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XXIII. La nouvelle agriculture


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LA NOUVELLE AGRICULTURE

Un jour nous plantions des arbres fruitiers. Le Maître travaillait avec nous. Nous nous sommes assis sur l’herbe pour parler de la nouvelle agriculture et du jardinage. Au cours de la conversation le Maître a dit:

L’agriculteur doit travailler avec amour; actuellement il bêche le sol avec une conscience bornée. Prenons par exemple un pommier planté par une personne pure, qui l’arrose avec amour; elle contribue ainsi à améliorer la qualité des pommes. Il faut que les meilleurs jardiniers, cultivateurs et agriculteurs viennent chez nous. Vous devez planter, tailler et bêcher un vignoble sans prononcer une seule mauvaise parole. Quand il mûrit, priez chaque matin pour que son raisin soit exceptionnel. Avant de planter un arbre, expliquez-lui comment croître. Alors il va grandir conformément à vos conseils; les plantes sont très intelligentes. Les arbres fruitiers désirent recevoir de l’attention et être aimés. Les bons jardiniers aiment les arbres.

Les champs de certains agriculteurs donnent des épis en abondance, tandis que ceux de certains autres non, bien que la terre soit la même. Voilà pourquoi quand je passe près d’un champ, je me dis: „Le cultivateur de ce champ a tel caractère, tandis que le cultivateur de cet autre – tel autre caractère.“ Le premier a mis quelque chose de bon dans le champ. Quand je rends une visite, je souhaite que le pain que je vais recevoir sera produit à partir d’un blé semé et moissonné par un agriculteur qui chantait.

Un agriculteur d’un certain village de Bulgarie du sud est venu auprès de moi pour me demander conseil à propos de ses dettes. Je lui ai conseillé: „Tu vas payer tes dettes ainsi: tu prendras des graines – soit du blé, soit d’une autre plante, tu vas les purifier, tu vas les mettre au soleil pour deux ou trois jours et quand tu les sèmeras tu vas entonner le chant „Mon âme, bénis le Seigneur.“ Tu iras chaque matin au champ pour faire des prières et la gymnastique. En outre, tu dois destiner à Dieu une dîme du blé obtenu. Ainsi, tu auras de la chance et tes affaires marcheront bien.“ Après la semence du champ de blé, d’haricots et autres plantes, l’agriculteur s’y rendait souvent. Au lever du soleil il allait sur un sillon pour prononcer „la Bonne prière“, sur un autre – le Psaume 91, sur un troisième – „La bonne prière“, sur un quatrième – „Notre Père“. Ensuite, il se dirigeait au milieu du champ pour y prononcer encore une prière. En outre, il chantait „Mon âme, bénis le Seigneur.“ Son champ s’est mis à produire abondamment. Surpris, les villageois disaient: „Nous labourons avec nos propres bœufs tandis que cet homme loue des travailleurs étrangers et gagne plus que nous.“ Il a remboursé ses dettes en peu de temps.

En outre, ce frère m’avait parlé de son activité de maréchal- ferrant à laquelle il voulait renoncer parce que les animaux étaient violents et l’énervaient, alors il les battait et ainsi se faisait du préjudice à lui-même. Je lui ai dit que même s’il quittait le métier et s’occupait d’un autre travail, il aurait d’autres problèmes et serait toujours nerveux. Je lui ai conseillé d’appliquer la méthode suivante: à l’arrivée du bétail, il pouvait sortir de la boutique ou rester dedans, au choix, afin de prononcer en cachette une prière pour élever son esprit. Quand il irait auprès de l’animal – un bœuf ou un cheval – il lui dirait „Mon cher animal, tu facilites nos vies et je veux te servir. Je vais chausser tes pieds pour que tu puisses marcher facilement. Sois calme, je ne te ferai pas de mal, je suis là pour t’aider.“ Je lui ai dit de mettre sa main droite sur cheval et de lui caresser le dos – de la tête à la queue, tout en lui disant mentalement des mots doux et apaisants. Quand il aurait fini de ferrer et aurait libéré le bétail, les animaux tourneraient leurs têtes vers lui pour le regarder un certain temps et henniraient plusieurs fois pour exprimer leur gratitude, comme s’ils flairaient quelque chose. Je lui ai donné ces conseils en 1923 et quelques années plus tard il est revenu à Izgrev pour me faire part du résultat. Les animaux étaient toujours doux et calmes et comme il ne les battait pas, ses clients avaient augmenté – des gens d’autres villages venaient pour qu’il leur forge des fers à cheval. Une fois on lui a amené un cheval fougueux, son propriétaire l’a mis en garde sur le caractère de l’animal mais notre frère a dit: „C’est facile, ne t’inquiète pas, ce n’est rien, c’est un cheval très doux.” Notre frère a fait une prière en cachette et s’est mis à caresser l’animal de la tête à la queue tout en lui parlant mentalement. Comme le cheval était docile, le maître de l’animal lui a fait cette remarque: „Aucun forgeron n’a ferré le cheval sans qu’il bouge. Qu’as-tu fait à ce cheval pour qu’il ne bouge pas?“. Cet homme était d’un autre village – Pobéda, mais il est devenu un client fidèle. Notre frère destinait à Dieu une dîme du profit du blé et de l’artisanat. Ses affaires ont commencé à fructifier il a payé bientôt toutes ses dettes qui s’élevaient à 23 000 leva, et ainsi il a connu la puissance de la loi divine.

Si le laboureur qui laboure les champs, ne prononce pas une seule mauvaise parole, son travail sera béni. Toute mauvaise parole, toute pensée impure s’infiltre dans le blé comme un poison et influence négativement celui qui en mangera. Quand le laboureur travaille en chantant Dieu, le consommateur du blé guérira, s’il est malade, ou rajeunira, s’il est sain. Cultivez une acre de terre selon la nouvelle conception – tout le temps que vous labourez, semez et récoltez, gardez en vous les plus belles pensées et sentiments et vous verrez quel blé vous allez récolter. Le rendement de quatre ou cinq acres, égalera celui d’une centaine d’hectares. Semez un champ, restez-y pour lui parler gentiment et chaque épi produira 250 grains. Avec un peu de travail et beaucoup d’amour vous obtiendrez beaucoup. Malheureusement, nous nous sommes habitués à l’ancienne conception des choses.

A l’avenir les plantes seront fécondées avec plus de succès par l’électricité. Aujourd’hui, les environs de nombreux villages sont nus, gris, dépouillés d’arbres, sans attrait, mais à l’avenir ses collines toutes nues seront plantées d’arbres fruitiers. Le boisement doit comprendre des arbres fruitiers et pas des plantes décoratives (bien sûr, là où l’altitude le permet) pour que la Terre devienne un verger.

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