, les saints de mille façons différentes, mais ces choses sont floues dans vos esprits. Avez-vous été au ciel ? Non. En disant que vous n’y êtes pas allés, je l’entends pour votre degré de conscience actuel, et non celui d’avant ; avec votre conscience actuelle vous n’êtes pas allés au paradis. Et lorsque quelqu’un prétend être allé au paradis, nous comprenons qu’il y a été, mais animé d’une autre conscience, la superconscience qui peut l’y conduire. Le Christ dit : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Maintenant, il y a un débat perpétuel entre les religieux et les matérialistes : les religieux veulent vivre en permanence au ciel, et disent : « La vie sur terre nous lasse : au ciel, au ciel ! » Les autres disent : « Écouter les discours sur le ciel nous a lassés : sur terre, sur terre ! » Voilà le nœud, voilà toute la philosophie : le débat consiste à savoir si on doit vivre au ciel ou sur terre, et tous les cours à la faculté tendent à démontrer subjectivement ou objectivement, par le biais des concepts, des sentiments, de la volonté, tous veulent démontrer si notre place est au ciel ou sur terre. Et nous disons : « Vous serez au ciel et sur terre », car il est dit dans les Écritures : « Lorsque Dieu a créé le ciel et la terre », mais puisque le ciel a été parfaitement organisé alors que la terre devait se développer, les Écritures disent : « La terre était inorganisée », ce qui sous-entend que la terre devait passer par une période d’évolution, de perfectionnement. Et le perfectionnement est un processus naturel. Je dis : la jeune fille qui se prépare au mariage ne doit-elle pas suivre une certaine évolution : des tenues de mariage, des accessoires, des chaussures, des rubans, ceci, cela, toute une évolution ; puis une dizaine de belles sœurs l’habilleront, l’arrangeront, tout un cérémonial doit avoir lieu ; lorsqu’elle sera apprêtée, les invités à la noce, les témoins l’escorteront au son des cornemuses. Qu’est-ce qu’un mariage ? Tout un cycle évolutif : la mariée n’était pas encore préparée ni habillée en robe de mariée, il a fallu l’habiller. Cela signifie : « La terre était inorganisée », c’était une jeune fille ordinaire et il a fallu un long moment pour la préparer au mariage. Et lorsque ce mariage a lieu, alors tous partent avec les cornemuses, les clarinettes : c’est le côté agréable de la vie.

Certains m’écoutent maintenant et disent : « Ce langage n’est pas religieux ». J’ai depuis longtemps cessé d’utiliser un langage religieux et j’élabore un nouveau glossaire dans lequel je dis ceci : chaque être doué de raison doit apprendre à parler de façon divine, chaque être doué de raison doit étudier la grammaire divine : les verbes, les adjectifs, les substantifs, les prépositions, les pronoms, les compléments d’objets directs, les compléments d’objets indirects – comme vous les nommez – toutes ces choses doivent être apprises ; savez-vous comme cela est grand et important ?

Je vous occuperai maintenant un peu de mathématiques. Le Christ dit : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Combien de permutations devez-vous faire du mot résurrection pour que cela fasse sens ? Si vous prenez ce mot, vous qui êtes des mathématiciens, combien de permutations ferez-vous ? Je prends pour exemple quatre lettres : a, b, c, d. Voyez le nombre de permutations que je fais à partir de a, b, c, d :

abcd bacd cabd dabc - abdc badc cadb dacb - acbd bcad cbad dbac - acdb bcda cbad dbca

adbc bdac cdab dcab - adcb bdca cdba dcba = 24.

Ce sont toutes des permutations de ces chiffres, ce sont des rapports mathématiques de ces éléments, entrant dans cette suite. Nous avons fait vingt-quatre permutations à partir des quatre lettres a, b, c, d, combien de combinaisons pouvez-vous créer à partir du mot résurrection ? J’aimerais entendre la réponse, j’aimerais que vous me la donniez la prochaine fois. Les femmes qui savent – si elles n’ont pas d’autre chose à faire – et celles qui ne savent pas, qu’elles fassent appel à leurs maris pour calculer une seconde fois le nombre de permutations. Il faut comprendre la loi de base de la résurrection : la résurrection est une transition d’une vie inconsciente vers une vie consciente, puis vers une vie superconsciente. Donc lorsqu’un être inférieur passe d’une vie inconsciente à une vie consciente, la prise de conscience de soi qui en résulte est une résurrection, une vivification.

Ainsi, dans votre vie actuelle la conscience de soi est nécessaire pour redresser vos péchés du passé et ceux d’aujourd’hui et les remplacer par quelque chose d’intelligent. Votre vie n’est pas celle que vous attendez ; lorsque vous prendrez conscience de toutes les erreurs, défauts et insuffisances de cette vie, et des souffrances qui découlent de la méconnaissance de ces lois, alors vous vous préparerez pour la résurrection, vous vous déciderez enfin à sortir comme une grenouille de cette marre desséchée. Tant qu’on considère qu’il n’y a aucun changement dans sa vie, on vit dans l’inconscience. La race blanche actuelle s’éveillera définitivement en pleine conscience et non en états successifs d’éveil et d’endormissement ; c’est un lien vers la superconscience, c’est une résurrection, c’est la nouvelle vie.

Donc le Christ dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ». Le supérieur provient de l’inférieur. « Tous ceux qui ont bu et mangé, Je les ressusciterai ». Pourquoi ? Il y a des raisons profondes car le Christ ne voulait pas que son capital se perde, que son Verbe reste infécond. La question n’est pas maintenant de creuser s’il faut ou non manger la chair du Christ, c’est une autre question. Le Christ dit : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Vous êtes au dernier jour, et si vous vous décidez aujourd’hui à éveiller cette conscience de soi, vous pouvez ressusciter. Les Écritures disent que lorsque le Christ a ressuscité, beaucoup de corps ont ressuscité avec lui : ils sont apparus à leurs proches et les ont convaincus qu’il y avait une autre vie, plus intelligente, plus résistante et plus heureuse que celle d’aujourd’hui.

Les idées sur la vie des religieux et des gens ordinaires contemporains sont si déformées ! Ce n’est pas le fruit de mauvaises intentions, mais d’une erreur d’optique de l’esprit humain ; chez nos contemporains la pensée supérieure n’est pas encore développée ; les théosophes la nomment le manas supérieur ; la pensée inférieure, où est localisé l’égoïsme humain s’est développée au détriment de la pensée supérieure, et ses aspirations sont diamétralement opposées à celles du manas supérieur. Vous vous interrogez souvent sans pouvoir vous expliquer le pourquoi de cette lutte entre la chair et l’esprit ; ce n’est pas une lutte, beaucoup se trompent, c’est une loi nécessaire au développement de l’âme humaine, conditionnée par le fait suivant : si vous prenez deux ennemis qui se haïssent et que vous les mettiez sur une poutre ou une planche au-dessus d’un précipice, le premier à une extrémité, le second à l’autre extrémité, et tous les deux au-dessus d’un précipice, que feront-ils ? Ils oublieront toutes leurs querelles. Ils ne doivent pas s’approcher, mais garder l’équilibre. Si la chair s’insurge contre l’esprit, il y a des raisons à cela, et si l’esprit s’insurge contre la chair, il y a aussi des raisons ; mais s’ils perdent l’équilibre entre eux, ils sont perdants tous les deux. Nos contemporains citent le verset : « Nous devons anéantir la chair car elle résiste à l’esprit ». Non, vous ne devez pas anéantir la chair ou éliminer l’esprit car l’esprit et la chair sont deux éléments dans le monde divin, nécessaires au développement de l’âme et de la pensée humaines : il n’y a ici aucun antagonisme intérieur, aucun débat intérieur, le débat ne touche que les conditions dans lesquelles se trouvent l’esprit et la chair. Est-ce clair désormais ? Les choses doivent être très claires dans votre esprit pour éviter la contradiction.

Je vous expliquerai maintenant une autre loi. Les anciens alchimistes ont pris la terre, l’eau, l’air et le feu comme quatre éléments principaux, alors que les chimistes modernes considèrent comme éléments principaux le carbone, l’hydrogène, l’azote et l’oxygène. Ces éléments sont jugés essentiels, dont le carbone comme l’un des plus légers. Maintenant ces quatre éléments jouent un rôle important dans la vie humaine : l’oxygène et l’azote sont mélangés et forment l’air – ils ne fusionnent pas mais sont seulement mélangés – tant qu’ils sont mélangés notre développement suit son cours normal, mais le jour où ils se combinent un poison se forme. Quelqu’un dit : « Nous ne sommes pas envoyés sur terre pour faire des fusions, mais uniquement pour rester mélangés ». Vous dites : « Nous formerons la fraternité par la fusion ». Je dis : vous ne pouvez pas fusionner pour former une fraternité, car si vous vous unissez comme l’oxygène et l’azote, vous formerez un poison et vous empoisonnerez toute l’humanité ; en revanche vous pouvez fraterniser. Donc il n’est pas permis à l’air de fusionner l’oxygène et l’azote qu’il contient car alors l’air disparaîtra. Et à quoi cela servirait alors ?

Hommes et femmes veulent maintenant fusionner. Non, ils ne doivent pas fusionner ; dans les conditions actuelles, il n’est pas permis aux les hommes et aux femmes de fusionner : si on les compare avec l’air, l’un est semblable à l’oxygène, l’autre à l’azote, et si vous fusionnez, vous empoisonnerez votre vie, vous empoisonnerez les organismes de vos enfants. Je peux vous donner un exemple : beaucoup d’enfants meurent car leurs mères et leurs pères ont fusionné, ce qui empoisonne l’organisme des enfants. Les gens diront : « Cette affaire est compliquée, qui irait semer du millet au milieu de ces ronces ? » Si vous ne semez pas de millet, vos enfants ne vivront pas, vous sèmerez du millet et vous le préparerez pour le manger. Quelqu’un dit : « Je ne sèmerai pas de millet ». Tu sèmeras du millet, c’est utile, il doit être semé, ses racines sont nécessaires au développement de notre vie. Vous devez être mélangés pour comprendre vos devoirs les uns envers les autres, car si la mère et le père tombent amoureux, ils oublient les enfants, si le père et la mère passent la journée à s’étreindre, à se dire sans cesse : « Comme je t’aime, je me meurs pour toi », les enfants mourront de faim. Maintenant hommes et femmes se plaignent : « Il n’y a pas d’amour dans le monde ». Vous voulez fusionner ! Quelle que soit la personne avec laquelle fusionne cette femme, elle formera de l’acide nitrique qui sera un poison pour tout le monde ; par conséquent dans les conditions actuelles sur terre la femme ne doit pas fusionner. Le savez-vous ? Je n’en fais pas une loi absolue. Si vous n’avez pas d’enfants, je vous dirais de fusionner, mais pour le bien-être des enfants je vous dis : ne fusionnez pas car vous sacrifierez leur vie. Est-ce logique ? Oui, je réfléchis en toute logique, c’est une philosophie applicable dans la vie. Et vous demandez : « Pourquoi ces malheurs ? » Parce qu’il y a des fusions à la place des mélanges, toutes ces explosions résultent systématiquement d’une fusion.

Dans la vie européenne moderne le fait est établi qu’à la suite de chaque union, c’est-à-dire après la constitution d’une coalition entre les peuples, les guerres les plus sanglantes ont eu lieu. Le tzar russe Nicolas II, le pacifiste, a mené l’initiative de la conférence de La Haye pour promouvoir l’union entre les peuples, mais qu’est-ce qui en a résulté ? C’est la guerre qui a éclaté, n’est-ce pas ? Vous direz : « Oui, c’est un fait, mais pas une preuve ». Admettons que ce soit vrai à 50% ; ces 50%, ne faut-il pas en tenir compte ? Donc, dans nos conditions d’aujourd’hui la fusion n’est pas admise. Il y a une seule loi, elle est la suivante : nous avons le droit de fusionner uniquement avec Dieu et avec personne d’autre dans le monde ; fusionner avec Dieu car Il est un Être immuable en Soi, nous pouvons fusionner avec Lui et cela donnera de bons résultats ; toute autre fusion, quelles que soient les conditions, causera plus de tort que de bénéfice. Il faut donc se mélanger, fraterniser et non pas fusionner. Est-ce que les notes sont fusionnées ou mélangées ? La musique est fondée sur la loi du mélange et quel serait le résultat d’une fusion des notes ? La plus grande bombe qui ferait voler tous les musiciens en éclats ; si un musicien osait procéder à une fusion, l’une des plus grandes explosions jamais vue dans le monde se produirait dans la musique. Le Christ dit : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Quand ? Lorsqu’il apprendra à s’unir à Dieu et à se désunir du monde ; lorsqu’il sera mélangé au monde et uni à Dieu. Lorsqu’il apprendra cette grande loi – « Je le ressusciterai » ; il entrera dans la vie divine pour comprendre la grande loi : pourquoi les choses sont ainsi et pas autrement.

Maintenant, dans ce monde Causal se trouvent toutes les conséquences de nombre d’existences précédentes que l’être humain a vécues ; ces conséquences sont les causes des conditions de votre vie présente, elles sont accumulées dans le monde divin, nous ne pouvons pas les éviter ; et le Grand Principe, Dieu, formera une vie à partir de ces causes, une vie conditionnée par vos existences passées. Admettons que vous vivez dans une société dans laquelle la morale a chuté à 0°C ou bien à -10°C ; vous êtes une mère, vous êtes mariée et vous voulez donner naissance à une belle petite fille. Je demande : désirez-vous avoir une très belle fille ? En présence d’une telle morale je dis que votre fille devrait être la plus laide possible si vous voulez préserver son honneur, alors que si vous vivez dans une société où la morale est à 100°C alors vous pouvez avoir la plus belle fille, elle sera une bénédiction pour elle-même et pour son entourage ; mais dans les conditions évoquées initialement elle sera une malédiction pour elle-même et pour ses proches : elle sera un élément qui fusionnera et qui détruira tout, cent personnes au moins se suicideront à cause d’elle et elle aussi finira par se suicider en fin de compte. Si vous me dites en vous mariant : « Je veux donner naissance à une belle fille », si je suis astrologue, je vous dirai quel sera le destin de votre fille. Quelqu’un demandera : « Comment le sauras-tu ? » Hum, vois-tu ces permutations abcd, dabc… ? Ce sont des grandeurs, des nombres rationnels, ce n’est pas une divination, ce n’est pas un leurre, c’est une science exacte qui ne souffre aucune exception, les exceptions ne sont que pour les sots. 39 916 800[2] permutations sont possibles à partir du mot résurrection, comprenez-vous ce que cela veut dire ? C’est une science, mon frère, ce sont des nombres, des données, des conditions dans lesquelles le nouvel organisme, la vie ressuscitée, peut se développer. Donc vous aurez toutes ces trente-neuf millions de possibilités. Ce n’est pas moi qui l’ai calculé, c’est un ami qui l’a fait et je me base sur son calcul.

Il faut donc qu’il y ait un mélange. Vous voulez fusionner ? Non, il ne faut aucune fusion entre vous, vous vous unirez uniquement à Dieu, mais pas entre vous. Celui qui fusionne, nous le chasserons. Pourquoi ? Parce qu’il devient dangereux. Par chasser j’entends : nous le mettrons dans une bouteille et nous la scellerons comme si c’était un acide : c’est un poison, chaque goutte qui tombe provoque une brûlure. L’égoïsme humain est dangereux pour cette raison, car il se forme selon cette loi de la fusion ; il n’y a pas de poison plus grand dans le monde que l’égoïsme humain, c’est une fusion épouvantable ! Et lorsque quelqu’un dit que nous devons écarter l’égoïsme humain, j’entends qu’il faut le dissocier : isoler l’azote et l’oxygène pour qu’ils fonctionnent en tant qu’éléments mélangés. Si un malheur frappe votre maison, je dis : il y a de l’acide nitrique chez vous. Que faut-il faire dans ce cas ? Le décomposer, obtenir un mélange.

Certains me demandent à présent : « Comment pouvons-nous comprendre les grandes lois qui gouvernent le monde et comment pouvons-nous être maîtres de la situation ? » Ils lisent des livres, ils écrivent, certains connaissent des choses et certains éprouvent les autres ; tout le monde veut quelque chose, mais personne ne s’attèle à travailler de façon divine. Nos contemporains sont dans la culture des fourmis, l’humanité traverse maintenant la culture des fourmis. Cette culture est plus dangereuse que celle des serpents, et il suffit pour s’en convaincre de voir que les serpents fuient les endroits peuplés de fourmis, car ces dernières les chassent avec leur acide formique. C’est un fait, il suffit de voir dans la vie que l’intelligence fuit les endroits où les humains sont devenus égoïstes, excessivement avides. Pourquoi ? Cette avidité est capable de dérégler toutes les cellules nobles : on peut acheter un individu cupide avec mille levas. Il ne réfléchit pas mais dit : « Donne-moi mille levas ! » et le fait qu’il peut être attrapé et jeté en prison pour cinq ans et subir des pertes de vingt ou trente mille levas par an ne lui traverse pas l’esprit ! Est-ce intelligent, est-ce civilisé ? Par conséquent, les peuples européens contemporains se trouvent dans cette phase, et ne peuvent pas se projeter à plus long terme ; ils ne songent pas que quelque chose de plus terrifiant arrive. L’acide nitrique vient et il détruira tout, et après cette destruction ils diront : « Quels sont les causes : les conditions économiques, le marché ? » Non, non, mes amis, c’est votre égoïsme qui est la cause, la base de la culture des fourmis ; par la loi de la fusion, l’azote et l’oxygène ont fusionné en vous et ont formé l’un des poisons les plus puissants ; vous devez donc les dissocier pour vous unir à Dieu, et alors des bienfaits perpétuels se produiront et vous vivrez entre vous en frères ; le Christ vous ressuscitera lorsqu’il viendra au dernier jour.

Qu’est-ce que la résurrection ? C’est l’entrée de la vie dans de nouvelles conditions par lesquelles la Nouvelle vie peut se manifester. Pensez-vous que l’esclave qui a travaillé vingt ans pour son maître, et qui portait un couteau pour tenter de l’assassiner et se libérer, n’aurait pas pu se libérer d’une autre manière ? Je dis : il y a une autre manière par laquelle te libérer sans assassiner ton maître. « Quelle est cette force ? » Cette force c’est l’amour. L’amour est une force vivante qui découle du divin, de ce qui est supérieur ; lorsque nous parlons de l’amour, il ne s’agit pas de l’amour qui vient d’en bas, mais de celui qui descend d’en haut : si vous l’appelez, il vous libérera du joug et vous donnera la force de surmonter toutes les difficultés. Maintenant, en parlant d’amour, je demanderai encore à notre frère de calculer combien de permutations sont possibles avec le mot amour[3]. Vous prendrez le mot qui s’écrit en six lettres selon l’ancienne écriture, car c’est dans l’ordre des choses. L’amour doit s’étudier comme une force vivante qui œuvre et non pas comme une sensation agréable, un élan agréable ; non, lorsque cet amour viendra, vous percevrez dans votre conscience, dans les profondeurs de votre existence, une petite lumière ; elle commencera à grandir de plus en plus, son volume augmentera, enveloppera votre cerveau, votre cœur, puis vous commencerez à marcher dans la lumière ; il y aura en vous une dilatation comme si vous étiez les maîtres du monde, et quelles que soient les difficultés rencontrées, elles vous paraîtront négligeables.

Ainsi le mot amour en bulgare permet d’obtenir sept cent vingt permutations[4] : ce n’est pas rien pour les Bulgares. S’ils comprenaient tous les modes de manifestation de l’amour, s’ils travaillaient pour exprimer tous ses éléments, ils seraient le peuple le plus grand. Si seulement ils comprenaient les permutations de cet amour ! Ainsi, la première fusion à faire est la fusion avec Dieu, avec l’amour ; notre âme doit s’unir avec l’amour divin et la Nouvelle vie surgira de cette fusion, la Nouvelle vie que le Christ nomme résurrection. Avez-vous essayé de vous unir à Dieu ? Mais soyez tranquilles, parfois vous êtes tendus et vous dites : « Cela ne pourra pas se faire ». Cela se fera, cela se fera, ne vous découragez pas, cela se fera, comprenez-vous ? « Cela ne pourra pas se faire. » Je vous dis : tout se peut dans l’amour, par son biais, il faut seulement apprendre toutes ses permutations.

Je vous donnerai maintenant un exemple, une de mes expériences. Cet exemple est authentique seulement en contenu et en sens, ne le prenez pas à la lettre. C’était il y a quinze ans lorsque je faisais mes observations et mes recherches scientifiques. J’étais à Plovdiv. Après l’une de mes causeries, un Bulgare, père de deux enfants m’a sollicité : un des enfants avait un handicap de naissance, et l’autre était une fillette de dix ans. Je suis allé chez eux. Je vois sa femme : très intelligente, stricte, au caractère bien trempé ; la fillette, une belle enfant vient avec elle, et elle lui dit de me baiser la main, mais l’enfant répond : « Je ne veux pas lui baiser la main. – Fais-le ! – Je ne veux pas. » Je dis : « Laissez l’enfant ! »

La fillette sort vite dehors. La mère s’étonne, c’est la première fois qu’elle fait de la résistance : « Je ne veux pas lui baiser la main ! » Je m’adresse à la dame en ces termes : « Il y a dans le caractère de votre fille un trait noble, elle veut dire : je ne baise pas la main sous la contrainte, j’ai mon propre discernement », et j’ajoute : « Soyez rassurée, votre enfant est très bien, elle me plaît beaucoup ». Je vais auprès de la fillette, je la vois en train de jouer. Et elle me dit : « Sais-tu pourquoi je ne t’ai pas baisé la main ? » Je dis : « Je l’ignore. – Sais-tu combien j’ai souffert avec ça ? Ni ma mère ni mon père n’en ont la moindre idée. Une tante est venue ici il y a un mois ; ma mère m’a forcée et je lui ai baisé la main, mais après ça j’ai vomi, j’ai vomi… Ensuite, j’ai un oncle ; j’ai aussi baisé sa main, mais j’ai aussi vomi ensuite. » Et elle m’a raconté comment elle a baisé la main d’un curé et s’est mise à vomir ensuite. « Toi-aussi, lorsque je t’ai vu, je n’ai pas voulu, car si je baise ta main, j’aurai mal au ventre. » Je dis : l’odorat de cette fillette est si développé que faire ce geste lui inflige des douleurs. Je lui dis : « Tu as bien fait de ne pas me baiser la main. » Elle me dit : « Car si je l’avais fait et que j’avais eu mal au ventre, j’aurai pensé la même chose pour toi que pour les autres. » Je dis : « Tu as très bien fait. »

Vous direz : « C’est très exagéré ». Non ! Votre nez doit avoir cette perception. L’enfant comprend déjà le caractère des gens, elle dit : « Comme les gens sentent mauvais, que faire ? Même à l’école, cela me tourmente ». Cette enfant est sans cesse tourmentée : « Je n’ose pas en parler à maman, on me traitera de … un peu comme… mais je te le dis à toi. Qu’en penses-tu ? » Je dis : « Le Seigneur t’a béni de connaître les humains. Ils ne sont pas purs. – Ils ne sont pas purs, ils ne sont pas purs, je vois en eux quelque chose de très mauvais, mais que faire ? »

Je demande à présent : si cette perception olfactive était si développée chez vous qui affectionnez de baiser ma main, pour ensuite vomir, continueriez-vous à le faire ? Vous seriez alors libres et moi aussi je serai libre. Vos pensées, vos sentiments et vos désirs sont maintenant un peu émoussés, vous avez perdu le sens des mots pour le noble, le sublime.

Je vais vous relater un autre exemple. Certains pensent que je les réprimande ; vous m’excuserez, ce n’est pas un reproche. J’avais une disciple émérite qui se passionnait pour l’occultisme et insistait toujours pour que je lui révèle certaines choses. Je lui disais : « Tu n’es pas prête ». De la noblesse était requise, ce n’était pas la question de refuser de le faire. Je lui ai dit un jour : « Je ferai une expérience ». Elle vient, je la conduis dans ma chambre ; une fois entrés, j’ai fermé la porte à clé et elle a regardé tout autour ; j’ai alors ouvert la porte et je lui ai dit : « Vous m’excuserez, vous n’êtes pas prête : voilà ce qui prouve vos doutes. Je vous enseigne une autre leçon : votre cœur doit être fermé et ne s’ouvrir que pour Dieu et pour nul autre. Alors que votre cœur est ouvert, par conséquent aucun secret ne peut vous être révélé ».

Quelqu’un dit : « Que penses-tu ? » Une seule pensée doit t’habiter : honneur ou déshonneur, justice ou injustice, vérité ou mensonge. Tu ne peux pas jouer comme un acteur : un peu de ci, un peu de ça, cela ne nous est pas permis. Une pensée bien déterminée doit t’animer : savoir qu’il y a toujours une Grande âme que nous appelons Dieu qui regarde, note et n’excuse pas ; par l’expression n’excuse pas j’entends qu’Elle documente tout et note ce qui est vrai : si un saint pèche, Elle note que ce saint a péché, Elle tient avec équité la chronique de tous vos actes et erreurs et bâtit sur eux votre vie future. Vous direz : « Qu’est-ce qui nous attend ? » Unissez-vous à l’amour et désunissez-vous du monde, unissez-vous à Dieu et désunissez-vous du monde et vous serez libres ; ne vous liez pas, ne donnez votre parole à quiconque, ne fusionnez avec personne. La jeune fille dit au jeune homme : « Je te jure fidélité », elle se lie ainsi à lui ; il fait la même chose, il lui promet aussi. Dites-moi, combien de personnes ont tenu cette promesse ?

Je n’ai aucun disciple en Bulgarie qui ait réussi son examen ; il y a deux personnes maintenant qui ont passé à moitié leurs examens, et cinquante pourcent pas encore, seulement deux personnes ! Je comprends la loi face à laquelle les a mis Dieu ; ce n’est pas moi qui les ai mis là c’est Dieu qui dit : « Mets-les face à cette loi, éprouve-les ! » Vous direz : « Peut-on se passer d’examen ? » On ne peut pas, c’est l’examen qui forge le caractère et la volonté, et lorsque des souffrances vous frappent, vous devez vous réjouir et allumer cent cierges à votre Saint Nicolas, alors qu’à présent vous éteignez cent cierges lorsqu’un malheur surgit. Je demande alors : y a-t-il de l’amour dans l’âme de celui qui éteint les cierges ? Seul celui qui allume les cierges a de l’amour dans son âme. Alors je pose la morale suivante. Vous dites : « Je crois en toi, je t’aime » ; bien, est-ce que je peux passer un jour ou deux auprès de votre fille et qu’elle reste pure ; est-ce qu’un homme qui a une femme bien-aimée peut m’accueillir chez lui et ne pas céder à l’idée que je veux séduire sa femme si après mon séjour auprès d’elle son caractère change : il peut changer vers le haut et vers le bas. Lorsque quelqu’un vient dans votre maison, il doit apporter la bénédiction alors qu’on raconte maintenant : « Un tel a agi comme ci ou comme ça ».

Et cette fillette-là dit : « Je ne veux pas baiser cette main ». Et alors savez-vous ce que j’ai fait avec elle ? J’ai dit : « Tu as bien fait de ne pas me baiser la main car beaucoup l’ont fait jusque-là : apporte-moi une bassine ! » J’ai sorti le savon et j’ai dit : « Verse-moi de l’eau ! » Je me suis lavé. Ainsi j’ai fait une expérience avec moi. J’ai senti mes mains et j’ai dit : « Encore une fois ! » Je me suis lavé dix fois et lorsque je me suis assuré que tous les éléments du monde extérieur étaient partis, j’ai dit : « Toi-aussi, lave toi dix fois les mains ! Elle s’est lavée et je lui ai dit : « Maintenant tu ne vas pas me baiser la main, mais tu me prendras la main et tu la sentiras de loin, et tu verras ce que tu ressens. – Et si j’ai mal au ventre ? – Si tu as mal au ventre, désormais tu ne baiseras la main de personne. Essaie, tu ne me baiseras pas la main, seulement tu la prendras pour que nous soyons des amis et que je ne m’en aille pas ainsi de chez vous. » Elle a senti ma main et s’est mise à rire en disant : « Rien, il n’y a plus rien. »

Oui. Je dis : il n’y a rien, mais il a fallu nous laver dix fois les mains. Les mains sont le symbole de notre volonté ; votre volonté doit se purifier de tous les agissements impurs ; lorsque tu regarderas Dieu, tu diras : « Je me laverai dix fois et puis je Te prendrai la main » car Dieu a aussi des mains et nous Le touchons en disant : « Ah, les mains du Seigneur sentent ! » Voilà les philosophes modernes.

Qu’est-ce que la résurrection ? Ce sont trente-neuf millions de permutations. Maintenant, celui qui veut me serrer la main une deuxième fois, me versera de l’eau dix fois : je me laverai et vous vous laverez aussi. Vous n’embrasserez pas ; cela demanderait encore bien plus de lavages ! Et je recommande de ne pas se précipiter pour s’embrasser ; lorsque vous embrassez, vous devez insuffler la nouvelle vie de l’amour, mais si vous devez ôter le bonheur de quelqu’un, ne l’embrassez pas, vous apporterez du malheur : voilà la véritable philosophie.

C’est ainsi que parle le Christ : « Si vous mangez ma chair et si vous buvez mon sang, je vous ressusciterai au dernier jour ». Et ce dernier jour nous y sommes déjà. Cette conscience supérieure doit s’éveiller en vous et elle s’est éveillée, mais ne laissez pas de place au doute qui anéantira comme un ver psychique le Divin en vous. Croyez en ce Seigneur qui demeure en vous, en ce Sublime qui s’est éveillé à présent, en l’âme divine, ce qui est immortel dans l’être ; si vous ne croyez pas en votre âme, vous ne croyez en personne. Si je vous croise une deuxième fois, ayez l’amour envers l’âme divine, le noble qui vous rendra immortels, et alors, lorsque nous nous rencontrerons, nous nous regarderons doucement et notre regard ne sera pas équivoque.

Il y a une science qu’on appelle le bovarysme. Les turcs disent pour certains regards : « C’est toi qu’il regarde, mais c’est moi qu’il voit » : son regard est équivoque. Quelqu’un se tient là et te dit : « Je suis très heureux d’être chez toi » ; il est heureux, mais il lorgne ta fille ; non, non, cet homme doit se laver dix fois les mains. Si moi j’ai dû me laver dix fois les mains à cause de cette fillette, alors ce monsieur aussi devrait se laver les mains ; c’est ce que le Christ prône. Cette pureté est nécessaire à notre développement, au bien de notre pensée, au bien de notre cœur, au bien de notre âme, ces choses sont nécessaires ; vous ne pouvez pas faire le moindre pas si vous ne vous conformez pas à cette loi, sinon une série de malheurs vous menacent. Cela ne se produit pas mécaniquement, ne pensez pas que cela arrive d’un coup, Dieu fera tout pour vous.

J’ai donné cet exemple : l’un de mes amis me demande ce qu’est le monde invisible ; je dis : tu as passé vingt ans dans un cachot et un ami vient percer un petit trou pour faire entrer un rayon de lumière : quelle explosion de joie ! Il te dira : « Il y a mieux que cela. –  Comment est-ce possible ? » Il élargit le trou et tu sautes de joie ! « Il y a mieux que cela », et ce trou s’élargit de plus en plus et tu sautes et tu te réjouis à cause de l’amour. « Il y a encore mieux que cela ». C’est ce bon Berger qui te conduira dehors dans la nature, dans les verts pâturages, vers les sources cristallines[5].

C’est pour cela que le Christ vient maintenant, pour vous sortir de la prison de votre égoïsme et vous conduire dans la grande nature où vous jouerez et où vous sauterez de joie auprès des sources ; c’est pour vous, c’est la Nouvelle vie qui vient maintenant. C’est la résurrection et ce sera sur terre, mais pas dans cette matière qui subira une transformation : vous obtiendrez des corps spirituels, vous entrerez dans le monde astral, dans une matière plus subtile ; là aussi on trouve de la terre ferme, de l’eau et de l’air, mais il y a une chose : cette terre ferme est très différente de notre terre. Vous direz : « Qu’est-ce que c’est ? » Je vous citerai les paroles de l’apôtre Paul : « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu »[6]. Il y a aujourd’hui des milliers d’yeux qui ont vu cela ; en Angleterre, en Allemagne et en Amérique il y a des milliers de personnes qui sont allées au Paradis et en sont revenues, et elles racontent leurs expériences. Vous aussi, un jour vous vous unirez à Dieu, vous irez là-bas ; ce jour viendra et vous direz… que direz-vous ? Oui, ainsi sera-t-il !

Je souhaite maintenant qu’une plus grande fenêtre vous soit ouverte et que vous soyez prêts. Certains parmi vous ressusciteront aujourd’hui, d’autres demain, d’autres dans dix jours, quinze, vingt jours, certains dans un an, deux, trois ans, et certains peut-être dans mille, deux mille, dix mille ans. Je dis : celui dont le temps est venu ne doit pas retarder d’une cent millionième de seconde, vous devez être comme l’oisillon dans l’œuf dont la coquille est prête à céder et il dit : « Tchik-tchik-tchik ! » et sa mère dit : « Klok, klok, klok ! » Qu’est-ce qu’elle lui dit ? « Utilise ton petit bec pour sortir, pour venir dans la nouvelle vie où tu ressusciteras ». Et puis cet oisillon sortira d’abord son petit bec, puis sa tête en entier et puis il sortira tout entier, et la mère dira : « Bravo, voilà, mon poussin a ressuscité ». Vous dites : « Quand ressusciterons-nous ? » Je dis : klok, klok, klok. « Mais qu’est-ce que tu entends par là ? » Klok, klok, klok, c’est une grande philosophie. Les Bulgares disent « Klok », et les Anglais disent « clock », ce qui veut dire « montre », « mouvement ». Un mouvement en avant, en avant vers la conscience divine. « Je le ressusciterai au dernier jour », c’est-à-dire ceux qui boivent mon sang et qui mangent ma chair, ceux qui comprennent la loi pour s’unir à Dieu et se désunir du monde.

Je vous salue maintenant avec la nouvelle union et la nouvelle désunion.

 

Sofia, 27 novembre 1921


[2] Le mot résurrection compte en bulgare 11 lettres. Or, la factorielle de 11 vaut 39 916 800.

[3] Le mot amour en Bulgare s’écrit : любовъ (lioubov) jusqu’en 1945, date à laquelle la dernière lettre ъ (qui est muette) sera supprimée de la forme écrite.

[4] Le mot amour s’écrivant en 6 lettres en bulgare, la factorielle de 6 vaut 720.

[5] « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. »(Psaume 23, 1-2)

Link to comment
Share on other sites

 Share

×
×
  • Create New...