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1919_12_14 Va travailler dans ma vigne


Ani
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Va travailler dans ma vigne

« Mon enfant, va travailler aujourd'hui dans ma vigne.

Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla… »

Matthieu 21 :28[1]

La vie consciente avance dans deux directions : elles ne sont ni arbitraires ni nécessaires, elles ne sont pas imposées, mais sont une manifestation libre de l’âme humaine.

Dans cette parabole le Christ parle de deux fils, expressions d’un même père, d’une même mère. Le mot expression est utilisé au sens philosophique. Nous disons en termes plus ordinaires : « Deux fils, nés d’un même père et d’une même mère ». Il est dit dans les Écritures que Dieu a pris une côte d’Adam pour fabriquer la femme à partir d’elle ; on en conclut que le premier homme a enfanté, mais de la région du cœur. Celui qui comprend le langage divin interprétera la question comme elle est en réalité, sans être tenté ; celui qui ne la comprend pas, sera tenté et l’interprétera mal. Par femme, l’homme moderne désigne un être qui gère une maison, un foyer, qui accouche des enfants et les élève ; par homme la femme moderne désigne un être qui bâtit des maisons, apporte les biens nécessaires pour entretenir la vie de famille et gère les choses de l’extérieur. La philosophie de la vie actuelle est fondée sur deux principes : apporter le matériel pour cuisiner et cuisiner avec ce matériel. Au sens large, tous les philosophes, savants et écrivains sont des cuisiniers. La différence entre eux est uniquement en ce que les uns sont de bons cuisiniers et les autres, des cuisiniers ordinaires, quelconques. Chaque cuisinier qui cuisine bien accomplit la volonté de son maître, celui qui ne cuisine pas bien n’accomplit pas la volonté de son maître. Chaque femme qui promet à son mari de préparer le repas, mais ne le fait pas, ressemble au second fils qui promet à son père qu’il ira travailler, mais ne le fait pas. Une femme qui refuse de cuisiner pour son mari, mais qui se repent ensuite et le fait bien ressemble au premier fils.

Je ne prends pas la cuisine au sens littéral. La prendre au sens strict, c’est appréhender les opérations arithmétiques comme les enfants. Combien font 1+1 ? – 2. Combien font 2+2 ? – 4. Qu’obtiendrez-vous en ajoutant 4+1 ? – 5. Le nombre 2 est un résultat, et le résultat dans la famille est le fils. Mais le nombre 2 représente aussi la mère, la femme, donc le fils se substitue à la mère. Lorsque Dieu a mis la femme dans le paradis, elle Lui a dit : « Seigneur, je ne vais pas accomplir Ta volonté, j’ai ma manière de voir les choses et je vivrai comme bon me semble, je vais étudier une philosophie nouvelle et non celle que Tu as instaurée ». Cette conversation entre Dieu et la femme n’a pas eu lieu au paradis ; elle rappelle la conversation du père et du premier fils qui a d’abord refusé de se plier à la volonté de son père. Il a refusé d’aller dans sa vigne, mais il s’est ensuite repenti et il s’y est rendu : le repentir a été le résultat des grandes souffrances qu’il a traversées. Sa conscience s’est éveillée et il a dit : « J’irai accomplir la volonté de mon père ». Lorsque nous disons que la femme sauvera le monde, nous entendons la première femme qui a renoncé à accomplir la volonté de son père. Lorsque nous parlons du premier fils, nous entendons l’expression de l’amour dans toutes ses formes.

Il est dit : « L’amour engendre la vie », donc la vie ne peut se manifester ni être comprise sans l’amour. Par amour je n’entends pas vos sentiments qui ne sont que son résultat. Ne vous laissez pas leurrer par les sentiments agréables ; si un sentiment est agréable au début, il finit par devenir désagréable. C’est une loi : chaque chose qui commence bien se termine mal. On peut le prouver par les statistiques : quel pourcentage de jeunes gens qui embrassent la vie avec joie et espérance, gardent en vieillissant cette même joie et espérance ? Qu’est devenu leur idéalisme ? Ils commencent leur vie comme des idéalistes, ensuite ils deviennent des matérialistes dans l’âge de la maturité, en fin de vie, ils sont déçus et disent que la vie n’a pas de sens. La plupart des gens commencent leur vie bien ; ils promettent d’aller travailler dans le champ, puis y renoncent et terminent mal. Ainsi finissent tous ceux qui ne vivent que dans le monde physique, matériel. Donne dix ou quinze mille levas à un tel bonhomme et vois ce qu’il en fera : il se mettra à se frotter les mains comme Ponce Pilate a lavé les siennes pour se dégager de toute responsabilité. En se frottant les mains, il dit : « Je suis libre de toute responsabilité, je ne réponds d’aucun crime que je pourrais commettre ». Vous comptez sur lui pour qu’il accomplisse un travail, mais il trahit votre confiance.

Aujourd’hui, l’homme et la femme se frottent les mains tous les deux, mais qu’est-ce qu’il en résulte ? Tous les deux épuisent leur capital. Ils ne sont pas guidés par la loi de la nécessité, mais c’est ce qu’ils désirent. Tout dépend de la bonne volonté des humains : tu veux être bon, tu deviens bon ; tu veux être mauvais, tu deviens mauvais. Pourquoi ? Parce que dans le bien comme dans le mal il y a certains bienfaits. Par exemple, tu égorges un agneau et tu le grilles : tu commets un crime ; tu t’assois pour manger l’agneau : tu éprouves un contentement, une légèreté. Si tu renonces à l’égorger, tu souffres d’abord, mais ensuite tu es content de ne pas avoir commis de crime. Si tu égorges ton veau, tu en profiteras au maximum une semaine, le temps de manger sa viande ; si tu l’élèves, il deviendra une vache qui te donnera du lait, du beurre et parfois même du fromage. Qui des deux gagne plus ? Le premier pense qu’on ne peut pas se passer de viande, mais s’il mange la viande il sera confronté à des souffrances qu’il n’a même pas soupçonnées. Qu’éprouvez-vous envers votre ami qui a des propos offensants ? Au fil des jours vous êtes de plus en plus froid, distant jusqu’à vous en éloigner et vous en séparer complètement. Quelle vilénie a-t-il commise ? Il a égorgé votre petit veau !

Le Christ raconte la parabole des deux fils pour mettre en évidence deux catégories de personnes : le clergé qui a promis d’accomplir la volonté divine, mais ne l’a pas fait ; les misérables, les infirmes et les boiteux qui n’ont pas promis d’accomplir la volonté divine, mais l’ont pourtant fait. La loi et l’ordre ont été donnés au clergé, mais ce fût en vain. Le clergé est le même qu’il y a deux mille ans ; les misérables aussi sont les mêmes qu’il y a deux mille ans. Si le temps apporte des conditions conscientes, vivantes, les humains les utilisent pour se transformer. Sinon, le temps ne les change pas. Les chrétiens modernes n’ont pas tiré profit du temps depuis la venue du Christ jusqu’à maintenant. Ils ne sont pas différents des gens ordinaires qui, le samedi après avoir terminé leur travail, ouvrent les journaux, regardent les pièces de théâtre et les opéras, les tournées de musiciens, afin d’aller écouter de la musique et passer du bon temps. Les religieux cherchent dans le journal à quel endroit seront tenues des causeries ou des prêches pour entendre quelque chose ; ils pensent exploiter mieux leur temps que les autres qui en plus du théâtre et des concerts pensent à boire et à manger ; ils se disent : « Au moins nous avons entendu un prêche sérieux ». Je dis : la question n’est pas seulement d’entendre des sermons et des causeries, il faut surtout les appliquer.

Chaque chose est appelée à se développer. Comme l’ouïe, la vue, l’odorat doivent se développer, de même la vie spirituelle des êtres humains doit se développer. On doit d’abord entendre, puis appliquer ; l’un sans l’autre n’est pas possible. Qu’est-ce qu’on a appris ou acquis si la vue, l’ouïe et l’odorat s’émoussent ou disparaissent complètement en vieillissant ? Vous direz que c’est dans l’ordre des choses pour un vieillard de les perdre, ce n’est pas vrai. Vous direz que les conditions extérieures l’imposent, ce n’est pas vrai non plus. On donne de l’argent à quelqu’un pour qu’il approuve quelque chose qui n’est pas conforme aux lois divines ; si la somme est petite, il s’y refuse et ne se laisse pas acheter ; on augmente la somme jusqu’à ce qu’il accepte. Ses proches l’innocentent en disant qu’il a succombé sous la pression de l’argent ; quelle force représente l’argent en soi ? Ne vous justifiez pas par la force de l’argent, c’est une compréhension trompeuse. L’argent n’est pas une force, c’est le désir de l’homme de s’enrichir qui est puissant et non l’argent. Tu te rends dans une église où on veut te convaincre que le salut n’est qu’ici ; ils disent : « Si tu restes parmi nous, tu seras sauvé ». C’est aussi une mauvaise compréhension ; l’église en tant qu’image extérieure ne sauve pas les humains. Seul celui qui avance sur le chemin divin peut guider les autres. S’il n’emprunte pas ce chemin, même s’il parle aux humains, même s’il prie Dieu, il ne peut rien faire. Combien parmi vous connaissent le chemin vers Dieu ? Vous dites : « Tu nous parles sur Dieu n’est-ce pas, et tu nous montres le chemin vers Lui ? » Oui, je parle et vous m’écoutez, mais s’il n’y a pas d’unité entre nous, je ne peux pas vous guider et vous ne pouvez pas me suivre.

En Allemagne, un prédicateur célèbre entraînait par l’éloquence de ses sermons des centaines de personnes. Une belle jeune fille est tombée amoureuse de lui et s’est mise à fréquenter ses prêches très régulièrement, elle s’asseyait toujours devant en écoutant chaque mot avec un vif intérêt. Elle pensait au fond d’elle : « Voici quelqu’un que je peux épouser, je vivrai bien avec lui ». Le prédicateur, voyant le dévouement de la jeune fille à ses prêches se disait souvent : « Voilà que j’ai mis une brebis fidèle dans le droit chemin ». Ils ont fini par se marier, mais ensuite ? Les choses ont mal tourné après le mariage : elle a dit à son bienaimé : « J’en ai assez d’écouter tes prêches, j’ai déjà compris un coté de la vie, je veux comprendre l’autre ». Alors, ils se sont mis à lire des journaux pour voir où il y a des concerts, des bals ou des soirées festives. Comme les deux fils, ils n’accomplissent pas la volonté de Dieu : l’un promet mais ne fait pas, l’autre ne promet pas mais fait.

À présent,  je vous demande aussi : lorsque vous m’écoutez, lorsque vous venez à mes causeries, à quoi songez-vous, quelles sont vos motivations ? Si je suis riche, les pauvres me tourneront autour en espérant que je laisse une somme à l’un, une somme à l’autre, pour les mettre à l’abri du besoin. Savez-vous ce que fait le riche lorsqu’il meurt ? Il lègue sa fortune à l’un, à l’autre, jusqu’à tout distribuer. Ce n’est pas un accomplissement de la volonté divine, cela empêche les gens de comprendre la vie correctement. Si je suis intéressé moi-même par certains d’entre vous qui sont savants, influents, fortunés dans le but de faciliter mon travail, je fais aussi fausse route. Si nous tous, musiciens d’un grand orchestre, nous nous rassemblons d’abord pour jouer avec amour, et ensuite nous partageons nos gains comme des frères, nous pouvons accomplir un travail ; s’il n’y a pas d’unité et d’harmonie entre nos pensées, nos sentiments et nos actions, nous ne pouvons rien accomplir. Si je ne vous respecte pas et que je retiens trois quarts des gains pour moi et un quart pour vous, la loi de la proportion et le rapport entre les facteurs de l’équation ne sont pas respectés. Si les lois et les rapports entre les grandeurs ne sont pas respectés, les affaires périclitent toujours. Dieu a créé le monde sur la base de deux forces d’égale intensité, agissant dans deux sens opposés.

Dans la parabole des deux fils, le Christ ne condamne pas celui qui n’a pas accompli la volonté de son père, mais il demande aux disciples qui des deux l’a accomplie. Pourquoi pas le premier ? Lorsqu’on accomplit la volonté de Dieu, on le fait pour soi et non pour Dieu ; vivre bien est un élan pour soi non pour les autres. Cela ne signifie pas que tu cherches le salut, mais que tu travailles en bonne intelligence et que tes proches profitent de ton travail, que tu vis bien non d’un point de vue égocentrique, mais pour l’équilibre de la vie. La bonne vie équilibre les forces dans la nature ; si l’équilibre dans le monde étroit des humains est altéré, alors l’équilibre extérieur le sera aussi. On dit : « Mettons le feu à la maison d’un tel ». Savez-vous que si sa maison prend feu, celui-ci peut se propager sur la maison d’un de vos proches ?

Le Christ demande à ses disciples : « Qui accomplit la volonté divine : celui qui y renonce ou celui qui a promis de le faire ? » Si vous êtes de ceux qui y renoncent mais que vous le faites ensuite, je vous félicite ; si vous êtes de ceux qui promettent de l’accomplir, mais qu’ensuite vous y renoncez, vous perdez les conditions de votre élévation. Le nouvel enseignement insuffle un nouvel élan pour comprendre les choses correctement et aspirer à une vie consciente. Les raisons des malheurs et de la chute des humains ont des causes infimes, la raison du péché est insignifiante, mais les conséquences sont grandes. Un désir irraisonné envers une forme ou un fruit donnés cause de grandes souffrances. Si tu désires obtenir la même maison que ton proche tu as déjà commis un péché ; si tu vois une belle femme, si tu la dévisages, tu seras tout de suite tenté.

Je parle de la femme comme principe et non comme vous l’entendez. À mon sens, l’homme et la femme n’existent pas séparément. Pourquoi ? Parce que l’homme et la femme comme ils se manifestent actuellement sont des marques commerciales qui ont périclité nombre de fois. Quelle firme puis-je donner en exemple ? « Moi, Ivan, je suis honnête. » Tu es honnête, mais tu as déjà fait faillite au moins cent fois ; j’espère que toi, Ivan, l’enseigne actuelle, tu accueilleras le nouvel enseignement et tu vivras d’une nouvelle façon. Il n’y a pas de quoi se vexer : si vous n’avez pas résolu un problème, vous allez vous l’avouer sans vous flageller.

Demandez-vous si vous avez écouté toutes les bonnes idées qui naissent dans votre âme, si vous avez accompli tous les bons actes qu’il a fallu accomplir ? Voyez de quelle manière l’homme répond à celui qui l’a vexé : il va courir de maison en maison pour parler à son sujet, et la ville entière sera remplie de médisances en quelques heures. Par conséquent, si tu veux rapidement gagner en célébrité, dis quelques mots vexants à un proche ! Que gagnez-vous si vous le dénoncez aux autres ? Vous direz que tous doivent être prévenus qu’il est malhonnête ! Qui est honnête ? Pour trouver un véritable homme honnête, nous devons comme Diogène allumer une bougie et partir le chercher dans le vaste monde. Je prends le mot honnête au sens large, comme il est considéré dans le monde divin. Du point de vue humain, on trouve facilement des hommes honnêtes, mais non du point de vue divin. Voilà pourquoi notre travail est de résoudre de nouveau tous les problèmes : ceux qui sont mal résolus, nous les corrigerons ; ceux qui ne sont pas résolus, nous les résoudrons d’une nouvelle façon ; cela dépend de nous, de notre bon vouloir.

Vous dites : « Si les conditions sont favorables, nous résoudrons tous les problèmes et nous nous développerons correctement ». Des conditions favorables viennent pour toute l’humanité : ce sont les grandes souffrances qu’affronteront tous les humains, tous les peuples. Les cheveux se dresseront sur la tête de ceux qui ont amassé des millions lorsque les banques feront faillite l’une après l’autre ; ceux qui ont construit des maisons et ont accumulé des avoirs seront accablés lorsqu’ils perdront tout et se retrouveront dans la rue ; ceux qui avaient une ferme et élevaient du bétail, des poules, des oies regretteront amèrement lorsque la peste bovine et aviaire frappera le bétail et les volailles et qu’ils resteront avec des étables et des poulaillers vides. Voilà ce qui attend tous ceux qui ont suivi le chemin du deuxième fils. « Dis-nous au moins un mot de consolation. » Je vous dirai des mots de consolation uniquement lorsque vous accomplirez la volonté divine.

Je vous parle souvent du savoir comme d’une nécessité pour l’âme humaine. Je ne parle pas du savoir qui pousse au crime. Sciemment ou inconsciemment beaucoup d’écrivains, de prédicateurs, de philosophes trompent les gens ; ils passent tous pour des érudits. Quel est ce savoir qui trompe les gens ? Nous parlons du véritable savoir positif qui insuffle la lumière dans les esprits humains. Certains disent que le mensonge vaut de l’argent : c’est un fait. En réalité, il est dit que le mensonge est court sur jambes : si tu reçois de l’argent par le mensonge, peu de temps après tu seras rattrapé et tu le paieras cher. La plupart des gens promettent beaucoup mais accomplissent peu, c’est aussi une sorte de mensonge. Il faut être sincère envers soi-même et ne pas caricaturer la vérité. Peu nombreux sont ceux qui ont promis d’aller dans la vigne et qui ont tenu leur promesse. Celui qui ne travaille pas dans le champ, tombe sous le coup de la loi du karma et souffre ; celui qui travaille a de quoi manger et il est heureux. Mettez à profit le peu de temps qui vous reste ; je ne vous menace pas, mais je répète : décidez dès aujourd’hui de vivre une nouvelle vie car il reste peu de temps. Cela ne veut pas dire qu’il faut aller à l’église, lire la Bible et l’Évangile, allumer des cierges et faire brûler de l’encens. Dieu ne peut être trompé. Il est revenu des promesses humaines ! L’enfer est pavé de promesses humaines. Ce qui importe, c’est d’accomplir la volonté de Dieu.

Il est dit dans l’Écriture : « Lorsque le soleil s’assombrira, que la lune cessera de briller et que les étoiles commenceront à tomber du ciel, alors le signe du Fils de l’Homme paraîtra dans le Ciel ; il enverra des anges sur terre pour rassembler ses élus »[2]. Que signifie ce rassemblement ? « Pourvu que ce temps n’arrive pas bientôt ! » Il n’y a pas de temps à perdre, chacun doit faire son testament ; s’il le fait à temps, il améliorera sa vie ; s’il pense qu’il lui reste du temps, il en souffrira amèrement. Les anges non plus ne savent pas quand viendra l’heure. Lesquels ? Les anges déchus. Les fils de l’homme non plus. De quels fils s’agit-il ? Ceux qui sont habillés de chair. Les anges qui sont auprès de Dieu savent tout. Il y a partout dans le monde des anges et des fils de l’homme qui ne savent rien. On entend la voix d’un savant qui, depuis l’Amérique, dit que la fin du monde viendra le 17 décembre ; deux étudiantes sont venues me demander mon avis sur cette question. Je leur demande : « Êtes-vous prêtes pour l’autre monde ? – Comment reconnaîtra-t-on la fin du monde ? » Dieu descendra sur terre et il sera solennellement accueilli avec des feux d’artifice ! La fin du monde sera un grand jour : les fleuves sortiront de leur lit, la terre tremblera et se réjouira face au Seigneur, les volcans érupteront d’un salut tonitruant à l’égard du Seigneur. C’est intéressant de voir combien de saluts seront adressés au Seigneur. La terre dansera devant Lui comme une jeune fille.

Le Christ demande à tout le monde : « Qui des deux a accompli la volonté divine ? » Vous direz que celui qui a d’abord renoncé et qui s’est repenti ensuite, a accompli la volonté divine. Il sauve la situation au dernier moment, en ce sens plusieurs actes de bonté sont équivalents à un seul. L’important est ce que tu as fait en dernier : tu peux avoir fait beaucoup de mal, mais tu fais quelque chose de bien aux derniers instants de ta vie : ce bien sauve ta vie. Le dernier bien efface tout le mal commis et on commence à te considérer depuis le monde raisonnable comme un frère. Je ne vous console pas, mais je vous dis : enlevez les vieux oripeaux et mettez vos blanches tenues de fête. N’est-ce pas que beaucoup parmi vous sont clairvoyants ? Dites ce qui se passera le 17 décembre. Si vous me le demandez, je vous dirai que le 17 décembre beaucoup de gens sortiront de leurs tombes et ressusciteront. Ce que cet américain a dit le regarde, je ne réponds pas de ses propos ; si sa prophétie se réalise, il passera pour un grand prophète, sinon il perdra la confiance des gens. Même si sa prophétie ne se réalise pas, il aura obligé beaucoup de personnes à se poser des questions, beaucoup auront le cœur serré de peur de commettre des erreurs. La probabilité que cette prophétie se réalise est aussi grande que celle qu’elle ne se réalise pas. Si je décide de vous laisser mourir de faim maintenant, vous allez tous voter contre. Pourquoi ne voulez-vous pas mourir ? Car vous n’avez pas réglé vos comptes. Qu’est-ce qu’il y a de terrible dans la mort ? Quoi que vous fassiez, quelque report que vous fassiez, viendra toujours un nombre 17. Que vous partiez de l’autre côté collectivement ou un par un importe peu. Vient le jour où les anges diront : « Cela suffit, il est temps que tu reviennes auprès de ton Père, on va procéder au bilan ici, et ta maison sera démolie ». En le sachant, je vous conseille de vous libérer de toute haine, de tout doute et de tout soupçon.

« Un homme avait deux fils. » Le fils qui a promis d’accomplir la volonté divine est l’homme, celui que Dieu a créé en premier ; l’autre fils qui a refusé d’accomplir la volonté divine, mais qui s’est repenti ensuite et l’a accomplie est la femme. Les deux fils, c’est-à-dire l’homme et la femme sont ces âmes proches qui demeurent ensemble chez l’être humain. Parfois on promet de faire quelque chose de bien, mais on le retarde ; le soir lorsqu’on prend conscience de son erreur, on se repent et on honore sa promesse ; c’est ainsi que l’être humain croît et se développe. L’intelligence promet mais n’accomplit pas, alors que le cœur refuse d’accomplir la volonté de Dieu mais se repent ensuite et l’accomplit. Il y a des gens intelligents qui promettent beaucoup, mais n’accomplissent rien : on ne peut rien faire d’eux ; les gens du cœur qui passent pour naïfs, niais, renoncent d’abord, mais ensuite ils accomplissent la volonté de leur Père. C’est pourquoi je dis que la culture qui vient est celle du cœur. Ce qui est dans notre intelligence ne vivra pas, ce qui est dans notre cœur vivra. Par conséquent les pressentiments du cœur sont plus justes que les pensées. Puisque la culture future est celle du cœur, le Christ nous enjoint de travailler sur le cœur. J’aimerais à l’avenir que toutes les sociétés et tous les peuples créent des associations, ouvrent des écoles pour travailler sur le cœur ; que ce ne soit pas un simple projet, mais une réalité.

Que font nos contemporains ? Ils forment une association, rédigent un règlement à respecter, le soumettent pour approbation au ministère, puis appellent un prêtre pour avoir la bénédiction, choisissent une commission pour gérer le travail et lorsqu’elle est fin prête pour s’acquitter de sa fonction, elle cesse d’exister. L’association nouvelle n’a besoin d’aucun enregistrement, d’aucune bénédiction : statuez sur le sujet et appliquez votre décision, son enregistrement viendra d’en haut. Les anciennes associations fonctionneront à l’ancienne, et les nouvelles qui se créent à présent se développeront de manière nouvelle. Vous me demandez si vous pouvez adhérer à des associations ; l’homme est une association en soi, il s’inscrira en tant que membre de sa propre association. « Faut-il nous marier ? » Si vous vivez selon les règles de Dieu, vous n’avez pas à vous marier ; si vous êtes en dehors de Ses lois, mariez-vous autant de fois que vous le souhaitez.

Que signifie le mariage ? Je demande : qui mariait les premiers humains ? qui bénit les oiseaux et les marie ? Chaque bonne œuvre est bénie et sanctionnée par Dieu. Aujourd’hui, celui qui commet un crime est attrapé par la police, jeté en prison, jugé et après délibération, il est condamné à dix ou quinze ans de prison et il y reste pour la durée de sa peine. Lorsqu’on fait quelque chose de bien, personne n’est au courant, aucune sanction n’est prononcée. Comment se redressera le monde ? En inversant les choses : lorsque quelqu’un fait un bien, sanctionnez-le ; lorsqu’il commet un crime, ne prononcez aucune sanction. Lorsque dans une famille l’un des enfants est mauvais, sa mère apporte sa chemise à l’église pour que le curé l’exorcise ; à mon sens la mère doit amener la chemise de son bon enfant au curé. Les idées doivent se transformer, Dieu a décidé de liquider les anciennes idées tortueuses de l’humanité. Que pensez-vous, ai-je raison, est-ce que mes paroles sont justes ? Vous direz qu’elles sont justes. Je dis qu’elles sont justes à cinquante pour cent, et, lorsqu’elles s’appliqueront et donneront un résultat, elles seront justes à cent pour cent. Le pourcentage des croyants en Bulgarie est petit, si deux personnes croient, quatre-vingt-dix-huit ne croient pas.

Moïse est allé chez le pharaon et lui a dit que Jehova l’envoyait. Moïse était naïf de croire que le pharaon le comprendrait et le croirait ; il lui a répondu : « Je ne connais pas Jehova ». Moïse a mis longtemps pour convaincre le pharaon, il a dû accomplir des miracles, jusqu’à ce que ce dernier consente à libérer les juifs. Après le dernier miracle le pharaon a dit : « Que ces gens partent, qu’ils aillent où ils veulent pour faire leurs rituels de sacrifices ». Toute personne qui vient dans le monde doit être comme Moïse. « Faut-il faire des miracles ? » Des miracles et des signes sont nécessaires pour les incroyants alors que les croyants n’ont besoin d’aucune preuve. Que sera le signe pour le pharaon têtu afin qu’il laisse sortir les juifs d’Égypte ? La terre dansera comme elle n’a jamais dansé ; les fleuves vont sortir de leurs lits, les volcans érupteront avec toute leur puissance. Où se produiront ces signes ? Dans les sociétés humaines ; ils vous agiteront de telle sorte que toutes les vieilleries disparaitront.

         Souvenez-vous tous, de ce que votre Père vous a dit d’une part et de ce que vous avez accompli de ce qu’il vous a dit d’autre part. Dites-vous : « Nous mettons fin à l’ancienne vie, nous effaçons tous les vieux comptes, toutes les dettes et créances. Je ne demande rien à celui qui me doit quelque chose ; je ne donne rien à celui à qui je dois quelque chose ». C’en est fini avec le commerce. Peut-on vivre sans commerce ? Un nouveau commerce viendra : tu vendras avec amour et tu achèteras avec amour. « Nous ne voulons pas acheter et vendre avec amour. » Celui qui veut manier l’argent est libre ; l’amour est pour ceux qui en ont fini avec l’ancien. Cela ne signifie pas qu’une fois rentrés à la maison vous vous disputerez et que le mari ne reconnaitra plus sa femme, ni la femme son mari. En réalité ils ne se sont pas connus jusqu’à maintenant et ils doivent se connaître à présent. Quel mari a connu sa femme et quelle femme a connu son mari ? Ils doivent désormais se connaître et se tendre la main pour travailler ensemble. Dites à vos fils et à vos filles que vous les connaissez à présent.

         « C’est la vie éternelle de Te connaître Toi, le seul vrai Dieu. » Les gens d’aujourd’hui craignent d’être reconnus. Les deux étudiantes qui sont venues m’interroger sur la prédiction de l’américain avaient aussi peur que je les reconnaisse. Mais j’ai répondu à leur question sans entamer une autre conversation. Je leur ai dit que jusqu’à présent les gens avaient été des chenilles, et que le dix-sept du mois ils mourront pour cette vie et que le dix-sept du mois également ils se transformeront en papillons, c’est-à-dire qu’ils ressusciteront. Elles voulaient que je leur dise quelque chose sur l’avenir ; je leur ai dit : « Puisque l’ancien monde se termine, cela ne sert à rien d’en parler ; tout ce qui vous intéresse est lié à cet ancien monde, tout est déjà écrit sur lui, vous le savez. Je peux donc vous dire quelque chose sur le nouveau qui vient maintenant ». Je leur ai dit que de grands changements s’opéreront dans le monde. Tout ce qui arrive est pour le bien ; les gens ne comprennent pas le bien qui vient et l’interprètent mal. Ils se transformeront, mais le monde se transformera aussi. Des changements auront lieu sur le plan physique : des tremblements de terre, des ouragans, etc. Quand ? Dans le futur.

         « C’est la vie éternelle de connaître Dieu. » Nous devons aussi nous connaître, savoir que nous souffrons tous, que nous nous tourmentons, que nous avons des problèmes non résolus. Beaucoup font croire que leurs affaires sont réglées alors que ce n’est pas le cas. De ce point de vue, ils ressemblent à ces élèves qui prétendent savoir leurs leçons, mais qui cherchent l’aide de leurs camarades s’ils sont interrogés par le professeur. Certains élèves écrivent les formules les plus compliquées sur la paume de leur main ; lorsque le professeur les interroge, ils récitent la leçon et jettent de temps à autre un coup d’œil sur ce qui est écrit sur la paume de leur main, comme le chiromancien lit l’avenir dans la main. Si le professeur n’est pas vigilant, il met une bonne note à l’élève, sinon il dit : « Donne-moi ta main ! » Il regarde ce qui est écrit et dit : « Comme tu es intelligent ».

         Maintenant, le Christ aussi, en venant sur terre, regardera ce qui est écrit dans la main de chaque homme et de chaque femme. Le professeur d’antan en entrant dans la classe vérifiait les mains des élèves, la propreté de leurs ongles ; s’il trouvait quelque chose de sale, il tapait sur les mains avec un fin bâton. Lorsque le Christ viendra parmi ses disciples, il ne s’arrêtera pas uniquement sur la saleté extérieure, mais il regardera les lignes des deux mains et dira : « Elles sont bien écrites ». Le Christ ne se sert pas de bâton ni de martinet comme les anciens professeurs. À présent le martinet n’est pas utilisé dans les écoles, mais dans les maisons : c’est parfois l’homme, parfois la femme qui l’utilise. Il y a des martinets dans les pensées et les cœurs humains : il faut les supprimer.

         Je vous souhaite d’accomplir la volonté divine, vous avez tous la possibilité de le faire. Aucune force ne peut vous en empêcher. Comme Dieu est tout puissant et libre de faire le bien, vous aussi, vous êtes sinon tout puissants, du moins forts et libres pour L’imiter en faisant le bien ; puisque vous n’êtes pas des dieux, vous n’êtes pas tout puissants, mais vous avez la force de vous manifester dans le bien. Quand est-on impuissant ? Lorsqu’on s’éloigne de Dieu ; et on s’éloigne de Dieu lorsqu’on cesse d’accomplir Sa volonté. Tu es vieux, faible, aveugle lorsque tu t’éloignes de Dieu. Que fait le voleur lorsqu’il rentre chez le riche ? Il met un bandeau sur ses yeux pour qu’il ne le voie pas, lui entrave la bouche pour qu’il ne crie pas et lui bouche les oreilles pour qu’il n’entende pas. C’est aussi ainsi qu’agit le diable !

         Beaucoup viennent écouter mes causeries, mais ils ont peur d’être reconnus, peur qu’on sache qu’ils me fréquentent. Pourquoi ont-ils peur ? S’il y a quelqu’un en Bulgarie qui parle de la vérité, qui expose les choses comme elles sont dans la vie et dans la nature intelligente, c’est bien moi. De quoi avez-vous peur alors ? Ce que feront les Bulgares de moi, comment ils se positionneront sur les idées que je prêche, cela m’est égal. Ce qui m’importe, c’est le constat que les gens sont peureux et qu’ils ne se décident pas à accueillir le nouvel enseignement. Mais de quelque source que ce soit, eau, air ou lumière, ils doivent accepter cet Enseignement. Je ne veux pas que les gens me suivent comme les jeunes filles qui tombent amoureuses d’un jeune homme (quatre cents filles sont tombées amoureuses d’un garçon et sont toutes parties après lui pour engager la conversation), ce serait le plus grand malheur pour moi. Ce ne sont pas des disciples. Un véritable disciple est celui qui accepte l’Enseignement de tout son être et l’applique. Il n’est pas nécessaire de tomber en admiration devant mes causeries ni devant moi-même, l’important est d’accueillir l’Enseignement, de l’appliquer et de résoudre vos problèmes. Personne parmi vous n’a résolu le problème de l’amour ; il n’est même pas résolu par rapport à vos proches. Si le Christ venait aujourd’hui parmi vous, il vous mettrait zéro au sujet de l’amour. Je l’inviterai un jour pour vous interroger. Vous êtes maintenant dans la situation des deux fils.

         Lorsque vous reviendrez chez vous, entrez dans votre pièce secrète, c’est-à-dire votre âme, et écrivez en lettres majuscules : « Tout ce qui est bien, je peux l’accepter ; tout ce qui est bien, je peux l’appliquer. Lorsque je veux faire un bien, aucune force ne peut me résister, je peux tout faire par le Seigneur vivant de l’amour qui a tout créé dans le monde ». Voici mon salut pour le 17 décembre. Lorsque le Christ vient, vous-aussi saluez-le ainsi. Lorsque le tonnerre grondera, lorsque la terre tremblera sous vos pieds, répétez-vous ces pensées et n’ayez pas peur ; que ces pensées restent en vous dans toutes les circonstances de votre vie. Gardez-vous des pensées négatives, renoncez à toutes les anciennes mères et pères, professeurs et prêtres en vous, au monde ancien auquel vous avez été liés jusqu’à maintenant et dites : « Adieu, je n’ai plus rien à voir avec toi ». À tous les prêtres, enseignants, mères, pères, fils et filles qui veulent servir le nouveau et appliquer les nouvelles règles, le Christ dit : « Bienvenus auprès de moi, je vous dresserai une riche table ». Vous le vérifierez tous. Quand ? Ce sera un dix-sept, mais de quel mois, ce n’est pas important.

         Soyez courageux et décidés pour dire une fois rentrés à la maison : « À partir d’aujourd’hui, je débarrasse mon cœur de ce qui est ancien ». Quand vous le direz, vous devrez d’abord croire à vos paroles et à votre décision. Sinon, vous ressemblerez à cette vieille femme qui avait une colline devant sa fenêtre : elle empêchait le soleil d’éclairer sa chambre. Un soir, en se couchant, elle a imploré le Seigneur de faire disparaître la colline. Le matin, en se levant, elle a regardé par la fenêtre et a vu la colline au même endroit. Elle s’est dit alors : « J’en étais sûre ! » Elle avait imploré, mais sans croire elle-même à sa prière. Puisqu’elle ne croyait pas à la puissance de la prière, elle aurait mieux fait de bâtir sa maison sur la colline pour ne pas rester dans son ombre !

         Le Christ vient maintenant sur terre et dit : « Un pas plus haut ! » Vous devez faire un pas plus haut, c’est-à-dire vers le Ciel. Qu’entendez-vous par Ciel ? Aller au Ciel, c’est sortir du plan de la matière dense où on se trouve. Toute la terre passe maintenant par une grande transformation, les atomes se réorganisent, ceci continuera jusqu’à ce que les forces sur la terre s’équilibrent. La terre traversera de grands bouleversements. Il y a des moyens de savoir dans quelle région de la terre se produiront les plus grands cataclysmes ; on ne peut pas vous le dévoiler car vous seriez effrayés. Lorsque les Bulgares étaient sous le joug ottoman, certains se cachaient dans les montagnes en criant : « Fuyez, les trucs nous pourchassent ». Certains qui étaient plus courageux avaient décidé de revenir dans leurs maisons, et quelle n’avait pas été leur surprise de constater qu’il n’y avait aucun turc en chemin : c’était leur peur qui les avait fait fuir.

         Rappelez-vous : la fin de ce qui est ancien est venu. On ne peut plus vivre à l’ancienne, celui qui veut être heureux doit renoncer à l’ancien. Voyez la situation politique des peuples, toute l’Europe est dressée, prête à exploser. Une étincelle suffirait pour déclencher un incendie, le monde entier bout et vacille. N’ayez pas peur. En ces temps difficiles nous connaîtrons Dieu, nous comprendrons qu’Il est une force grandiose et intelligente qui transforme tout en bien. C’est le seul moyen pour les gens de comprendre qu’il existe une loi mathématique vivante dont les calculs sont infaillibles. Soyez calmes et silencieux, et sachez que le temps que nous vivons est le plus favorable. Il peut y avoir des coups de martinet, la terre peut trembler sous vos pieds, des coups de canon peuvent secouer les airs, cela ne veut rien dire. Tout ce qui se passe est dans l’ordre des choses, vous n’avez rien à craindre. Lorsque le 17 décembre sera passé, vous direz : « Cet américain nous a menti, il nous a créé des inquiétudes inutiles ». Je pense qu’il a bien fait : il a alarmé les gens et les a fait réfléchir. En réfléchissant, vous allez toujours finir par renoncer à quelque chose d’ancien en vous.

         Que signifie le nombre 17 ? Il est constitué d’un 1 et d’un 7. Les deux chiffres donnent huit : 1 + 7 = 8, le nombre de l’infini. Le nombre 17 viendra comme la comète de Halley. L’américain précise que plusieurs planètes sont en conjonction au même endroit, je vais plus loin : ces planètes se sont réunies en congrès pour décider du sort de la terre. On dit qu’une grande tâche visible à l’œil nu apparaîtra sur le soleil ; cette tâche créera une grande onde magnétique qui viendra frapper la terre. Cette onde est bénéfique, tout dépend sous quel angle elle va heurter la terre. Si l’impact est en angle droit, la terre rebondira sans être touchée ; si l’impact se fait sous un angle aigu, la terre sera peu touchée, ce sera un massage pour elle, sans causer de catastrophe. Les répercussions de l’onde magnétique seront ressenties sur toute la terre en tant que nouvel élan : cette onde est vivante, intelligente, elle changera la vie des humains.

         Je vous souhaite de recevoir cette onde et de comprendre son sens profond. Gardez la disposition que vous avez ce soir et dites-vous : « Je comprends ce que veulent dire les planètes Saturne, Mars et Vénus ». Réfléchissez, pensez au Soleil et à toutes les planètes qui font partie du système solaire. Méditer profondément c’est recevoir la bénédiction divine.

         Marchez sans peur et sans ténèbres, avec affection et lumière ! L’amour chasse toutes les peurs. Sachez que rien de mal n’adviendra, tout sera pour le bien !

Sofia, 14 décembre 1919

Traduit par Bojidar Borissov


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