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LA CONNAISSANCE ÉVOLUTIONNAIRE ET INVOLUTIONNAIRE


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LA CONNAISSANCE ÉVOLUTIONNAIRE ET INVOLUTIONNAIRE

 

 

« La connaissance que les hommes

possédaient, au cours de leur descente

dans la matière, ne peut plus leur être,

actuellement, d’aucune utilité. Maintenant,

au cours de leur ascension, il leur faut

apprendre la nouvelle connaissance. »

 

« Notre race a déjà terminé son involution;

elle commence maintenant son évolution. »

 

Le Maitre.

 

Au cours de sa cinquième race (la Race Blanche contemporaine), l’humanité est arrivée au temps de son involution, c’est-à-dire de sa descente progressive dans la matière dense. Ce fait est corroboré par toutes les grandes découvertes effectuées dans presque tous les domaines du monde physique, de la cellule à l’univers. Les recherches effectuées dans presque tous les domaines scientifiques ont déjà permis d’accumuler une énorme quantité de faits, d’une importance capitale, que l’on commence seulement à peine à systématiser et à comparer, afin d’en connaitre les lois respectives.

 

La doctrine de l’évolutionnisme, si chère au siècle dernier, s’appuyait principalement sur des données tirées de la paléontologie. Cette dernière, à l’aide de l’étude comparée, reconstitua les formes de vie des époques les plus reculées de la terre. D’un autre côté, l’embryologie accomplit des découvertes inestimables, qui ont également contribué à consolider la doctrine de l’évolution dans la nature vivante et raisonnable. Par contre, l’idée que la science moderne se fait de l’évolution, en se basant uniquement sur l’empirisme et l’observation, est en contradiction totale avec la science occulte. II s’agit de l’involution, d’une autre voie de la conscience, c’est-à-dire de ce processus qui précède l’évolution elle-même, tout en la préparant et en déblayant sa voie, afin de la rendre possible. L’involution signifie un processus descendant, au contraire de l’évolution qui est un processus ascendant.

 

Si l’on étudiait les manifestations de conscience dans les règnes de la nature (minéral, végétal, animal et humain), on constaterait que : 1) l’élaboration des formes du règne minéral est soumise à une loi déterminée, mais que la conscience, en tant que principe créateur vital, fait défaut ; 2) il existe, dans le règne végétal, une sensibilité organique plus complexe, et on y remarque des manifestations rudimentaires d’une vie subconsciente ; 3) dans le règne animal, on se trouve déjà en présence d’une conscience nettement manifestée ; 4) l’anatomie comparée a établi l’existence rudimentaire et le développement progressif de toute une série de fonctions dans le système nerveux de l’homme.

 

Ce n’est que dans le règne humain que l’on se trouve en présence d’un organisme représentant un instrument plus perfectionné de l’activité du système nerveux. Ici, l’appareil psychophysiologique est dans le champ de ses manifestations les plus élevées. Ici, l’esprit est maitre de la matière ; il est complètement descendu dans la matière, dans le monde matériel. C’est justement ce processus de la descente de l’esprit dans la matière qui se dénomme involution.

 

Arrêtons-nous plus spécialement sur le règne humain dans son développement racial et morphologique au cours des millénaires. Si, par exemple, on comparait entre elles les races noire (Lémurienne), jaune (Atlante) et blanche (Aryenne), on constaterait que c’est dans la race blanche que la manifestation et la conquête du monde des sens est la plus puissante ; on dit en langage occulte, que l’esprit (l’élément psychique) s’est le plus profondément enfoncé dans la matière. La conscience de soi, en tant que manifestation supérieure du développement psychophysiologique, ne se manifeste qu’à l’état embryonnaire chez la race atlante, et cela seulement dans certaines de ses cultures ; tandis que dans la race lémurienne qui la précède, cette conscience est plus proche de celle du règne animal.

 

En étudiant les époques (cultures) successives traversées par la race aryenne au cours de son histoire, nous pouvons faire les intéressantes constatations suivantes. Pour la première culture de la race aryenne, celle des Indous antiques, le monde matériel, le monde des sens, était composé de ce qu’on dénommait « Maya » (illusion) ; tandis que le monde de l’au-delà des sens, au contraire, représentait pour eux la véritable réalité. Cela était dû à ce que cette première culture de la race blanche avait hérité de la race atlante qui la précédait une clairvoyance brumeuse, une perception intérieure spontanée de l’essence subtile, immatérielle des choses. Les Indous anciens recherchaient davantage la vision du monde de l’au-delà des sens que celle du monde matériel. Comme pour eux ce dernier était tissé d’illusions, ils ne s’y intéressaient qu’en tant que représentation du voile recouvrant des réalités plus élevées.

 

Durant la seconde culture (celle des Perses anciens), nous nous trouvons déjà en présence de l’antagonisme de ces deux mondes : le monde matériel et le monde immatériel. Le tempérament du Perse antique était tel qu’il se sentait plus attaché au monde matériel, au monde des sens, quoiqu’il eût encore conservé la faculté de la connaissance immatérielle. Ainsi, à cette époque, le principe spirituel et le principe matériel se trouvent en relation antagonique, et nous avons Ormuzd et Ahriman.

 

Pendant la troisième culture (Égypto-assyro-babylonienne), c’est l’inclination vers le terrestre qui prend le dessus. La conscience perceptive est déjà fortement manifestée : la pensée, avec ses manifestations logiques et sensitives déjà basées sur l’observation du monde physique, prend définitivement le dessus, et l’âme perd sa suprématie traditionnelle. Cette dernière devait chercher obstinément, dans le milieu physique ambiant, la manifestation du spirituel, afin de pourvoir à son propre développement, en participant aux inventions et aux découvertes, en qualité d’instrument de progrès, celui-ci étant déjà basé sur des données physiques. L’étude des lois spirituelles enfermées dans le physique donne naissance à l’étude et à la connaissance des forces physiques, ainsi qu’à leur utilisation pour des travaux artisanaux et artistiques. Ainsi, pour la culture Egypto-chaldéenne, le monde des sens n’est plus une « Maya » ou illusion, mais une réalité, sur laquelle la puissance de l’intellect humain devait déposer son empreinte.

 

Au cours de la quatrième culture (la gréco-romaine), la matière est élevée au rang de culte. Les différents peuples de cette culture possèdent au plus haut degré le don inné de reproduire dans la matière les qualités de l’essence spirituelle. Ce don est instinctif, et c’est de lui précisément que tout l’art grec découle. Le voile jeté sur la réalité spirituelle est devenu ici le plus opaque. L’âme du Grec cultive exclusivement le développement harmonieux de l’être physique. Le Grec préfère « mille fois être un mendiant sur la terre, qu’un roi dans l’au-delà, le monde des ombres ».

 

Les cultures venues après la disparition de la race atlante, c’est-à-dire celles qui se sont développées au cours des quatre premières races de la race-racine blanche, avaient donc eu pour mission d’élever le principe physique, la connaissance des sens, au détriment du principe spirituel, qui s’appuie sur la voie traditionnelle de la connaissance supranaturelle, celle du monde de l’au-delà des sens.

 

Pendant la cinquième culture (celle de l'Europe occidentale), qui parvient à son apogée au cours des XVIIIe et XIXe siècles, la conception matérialiste du monde — ou théorie matérialiste — devient l’unique base et critère de la connaissance. Ainsi s’achève la marche involutionnaire du développement de l’humanité.

 

Et nous nous demandons : quand donc l’humanité, en tant que donnée cosmique, changea-t-elle de direction en s’engageant dans la voie ascendante de l’évolution ? Cette aube de l’ascension évolutionnaire a commencé pour l’humanité en général, et plus spécialement pour les âmes éveillées, à ce moment historique si important que représente la venue du Christ sur la terre. C’est Jésus de Nazareth qui donne l’impulsion initiale, et cette impulsion est si puissante que toute l’action des forces obstructives et opposées, issues des dogmes religieux et du despotisme hiérarchique exercé des siècles durant, n’a pu réussir à anéantir, ni même à diminuer, la puissance d’idée de cette impulsion initiale.

 

Avec la venue du Maitre sur la Terre, cette impulsion divine acquerra sa plénitude et son universalité. Les Mystères seront dévoilés, les égarements religieux disparaitront pour toujours et il n’y aura qu’un seul et unique culte spirituel: celui de l’étincelle Divine déposée dans chaque être humain. C’est le XXe siècle qui forme la principale ligne de démarcation entre ces deux conceptions cosmiques, ces deux courants de la marche du processus cosmique : l’involution et l’évolution. Déjà l’involution n’est plus qu’une affaire classée dans les archives du Temps, et elle a emporté avec elle ses propres contradictions. La nouvelle époque, celle de l’évolution, conçue au sein des hauts potentiels cosmiques, est déjà en marche, traçant une nouvelle étape du développement humain.

 

De par leur nature, l’involution et l’évolution possèdent le caractère de processus collectifs, tout en étant en même temps des processus individuels, dont le degré et les limites

varient suivant les différentes consciences individuelles (1).

 

Quand, au cours de son développement, l’homme tend à l’achèvement de son bonheur personnel, quand ses efforts sont concentrés principalement dans la réalisation de ses désirs et profits personnels, il est évident qu’il se meut encore dans la partie involutionnaire de sa spirale. Quand au contraire s’éveille en lui l’aspiration de vivre pour le Tout, pour le Divin, et qu’il commence à suivre la voie de l’amour et du sacrifice, alors il se trouve déjà engagé dans la partie évolutionnaire de sa spirale de développement. Voilà ce qui nous permet de juger concrètement de la ligne de démarcation entre les processus involutionnaire et évolutionnaire.

 

Le caractère des évènements qui se sont déroulés au cours de la première moitie du XXe siècle donne de suffisantes indications montrant que l’humanité s’est engagée dans la voie de l’évolution. On commence par l’idée de la conscience collective pour arriver peu à peu au concept du Divin, de la Conscience Cosmique. Nous traiterons plus en détail de ces questions plus loin. Nous devons cependant souligner ici que les conceptions religieuses, scientifiques et philosophiques qui existent ne sont pas à la hauteur des exigences de la voie évolutionnaire de l’humanité. Toutes les connaissances, celles des centres occultes, des doctrines philosophiques, de la science, ainsi que celles des mouvements sociaux, ont réellement été indispensables jusqu’à l’achèvement du mouvement involutionnaire ; mais maintenant que l’humanité s’est engagée dans la voie évolutionnaire, leur application non seulement n’est plus indispensable, mais serait plutôt pernicieuse pour le développement des êtres humains. Voilà pourquoi il est absolument indispensable de faire une distinction fondamentale rigoureuse entre le savoir involutionnaire et l’évolutionnaire.

 

Au cours de l’antique culture indoue, l’influence de la culture atlante disparue était encore sensible ; on y possédait encore certaines connaissances et facultés occultes, telles la clairvoyance, la clairaudience et autres. De nos

 

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(1) Pour les groupes d’âmes qui viennent avec leur Maitre, à l’aube de chaque nouvelle époque, ces processus surviennent plus tôt. Il existe une certaine similitude entre, d’un côté, la vie et l’oeuvre d’un Maitre et, de l’autre, l’époque donnée. Car, dans sa vie est dessinée en abrégé l’époque qui, plus tard, se découvrira pour l’humanité tout entière.

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jours, ces facultés continuent à se manifester dans les écoles des Yoguis, et même chez les fakirs qui sont des yoguis dégénérés. Ce capital de connaissances conservées depuis la plus profonde antiquité ne répond plus du tout aux exigences de la réalité matérielle ambiante.

Les méthodes d’investigation utilisées par la science actuelle pour explorer le monde physique des sens sont de loin plus perfectionnées. La science contemporaine commence par une analyse approfondie du physique, pour arriver pas à pas, mais bien plus surement, à la connaissance du métaphysique et du suprapsychique. Ainsi depuis que la chimie, la géochimie, la physique, l’astrophysique, la radioastronomie, la biologie, l’anthropologie et la physiologie de l’activité nerveuse supérieure ont été perfectionnées, elles ont permis à la science contemporaine d’obtenir un nombre incalculable de données concernant l’essence spirituelle de la vie ; de plus, ces faits acquis sont entièrement dénués de quelque préjugé ou présomption déductive que ce soit. L’étude systématique et méthodique de ces faits a permis d’établir qu’il existe une relation fonctionnelle entre tous les faits et toutes les manifestations du domaine de la nature vivante raisonnable dans son ensemble.

Les procédés d’investigations utilisés par la connaissance involutionnaire et par la connaissance évolutionnaire, sont diamétralement opposés : la connaissance involutionnaire partait du psychique pour arriver à la nature physique, tandis que la connaissance évolutionnaire fait le contraire elle part du faite du physique pour arriver au psychique et au spirituel. La méthodologie de la connaissance évolutionnaire a l’immense avantage de ne pas s’enliser dans les sables mouvants de la métaphysique, car elle part de l’objectif, du réel, pour arriver au métaphysique et au suprasensoriel. Au cours de la phase involutionnaire, le conscient se caractérise par le fait qu’il est infiniment moins éveillé et qu’il possède bien moins de capacité individuelle qu’au cours de la phase évolutionnaire, où le conscient est bien plus éveillé et où il existe une prédisposition soulignée pour l’entraide et la liberté.

 

On a constaté qu’au cours de la phase évolutionnaire du développement humain, on rencontre de plus en plus souvent les manifestations individuelles d’une nouvelle faculté : la clairvoyance, reposant sur des bases nouvelles qui sont l’érudition scientifique et la vision philosophique et mystique. On considère la clairvoyance involutionnaire

comme archaïque. L’avenir verra la victoire de la clairvoyance évolutionnaire qui est plus parfaite et omnisciente. La connaissance évolutionnaire est dénommée organique. Elle est dirigée par l’intellect supérieur de la nature humaine, par la pensée abstraite supérieure s’ingérant dans le domaine du métapsychique, cependant que la connaissance involutionnaire, mécanique, s’appuie plutôt sur des impulsions subconscientes, le plus souvent déformées par les traditions et les superstitions des siècles passés.

 

La connaissance évolutionnaire sera amenée à son apogée par les Fils de la Sagesse qui viendront de la planète Uranus sur notre terre. Grâce à eux, l’âme humaine se reliera avec cette connaissance suprême, à l’aide de laquelle pourront être définitivement brisées les lourdes chaines du Karma.

 

Quand la méthode évolutionnaire de connaissance sera arrivée à son plein épanouissement, ce n’est plus par l’émanation de ses principes les plus subtils que l’homme pourra percevoir les émanations électromagnétiques d’un certain milieu physique ou supraphysique, mais directement par son corps physique, à l’aide des centres correspondants. Son organisme affiné vibrera si harmonieusement qu’il pourra déterminer, par exemple, les troubles d’un malade, sans l’aide de quelque instrument médical que ce soit. De plus, quand il ira visiter quelque lieu, société, ville ou pays, il pourra agir comme un appareil psychographique capable de refléter toutes les pensées et tous les fluides.

 

Au cours de toutes les cultures passées, il y eut des Écoles Ésotériques dans lesquelles on enseignait les procédés permettant de développer les centres de clairvoyance dans l’organisme humain, mais seul un petit nombre de privilégiés jouissait d’une telle initiation. La nouvelle culture que le Maitre a apportée est de nature à nous découvrir un univers encore plus majestueux. Alors seront découvertes non seulement les forces intérieures celées dans l’être humain, mais de plus l’homme aura la possibilité de découvrir et de développer une force créatrice capable de diriger ces forces à l’aide des fluides du bien qui élabore la vie. En général, à l’aide de son corps physique affiné, l’homme, l’âme humaine, vibrera au rythme de la vie universelle. Cette nouvelle connaissance supérieure, évolutionnaire et organique, viendra briser les lourdes chaines du Karma, en commençant par celles du karma individuel, qui se présentent comme une complexité dépendant des formes du karma non individuel, des karmas générique, social, racial, humain universel et planétaire.

 

Notre époque, surtout pendant la première moitié de ce siècle, voit se dresser devant elle le sombre tableau d’une activité sociale fortement polarisée : d’un côté une misère poignante, tant spirituelle qu’économique, et de l’autre côté un gaspillage militaire, inconnu jusqu’à ce jour, prélude à de sanglantes mêlées et à un carnage inimaginable.

 

L’année 1914 (1) a vu le dénouement du karma national, aussi bien que celui des autres sortes de karma collectif ; au cours de la première guerre mondiale, ce fut le karma national qui fut dénoué ; au cours de la seconde guerre mondiale commença le dénouement du karma social, en même temps que commençait à murir le karma racial des peuples et de l’humanité. De par sa nature, le karma racial se présente comme une complexité de liens, datant du passé le plus lointain. Une grande partie des peuples de l’antiquité, ou plus exactement un grand nombre des âmes qui ont pris une part active à l’édification de ces cultures antiques se sont réincarnées chez les peuples européens contemporains. Ainsi, par exemple, selon le Maitre, un grand nombre d’âmes qui ont travaillé dans l’antique Hellade travaillent actuellement en France ; celles de l’antique empire romain, en Allemagne, et celles de la culture phénicienne, en Angleterre.

 

Une analyse phrénologique détaillée, effectuée par le regard d’un clairvoyant, est capable de découvrir les profonds liens karmiques entre les différentes âmes, ainsi qu’entre les différents peuples et cultures. Pour dénouer ces liens karmiques, il est indispensable de posséder une connaissance nouvelle. C’est justement cette connaissance qui sera apportée par les Fils de la Sagesse qui doivent venir de la planète Uranus s’incarner sur la Terre. C’est à ce sujet que le Maitre dit : « La loi karmique par laquelle les hommes sont enchainés est terrible. Tant que vous serez enchainés à cette loi, vous ne pourrez éviter de payer vos dettes. Une telle loi existe aussi dans les États contemporains : quand quelqu’un commet une escroquerie, fait des dettes qu’il ne veut pas payer, on le met en prison

 

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(1) D’après le Maitre, c’est alors qu’a débuté l’ère du Verseau.

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pour quelques années afin de compenser ses obligations. Qu’est-ce qui est préférable : payer ses dettes ou aller en prison ? C’est devant ce dilemme que se trouve l’humanité. »

La haute connaissance que les Fils de la Sagesse vont apporter sur la terre exprimera seulement ce que la nature vivante raisonnable a créé. Ils ne seront que le miroir reflétant cette nature. C’est à ces âmes que se rapporte cette maxime : « Dans la vie, rien ne doit être détruit, mais seulement transformé. »

 

Voilà quelle est la loi : Quand quelqu’un entre dans une École Occulte, le Bien comme le Mal s’éveillent en lui, et toute sa nature intime, aussi bien inférieure que supérieure, s’active. Les vibrations de cette École, par leur force, sont de nature à activer la nature tout entière de l’homme. Le chemin suivi par l’âme humaine au cours de son ascension est long et sublime. Les cultures à venir vont développer en l’âme humaine des facultés et des capacités inconnues de nos jours. Tout ce que le disciple fait, il le fait avant tout en vue de ce grandiose avenir, et non en vue de ce monde éphémère dont il fait momentanément partie. Les pages de l’histoire sont remplies des actions de ceux qui ont suivi la voie de la bonne loi ou alors celle de l’initiation de gauche. L’histoire se détourne des caractères instables, des gens ordinaires.

 

La voie suivie par le développement historique est imprimée dans l’organisme humain. Ce dernier porte l’empreinte de toutes les époques. Le présent se reflète tout aussi bien sur lui, car il contient le germe de l’avenir. Les lignes de la main de l’homme sont le produit du labeur de toutes les cultures passées. L’homme n’est ni plus ni moins que la synthèse du travail effectué au cours des millions d’années écoulées selon le rythme stellaire.

L’âme humaine est un document vivant sur lequel sont inscrites les profondes connaissances qui seront déchiffrées au cours de la nouvelle époque à venir.

 

C’est la marche cosmique des soleils et des planètes qui préside à ces processus alchimiques dont le but est d’élever, de raffermir et d’ennoblir les richesses spirituelles des différents peuples et sociétés. Au cours de leurs circonvolutions autour du soleil, les planètes en se rencontrant forment des relations angulaires appelées aspects planétaires. Ces rencontres planétaires président à des cycles planétaires périodiques. Les conjonctions et les cycles planétaires exercent sur notre terre une grande influence perturbatrice. Ce sont les facteurs et les conditions qui provoquent des transformations dans toute la vie religieuse, scientifique et sociale des peuples. La rencontre ou conjonction entre les deux planètes les plus éloignées de notre système solaire, Pluton et Neptune, a eu lieu en 1894. Ce cycle planétaire ci a une durée de 500 ans. Au moment où a débuté ce cycle, un évènement très important a eu lieu sur la terre : en Bulgarie, le corps physique du Maitre, déjà prêt, arrivait à 33 ans, âge auquel est descendu en Lui l’Esprit de la Vérité. C’est à ce moment historique que furent posées les bases du nouvel enseignement du Maitre. Cette époque voit également s’activer les mouvements sociaux, sous la forme du socialisme, élevant la conscience collective tout en préparant indirectement la voie au nouvel enseignement.

 

Dans quelques centaines d’années, les Fils de la Sagesse auront développé ces connaissances instillées par le rythme cosmique stellaire. L’âme humaine sera entièrement émancipée du pouvoir de la sèche connaissance mécanique et les hommes iront de l’avant avec un regard spirituellement ouvert. La richesse de la nature vivante raisonnable est si grandiose que, s’étant une fois libérés des pesantes chaines karmiques, les hommes se sentiront libres, telles de véritables particules de la grandiose âme du Dieu Vivant.

 

La nature de l’âme est d’une étrange complexité. En descendant du monde invisible se réincarner sur la terre, l’individualité humaine ne vient qu’avec une très petite partie du karma qu’elle a amassé, car le système nerveux de l’homme ne serait pas en état de soutenir cette énorme tension. Les chaines karmiques de l’humanité peuvent être dénouées de deux manières : soit à l’aide des méthodes de l’initiation de gauche, soit à l’aide de celles de la Fraternité Blanche. Voici un exemple figuré de ces deux méthodes : Pour purifier l’eau (en tant que symbole de la vie), il faut qu’à travers les sables elle s’enfonce au plus profond de la terre, pour rejaillir de nouveau à sa surface après être devenue limpide, ou bien que sous l’action de la chaleur elle s’évapore, s’élevant dans les cieux et là, parfaitement purifiée, après avoir formé des nuages, elle retombe sur la terre sous la forme d’une pluie rafraichissante. La première méthode c’est de sombrer dans les ténèbres (les violences et les guerres) ; la seconde est celle du feu purificateur de l’Amour, de la collaboration pacifique et des mutuels ennoblissements et connaissances spirituelles.

 

Actuellement, les gens croient que la haute connaissance n’existe pas. En vérité, elle existe, mais la condition indispensable à son acquisition est de posséder la clef de la sublime humilité. La nature ne dévoilera jamais son véritable visage devant l’ignorant. Et ce n’est que lorsque l’homme aura acquis cette haute connaissance, à l’aide de la lumière de la Sagesse, qu’il parviendra à comprendre pourquoi il est descendu du monde stellaire invisible et quelle est sa mission sur notre petite planète appelée Terre.

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