Jump to content

VII. L’unité de la vie


Recommended Posts

L’UNITE DE LA VIE

À la tombée de la nuit, le Maître était descendu de la chambre d’en-Haut et nous, quelque 12 à 15 frères et sœurs, nous sommes rassemblés autour de lui. Un frère lui a posé une question concernant l’unité de la vie:

La création est une. Par exemple, nous sommes au milieu d’une centaine de miroirs et nous nous voyons dans cent reflets en poses dissemblables. Nous aurons de nous cent images, mais nous ne sommes pourtant qu’une seule personne. Tous ceux que nous regardons dans le miroir de la création sont des ombres, tandis que Celui qui se tient hors du miroir est le seul à être réel. Quand un chat fait un cercle avec sa queue et peut l’apercevoir par ce mouvement, il suppose que c’est la queue d’une autre créature, il la mord et pousse un miaulement de douleur. Le chat se trompe. Nous-mêmes, nous sommes sujets à la même illusion: dès que nous commettons un acte de violence sur un autre être, nous en souffrons sur-le-champ, et c’est cela qui nous fait comprendre que nous et lui, tous les deux, nous sommes un. Donc il faut entrer dans le monde réel.

Je me réjouis de voir des gens pleins de bonté parce que nous sommes un. L’humiliation d’une personne est l’humiliation de tous. La chance de quelqu’un est notre chance. Les vertus de tous les humains sont nos vertus. Les erreurs d’autrui sont nos erreurs. La vie est une. La vie en nous et dans toutes les créatures est une et identique.

À certains moments spéciaux de notre existence, lorsque nous sommes à un niveau vibratoire plus intense, la grande vérité de l’unité absolue traverse notre conscience en un éclair et puis nous retrouvons notre niveau de conscience ordinaire. Une personne m’a raconté qu’un soir elle était sortie pour contempler les étoiles et qu’elle s’était sentie une avec les montagnes, les herbes, les fleurs, les animaux, avec tous les humains. La joie, le calme et la lumière l’avaient pénétrée et de nouvelles inspirations lui étaient venues. Cet état avait duré très peu de temps.

Une sœur: Je me souviens, Maître, lors d’une excursion à El-Shaddaï, il y avait devant vous un panier plein de cerises et vous avez dit:Lavez-les à la fontaine et donnez-en à tous parce que j’ai des milliers de bouches.”

Link to comment
Share on other sites

Create an account or sign in to comment

You need to be a member in order to leave a comment

Create an account

Sign up for a new account in our community. It's easy!

Register a new account

Sign in

Already have an account? Sign in here.

Sign In Now
 Share

×
×
  • Create New...