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3. - LA LUMIÈRE EN TANT QUE PENSÉE CONDENSÉE


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3. - LA LUMIÈRE EN TANT QUE PENSÉE CONDENSÉE

 

 

La pensée scientifique contemporaine n’a pas encore pénétré dans le domaine du problème que la lumière pourrait être une pensée condensée. En ce qui concerne la nature de la lumière, ainsi que nous l’avons vu dans le chapitre précédent, c’est maintenant seulement, avec les progrès de la physique nucléaire et les recherches au sujet de la nature des rayons cosmiques, que la science est en mesure d’éclairer des notions telles que «quanta lumineux » et autres. En ce qui concerne la notion de « pensée » et quelle est sa nature, on doit reconnaitre que la science contemporaine n’a pas fait de notables progrès. C’est la raison pour laquelle seules les Écoles occultes s’occupent des problèmes posés par l’âme.

 

Par leurs recherches, les Écoles ésotériques utilisent les méthodes de cet univers qui se trouve au-delà du monde perceptible. Ces méthodes ont pour but d’éveiller dans la nature humaine de nouveaux centres à l’aide desquels la lumière sera perçue comme une manifestation de la pensée, portant et conduisant l’énergie mentale irradiée par les milliards d’êtres de l’espace cosmique.

 

Pour la science occulte, la vie dans son intégralité est chose raisonnable. Le Cosmos représente un véritable super organisme dont les cellules et les organes sont formés par les innombrables soleils et systèmes solaires. La science astronomique contemporaine dispose déjà de faits permettant d’arriver à la conclusion que ces soleils et ces systèmes solaires sont soumis à des phases cycliques : naissance, apogée et décadence, phases auxquelles sont également soumis les organismes vivants. Ces systèmes vivent et émettent sans cesse des fluides électromagnétiques, des forces mentales qui, au moyen des rayons cosmiques, baignent l’univers tout entier.

 

Ceci est une science profonde qui doit être étudiée par l’intelligence et l’esprit humains avec un respect sacré.

 

C’est la pensée humaine qui atteindra le fond de cette connaissance profonde ; c’est une pensée juste qui mènera à la lumière de cette grande connaissance. On obtient une pensée correcte en travaillant avec persévérance sur la conscience humaine et en la disciplinant. Nombre d’Écoles de l’Orient et de l’Occident s’occupent de la manière d’assimiler les méthodes permettant d’affiner, de condenser et de capter la pensée humaine.

 

Nous devons signaler l’heureux fait que plusieurs éminents représentants de la science positive ont quitté les rangs des agnostiques et des négateurs des faits et phénomènes du domaine de la science occulte pour s’adonner sérieusement à l’étude de ces phénomènes et à leur explication. Que cette matière ne soit pas encore adoptée par la majorité des travailleurs scientifiques vient seulement corroborer le fait qu’un grand nombre d’innovations, dans quelque domaine que ce soit de l’activité humaine, sont accueillies avec méfiance et désapprobation au début, ce qui d’ailleurs n’a jamais été de nature à freiner leur progression.

 

Afin de montrer jusqu’à quel point la pensée scientifique a pénétré la nature des phénomènes de la pensée, nous allons de nouveau nous référer au professeur É. Boirac. II exprime l’opinion que : « Aux limites de la science actuelle, il existe un groupe de phénomènes qui ne se prêtent pas encore à une explication scientifique ; ils semblent étrangers à ce que nous appelons lois naturelles. Jusqu’à présent, la réalité de leur existence a été généralement contestée ou niée, quoique depuis la plus lointaine antiquité ces phénomènes aient été à la disposition de la curiosité humaine et qu’ils éveillaient une admiration mêlée de peur et de superstition. Cependant, la science commence à s’intéresser à ce domaine surnaturel et s’efforce de découvrir les lois capables d’expliquer ces phénomènes mystérieux et de les reproduire à volonté. » (1)

 

« Aujourd’hui, bien que nous puissions déterminer que ces phénomènes proviennent d’êtres animés, ou bien sont le résultat de leur action, cependant ils ne semblent pas se soumettre aux explications données en ce qui concerne les lois naturelles ou les forces qui nous sont connues. »

 

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(1) Voir Our Hidden Forces, par É. Boirac. La Revue Scientifique, New York, 1917.

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Cet auteur sépare les phénomènes parapsychiques en deux groupes principaux : Premier groupe, tous les phénomènes paraissant pouvoir être expliqués au moyen de forces déjà connues, et pour lesquels il est supposé que ces forces, en des circonstances données, agissent conformément à des lois déterminées, se différenciant plus ou moins de celles que nous connaissons déjà, tels l’hypnotisme et la suggestion. Deuxième groupe, tous les phénomènes restants, pour lesquels il semble qu’interviennent des forces encore inconnues et des facteurs entièrement différents de ceux déjà découverts et étudiés par la science. Ils comprennent : la télépathie, le magnétisme vital, le spiritisme, etc.

 

Psychodynamisme direct. — Dans ce cas, l’effet produit sur la matière physique est visible pour tous. Il consiste en mouvements provoqués dans la substance matérielle en question. Il n’entre dans cette catégorie aucun des phénomènes dénommés « médiumniques ». On pourrait parfois se demander si les mouvements exécutés par la table de séances ne seraient pas inconsciemment produits par les participants à cette séance ? Mais alors, quand la table est soulevée en l’air (lévitation), sans qu’il y ait contact visible, nous sommes forcés d’admettre qu’il est impossible d’expliquer ce phénomène par l’intervention de forces physiques. Il nous faut admettre une action psychodynamique.

 

Au cas où Sir William Croockes se serait entouré de toutes les précautions nécessaires à un contrôle scientifique effectif, alors ses expériences, effectuées avec l’aide du Medium D.D. Home, devraient être classées dans cette catégorie.

 

Aux phénomènes de lévitation (soulèvement de terre sans l’aide de force physique), on doit ajouter ceux de matérialisation. Ces derniers semblent être produits par une condensation de forces parapsychiques, permettant de produire des objets palpables et visibles, identiques à tous points de vue à des êtres vivants (2).

 

« Phénomènes télépsychiques ». — Dans cette catégorie se classe ce groupe de phénomènes consistant en actions exercées et ressenties à une grande distance, ou à travers certains obstacles que d’ordinaire il est impossible de surmonter.

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(2) À ce sujet, voir le cas presque incroyable de « L’Histoire de Katie King», par Sir William Croockes (cité par É. Boirac).

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1.    Télépathie. — Ces faits ont été l’objet de sérieuses investigations, tant en Angleterre qu’en France, et ont été analysés dans « Phantasms of Living », « Les Annales des Sciences Psychiques » et autres. Ils consistent en l’apparition mentale inattendue d’un parent ou ami, le plus souvent quand ce dernier se trouve en danger de mort.

 

2.    Seconde vue. Lucidité. Clairvoyance. — Quoique la science officielle nie leur existence, ces phénomènes existent réellement.

 

3.    Transfert de la sensibilité. — Cette catégorie de phénomènes, du type de ceux obtenus par De Rochas et dénommés par lui « Extériorisation de la sensibilité », ne sont pas reconnus non plus par la science officielle.

 

4.    Transmission de pensées. — Ce sont en réalité des phénomènes de la catégorie des « suggestions mentales ». Le sujet lit les pensées, les comprend, bien qu’elles ne soient pas exprimées oralement. « Je pense seulement et le sujet m’entend et me répond... » etc.

 

5.    Transmission d’un ordre ou désir. Le sujet se soumet à la volonté de l’expérimentateur, bien qu’elle ne soit pas exprimée en paroles.

 

Dans cette catégorie, on peut classer également le phénomène du « sommeil provoqué à distance », tel le cas célèbre des expériences effectuées par Gilbert et Janet, au Havre, au cours desquelles ils « endormirent » 16 fois le sujet, à une distance allant de 6 m à 2 km. (3).

 

En fait, les phénomènes spirites et médiumniques présentent un double aspect : 1) Ils sont avant tout spontanés ; 2) Ils sont dus, du moins selon l’hypothèse, à l’intervention de « personnes » se différenciant clairement de celles assistant à la séance. À l’encontre des expériences d’hypnotisme, de suggestion et de magnétisme, des faits de cette sorte ne peuvent être obtenus à volonté. D’ailleurs, le mot « expérience » ne convient pas ici.

 

Dans son livre « Psychic Phenomena », Maxwell dit que « Le caractère particulier de ces phénomènes (psychiques) est leur indépendance visible. Ici c’est l’expérimentation même qui vous dirige et vous conduit : en général cette expérimentation s’effectue avec difficulté. Nous sommes enclins à croire que l’expérimentation se soumet à une

 

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(3) Faits relatés par É. Boirac.

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volonté étrangère à toutes les personnes présentes ». Lui aussi partage la conviction que ces expérimentations ne se prêtent pas à l’observation quand on le veut. Selon lui, ces phénomènes sont inconstants et la probabilité qu’ils s’effectuent avec succès est de 1 %.

 

En ce qui concerne le second aspect (dont le caractère est en liaison étroite avec le premier aspect), les faits suggèrent à l’observateur l’hypothèse de la présence d’une personnalité invisible, différente de celle du médium ou de quiconque dans l’assistance, et qui se manifeste comme l’agent du phénomène. On pourrait rétorquer que l’assistance crée d’elle-même cette apparition « extérieure ». Et pourtant pareille apparition et présence d’une personnalité extérieure est un fait. À ce sujet, Maxwell dit que « le fait le plus particulier de ces expérimentations psychiques est que cette force, se manifestant d’elle-même, parait avoir un certain degré d’intelligence... D’habitude, ces manifestations sont attribuées à des personnes décédées connues ou non... En pratique, au cours de la séance, j’avais envers ces aides invisibles la même attitude qu’envers le médium... J’appelais cette personnalité du nom qu’elle s’était elle-même attribuée. Je considère comme indispensable l’aide de ces personnalités, quel que soit le rapport que l’on ait envers elles » (4).

 

De ce qui précède on voit que lentement, prudemment et même avec un certain manque d’assurance, un grand nombre d’éminents représentants de la science effectuent ce travail de pionnier : amasser les faits qui, un jour, serviront de base à l’élaboration des théories concernant ces phénomènes psychiques et parapsychiques, et qui permettront de formuler les lois qui les régissent. Alors peut-être sera confirmée la supposition de Maxwell que « les forces qui se trouvent derrière ces phénomènes parapsychiques reflètent une sagesse déterminée. »

 

Nous estimons qu’il n’est pas superflu d’indiquer d’autres faits et confirmations, tirés des investigations de certaines autres autorités de la science contemporaine, ayant étudié les phénomènes de ce domaine de la science et que l’on appelle : phénomènes hyloscopiques, psychodynamiques, parapsychiques, cryptopsychiques, hypnotiques, électriques, magnétiques, etc.

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(4) Les phénomènes psychiques, par Maxwell.

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Le grand physiologiste français, Charles Richet, professeur à la Faculté de Médecine de Paris, qui de longues années durant a dirigé des instituts scientifiques de recherches psychiques (5), a déjà posé les bases d’une nouvelle science, qu’il baptisa la « Métapsychique », et qui vient déborder les limites de la science psychologique officielle, cette dernière s’étant avérée complètement impuissante à donner l’explication de toute une série de phénomènes et de manifestations psychiques formellement établies.

 

L’ensemble des phénomènes métapsychiques se divise en : 1) phénomènes intellectuels, et : 2) phénomènes physiques. Le premier groupe comprend tous les phénomènes ne comportant pas d’effets physiques ou mécaniques. Le second groupe comprend les phénomènes provoquant des mouvements de la matière, auxquels les lois connues de la physique ne peuvent fournir d’explication. Ils peuvent être par exemple : les coups frappés ou raps ; les mouvements d’objets sans contact ; les tables tournantes ou parlantes ; les apparitions de visages, visibles pour un grand nombre de personnes et pouvant être photographiés.

 

D’après Ch. Richet, ces deux groupes de phénomènes métapsychiques n’ont pas beaucoup de rapports entre eux. Le principe de la métapsychique intellectuelle est le suivant ; l’intelligence et la pensée ne peuvent prendre connaissance que d’une partie de la réalité ambiante sans la participation de nos sens connus. Un énorme matériel de faits de ce domaine est amassé dans les archives de la Société de Recherches Psychiques, de Londres. Là se trouvent enregistrés des faits incontestables de la vision d’évènements survenant à des endroits très éloignés, et cela au moment même où ils ont lieu. Ainsi par exemple, un certain monsieur Smith, haut fonctionnaire à Londres, demande brusquement à son épouse l’heure qu’il est. Elle lui indique qu’il est 8 h 45. Alors il lui explique qu’il vient de voir l’apparition de son frère Freddy, mort. Et, en effet, quelque temps plus tard, on lui annonça que son frère s’était éteint le jour dit et à l’heure dite, dans un endroit fort éloigné de Londres. Tous les phénomènes de ce type qui, de par leur nature, se trouvent au-delà des capacités de nos sens perceptifs ordinaires s’expliquent par la télépathie,

 

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(5) Ch. Richet fut président de l’Institut Métapsychique International, dont le siège est à Paris.

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c’est-à-dire par la transmission de pensées à distance. II est évident qu’une force psychique quelconque est intervenue pour que puisse s’effectuer une telle transmission de la pensée d’un être à un autre. De telles forces psychiques, qui restent cachées à la perception de nos sens, interviennent de même dans les autres phénomènes de ce genre, comme par exemple, la lecture d’une lettre mise sous enveloppe. Ch. Richet cite une multitude de cas tirés de ses recherches et qui sont du domaine de la métapsychie subjective et objective. Les intéressés trouveront un grand nombre d’écrits sur cette question (6).

 

La physiologie expérimentale s’occupe, de son côté, de l’étude des phénomènes de « cryptesthésie » (7). Tous les objets irradient des énergies luminescentes, pouvant être perçues par les sujets sensibles qui possèdent le don inné ou acquis de les percevoir. De pareils sujets sont comme des récepteurs capables de capter les émanations mentales. Mieux encore, les chercheurs contemporains en ce domaine sont sur le point de parvenir à photographier ces phénomènes : il s’agit de ce qu’on nomme la radiographie ou « psychographie », c’est-à-dire l’enregistrement de ces processus au cours desquels on fixe ces émanations psychiques qui excitent la couche sensible et provoquent des processus psychiques (8). Friedrich Feerhow appelle « psychogones » les émanations mentales irradiées par la tête humaine. Ces émanations sont de forme et de couleurs différentes suivant la nature des pensées qui les engendrent.

 

Certains travailleurs scientifiques dans ce domaine de recherches, tel le Dr Baraduc, naturaliste et psychologue, ont cherché le moyen de rendre visibles les phénomènes du domaine de la psychographie.

 

Ces tentatives de Baraduc, ainsi que les essais effectués par Lefranc, même s’ils sont loin d’être parfaits, donnent

 

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(6)    En plus des auteurs cités, on pourra consulter les oeuvres de J.-B. Rhine, fondateur de la parapsychologie moderne; de René Warcollier sur la télépathie. Robert Amadou, dans La Parapsychologie (Paris, éd. Denoël, 1954) donne une importante bibliographie du sujet (N. de l’E.).

(7)    Sensibilité dont la nature nous échappe. Ce terme a été inventé par Ch. Richet pour désigner la faculté que possèdent certains individus (médiums) de prendre connaissance du monde extérieur par des voies autres que celles des sens connus.

(8)    Psychographie ou photographie des pensées, par Friedrich Feerhow.

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un certain matériel qui devra être étudié et systématisé. Bien que les expériences effectuées dans ce domaine rencontrent de sérieuses difficultés, on doit s’attendre à ce que, avec le temps, les méthodes d’investigation se perfectionnent et que ces difficultés soient surmontées (9).

 

La pensée scientifique contemporaine est mise en présence de ce matériel de faits indiscutables, appuyant la confirmation que la pensée humaine est une force de nature particulière, capable de provoquer des phénomènes pouvant être perçus par nos sens. Elle découvrira surement l’explication de ces phénomènes, considérés jusqu’à présent comme appartenant au domaine de l’inconnu. Nous pouvons espérer que le temps est proche où, en théorie comme en pratique, on admettra que la lumière est l’expression et le transmetteur de la pensée.

 

Alors l’humanité prendra pied sur le troisième échelon de l’Échelle Cosmique de la Réalité.

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