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1.— LE XXe SIÈCLE, PÉRIODE DE LIQUIDATION ET DE TRANSITION ENTRE LES DEUX CULTURES


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1.— LE XXe SIÈCLE, PÉRIODE DE LIQUIDATION

ET DE TRANSITION ENTRE LES DEUX CULTURES

 

 

 

« Le XXe siècle est un siècle de criblage, un siècle du Destin ».

 

Le Maitre.

 

Le XXe siècle est celui du règlement des comptes d’un monde ancien qui s’en va, ou en langage ésotérique : la transformation du karma racial. La fin du XXe siècle est marquée par un important évènement cosmique : la sortie de la sombre période du Kali-Youga (1). Nous n’allons pas nous arrêter sur les diverses phases de cette période, c’est, pour la plus grande part, de l’Histoire passée. Notons seulement qu’à la fin de l’année 1999, l’humanité sera sortie de sa phase de fer. La plupart des occultistes sont unanimes sur cette question. Déjà, au début de cet ouvrage, nous avons fait remarquer que le Maitre faisait débuter cette nouvelle époque du Verseau en 1914. Voici ce que l’on peut avancer à l’appui de cette assertion : Quand un grand Maitre commence son oeuvre fondamentale concernant la vie de la planète tout entière, son oeuvre est en unisson avec le rythme cosmique dont elle se présente comme le reflet (2).

 

En 1914, quand éclata la première guerre mondiale — début du dénouement du lourd karma de l’humanité, la planète Uranus, gouverneur du signe zodiacal du Verseau, se trouvait dans ce signe justement. Car seul Uranus pouvait activer le ton fondamental du Verseau. L’Astrosociologie nous apprend que l’approche d’un important évènement cosmique est toujours accompagnée d’un interlude appelé orbe d’influence. Ce sont là les nuances des transpositions cosmiques d’un cycle à un autre ; car ces processus

 

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(1)    Sur la théorie des Youga (ou Yuga) ou âges de l’humanité, voir C. Desquier, La Marche des Civilisations. Éd. Sélection du Livre, Paris 1962.

(2)    La première causerie publique du dimanche, par laquelle le Maitre inaugura sa première série de causeries publiques en Bulgarie, portait le titre de « Voilà l’homme » (Ecce homo). Étant donné que cette causerie est d’une importance primordiale, nous terminerons par elle ce chapitre, la présentant comme un résumé de cet ouvrage.

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ne sont pas strictement délimités. Au contraire, ce sont de profonds processus organiques, psychiques et métapsychiques d’action réciproque, qui tous ont un début, un apogée et un minimum d’action. C’est exactement en 1914 que la planète Uranus se trouvait à son apogée et dans sa plus grande force dans le signe du Verseau. D’un autre côté, l’entrée du système solaire dans le signe du Verseau s’est manifestée par des évènements très importants dans la conjoncture internationale.

 

Dans sa marche, la vie des peuples oscille entre deux pôles : d’un côté se trouve le pôle des tempêtes et des éruptions sociales issues de la misère et de la privation de droits des masses, et de l’autre le pôle du gaspillage militariste. Le tableau a un sombre aspect : désordres, conflits, guerres et ruines. Le karma personnel, familial, social, national et de l’humanité tout entière, parvenu à sa maturité, voit ses chaines se rompre dans un grand fracas.

 

Des son début, le XXe siècle est marqué par la guerre russo-japonaise : conflit entre deux grandes nations, l’une de la race blanche, aryenne, tandis que l’autre, appartenant à la race transitoire atlante. C’est au cours de cette période aussi que roule à terre la couronne millénaire de la très ancienne monarchie chinoise, symbole du plus puissant et du plus despotique conservatisme. Peu de temps après survient la guerre balkanique (1912-1913). Les peuples balkaniques, dans un effort décisif, tentent de rejeter la tutelle de l’empire ottoman.

C’est en 1914 que débute la première guerre d’envergure mondiale. Elle se présente comme le dénouement d’un noeud karmique national déjà mûr qui trouve sa plus nette expression dans le militarisme exacerbé de l’Allemagne du Kaiser. À la fin de cette première guerre mondiale, la Russie tsariste s’écroule, symbole de l’esprit conservateur en Europe ; elle s’effondre sous la pression de ses propres difficultés sociales. En même temps qu’elle, d’autres monarchies se voient balayées, telles entre autres, la monarchie allemande, austro-hongroise et turque.

 

La première guerre mondiale venait à peine de prendre fin, que déjà commençaient les préparatifs pour la seconde guerre mondiale (1939-1945). Cette dernière ouvrit le registre du karma social. L’axe Rome-Berlin-Tokyo, dont le programme d’un « ordre nouveau » ne parvint pas à gagner les coeurs, se vit vaincu. Mais le résultat final de ce carnage fut que l’humanité se trouva partagée entre deux grands rivaux, dressés l’un face à l’autre : le socialisme de l’Est contre le capitalisme de l’Ouest. À la guerre des armes succéda la guerre froide, dont les débuts coïncidèrent avec une découverte de la plus haute importance historique : l’énergie atomique et son emploi.

 

Voilà quel est le schéma du début de l’époque du Verseau. Sous l’influence inéluctable du rythme cosmique, l’humanité tout entière se trouve dressée devant l’impérieuse nécessité de résoudre certains problèmes fondamentaux. Il lui faut reconstruire un monde qui a été ébranlé jusqu’à ses assises les plus profondes ; il lui faut réorganiser ce monde, toutes ces nations différentes, en un vaste organisme international suprême. Des tentatives en ce sens ont été ébauchées par la Société des Nations, après la première guerre mondiale, et par l’Organisation des Nations Unies à la fin de la seconde guerre mondiale. Les dirigeants de l’humanité s’efforcent, à l’aide d’accords et de conventions, de trouver une solution pacifique aux conflits internationaux. De grands efforts sont faits dans le but de résoudre les conflits sociaux parvenus à leur paroxysme, en conciliant les deux grands facteurs antagoniques : le travail et le capital.

 

D’un autre côté, la découverte de la désintégration de l’atome ainsi que tout le profit qui pourrait découler de l’utilisation de sa puissance à des fins économiques et constructives entretiennent en l’humanité l’espoir de parvenir à surmonter les obstacles d’ordre technique et économique, aux fins d’obtenir une production encore plus grande de biens et de services. II est inutile de nous attarder davantage sur l’ambiance matérielle, culturelle et spirituelle du XXe siècle. II nous faut cependant donner une notion de la psychologie politique de ces deux camps démocratiques du monde : le camp capitaliste et le camp socialiste. Les démocraties occidentales dressent l’étendard de la « force » ; celles de l’Est ont pour devise : paix et défense légitime. Tel est l’aspect extérieur de ces deux forces antagonistes dressées l’une contre l’autre.

 

Le XXe siècle, surtout durant sa première moitié, voit les nations et l’humanité tout entière enfermées dans un cercle vicieux sans issue et sans espoir. Une ambiance identique avait présidé à la mort de la civilisation atlante (précédent la notre) dont l’immense continent devait s’abimer dans les flots de l’Осéаn Atlantique, à l’époque où la race Aryenne faisait son apparition.

 

Nous estimons qu’il y a lieu ici de citer un passage tiré des paroles du Maitre : « Si l’humanité était abandonnée à elle-même, si les peuples devaient se gouverner tout seuls, depuis longtemps déjà ils auraient disparu de la face de la terre. Si cela n’a pas lieu, c’est qu’il existe un monde raisonnable qui est au-dessus du monde humain. C’est lui qui ordonne toute l’activité des humains et entretient l’équilibre du système du monde des humains. Pour les hommes, ce monde est invisible, mais cela ne signifie pas qu’il n’existe pas. Ce monde est en nous. Les êtres raisonnables qui le peuplent disposent de forces et de possibilités si énormes, qu’il est impossible aux hommes de les imaginer. Si ces êtres le voulaient, ils pourraient endormir l’humanité, la rendre inoffensive. Mais ils savent que tout cela serait en vain : car dès qu’ils seraient réveillés les hommes repartiraient du même point où ils s’étaient arrêtés. Le Monde Raisonnable désire contraindre le plus vite possible les hommes à commencer à penser d’une manière différente. II veut les obliger à se comporter suivant ses lois, non par la violence, mais librement et par conviction intérieure. Si les hommes établissaient un contact suivi avec ce monde, ils comprendraient qu’il est parfaitement équitable et qu’il a en vue le droit de toutes les nations. II veut que tous les hommes, toutes les nations soient libres. Ces peuples qui ne veulent la liberté que pour eux-mêmes et n’hésitent pas à soumettre sous leur joug d’autres nations agissent clairement à l’encontre de la volonté du Monde Raisonnable. Et la volonté de ce monde-là est qu’il soit donné à chaque homme la liberté de se manifester, de manifester le divin qui est en son âme depuis son origine ; il veut que l’homme soit réellement utile à son peuple, à l’humanité et à l’Univers tout entier. Qu’à l’homme soient données les conditions nécessaires à la manifestation du divin en lui, qu’il lui soit donné pleine liberté dans sa vie humaine — voilà ce que la nouvelle époque, le nouveau temps exige. »

 

D’après le Maitre, les nations et les peuples représentent une sorte d’établissements éducatifs où les âmes humaines reçoivent une éducation. L’Auguste Fraternité Universelle agit par l’entremise de la Fraternité Blanche, par l’entremise de ses branches dans tous les pays du monde et elle régit le Monde Invisible. Elle ne permettra pas à tel ou tel pays d’en vaincre un autre pour le soumettre à son pouvoir et y régner en maitre absolu, mais elle fera exécuter les plans de la Fraternité Blanche qui oeuvre pour le progrès de l’humanité tout entière. Les guerres qui éclatent entre les nations sont le fruit des actions et du comportement de ceux qui les dirigent ; par contre, les peuples ont toujours manifesté un ardent désir de se servir de tous les moyens pour mieux se connaitre les uns les autres en vue d’un rapprochement culturel et spirituel. Les idéologies politiques, les doctrines et les systèmes économiques et sociaux ont un caractère extérieur et éphémère, tel un vêtement usagé, mais les peuples demeurent avec leurs forces et leurs aspirations.

 

Le Maitre dit : « Certains systèmes veulent rendre le monde meilleur à l’aide de procès mécaniques. Ce n’est là qu’un tiers de la Vérité. D’autres systèmes veulent instaurer l’égalité et apporter une amélioration par un moyen intérieur. C’est la manière spirituelle. Mais cela ne fait que deux tiers de la Vérité. La manière divine agit par l’entremise de l’Amour. II faut que le physique, le spirituel et le divin arrivent à s’accorder. Ce qui est fort en l’homme doit se soumettre au spirituel, et le spirituel au divin. »

 

Le Maitre avertit l’humanité que si les peuples et leurs dirigeants ne deviennent pas plus raisonnables, la voie fatale de la violence, dans laquelle ils se sont engagés, amènera une nouvelle grande guerre, dont le résultat final sera qu’il ne subsistera sur terre qu’un tiers de l’humanité qui la peuple actuellement. Les peuples chrétiens de notre temps supportent les conséquences de ce qu’ils n’appliquent pas les principes du Christ.

 

Tels sont les traits généraux qui caractérisent cette période de transition entre deux Cultures. C’est dans une telle conjoncture tragique, dans cette orageuse situation intérieure et extérieure, tant nationale qu’internationale, que le Maitre vint sur notre Terre.

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