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SYNTHÈSE ASTROCOSMIQUE


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SYNTHÈSE ASTROCOSMIQUE

 

 

L’expression « synthèse astrocosmique » signifie pour nous l’éveil de la conscience cosmique en l’homme, ce qui veut dire que dans les profondeurs de son coeur et de son âme l’homme commence à ressentir, à concevoir par son intelligence et son esprit le lien direct et indissoluble qui le relie à la vie de la Grande Unité.

 

Si nous analysons avec la profondeur nécessaire toute l’intégralité de la nature humaine, nous constaterons que dans l’organisme humain, dans son essence émotionnelle et intellectuelle et, en général, dans tout son monde psychique, est contenue en miniature toute la nature vivante raisonnable. C’est uniquement à l’aide de la conscience cosmique que l’homme peut parvenir à l’illumination et comprendre qu’il recèle en lui-même la nature organique matérielle et spirituelle de notre cosmos; réaliser qu’il contient en lui-même les minéraux, les végétaux, les animaux, les anges, les dieux, et enfin prendre conscience qu’au centre de cette synthèse symbolique siège cette Cause-Initiale elle-même. En langage philosophique, cela signifie le rapport entre le microcosmos et le macrocosmos.

 

En comparant la pensée philosophique de l’Orient à celle de l’Occident, nous pouvons établir que la première, tout comme les diverses Écoles ésotériques, a concentré son attention avant tout sur l’étude de la nature spirituelle de l’homme, tandis que la seconde, l’occidentale, a non seulement porté a une hauteur inouïe l’étude anatomique et physiologique de l’organisme humain, mais a de plus réalisé des découvertes et continue à effectuer des recherches d’une grande valeur dans le domaine du macrocosmos. Ainsi, par exemple, la science s’est enrichie d’un grand nombre de données de grande valeur sur notre terre, laquelle faisant partie de notre système solaire se meut avec lui dans notre cosmos. Se basant sur ces données, un grand nombre d’hypothèses et de théories ont été élaborées, à un rythme tout spécialement accéléré depuis le début du XXe siècle.

 

Laissons de côté les autres sciences pour ne nous occuper que de la science astronomique contemporaine et plus spécialement d’une de ses toutes dernières branches l’astrophysique. Les dernières découvertes effectuées à l’aide du spectrographe ont permis d’établir que notre Galaxie contient plus de 200 milliards de soleils, et qu’au-delà de notre Galaxie il existe encore des millions et des millions d’autres Galaxies, au sujet desquelles les analyses spectrales ont établi que leur mouvement les éloigne de notre Galaxie. La lumière des soleils de cet océan de Galaxies parvient jusqu’à notre cosmos en un milliard d’années-lumière, chiffre véritablement fantastique. On est arrivé à décrire avec une certaine probabilité les conditions extérieures (l’aspect, la température, l’atmosphère, le volume, le poids, le mouvement dans l’espace) de ces mondes si lointains. Cependant, que sait la science moderne de leur état intérieur, quand elle n’est même pas capable de pénétrer la photosphère de l’étoile qui est la plus proche de nous : le soleil ? Cette autre question est aussi pour nous une énigme indéchiffrable : quels êtres peuplent ces mondes si éloignés ? Quelles lois les gouvernent ? À quel stade de développement sont-ils parvenus ? etc.

 

De son côté, l’occultisme utilise une loi, dont il a hérité des savants de l’ancien Orient : la loi des cycles de développement des races, époques et cultures sur notre terre. Cependant, tout comme les théories scientifiques, celles de l’occultisme sont sujettes à l’incertitude et à l’inexactitude.

 

En fait, le cercle fermé de la tradition occulte a plutôt le caractère ou la nature d’un germe en ce qui concerne la science involutionnaire. En général, les clés des périodes et des cycles utilisés traditionnellement par les doctrines de l'occultisme de l’Orient doivent être considérées comme perdues à jamais. De même, si les hautes mathématiques contemporaines sont en état de donner une méthode parfaite de recherche dans le domaine de la mécanique, nous ne savons presque rien sur la signification intérieure des nombres, ni même de leur symbole, hormis quelques renseignements hérités de l’École de Pythagore.

 

Nous touchons au plus subtil des domaines, où l’on travaille en général avec les nombres et les cycles, sans nous arrêter aux autres domaines de la connaissance scientifique et occulte où dominent les théories et les hypothèses et où, ni plus ni moins, règnent le vague et le brouillard.

 

Nous ne nous sommes arrêtés que rapidement sur cette analogie, afin de montrer jusqu’à quelles limites sont parvenus les savants de l’Occident et les occultistes de l’Orient, et ces limites nous donnent suffisamment de raisons pour nous permettre d’affirmer que l’humanité contemporaine, sous ce rapport, se trouve véritablement à la limite de deux époques.

La nouvelle époque qui vient exige clairement une nouvelle conception de la vie. Cette conception, comme le dit le Maitre, ne se trouve ni dans l’Ancien Testament ni dans le Nouveau Testament. Selon cette nouvelle conception, notre terre et notre système solaire, ainsi qu’en général toute la vie de notre humanité, ne représentent qu’un infime segment de la vie totale de l’univers. Notre système solaire, et corrélativement notre terre avec l’humanité qui la peuple, ne sont qu’un des chainons de cette vie universelle qui ne peut être perdue ou saisie ni par le télescope ou spectroscope dont se servent les savants occidentaux, ni par les pentacles ou les clés perdues de la tradition occulte orientale. Cette nouvelle conception de la vie puise ses sources dans la conviction que l’Univers a une raison d’être, un but supérieur et, de là, l’humanité ne peut conserver ses propres buts si limités; elle doit être comprise comme une vivante partie organique de la vie de ce sublime Tout. Le plan supérieur de ce sublime Tout est inaccessible à l’intelligence humaine. Même les grands Maitres du rang du Christ s’inclinent avec une pieuse humilité devant ce grand inconnu. Dans le Nouveau Testament, le Christ dit : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, seul le Père le sait. »

 

Nous sommes témoins du fait que tout s’engendre, nait, croit et meurt — disparait des archives du temps. Cela concerne aussi bien le plus petit dans les limites inférieures du microcosme, que le plus grand dans l’océan infini du macrocosme : de l’atome a la nébuleuse spiralée, tout est soumis à cette loi universelle. L’histoire nous apprend que les races, les peuples et les cultures sont soumis à la même genèse et au même développement. La même loi régit également les corps de l’espace cosmique.

 

L’homme, avec ses sens perceptifs ordinaires, quoique possédant un outillage des plus perfectionnés pour ses investigations scientifiques, est encore loin de pénétrer les grands mystères de la vie. II n’est pas question ici de développer les capacités déductives basées sur la logique et sur les données tirées du domaine des sens perceptifs, mais bien plutôt d’amplifier le rayon d’action des sens perceptifs que l’homme possède, c’est-à-dire la clairvoyance.

Car c’est seulement à l’aide de cette faculté que l’on peut parvenir à dépasser le diapason des perceptions ordinaires et à jeter un regard dans le monde de l’au-delà des sens perceptifs, où sont cachés les mystères de la vie. L’instrument de cette « double vue » existe au plus profond de la nature intime de l’homme. Toutes les sociétés et littératures occultes s’occupent en détail de ce problème de la clairvoyance.

 

On pourrait se demander : que nous apporterait une telle faculté pour faciliter notre évolution spirituelle ? Pour le moment, l’homme n’a conscience que du présent, dans lequel il se sent comme un acteur très modeste. Cependant, depuis quand l’humanité peuple-t-elle notre planète et d’où est-elle venue ? Quelle est la fonction de la vie tout entière et d’où vient notre planète et où va-t-elle ? Ce sont des énigmes auxquelles il n’a pas été donné de réponse positive et satisfaisante, ni par le dogmatisme religieux, ni par aucune des théories scientifiques, ni même par quelque école philosophique.

 

C’est justement au milieu de cette crise spirituelle dans laquelle se trouvait plongée l’humanité, dans cette impasse, à la limite d’une culture vieillie à son déclin et d’une nouvelle culture qui prend naissance, que le Maitre ouvrit les portes de son École. Il nomma cette École : Haute École de la Vie. Cette nouvelle conception que l’humanité aura à apprendre naitra sous l’égide de cette École. Le Maitre dit : « Une des facultés les plus caractéristiques de l’homme nouveau est qu’il voit partout et de toutes parts : en avant, à des distances éloignées, en arrière, en haut, dans l’espace céleste et en bas, dans les entrailles de la terre, il voit ce qui se passe dans les endroits les plus éloignés du monde, sur la terre et sur la mer, il voit ce qui se passe sur la lune, sur le soleil, sur les planètes, sur les soleils de la voie lactée et des autres univers stellaires. Et, comme son cerveau est construit comme le plus fin appareil récepteur qui puisse percevoir même les ondes les plus courtes, il entend cette si fameuse harmonie des sphères qu’ont entendue les initiés de tous les temps. »

 

Pour beaucoup de personnes, cette image de l’homme nouveau peut paraitre fantastique. Mais est-ce que l’homme moderne avec sa psychologie compliquée, avec sa vie culturelle dans toutes ses manifestations scientifiques, religieuses, sociales, et toutes ses diverses institutions, n’est pas tout aussi fantastique et incompréhensible, pour les animaux par exemple ? Que comprennent-ils à tout cela et comment se le représentent-ils ? Peut-être que l’homme pour eux n’est qu’un animal plus grand et plus rusé, tandis que nos institutions culturelles ne seraient que des « maisons » — des notions hétérogènes de maisons ?

 

L’homme nouveau qui vient est une synthèse de tout. Il vient pour organiser le monde, pour y apporter le sublime et le beau auquel aspiraient les âmes de tous les êtres supérieurs. Il vient pour tracer de nouvelles voies de communication avec le monde raisonnable invisible pour les hommes de notre époque. Il apporte la réponse à toutes les questions obsédantes qui tourmentent aujourd’hui l’humanité. Il n’est pas un homme qui ne pense qu’à lui-même — cet instinct animal est déjà en voie de disparition. Il est en harmonie avec la raison intégrale du monde tout entier, avec tous les êtres raisonnables et il accordera ses pensées avec les leurs. Il vit en union complète avec eux. C’est uniquement au sujet de l’homme nouveau que l’on peut dire qu’il pense au véritable sens du mot. Car il est un être de Vérité et de Liberté. Et cela signifie qu’il s’est trouvé lui-même. Il sait qui il est, il sait qu’il ne fait qu’un tout avec l’Amour, avec la Sagesse, c’est-à-dire qu’il est celui qui a retrouvé son père et sa mère. Car c’est seulement en suivant la voie de l’Amour que l’on peut retrouver sa Mère.

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