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XXXI. L’art de faire du bien


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L’ART DE FAIRE LE BIEN

Nous étions au bivouac. Après un certain temps, nous avons commencé l’ascension du Mont Vitocha et nous nous sommes arrêtés au deuxième refuge, à 1560 m d’altitude. Autour de nous s’épanouissaient tout un tapis de violettes. Le Maître:

La violette est utilisée pour la préparation d’infusion qui guérit l’asthme. Cueillez des violettes et d’autres herbes médicinales.

Une sœur: Quand est-il permis de cueillir des fleurs?

Dans deux cas seulement: quand vous les cueillez pour des recherches scientifiques et pour le traitement de maladies...

L’amour du prochain engendrera le bien en nous. Nous ne pouvons pas faire le bien aussi longtemps que nous n’aimons pas. Comment pourrons-nous être bon si nous ne voyons pas Dieu partout? Pour être bon, il vous faut très peu de choses. Par exemple, offrir un verre d’eau à quelqu’un. Si nous ne pouvons pas faire du bien à un humain, faisons du bien à n’importe quel animal, à une plante ou à une source. Tout d’abord, faisons du bien à vos pieds, lavez-les le soir. Si nous ne pouvons pas faire du bien à nos pieds, comment pourrons-nous faire du bien aux humains? Après avoir mangé une pomme, plantons les graines. Faisons du bien aux autres parce qu’ils font partie de nous. Pensons que nous sommes bon, mais que nous ne pouvons encore manifester notre affection. Un être bon est celui qui vit pour Dieu. Le méchant est celui qui vit pour lui-même. Celui qui vit mal n’a jamais vu Dieu, tandis que celui qui vit bien L’a rencontré. Quand nous faisons du bien, nous nous rapprochons de Dieu. Ce n’est pas la bonne action elle-même, mais la grande impulsion qui vient de notre for intérieur qui nous rapproche de Dieu.

Je vais vous donner une méthode: pour chaque bonté, pour chaque action positive, entrons en contact avec le monde divin pour qu’Il se manifeste. Par exemple, nous tendons un verre d’eau à quelqu’un; arrêtons-nous, recueillons-nous, ressentons de l’amour pour lui, envoyons-lui un flux d’amour. Attendons un peu pour atteindre cet état où nous offrirons un élément précieux de notre âme dans ce verre d’eau. Ainsi, à travers l’eau, notre prochain acceptera cette particule divine qui émane du plus profond de notre âme. Le monde divin d’où nous provenons nous tient responsables de l’utilisation des richesses qu’il nous a confiées. Lorsque nous faisons du bien, nous recevons un bénéfice.

Parfois, un musicien ne peut pas travailler si son environnement n’est pas harmonieux. Des milliers de musiciens doivent donc participer et le stimuler. De même, des milliers d’êtres humains doivent travailler pour le bien afin de nous encourager à la bonté. Ceux qui n’accomplissent pas la volonté de Dieu créent le mal. Tandis que ceux qui savent comment réaliser la volonté divine, permettent à Dieu de faire du bien à travers eux. Quand quelqu’un nous fait du bien, glorifions Dieu, soyons pleinement conscient que ce bien provient de Dieu et non pas de lui. Ayons la conviction que le cadeau que nous offrons appartient à Dieu et non à nous. Nos richesses appartiennent en réalité à Dieu.

Les gens disent: „Faisons le bien.” Comment pourrions- nous être bon si nous ne voyions pas Dieu et le bien partout? Le pécheur travaille pour lui-même, recherche son propre intérêt, tandis que le juste travaille pour la collectivité, tout d’abord au profit de tous, ensuite à son profit personnel.

En l’être humain existe une fatalité. Il marche tout droit, et tout à coup il commet une mauvaise action. C’est l’influence de la chair. Donc la chair doit obéir à Dieu.

Dans le monde divin règne l’harmonie parce que tous s’entraident par amour. La loi de base y est de faire toujours le bien. Ils s’aiment et font le bien. C’est le bien qui gouverne le monde. Le mal crée un ordre extérieur de courte durée, tandis que le bien participe à un ordre éternel. Faire du bien n’est pas un devoir mais un privilège! Un jour, un homme riche a rendu visite à un philosophe et lui a demandé comment faire pour avoir de la chance. Le philosophe lui a dit: „Je vais vous dire deux mots et vous aurez de la chance, mais vous devez me les payer. Si vous n’avez pas de chance, je vous rembourserai et vous me rendrez mes mots.” Les mots étaient: „Soyez bon!” L’homme riche, qui auparavant cherchait à prélever un lev du salaire de ses travailleurs ou à faire quelque autre escroquerie, a décidé alors de suivre le conseil du philosophe. Quand il s’apprêtait à tromper quelqu’un, il se rappelait ces paroles et renonçait à mettre en œuvre son plan. Alors, ses affaires ont commencé à s’arranger. Le bien que nous faisons arrange donc les affaires des autres ainsi que les nôtres. Quelque temps après, il est allé de nouveau auprès du philosophe pour lui dire: „Je ne te rendrai pour rien au monde tes paroles!”

Le problème le plus difficile à résoudre dans le monde est de faire que les humains deviennent bons. C’est un grand art. Nous devons y travailler. La seule chose raisonnable dans le monde est le bien. Il est éternel, tout-puissant. Seul le bien peut transformer et convertir les éléments simples en pierres précieuses, à la manière des alchimistes. L’amour rend les yeux clairs et lumineux, tandis que le mal les assombrit. Le visage d’un être s’assombrit lorsqu’il commet une mauvaise action, tandis qu’il s’éclaircit dès que cet être fait du bien. Quand je regarde quelqu’un, je suis intéressé de savoir s’il a ouvert la porte du bien et de l’amour. La maîtrise personnelle doit commencer par là. Nous faisons un bon geste ou rendons un petit service, personne ne nous voit, faisons-le et sentons-nous bien. Par exemple, si nous arrosons une fleur dans la forêt, nous nous sentirons bien. Personne n’a rien vu. Cette fleur se trouve dans notre esprit. Le bien est l’antichambre de la perfection. Pourquoi devons-nous être bons? Pour avoir de bonnes conditions de vie et parce que la perfection de la vie est notre objectif.

Tout d’abord, le péché ressemble à une fille très élégante, propre, parée de bijoux. Pourtant quand nous commettons un péché, il apparaît face à nous comme une vieille grand-mère édentée. Le mal nous vieillit, tandis que le bien nous rajeunit.

L’être humain ne peut vivre tout de suite une bonne vie. Pour être bon dans cette incarnation-ci, il doit avoir travaillé de longs siècles. Chaque bonne action et chaque pensée noble affermissent notre foi. Seuls les actes de bonté nous affranchissent. Tout au contraire, le mal nous rend de notre plein gré esclaves des conditions et des circonstances. Si nous sommes méchant, nous serons un esclave enchaîné. Si nous traquons quelqu’un pour le tuer, quelqu’un d’autre nous traquera, et alors notre liberté s’évanouira.

Le bien dans le monde, c’est Dieu. Quand on fait du mal, en fait il provient des esprits ténébreux. En commettant une mauvaise action, nous obscurcissons notre esprit et nos sentiments et nous ne pouvons plus discerner nettement la situation réelle. Chaque bonne action nous libère davantage. Si nous faisons une mauvaise action, nous nous limiterons, alors dépêchons-nous de faire du bien afin de nous libérer. Quelqu’un dira: „Pourquoi devons-nous faire du bien?” Parce que sans lui, nous ne pouvons pas évoluer. Nous avons donné une promesse en-Haut mais pourquoi ne l’avez-vous pas tenue ici-bas? Évidemment, on s’est orienté dans une direction complètement différente, donc on a d’autres préoccupations.

Pour bien vivre, nous devons créer autour de nous une bonne ambiance. Et ce ne sera possible que si nous appliquons notre volonté de ne faire que du bien. Sinon, ne nous attendons pas à une vie riche en bénédictions et heureuse, car dans ce cas-là, personne ne s’intéressera à nous. Cela signifie que notre bonheur ou notre malheur dépendent uniquement de nous.

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