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LA COLLECTIVISATION DES SOURCES DE RICHESSE ET LA COORDINATION DES INTÊRÊTS COMMUNS


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LA COLLECTIVISATION DES SOURCES DE RICHESSE

ET LA COORDINATION DES INTÊRÊTS COMMUNS

 

 

L’humanité, ou plutôt les gouvernements des différents peuples depuis des siècles immémoriaux ont usé de force et de violence les uns envers les autres. À ce propos, le Maitre dit : « Depuis des milliers d’années, les hommes s’entretuent, se pendent, s’assassinent, pour quels résultats ? La terre tout entière est couverte de cimetières. II n’existe pas le moindre espace qui ne soit imbibé de sang humain ou animal. La terre est si impure et tellement souillée que, par suite de cela, certains de ses continents seront engloutis dans les eaux. La nouvelle culture ne peut croitre et se développer sur cette terre impure. »

 

« Dans le monde, la force sans amour n’a jamais apporté que des déceptions et des peines, cependant qu’une force unie à la loi de la raison apporte toujours de grands biens. Nous continuons encore à vivre sous la loi de l’idolâtrie, la loi du plus fort. Nous devons nous garder de tomber dans la situation suivante : tous les hommes ne s’intéressent pas à une même idée ; c’est pourquoi, ne tentez pas d’imposer à quelqu’un telle idée ou telles formes auxquelles il ne s’intéresse pas. Les nations et les sociétés se servent de la loi du plus fort, au sens physique, aussi bien que psychologique. La violence détruit les hommes, mais ne les transforme pas. La violence est pareille à un marteau ou à une hache. Quel est l’apport du marteau ? Après avoir frappé pendant un certain nombre d’années sur la pierre, il s’est usé et détruit. C’est ainsi qu’agissent tous les despotes et tyrans ; et ils se détruisent eux-mêmes. Aujourd’hui, les hommes soulèvent la question : doit-on imposer la peine de mort ? Les lois de la nature vivante n’autorisent pas la peine de mort. Tant que les hommes continuent à se battre et à se punir les uns les autres, ils agissent à l’encontre des lois de la nature vivante. Une véritable culture basée sur la raison exclut toute violence. Aujourd’hui, la terre tout entière est pleine de violence, tant chez les animaux que chez les hommes. »

 

De nos jours, les luttes et les conflits sociaux et nationaux proviennent de l’abus du droit de possession privée. Au cours de l’histoire, cette institution historique se voit progressivement limitée et diminuée. Dans le droit romain, elle se résumait en trois mots : posséder, user, abuser. Quoique de nos jours, l’usage abusif des droits et des possessions soit grandement limité en vue de la défense nationale et des intérêts publics, les biens privés continuent à être utilisés à l’encontre de l’intérêt public, et sous maints rapports ils se sont transformés en instruments d’injustice sociale. C’est pourquoi le Maitre dit : « Gardez-vous de l’idée de la possession privée qui étouffe l’homme. La pensée d’être le premier au monde, que votre nation soit la plus puissante, tout cela ce sont des pensées de possession privée. La richesse est un bien commun, un processus collectif, elle est le résultat de l’activité de tous les êtres raisonnables. Aucun riche ne peut dire que telle ou autre richesse est à lui. Il n’est pas licite de bâtir son bonheur sur le malheur des autres. »

 

« Qu’espérons-nous de plus précieux de la nouvelle vie ? Une de ses plus importantes et nécessaires conditions est de libérer l’humanité de l’idée de la possession privée.

Quand le nouveau viendra, les intérêts matériels vont se collectiviser et alors l’humanité s’élèvera au-dessus de l’idée de la possession privée. »

 

Tous les conflits qui emplissent la vie des individus, des sociétés et des nations proviennent de la pression de plus en plus forte exercée par les nouvelles idées et conceptions qui se font jour dans la conscience de l’homme. Ces conceptions viennent résoudre ce problème social de l’antagonisme entre les deux facteurs économiques : le travail et le capital. D’autre part, il faut instaurer l’harmonie et la coordination des intérêts économiques et sociaux non seulement sur le plan de chacune des économies nationales à part, mais aussi sur le plan de l’économie mondiale. La pression grandissante des idées nouvelles d’un côté, et l’obstination et le conservatisme des intérêts privés en jeu, de l’autre côté, provoquent et exacerbent les conflits, qui ne seront complètement résolus qu’avec l’abolition de la possession privée. Toute la culture européenne contemporaine va être soumise à une réestimation intégrale. Le Maitre dit : « Si l’Europe ne répare pas ses fautes, de grandes épreuves l’attendent. »

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