Jump to content

hristo

Administrators
  • Posts

    64
  • Joined

  • Last visited

Posts posted by hristo

  1. POUR LA GLOIRE DE DIEU 

    BEINSA DOUNO

     

    Les mots les plus utilisés dans la conférence: divin, gloire, homme, il y a, soi-même, Dieu, maintenant, volonté, bien, moi-même, tout, gens, dit, vie, je dis, chemin, mal, arrive.

     

    Information sur la conférénce:

     Le 20 septembre 1936

    5 heures du matin

     

    "La bonne prière"

    "La prière du Royaume" 

    11-ème chapitre de l' Evangile de Jean

    "Au commencement était la parole" 

    Il y a une liaison entre chaque commencement et chaque fin. On comprend différemment le mot "fin". Mais dans la vie la fin montre ce que a été le commencement. La fin démontre le début.

     

    Il y a des choses qui sont importantes dans ce chapitre. Moi, je vais m' arrêter sur un verset :(11-ème verset) "C' est ce qui leur a dit et ensuite il continue: "Notre ami Lazare s' est endormi, mais je vais aller le réveiller." Il ira le réveiller. Alors, pourquoi l' homme s'endort-t' il? Il s' est fatigué et il s'endort pour se reposer. Et après chaque sommeil et chaque réveil il y a une pause. Maintenant, il y a des gens qui pensent qu'autrefois, il y a 2000 ans il y avait un juif qui s' était endormi. Ils disent: "Qu' il y a-t' il de commun entre ce juif et nous"? Que nous intéresse-t' il que Jésus dit: "Il s'est endormi, j' irai le réveiller"?

    Or chacun de nous possède un Lazare endormi en soi. Ce Lazare habite en chacun de nous. Ce Lazare s' est endormi et par conséquent il a besoin de l' arrivée de Jésus pour venir le réveiller. Et chacun a deux soeurs Marthe et Marie. Et pour l' une des deux d' après l' écriture il est dit: "Or Jésus aimait Marthe". Et dans le meme chapitre il dit...à un autre endroit il est dit, puisque Dieu l' aimait, elle dit un jour à Jesus: "Dis à ma soeur de commencer à travailler un peu, elle mène une autre vie et ne m' aide pas. Elle ne m' aide pas dans le vie." Jésus dit, que Marie a choisi la bonne partie de la vie. Malgré que Jésus l' aimait, elle s' agitait sur la partie extérieure de la vie.

    Donc, maintenant c' est la même chose – parfois vous êtes comme Marthe, Jésus vous aime et il y a une Marthe en vous qui aime Jésus. A présent ce n' est pas pour vous, disons du côté extérieur; ou bien on l' appelle initiation – le fait du réveil de l' homme. Il y a une conscience lorsque l' homme ne s' intéresse à rien. Il est endormi. Et il faut se réveiller justement de cet état-là. S' endormir cela veut dire: "Cela ne m' intéresse pas". Tout ce qui intéresse l' homme est important. Mais parfois les enfants s' intéressent même provisoirement à l' âge de l' adulte. Ils s' intéressent à grandir. Il y a des enfants qui s' intéressent à leur hauteur. On peut voir un enfant prendre une règle et s'appui au mur en notant sa hauteur. Le jour d' après on le voit faire la même chose. Alors, comment expliquer cet intérêt? Quel est le rapport entre son hauteur et son élan intérieur? Evidemment, aucun n' a intérêt à rester à un centimètre de la terre, dans la vie rester à un centimètre à quoi bon? Cela ne sert à rien. La hauteur a une importance primordiale. Ne rester qu' à un centimètre ne vaut pas la peine, on doit avoir 150, 160, 170 centimètres de hauteur.

    Je ne vais pas vous expliquer ici la raison, mais il y a là un côté intérieur. Un jour il vous faudra l' apprendre. Vous avez beaucoup de choses à apprendre. Votre intérêt à présent est resté sur des choses qui ne sont pas très importants. Oui, en parties elles ont de la valeur. Notamment ces choses peu importantes vous arrêtent à vous tourner vers les choses que vous devez... que vous pouvez apprendre. Parfois vous vivez la situation telle que vous la connaissiez le mieux. En exemple, il y a des mathématiciens qui calculent la vitesse des atomes; il y en a de tels qui calculent combien sont les atomes, etc. Je demande: Si tu connais la vitesse d' un atome, quel est le rapport de cette vitesse par rapport à toi? Car toutes les choses ont de l' importance tant qu'ils ont un rapport. Parfois tu t' intéresses à une personne gentille. Tu peux t' intéresser à sa bonté tant qu'elle a un rapport avec toi; parfois on s' intéresse à de mauvais gens. Vous communiquez à d' autres que cette personne est mauvaise, il a fait ceci ou cela. Quel est le rapport? Donc, dans ce cas les deux ont un rapport, la bonté ainsi que la méchanceté, le bien et le mal. Ainsi si vous parlez du bien de quelqu'un vous avez un intérêt pour lui; et si vous parlez de son mal, de ses fautes, vous vous intéressez encore – il y a  quelque chose qui vous intéresse. Donc il y a quelque chose en vous qui vous attire par son mal; en parlant du mal pour cette personne vous alimentez cet être, vous lui faites plaisir. Il y a quelque chose qui vous intéresse. S' il n' y avait pas de rapport, vous n' alliez pas en parler. Par conséquent, lorsque vous parlez du mal des gens, vous nourrissez le mal en vous; et lorsque vous parlez du bien des gens, vous nourrissez le bien en vous. Certain dit:" Je ne veux pas en parler." Il n' alimente pas le mal. Mais ceux qui sont en lui, disent:"Tu n' as pas le droit."

    Ceux qui sont en vous disent: "Dis quelque chose."Quand vous dites quelque chose de mal, vous alimentez le mal en vous. "Mais – dit-il – ce n' est pas bien de parler ainsi." Ceci est une autre question, est-ce bien ou mal de parler ainsi. Que comprend-on sous le mot il n' est pas bien de parler mal? N' alimente pas le mal en soi. Alors ils disent: il est bon de faire du bien. Alimente en soi le bien. Ainsi soient les choses. Ceci est le côté extérieur. Il y a un monde qui est très raisonnable. Ne pensez pas que dans la vie vous êtes indépendants. C' est vous qui pensez être indépendants. Non. Dans le monde où vous vivez, il y a un monde de créatures qui sont à la fois bonnes et mauvaises. Elles sont tellement intelligentes, qu' lles connaissent toutes vos envies. Elles connaissent parfaitement le bon côté de votre personnalité, mais également le mauvais côté. Elles connaissent en détails toutes vos faiblesses. Alors, maintenant vous restez seul avec soi en songeant comme vous êtes parfait en aboutissant jusqu'au bout. Mais ce n'est pas vrai. Il suffit de soumettre quelqu'un à un défit pour voir combien de faiblesses il possède. Même l' homme saint en possède de telles... Pourquoi Dieu a soumis les saints en épreuves? Parce qu'ils avaient d' énormes faiblesses. Même Jésus en venant sur Terre a subit de tels examens.

    Donc je vous dit maintenant: "Allons le réveiller." Il est bon parfois de réveiller l' homme. Il est bon aussi de le laisser dormir. D' un autre côté vous pouvez demander: pourquoi il ne se dépêche pas, combien de jours Jésus a tardé? Cette mort, dit-il, ce n' est pas du tout une mort. Cette maladie n' est pas une chose mauvaise, c' est pour la Gloire de Dieu que cela arrive! Parfois certain dit: "Je suis tombé malade." Il a eu peur. Il me raconte tout et moi je lui réponds: "Ceci arrive pour la Gloire de Dieu. Tu as mal aux yeux – c'est pour la Gloire de Dieu. Tu as mal aux oreilles – c'est pour la Gloire de Dieu. Tu as mal à la tête – c' est pour la Gloire de Dieu.

    Mais comment cela ce passe-t' il? Pour la Gloire de Dieu. Pour la Gloire de Dieu dans ce sens qu'après chaque maladie des yeux ou des oreilles, tu apprendras une nouvelle expérience. Et dans ta vie tu avanceras un pas en avant. L' homme devient plus fort après chaque maladie. Et après chaque épreuve, qui puisse te survenir, vous devenez plus fort. Celui qui a de petites épreuves, il ne gagne rien.

    C' est ce qu'on peut voir dans la nature aussi – on aperçoit les grands arbres, ceux qui ont subi de grandes épreuves. Le chêne, par exemple il a subit de grandes épreuves, c' est pourquoi il est grand. Les petites herbes qui n' ont rien subi, on les met à l' épreuve aussi. Des milliers d' animaux leur passent dessus et les écrasent. Pourquoi? Pour devenir plus forts. Pour s' endurcir. Ceci arrive pour leur bien.

    Tout être au pas où il se trouve, veut être heureux. Or, nous ne pouvons pas être heureux tant que tout le monde ne devienne heureux. Le bonheur doit être une sensation de tout le monde! C' est-à-dire chacun parmi vous en marchant sur la bonne voie, doit souhaiter en soi le bien de tout le monde. Il alimentera ce bien. C' est alors qu'il alimentera cette idée. Si par contre vous ne pensez pas de la même façon lorsque je vous dis d' aimer son voisin, je sous-entends une autre idée – d' alimenter le bien qui te rendras plus fort. Car tu ne peux pas être bon si tu n' aimes pas tout le monde. Car en aimant tout le monde, tu alimenteras ce qui te rendra heureux. A présent vous avez une, deux, trois personnes que vous aimez et vos enfants. Votre bonheur a peu de valeur, il est égal à deux, à trois. Alors que si vous aimiez tout le monde votre bonheur sera plus grand. Et encore si vous détestez tout le monde, votre malheur sera grand. Ceci est la meme loi. La réciprocité est vraie. "Moi, dit-il – je les hais tous." Tu alimenteras ainsi le mal en toi. Ce mal a ces propres lois. Par conséquent tu subiras le malheur de l' intérieur. D' autres mangerons et boirons, alors que tu passeras ton temps à payer le prix.

    Et puis ces choses qui s' expliquent avec le karma, c' est le karma – une matière bien incompréhensible. Les gens croient que puisque c' est le karma, ça doit se passer. Bien. Supposez que là où vous passez on a mis une bombe sous terre. Si vous ne la déranger pas, elle restera là-bas. C' est dangereux la bombe. Il ce peut que vous vouliez l' examiner scientifiquement et elle peut exploser alors – la bombe et vous-même n' y serez  plus.

    Beaucoup sont ceux qui vont toucher à ces bombes pour les faire exploser. Ce n' est pas toi qui as fait cette bombe. Quelqu' un d' autre l' a mise à cet endroit, toi tu viens juste d' y passer par là et de la faire exploser. Vous aussi vous avez en vous beaucoup de bombes. Si vous n' y touchez pas, tout est bon, mais si vous y touchez elles vont exploser. A présent il y des hommes justes qui même eux ont des bombes de l' intérieur. Le Diable ne dort pas. Le soir lorsque tu t' es mis au lit, il mettra une bombe et il fera de façon à ce que tu bouscules la bombe.

    Ce que je vous parle est le côté scientifique de la vie. Vous devez prendre en vue la vie de tous les hommes, il faut leur souhaiter du bien. Ainsi vous soulevez l' humanité et vous-même. C' est alors que vous suivez la volonté de Dieu. Parfois vient une personne auprès de moi en disant: "Tu es trop bon, tu fais du bien." Je lui répond: "Ecoute, pour toi je ne fais aucun bien. Je suis bon et dans ce sens: je veux accomplir la volonté de Dieu; et si je l' accomplis, c'est ce qui me rend heureux. Ce que tu en penses, si tu es heureux ou malheureux, ceci ne me regarde pas. Ceci est ta façon de penser. Moi, j' exécute la volonté de Dieu. Et j' observe si je l' ai bien faite. Si j' accomplis la Volonté de Dieu, je suis content. Si je n' accomplis pas la Volonté de Dieu, je me dis: ce travail ne va pas bien.

    Vous devez tous accomplir la Volonté de Dieu. Ceci est le vrai moral! En accomplissant la Volonté de Dieu. Celui qui t' écoute doit également accomplir la Volonté de Dieu. Moi, en parlant je veux accomplir la Volonté de Dieu; et celui qui m' écoute, lui aussi doit accomplir la Volonté de Dieu – il doit bien m' écouter. Pourquoi dois-je l' écouter? Pour accomplir la Volonté de Dieu. Quelqu'un te parle mal. Ecoute-le, pour accomplir la Volonté de Dieu. Alors demande au Seigneur: Seigneur, ce qu'il vient de me dire, est-ce juste ou non? Si c' est bon, montre-moi une telle situation, si ce n'est pas bon, de même." Puisque tu accomplis la Volonté de Dieu. Alors le Seigneur dit: " Je veux habiter en lui." Et ceci est encore la Volonté de Dieu.

    (Les lampes se sont éteintes. Dehors c' est le crépuscule). Laissez tomber ceci maintenant. Je dis: Parfois notre lumière s' éteint, celle que nous avons fabriqué artificiellement, pour que l' autre lumière puisse venir. (6 heures 20). Mais elle est petite la lumière dans un cas. Alors viendra un frère pour vous donnez du support et vous allez vous en remettre.

    Maintenant dans chaque conférence au moment de la conversation, certains pensent que les entretiens sont personnels. Ils ne le sont pas, ils sont impersonnels. Tant que tu penses uniquement à toi-même...Une personne qui pense uniquement à soi, cette personne ne peut pas progresser. Car il n'y a aucun progrès en l' amour pour soi-même. Le progrès lui-même consiste en ce que cette personne commence à aimer les autres. Et toi, lorsque tu aimes ton prochain, c' est alors que tu comprendras la Volonté de Dieu. Mais si tu t' arrêtes auprès de tes prochains, disons tu n' as qu' un seul prochain; ce prochain signifie cet être en toi, que tu dois nourrir. Aimer son prochain a cette signification mystique. L' amour pour soi est le moindre amour. Donc ceci est la mesure. La moindre mesure d'amour c' est toi-même; alors que la plus grande mesure de l' amour c' est Dieu. Dans le cas particulier l' amour pour notre prochain est la mesure que nous pouvons utiliser. La mesure dont on se sert dans la vie occulte.

    L' amour pour le prochain donc est une extension de l' amour. Et l' amour pour Dieu est ce qui rend du sens et approfondit la vie. Toi qui aimes Dieu, tu trouveras le vrai sens de la vie. Ceci est le vrai bonheur. Le bonheur ne consiste pas dans l' amour, ce n' est qu'une condition. Tu veux être heureux. Tu peux être heureux en aimant Dieu. Tu veux être fort. Tu peux être fort seulement en aimant ton prochain. Oui. Tu veux te débarrasser de tous les malheurs de la vie. Tu dois aimer soi-même. Pouvez-vous comprendre tout? Tu dois être extrêmement intelligent. Car il faut s' y connaître même en amour. Maintenant il y de tels qui disent: "Je ne m' intéresse pas à mes proches, je ne m' intéresse pas à Dieu, je m' intéresse qu' à moi-même. Je demande alors: Que pouvez-vous donner selon une telle compréhension de la vie? Est-ce que vous avez habité seul dans une période de votre vie? Quelques uns veulent vivre seuls, ne pas être préoccupés par le monde. Avez-vous habité seuls pour voir ce que c' est la solitude? Vous n' avez pas encore l' expérience de la solitude. La solitude c' est une sorte de prison, d' un château – en te mettant dedans, personne ne pourra te déranger. Aucune lumière n' existe pas dans la solitude. Toi, tu veux être seul. Je comprends cette solitude. Je sais ce que vous voulez. Mais ce n' est pas une vraie solitude. Ceci est vivre avec Dieu, ceci est vivre avec tous les autres. Moi, je comprends la solitude en vivant avec les autres, la façon dont vous comprenez la solitude est le plus grand malheur auquel vous pouvez vous affronter. Ceci est le plus grand malheur, ne vivre avec personne. Là où tout le monde s' en va et toi, tu restes tout seul. Lorsque tu restes seul, tu subiras toute ta faiblesses, tu n' auras aucune forme, seulement une pure raison. Ceci croyez-moi est la plus grande misère.

    Ne confondez pas rester seul et la solitude. L' homme ne peut pas rester seul. Dans le sens dont vous comprenez les choses, il n' y a pas de développement. Tu resteras avec Dieu et tu feras sa Volonté. Et vous allez fuir les gens qui vivent tout seuls.

    Il faut que je vous donne des preuves que ceci existe dans la vie. Je vous donne un exemple. Quel intérêt ont pour toi une grande-mère et un grand-père, qui vivent seuls? Est-ce qu'ils vous intéressent? Non. Or si la grand-mère a une belle et jeune fille ou alors un beau et grand fils, vous êtes déjà intéressés. Ce qui rend de la valeur chez les vieilles dames ce sont leurs filles et leurs fils. Pourquoi certaines vielles dames veulent se marier? Les vieux se marient. Maintenant ce sont les jeunes qui se marient. Certain dit: " Je vais me marier." Pour avoir une fille ou un fils, pour le respect des gens.  Car si tu restes célibataire, tu manqueras du respect des gens. Certain dit: " Je veux me marier." Je vous dis: Tous les vieux, qu'ils se marient! Et pourquoi faut-il que les jeunes viennent? Pour aider les vieux. Ceci est juste, aider les autres. Tandis que les jeunes ne doivent pas se marier. Et lorsqu'ils deviennent vieux, qu'ils se marient alors.

    Autrement dit: Tant que tu es jeune, tu n' as pas faim. Quand tu commences à avoir faim, tu as déjà vieilli. Tu dois te nourrir. Comprenez-vous cette langue? La faim, c' est la vieillesse. Tu te nourriras et tu ne vas pas manger trop. Tu dois respecter la nourriture que tu prends et en être content. Quelle que soit la quantité de la nourriture, tu dois en être heureux.

    Alors maintenant je dis: Il faut se réveiller. Vous, ceux qui êtes endormis. Vous vous dites: "Que vais-je faire maintenant? Le monde est devenu vraiment mauvais." Ce n' est pas le monde qui est devenu mauvais. Le monde doit mourir et s' endormir tel quel. Pour que le Seigneur puisse venir encore et le réveiller. Et en le réveillant, il dira : " Laissez-le passer pour qu' il rentre chez soi." Tu as un d2sir quelconque. Tu dois remercier Dieu. Tu veux te marier. Remercie Dieu que tu as eu ce d2sir. Tu ne veux pas te marier. Remercie encore Dieu. Tu deviens pauvre, tu deviens riche – pour tout ce qui t' arrives, remercie Dieu! Ceci est la vraie éducation. La vraie éducation consiste à être reconnaissant à chaque fois. Tout ce qui t' arrive dans la vie il faut savoir en être reconnaissant. Que ce soit du bien ou du mal. Car si c' est du mal, Dieu le changera en bien. Alors que si c' est du bien, c' est du bien par lui-même. Remercie encore Dieu. Pour pouvoir goûter de ce bien. Alors que maintenant nous nous limitons. Nous évitons le mal. Ceci est une faiblesse. Si tu évite le mal, alors ceux de ce monde disent: "Tu es trop malheureux. Ce n' est pas le bon chemin à suivre." Ils veulent te donner un autre remède. Et encore les choses ne s' arrangent pas cette fois aussi.

    Donc chaque souci, que subit l' homme... Il y a une simple règle. On me demande: " Que doit-on faire?" Quand vous venez à moi, je ne vous dirai qu' une parole. "Que doit-on faire? On a un grand malheur." Remercie Dieu! Remercie pour tes malheurs. Remercie Dieu "pour tout ce qu' il nous a donné et transforme-le en du bien." C' est ainsi que vous parlerez.

    Ceci est un remède à présent. Il faut remercier Dieu pour tout! Ceci vous le saurez en soi, dans votre intérieur et non pas de l' extérieur. Remercie au dedans de toi de tout ce que tu as. Alors tu es réveillé. Autrement dit: toi, qui appelle Dieu, tu tourneras Son attention sur toi. Parce que Dieu est occupé. Il a beaucoup de travail. Et toi, tu dois tourner son attention sur toi. Il est très attentif. Mais tu dois savoir comment lui faire tourner son attention sur toi. Quelque part tu as commis une faute – tu l' attire vers soi. Car si tu n' attire pas son attention, le mal va doubler; si tu attires son attention le Seigneur le tournera en bien. Il écoute tout le monde. Certain s' endort juste en venant de se tourner vers lui. Il lui demande: "Pourquoi tu t' es endormi?" Je réponds: Pour la Gloire de Dieu! Quelqu'un vient de se mettre au monde – pour la Gloire de Dieu! Ne prenez pas les choses littéralement. Laissez tout se passer pour la Gloire de Dieu. Même en mourant les gens – ceci se passe pour la Gloire de Dieu. On meurt, il est dit: "passons de la mort à la vie." Les uns passent de la mort à la vie, d' autres gens passent de la vie à la mort. Ceci est pour la Gloire de Dieu! Car  ceux qui vivent et ceux qui meurent, les uns et les autres meurent pour Dieu et vivent pour Dieu. Tout arrive au nom de Dieu.

    Ainsi donc vous devez penser en soi et de tous vos malentendus que vous avez, ils vont se résoudre. Tout se résout de cette manière. Le monde s' en ira, mais les difficultés que vous avez maintenant ne s' en irons pas. Ne croyez pas qu' ils s' en iront. Tout souci doit se changer en bien. Tout malheur doit porter du bien. Il ne suffit pas de le chasser, ce n' est pas ainsi que les choses se passent. Vous devez être bien aimables. Mon langage figuratif est – lorsque vient un malheur, tu seras aimable envers lui en disant: "C' est un honneur pour moi que tu viens me faire visite par la volonté de Dieu." Tu n' éprouve pas de la joie, mais tu diras que c' est un plaisir pour toi. Car ce malheur est bien sensible. Si tu n' es pas content, il va doubler. Alors que si tu es content, que tu es reconnaissant, le malheur s' en ira et te laissera. Car le malheur est un être vivant et raisonnable. Il n' y a aucun malheur où n' est la présence d' une créature raisonnable. Ce malheur montre la mesure de sa raisonabilitée. Et encore le degrés de sa force. C' est un être qui te tourmente. Et puisque c' est Dieu qui lui ordonne, tu te tourneras envers Dieu et il lui parlera. Dieu est un Etre qui parle. Car Dieu laisse partir ceux qui sont têtus et acharnés et laisse venir ceux qui sont intelligents. Ils vont t' apprendre et te donner de leur expérience.

    Comment nier? Une jeune fille qui veut se marier trop tôt et qui n' a pas encore mûrie, qu'est-ce qui se passe? Son mari va la quitter. Il sortira de lui de la jalousie, il la prendra par les cheveux  en disant: "Pourquoi tu sors avec d' autres?" Pourquoi il la frappe? Elle s' est mariée trop tôt. Le mariage d' un jeune âge, ceci n' est pas approuvé par le Seigneur. Et lorsque le Seigneur n' approuve pas une chose, il laissera les esprits te torturer. Et quand tu te laisses torturer, tu diras: "C' est bien tôt que j' ai fais cela." Or lorsque tu fais quelque chose à temps, alors rien de mauvais ne se passe. C' est fait au bon moment. Tu te dis: "J' ai commis une faute." Il n' est pas question d' avoir fait un péché. La question c' est qu'on n' a pas fait la liaison avec ce que Dieu exige de nous. Il ne nous force pas de le faire. Vient me voir un homme méchant. Je ne me mets pas à lui demander ce qui l' emmène. Pour qu'il soit mauvais, il l' est , ce n' est pas ça qui m' intéresse, mais je cherche à trouver la Volonté de Dieu. Alors dans ce cas tout se passera bien.

    Donc je vous dis maintenant: Gardez cet élan, lorsque arrive chez vous Jésus pour vous réveiller. Car il est temps que Lazare le mort se réveille. Maria lui dit: "Laisse tomber Seigneur il pu déjà." Moi, je l' interprète ainsi. Moi, je veux visiter quelqu'un, le réveiller, alors que vous me dites: "Il est trop mauvais, une vraie exposition, ça pu, qu'il reste où il est." Malgré les quatre jours passés, même si ça pu, j' ouvre la pierre et le Seigneur lui dira à haute voix: Laissez-le rentrer chez lui."

    Je dis: La vie que vous avez-vous devez l' utiliser, toute votre vie l' utiliser pour soi-même, pour ses prochains et pour Dieu. Mais la première chose à utiliser c' est la vie. Tout le monde doit accomplir la Volonté Divine. Et l' accomplir de la façon dont nous la comprenons. Je dis: Accomplir la Volonté Divine, de la façon dont vous comprenez les choses. Et lorsque une  personne commet une erreur dis-lui: "Ceci est arrivé pour la Gloire de Dieu!" Vous irez vous plaindre. Cela peut être la pire des choses, elle arrive pour la Gloire de Dieu. Ceci est la bonne interprétation des faits. Si vous ne voyez pas ainsi les choses, elles vont se compliquer encore plus. Vous devez dire en vous: "Pour la Gloire de Dieu"! C' est comme réveiller en vous le bien, le grand en soi. Afin de pouvoir grandir.

    Certains viennent à moi en me disant: il y une femme qui a beaucoup de soucis. Même que dernièrement j' ai rencontré pour la première fois une jeune femme, une femme de Roussé au nom de Maria qui me l' a recommandée, elle me l' a envoyée en lui disant: "Toi, c' est en allant chez le Maître que tout ira bien." Elle vient donc malheureuse en se plaignant. Elle n' avait pas d' abri où dormir. Elle avait donné tout son argent, elle avait tout donné. Elle cherche de l' abri et quoi manger. Moi en la regardant je vois qu'elle est assez forte et belle et je lui dis: C' est pour la Gloire de Dieu. Elle me dit qu'elle venait de se marier et puis de divorcer. - Pour la Gloire de Dieu. Tout d' abord elle vivait mariée avec un homme; puis avec un autre qui la ment. Pour la Gloire de Dieu! Je lui dis: Soeur tu veux être heureuse. Je lui parle de Dieu, elle ne veut pas en savoir. Au nom de Seigneur – non. Ceci aussi se passe pour la Gloire de Dieu. Elle ne s' intéresse nullement au Seigneur. Elle veut juste que je lui arrange les choses du côté extérieur. Je lui dit: Ecoute-moi pour la Gloire de Dieu, si j' étais à ta place j' irai chercher du travail. Elle avait travaillé comme fonctionnaire, elle s' y connaissait en imprimerie, maintenant elle avait de l' expérience dans la vie et ne voulait pas être serveuse (femme de ménage). Encore me disait-elle  il est difficile de trouver du travail. Pour la Gloire de Dieu, je continue – tu trouveras du travail. Si tu étais malade ou invalide, j' allais m' occuper de toi, te nourrir, t' aider pour la Gloire de Dieu, s' il n' y a personne pour le faire. Pour la Gloire de Die, je dois réveiller en elle... Elle me regarde. Je continue: "Si tu n' arrives pas à trouver du travail, reviens à moi." Tu dois maintenant avoir de la foi en soi, alors les choses vont s' arranger. Pour la Gloire Divine! Alors elle m' a écouté et elle est partie en son chemin. Tu trouveras toujours une personne pour t' aimer une nouvelle fois. Pour la Gloire de Dieu. Ils viendront me dire: "Elle a choisi un mauvais chemin." Non. Pour la Gloire de Dieu. Tout dans le monde est fait pour la Gloire Divine. Ils disent: "Mais tu n' as pas pitié de lui." Moi, j' aime les gens. Lorsque je rencontre quelqu' un, un qui est très malheureux, je dis: Pour la Gloire de Dieu! Ceci est le vrai chemin.

    Alors, je vous dis la même chose, ce que je ne vous ai pas encore dit. Vous souffrez – ceci est pour la Gloire de Dieu. Vous êtes mécontent – c' est pour la Gloire de Dieu. Vous ne vous entendez pas – c' est pour la Gloire de Dieu! Il vous manque de Fraternité – pour la Gloire de Dieu. Eh, vous faites du bien – pour la Gloire de Dieu. Tout est pour la Gloire de Dieu. Ceci est le vrai chemin, pour que l' homme puisse s' en remettre (revenir sur son chemin). Il n' existe pas une autre éducation. J' ai déjà essayé les méthodes. Vous pouvez éduquer l' homme, le reste n' est qu' apprentissage, dorure au-dessus. Pour la Gloire de Dieu. Ceci est l' essence. Quand tu dis: "pour la Gloire de Dieu", tu réveilles en toi ce qui est divin, ce qui as du pouvoir et ce qui peut tout créer. Un mot – pour la Gloire Divine, mais la prononcer.

    "Irons réveiller Lazare." Et moi je vous dis: Laissez maintenant le Seigneur réveiller en vous, quel que soit le chemin, à réveiller en vous le Lazare endormi. Ne Lui donnez pas de conseil quel chemin choisir. Et lui (Jésus) dit: Je Te Remercie, Père, que tu M' as toujours écouté." Il est bon de toujours écouter cette prière: "Père, je Te remercie, que tu m' as toujours écouté." Pour la Gloire Divine! Cette petite maladie que tu as – "je sais, Tu vas m' écouter." Donc, chaque chose, qui vous arrive, que ce soit du bien ou du mal, c' est pour réveiller en vous la foi et de dire: "Je Te Remercie, mon Seigneur, que tu m' as toujours écouté."

    "Notre Père"

    Maintenant, pour 10 minutes nous aurons une petite reflexion. Et puis nous ferons les exercices. La reflexion, ceci n' est qu'une pause. Nous allons nous reposer. Lors de la reflexion – tout ce que vous devez faire pendant toute la journée, vous aller y réfléchir. Et alors cela arrivera (se passera).

     

     6.05 heures du matin – 6.15 heures du matin

    (Dans la vallée - les exercices avec de la musique. Un beau soleil brille! Il fait chaud.)

     

    la 34-e conférence de dimanche matin

    prononcée par le Maître

    au 20.09.1936

    5 heures du matin,

    Sofia – Le lever

     

    Traduit par Maria Jeliazkova

  2. От Мая Китанова

     

    Превод на френски

    на заглавията на неделните беседи от Учителя

    Метод на работа

     

    Преводът на френски е много улеснен от факта, че в голямата си част, може би над 90%, заглавията са думи и фрази от Библията, което много помага да се намери правилния превод, макар и понякога той да не е буквален спрямо българското заглавие. Например “Поради радостта” на френски е « Toute heureuse », което съвсем не е буквален превод.

     

    Подхождах по следния начин:

     

    1.      Отварям беседата на български тукhttp://petardanov.com/#gsc.tab=0

    ... и намирам цитата от Библията, който се намира обикновено в началото на беседата, и за който често е указано от къде е взет. Например : Евангелие от Йоан, глава, стих. Откровение, глава, стих.

    2.      Намирам съответната глава и стих във френската Библия и вземам думите от там.

    3.      За бързо намиране, не съм ползвала хартиено френско издание, а електронно, което позволява да се намери точното място с няколко кликвания.

    4.      Преводи на френски има няколко и това не бива да е източник на притеснение, изхождайки от идеята, че лош превод на Библията няма. Има някои малки разлики във версиите, което идва от факта, че оригиналният текст е многозначен, а също така по-новите издания използват осъвременен език с цел по-добро разбиране от читателя, тоест, променени са някои думи и глаголни времена, но смисълът е спазен. В случай на разминавания, вие избирате версията, която намирате за по-ясна.

    5.      За работата ми по превода купих електронния вариант на последното официално литургично издание за франкофонската църква, което се чете в черквитеи трябва да звучи разбираемо. http://www.bibleliturgie.com/index.html

    6.      След това сравнявамзаглавието сдруги три по-стари и свободно достъпни варианта (например Louis Second) и така мога да избирам най-разбираемия вариант на френски. Например: http://saintebible.com/john/14-1.htm.

    7.      Понякога в българската беседа не пише точно от къде е “цитата“. Тогава търся с гугъл и на български, и на френски, и в повечето случаи се намира. Забележете, че Библията на български също е достъпна в интернет.

    8.      Случва се заглавието да не е от цитирания откъс от Библията, а от съвсем друго място пак в Библията. Тук търсенето в интернет също помага. Или понякога чета цялата глава от Библията и го намирам.

    9.      Когато не се намира нищо в Библията, нито в интернет, чета беседата. Ако нямам време да чета цялата беседа, правя търсене в нея (контрол F) с дума от заглавието или цялото заглавие, и ако присъства в текста, търсачката го пожълтява. Прочитам съответния параграф, за да разбера контекста, и правя свободен превод според контекста.

    10.  Дори когато заглавието изглежда много ясно, лесно и кратко, например “Трите пътя”, никога не пропускам горепосочените етапи.

    11.  Има няколко беседи, които са “непечатани” (редове508-534). Имат заглавие, но съдържанието липсва. Там няма как да се гарантира точен превод, така че превеждам “по нюх”, като отново търся съответстие с фрази от Библията, като съм отбелязала от къде съм ги взела и съм ги пожълтила, за да се знае, че са условни и “работни” заглавия.

     

    Горепосочените проверки на едно заглавие отнемат време - понякога секунди, понякога половин час, но сме сигурни, че когато един ден беседата се преведе на френски, ще има минимални поправки на ниво заглавия, тъй като те ще отговарят максимално на съдържанието на беседата. Поправки може и да има, важното е да са възможно по-малко.

    Ако имате върпоси или поправки, можете да се свържете с мен чрез Христо или да ми пишете на адрес mkitanov@hotmail.com- Мая, или на страницата за преводи, която Христо създаде във Фейсбук

  3. Les titres des conférences du dimanche

    • 1914_03_16 Voici l homme
    • 1914_03_23 Le grain de blé
    • 1914_04_06 Les quatre éléments fondamentaux
    • 1914_04_13 Vous connaitrez la vérité et la vérité vous rendra libres
    • 1914_04_20 Manifestation de l’Esprit
    • 1914_04_27 Les talents
    • 1914_07_06 L'Amour
    • 1914_07_20 Les songes de Joseph
    • 1914_07_27 La loi du service
    • 1914_08_03 L'importance des petites choses
    • 1914_09_11 La paix soit avec vous
    • 1914_09_21 La nécessité de connaitre Dieu
    • 1914_09_28 Un homme vaut tellement plus qu'une brebis!
    • 1914_10_05 Le pharisien et le publicain
    • 1914_10_12 Les conditions de la vie éternelle
    • 1914_10_19 La peur
    • 1914_11_02 L'esprit et la chair
    • 1914_11_08 Au commencement était
    • 1914_11_16 Le lait de la Parole
    • 1914_12_07 Les maitres
    • 1915_01_11 Si vous m'aimez, gardez mes commandements
    • 1915_01_25 Huit-mille ans
    • 1915_03_22 Pâques
    • 1915_04_19 La perle de grande valeur
    • 1915_05_10 La nouvelle pierre de fondation
    • 1915_05_24 La Providence Divine
    • 1915_06_20 Le tentation
    • 1915_06_27 L'enfant prodigue
    • 1915_07_04 La prière
    • 1915_07_11 Le bon Samaritain
    • 1915_07_12 Les vieilles outres et les outres neuves
    • 1915_08_23 La liberté de l'Esprit
    • 1915_12_25 La naissance
    • 1916_01_24 La Vérité
    • 1916_09_17 La charité
    • 1916_10_01 C'est toi qui le sais
    • 1916_10_08 Tout heureuse
    • 1916_10_15 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
    • 1916_10_22 Vais-je refuser de la boire?
    • 1916_10_29 La sagesse
    • 1916_11_05 Afin de gagner un seul avantage, le Christ
    • 1916_11_16 Les cinq jeunes filles prévoyantes
    • 1916_11_19 Observez comment poussent les lis dans les champs
    • 1916_11_26 Zachée
    • 1916_12_03 Je vous élèverai
    • 1916_12_17 Sauve-nous
    • 1916_12_24 Ils seront instruits
    • 1916_12_31 Rendez à Dieu ce qui est à Dieu
    • 1917_01_07 Continuez à grandir dans la grâce!
    • 1917_01_14 Marthe et Marie
    • 1917_01_21 Les deux maitres
    • 1917_01_28 Toute l'Écriture
    • 1917_02_04 Les heureux
    • 1917_02_11 Les enfants
    • 1917_02_18 Connaissance. Sacrifice de soi/ Tout m'a été remis
    • 1917_02_25 Le salut
    • 1917_03_22 La croix
    • 1917_03_25 Le sel
    • 1917_04_01 La lumière
    • 1917_04_08 Jacob et Ésaü
    • 1917_04_15 Je vous salue
    • 1917_04_22 La volonté de Dieu
    • 1917_04_29 Les cœurs purs
    • 1917_05_06 Prendre et donner
    • 1917_05_13 Ce que Dieu a uni
    • 1917_05_20 Le bon trésor
    • 1917_05_27 Demeurez dans mon amour
    • 1917_06_03 Dieu est esprit
    • 1917_06_10 Peut-il
    • 1918_06_30 Amenez-le
    • 1918_07_07 Les trois états
    • 1918_07_14 À cette heure-là
    • 1918_07_21 Ayez la joie et tenez bon
    • 1918_07_23 La mère des fils de Zébédée
    • 1918_07_28 Défaire et revêtir
    • 1918_08_04 Le bon vin
    • 1918_08_11 Les deux femmes
    • 1918_08_18 Le Seigneur posa son regard sur Pierre
    • 1918_08_25 Le levain enfoui
    • 1918_09_01 À la maison
    • 1918_09_08 Les gens sortirent à sa rencontre
    • 1918_09_15 Une ville située sur une montagne ne peut être cachée
    • 1918_09_22 Les deux frères
    • 1918_09_29 En mon nom
    • 1918_10_06 Naitre
    • 1918_10_13 Les deux pôles
    • 1918_10_20 L'Esprit du Seigneur
    • 1918_10_27 Les deux commandements
    • 1918_11_03 Les invités
    • 1918_11_10 Embaucher des ouvriers
    • 1918_11_17 Étonnés de ce qu'ils entendaient
    • 1918_12_01 La vie en abondance
    • 1918_12_05 Une Petite Analyse/Lemouël
    • 1918_12_08 Le royaume divisé
    • 1918_12_15 Mais le père dit
    • 1918_12_29 L'inconnue
    • 1919_01_12 Les grandes conditions de la vie
    • 1919_01_19 La grande foi
    • 1919_01_26 La vigne et les sarments
    • 1919_02_02 Comme toi-même
    • 1919_02_06 La contradiction dans la consonance
    • 1919_03_02 Si je n'étais pas venu
    • 1919_03_09 Mon joug
    • 1919_03_22 Prendre avec amour
    • 1919_03_30 L'enfant grandissait
    • 1919_04_06 Le Seigneur lui dit
    • 1919_04_13 Ni sac
    • 1919_04_20 Pierre, voyant donc ce disciple
    • 1919_04_27 Quand tu pries
    • 1919_05_04 Le soleil qui se lève
    • 1919_05_11 La lampe du corps
    • 1919_05_18 La poutre
    • 1919_05_25 La table du Nouveau Testament
    • 1919_06_01 La pierre rejetée
    • 1919_06_08 La femme infirme
    • 1919_06_15 Maitre et Seigneur
    • 1919_06_19 Jésus avait été invité (L’ Invitation De Jesus) (заглавието не съвпада с това на въведената в сайта беседа -9.04.17)
    • 1919_06_22 Le petit commandement
    • 1919_06_29 Le vieux scribe
    • 1919_09_28 Je suis l'homme
    • 1919_11_09 Dieu a parlé
    • 1919_11_16 Les deux témoins
    • 1919_11_30 Il alla s'engager
    • 1919_12_07 Il vivra
    • 1919_12_14 Va travailler aujourd'hui à la vigne
    • 1919_12_21 Le jour du bien
    • 1920_01_08 Elles quittèrent le tombeau et coururent
    • 1920_01_18 Le bon pasteur
    • 1920_02_01 De la terre et du ciel
    • 1920_02_08 La prière
    • 1920_02_22 Je suis le Vivant
    • 1920_02_29 Ce que l'Esprit dit
    • 1920_03_07 Celui qui sera le berger de toutes les nations
    • 1920_03_28 La Loi et les Prophètes
    • 1920_04_04 Ils furent tous étonnés
    • 1920_04_11 L'homme le suivit
    • 1920_04_18 J'ai prié
    • 1920_04_25 Ami et serviteur
    • 1920_05_02 La tradition
    • 1920_05_09 Allumer une lampe
    • 1920_06_13 Chemin de droite et chemin de gauche
    • 1920_06_27 Ce sera à mes frais
    • 1920_10_10 Lorsque vous accueillez
    • 1920_10_17 Ce qui change sans être modifié
    • 1920_10_24 Celui qui a la paix
    • 1920_10_30 Deux petites pièces de monnaie
    • 1920_11_07 Point, droite, surface, cube
    • 1921_02_27 L'amour
    • 1921_03_06 La foi
    • 1921_03_13 L'homme nouveau
    • 1921_03_20 Pharisien et sadducéen
    • 1921_03_27 Le semeur
    • 1921_04_03 Bien manger est une condition à la vie éternelle
    • 1921_04_10 L'amour porteuse de vie
    • 1921_04_17 La fournaise de feu ardent
    • 1921_04_24 Dans la fosse aux lions
    • 1921_05_01 La résurrection de l'Amour
    • 1921_05_15 Explique-nous cette parabole
    • 1921_05_22 L'Énergie vivante
    • 1921_05_29 Pour le mettre à l'épreuve
    • 1921_06_05 L'ange prit la parole
    • 1921_06_12 Les deux femmes
    • 1921_06_19 Suis-moi
    • 1921_06_26 Dans la justice, la sainteté et la vérité
    • 1921_10_02 Le salut de l'Amour
    • 1921_10_19 Frères et sœurs du Christ
    • 1921_10_23 Alors ils resplendiront!
    • 1921_10_30 Le fils de Dieu
    • 1921_11_06 Les lois non écrites
    • 1921_11_13 En Égypte
    • 1921_11_16 Pleurer
    • 1921_11_20 Ananie et Saphira
    • 1921_11_27 Je le ressusciterai!
    • 1921_12_04 Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu
    • 1921_12_11 Lève-toi et mets ta ceinture!
    • 1921_12_18 Pierre était en train de se chauffer
    • 1921_12_25 Tout ce que vous aurez lié sur la terre
    • 1922_01_01 Les âmes sœurs
    • 1922_01_08 Tu ne m'as pas embrassé
    • 1922_01_15 Pourquoi tes disciples mangent et boivent?
    • 1922_01_22 L'ivraie et le blé
    • 1922_01_29 Je vous reverrai
    • 1922_02_05 Qu'est-ce qu'on doit demander?
    • 1922_02_12 Les gens mangèrent et furent rassasiés
    • 1922_02_19 Demandez, cherchez, frappez!
    • 1922_02_26 Le royaume de Dieu
    • 1922_03_05 Dans la maison de mon Père
    • 1922_03_12 Écoutez-le!
    • 1922_03_19 Ta parole
    • 1922_03_26 Qui vous accueille
    • 1922_04_02 Rendez droits ses sentiers!
    • 1922_04_09 La volonté du Père
    • 1922_04_16 Cesse d'être incrédule, sois croyant!
    • 1922_04_23 Jésus Christ crucifié
    • 1922_04_30 Tout cela est en voie de dissolution
    • 1922_05_07 Le disciple n'est pas au-dessus de son maitre
    • 1922_05_14 Fille de Sion
    • 1922_05_21 Beaucoup de fruit
    • 1922_05_28 Son commandement
    • 1922_06_04 Ne faites violence à personne, n'accusez personne à tort!
    • 1922_06_11 Comme lui-même est pur
    • 1922_06_18 Si vous demeurez en moi
    • 1922_06_25 Ceux qui ont faim et soif
    • 1922_07_30 Pierre, le prenant à part
    • 1922_09_24 Il vous enseignera/L'Esprit Saint vous enseignera
    • 1922_10_01 Le Dieu vivant
    • 1922_10_08 Bien-aimé et cher
    • 1922_10_15 L'ange du Seigneur adressa la parole à Philippe
    • 1922_10_22 Il l'aima
    • 1922_10_29 Levez-vous, partons d'ici
    • 1922_11_05 Sodome sera mieux traitée
    • 1922_11_12 Vous ne savez pas ce que vous demandez
    • 1922_11_19 Avoir en héritage
    • 1922_11_26 Lema sabactani
    • 1922_12_03 Venu pour servir
    • 1922_12_10 Il vous enseignera
    • 1922_12_17 La bonne terre
    • 1922_12_24 Pourquoi nous n'avons pas réussi?
    • 1922_12_31 Étends la main!
    • 1923_01_07 Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait/Il les enseignait
    • 1923_01_14 Que votre parole soit « oui », si c'est « oui », « non », si c'est « non »
    • 1923_01_21 Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel/ Sur la terre et dans le ciel
    • 1923_02_04 Voilà un enseignement nouveau
    • 1923_02_11 Si le Fils vous rend libres, vous serez libres
    • 1923_02_11 La règle sacrée
    • 1923_02_18 Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir
    • 1923_02_25 Seigneur, que nos yeux s'ouvrent!
    • 1923_03_11 Nous avons vu le Seigneur
    • 1923_03_25 L'éveil de l'âme humaine
    • 1923_04_08 Tout tristes
    • 1923_04_15 Cette effigie, de qui est-elle?
    • 1923_04_22 Les cinq frères
    • 1923_04_29 Vie éternelle
    • 1923_05_13 Confiance, c"est moi
    • 1923_05_20 Pour mon nom/Je lui montrerai tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon nom
    • 1923_06_03 C'est en vain qu'ils me rendent un culte
    • 1923_06_10 Vous cherchez Jésus le Crucifié/Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié
    • 1923_06_17 Un homme avait deux fils
    • 1923_06_24 Trois jours après
    • 1923_07_01 Nous viendrons vers lui
    • 1923_07_08 Dis seulement une parole
    • 1923_07_15 Celui qui vous écoute m'écoute
    • 1923_09_09 Les deux méthodes de la nature
    • 1923_09_16 Soyez prudents!
    • 1923_09_23 Les scandales
    • 1923_10_01 Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron
    • 1923_10_21 Elle vous rendra libres/La vérité
    • 1923_10_28 Mettez à l'épreuve les Saintes Écritures!
    • 1923_11_04 Il ouvrit leur intelligence
    • 1923_11_11 Celui qui a des oreilles
    • 1923_11_18 Le Dieu des vivants
    • 1923_11_25 Je vais jeter les filets
    • 1923_12_02 Si quelqu'un m'aime
    • 1923_12_09 Ce que j'ai entendu
    • 1923_12_16 Il les a mis à l'épreuve
    • 1923_12_23 Peine et joie
    • 1923_12_30 Nos débiteurs
    • 1924_01_06 Une seule chose te fait encore défaut
    • 1924_01_13 Ils furent sauvés
    • 1924_01_20 Le charbon brûlant
    • 1924_01_27 Combien de fois devons-nous pardonner?
    • 1924_02_03 Les fruits de l'Esprit
    • 1924_02_10 Veux-tu être guéri?
    • 1924_02_17 Le royaume de Dieu est annoncé
    • 1924_02_24 Que veut-il nous dire?
    • 1924_03_02 Nés de nouveau
    • 1924_03_09 Seigneur, que je retrouve la vue
    • 1924_03_16 Celui qui vient à moi
    • 1924_03_23 Ton frère est arrivé
    • 1924_03_30 Rembourse ta dette
    • 1924_04_06 Dis seulement une parole
    • 1924_04_13 Encore un peu de temps
    • 1924_04_20 Demandez, cherchez, frappez!
    • 1924_04_27 Je vais aller moi-même le guérir
    • 1924_05_04 Ce que vous demanderez
    • 1924_05_11 C'est en vain qu'ils me rendent un culte
    • 1924_05_18 Tu aimeras le Seigneur
    • 1924_05_25 Ces jours-là seront abrégés
    • 1924_06_01 La pluie est tombée
    • 1924_07_20 Je te suivrai
    • 1924_10_19 Le règne de Dieu est venu
    • 1924_10_26 Vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres
    • 1924_11_02 Ils sont nés
    • 1924_11_09 Heureux ce serviteur
    • 1924_11_16 Les villes de Sodome et Gomorrhe
    • 1924_11_23 Pour contenter la foule
    • 1924_11_30 Celui qui reçoit l'enseignement
    • 1924_12_07 Tu es le Christ
    • 1924_12_14 Ils sortirent à sa rencontre
    • 1924_12_21 Les artisans de paix
    • 1924_12_28 Ceux qui ont faim
    • 1925_01_04 Mon commandement
    • 1925_01_11 Le chemin étroit
    • 1925_01_18 La mèche qui faiblit
    • 1925_01_25 Il cherche la gloire
    • 1925_02_01 Je t'ai connu
    • 1925_02_08 Nous avons vu son étoile
    • 1925_02_15 La dernière place
    • 1925_02_22 Il écrivait sur la terre
    • 1925_03_01 Maintenant vous êtes dans la peine
    • 1925_03_08 Ma royauté
    • 1925_03_15 Il fait lever son soleil
    • 1925_03_22 Que votre cœur ne soit pas bouleversé
    • 1925_03_29 Dans toute ville où vous entrerez
    • 1925_04_05 La main, une occasion de chute
    • 1925_04_12 Dans l'Esprit et le feu
    • 1925_06_14 La vraie vigne
    • 1925_06_21 Sa fille fût guérie
    • 1925_06_28 Le fruit de l'Esprit
    • 1925_07_19 Ce que vous voyez
    • 1925_07_25 Donner la vie - la peine et la joie
    • 1925_10_11 La Loi Suprême
    • 1925_11_01 Il disait que Dieu était son propre Père
    • 1925_11_15 On emmène Jésus
    • 1925_11_22 Trente-huit ans
    • 1925_11_29 Il savait bien
    • 1925_12_06 Le voyant devenu si triste
    • 1925_12_13 D'où je suis venu
    • 1925_12_20 La bonne terre
    • 1925_12_27 Il leur montra ses mains
    • 1926_01_03 Jusqu'à la fin du monde
    • 1926_01_10 Je vous ai donné le pouvoir
    • 1926_01_17 Bon
    • 1926_01_24 Marie a choisi
    • 1926_01_31 Son témoignage
    • 1926_02_07 Connu de lui
    • 1926_02_14 J'ai appelé mon fils
    • 1926_02_21 Vous serez parfaits
    • 1926_02_28 J'ai reçu de mon Père
    • 1926_03_07 Propriétaire d'un domaine
    • 1926_03_14 Sabaoth-Amon-Rê
    • 1926_03_21 La loi de la juxtaposition
    • 1926_03_28 Les cinq prévoyantes
    • 1926_04_04 Il porte beaucoup de fruit
    • 1926_04_11 La connaissance remplira le pays
    • 1926_04_18 L'aube
    • 1926_04_25 J'étais seul à fouler
    • 1926_05_02 L'âme délivrée
    • 1926_05_09 Il vivra
    • 1926_05_16 Tu m'apprends
    • 1926_05_23 Le trésor caché
    • 1926_05_30 Qui fait vivre
    • 1926_06_06 Ils seront rassasiés
    • 1926_06_13 Le Verbe s'est fait chair
    • 1926_06_20 Dans la moindre chose
    • 1926_06_27 Chez lui
    • 1926_07_04 La lampe allumée
    • 1926_07_11 Pour la Gloire de Dieu
    • 1926_10_10 Je suis né pour ceci
    • 1926_10_17 Donne-le aux pauvres
    • 1926_10_24 J'aurais beau parler
    • 1926_10_31 Son commandement
    • 1926_11_07 Moïse et Jésus-Christ
    • 1926_11_14 Un prophète n'est méprisé que dans son pays
    • 1926_11_21 Comment tes yeux se sont-ils ouverts?
    • 1926_11_28 Les siens de l'ont pas reçu
    • 1926_12_05 Leur intelligence
    • 1926_12_12 Voix dans le désert
    • 1926_12_19 Ce qui me rend témoignage
    • 1926_12_26 Cette parabole
    • 1927_01_02 Entrer
    • 1927_01_09 Par ma raison
    • 1927_01_23 Un seul troupeau
    • 1927_01_30 Une action parfaite
    • 1927_02_06 Leur manque de foi
    • 1927_02_13 La terre nouvelle
    • 1927_02_20 Le juste
    • 1927_02_27 Ton soleil ne se couchera plus
    • 1927_03_06 Va, appelle ton mari
    • 1927_03_13 Rien n'est caché
    • 1927_03_20 Les doux
    • 1927_03_27 Les sarments de vigne
    • 1927_04_03 Le monde ancien s'en est allé
    • 1927_04_10 Deux fils
    • 1927_04_17 Esclave et fils
    • 1927_04_24 Les morceaux en surplus
    • 1927_05_08 Cent pièces d'argent
    • 1927_05_15 L'on vous donnera
    • 1927_05_22 Que préférez-vous?
    • 1927_05_29 Facile à porter et léger
    • 1927_06_05 Deux mots
    • 1927_06_12 Il rentra en lui-même
    • 1927_06_19 Il sera sauvé
    • 1927_09_04 Beaucoup d'entre eux disaient
    • 1927_09_11 Le jour du Seigneur
    • 1927_09_18 Les disciples furent remplis de joie
    • 1927_09_25 Tristes
    • 1927_10_09 Une réponse paisible
    • 1927_10_16 Fais venir Simon
    • 1927_10_23 Un peu au-dessous des anges
    • 1927_10_30 Au milieu d'eux
    • 1927_11_06 Dieu dit
    • 1927_11_13 L'Écriture dit
    • 1927_11_20 Ni la femme, ni l'homme
    • 1927_11_27 Mon serviteur sera guéri
    • 1927_12_04 Sept corbeilles
    • 1927_12_11 Pour ceux qu'on aime
    • 1927_12_18 La nourriture solide
    • 1927_12_25 Voici venir des jours
    • 1928_01_01 Ayant la condition de Dieu
    • 1928_01_08 La cuve
    • 1928_01_15 L'allliance
    • 1928_01_22 Nicodème
    • 1928_01_29 Enfants de la résurrection
    • 1928_02_02 Confiance, ma fille!
    • 1928_02_12 Jusqu'à la fin
    • 1928_02_26 Les douze tribus
    • 1928_03_04 De nouveau
    • 1928_03_11 Ton père et ta mère
    • 1928_03_18 Le Seigneur m'a consacré par l'onction
    • 1928_03_25 Reste avec nous
    • 1928_04_01 La gloire qui vient des hommes
    • 1928_04_08 Je vais jeter les filets
    • 1928_04_15 La vie vaut plus
    • 1928_04_22 Je suis venu pour rendre un jugement
    • 1928_04_29 Celui qui me rejette
    • 1928_05_06 Une voix de la ville
    • 1928_05_13 L'ouvrier et sa nourriture
    • 1928_05_20 Il alla trouver Pilate
    • 1928_05_27 Dieu est esprit
    • 1928_06_03 L'allégresse éternelle
    • 1928_06_10 La femme qui enfante
    • 1929_02_03 Bon maitre
    • 1929_02_10 Du Dieu vivant
    • 1929_02_17 Sur cette pierre
    • 1929_02_24 Lui qui fait changer les temps
    • 1929_03_03 Elle donna du fruit
    • 1929_03_10 Lazare, viens dehors!
    • 1929_03_17 Celui à qui l'épouse appartient
    • 1929_03_24 Le Père lui-même
    • 1929_03_31 Lié et délié
    • 1929_04_07 Celui que désignait la parole
    • 1929_04_14 Il s'irrita en son cœur
    • 1929_04_21 Ils avaient fait un feu de braise
    • 1929_04_28 Mon serviteur
    • 1929_05_05 Suis-moi
    • 1929_05_12 Ton Père te le rendra
    • 1929_05_19 Le grand bien
    • 1929_05_26 Un autre jour de Sabbat
    • 1929_06_02 Apporter un feu
    • 1929_06_09 Digne
    • 1929_06_16 Accomplir
    • 1929_06_23 Les doux prévoyants/Heureux les doux
    • 1929_07_21 Élie est déjà venu
    • 1929_07_28 Ce qu'il faudra dire
    • 1929_08_04 Celui qui entend les paroles que je dis
    • 1929_08_11 Mes brebis écoutent ma voix
    • 1929_09_01 Le voleur et le pasteur
    • 1929_09_08 Le centurion
    • 1929_09_15 Processus ordinaires et extraordinaires/Trente-huit ans
    • 1929_09_29 L'Esprit du Seigneur
    • 1929_10_06 Nous l'en avons empêché
    • 1929_10_13 Un évangile éternel à proclamer
    • 1929_10_20 Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres
    • 1929_10_27 Heureux vos yeux et vos oreilles
    • 1929_11_03 La grande foule apprit que Jésus arrivait
    • 1929_11_10 Faites asseoir
    • 1929_11_17 Tu mettais ta ceinture toi-même
    • 1929_11_24 Ils furent montés dans la barque
    • 1929_12_01 La Pâque en l'honneur du Seigneur
    • 1929_12_08 Je vais aller le tirer de ce sommeil
    • 1929_12_15 Il vous le donnera
    • 1929_12_22 J'ai le pouvoir
    • 1929_12_29 Vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi
    • 1930_01_05 Du cœur proviennent les pensées mauvaises
    • 1930_01_12 Le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur
    • 1930_01_19 Deux petites pièces de monnaie
    • 1930_01_26 Vous êtes des dieux
    • 1930_02_02 C'est moi, n'ayez plus peur
    • 1930_02_09 Sois vainqueur du mal
    • 1930_02_16 Cherche bien, et tu verras
    • 1930_02_23 Les œuvres de Dieu
    • 1930_03_02 À la manière du monde
    • 1930_03_09 Invitez-les à la noce
    • 1930_03_16 De grâce et de vérité
    • 1930_03_23 Des fils de lumière
    • 1930_03_30 Avec puissance
    • 1930_04_06 Et Jésus dit
    • 1930_04_13 Maitre du sabbat
    • 1930_04_20 Le Père et moi, nous sommes un
    • 1930_04_27 Amenez-le-moi
    • 1930_05_04 En pleine lumière
    • 1930_05_11 Que tu entres
    • 1930_05_18 Festoyer
    • 1930_05_25 Vous valez plus qu'eux
    • 1930_06_01 Salé au feu
    • 1930_06_08 Celui qui entre
    • 1930_06_15 Avant qu'Abraham fût
    • 1930_06_22 Pour la nourriture
    • 1930_06_29 L'été est proche
    • 1930_07_06 Dans la maison de Simon
    • 1930_08_31 Les conditions de croissance
    • 1930_09_07 J'ai de quoi manger
    • 1930_09_14 Demandez, cherchez et frappez
    • 1930_09_21 D'Égypte
    • 1930_09_28 Tous ne comprennent pas
    • 1930_10_05 Jésus arrive
    • 1930_10_12 Le Verbe raisonnable
    • 1930_10_19 Le Père aime le Fils
    • 1930_10_26 Le pain vivant
    • 1930_11_02 Recevoir la Bonne Nouvelle
    • 1930_11_09 Jésus, le voyant couché là
    • 1930_11_16 Vous me reverrez
    • 1930_11_23 Deux ou trois
    • 1930_11_30 Enlevez la pierre
    • 1930_12_07 À dire (Jean 8:26)
    • 1930_12_14 Les mains et la tête (Jean 13:9)
    • 1930_12_21 Les disciples s'approchèrent de Jésus (Matthieu 17:19)
    • 1930_12_28 Je suis la vraie vigne (Jean 15:1)
    • 1931_01_04 Vos noms (Luc 10:20)
    • 1931_01_11 Sois purifié (Luc 5:13)
    • 1931_01_18 Quand il virent l'étoile (Matthieu 2:10)
    • 1931_01_25 Pourquoi tu ne penses pas à Dieu
    • 1931_02_01 Honore ton père et ta mère (Exode 20:12)
    • 1931_02_08 Le pain de la vie (Jean 6:35)
    • 1931_02_15 La Loi des prophètes
    • 1931_02_22 Gagner le monde entier (Matthieu 16:26)
    • 1931_03_01 Heureux ceux qui pleurent (Matthieu 5:4)
    • 1931_03_08 Il a habité parmi nous (Jean 1:14)
    • 1931_03_15 Donne-moi à boire (Jean 4:7)
    • 1931_03_22 Il célébra les noces de son fils (Matthieu 22:2)
    • 1931_03_29 Je ne suis pas digne (Matthieu 8:8)
    • 1931_04_05 Ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché (Matthieu 13:6, Marc 4:6)
    • 1931_04_12 Le Vivant parmi les morts (Luc 24:5)
    • 1931_04_19 Va, appelle ton mari (Jean 4:16)
    • 1931_04_26 La compréhension des Écritures (Luc 24:45)
    • 1931_05_03 L'alpha et l'oméga (Apocalypse 22:13)
    • 1931_05_10 Il cracha à terre (Jean 9:6)
    • 1931_05_17 L'une sera prise, l'autre laissée (Matthieu 24:41)
    • 1931_05_24 Veillez (Matthieu 26:41)
    • 1931_06_07 Accomplir (Matthieu 5:17)
    • 1931_06_14 Simon-Pierre répondit (Matthieu 16:16)
    • 1931_06_21 Rabbouni, que je retrouve la vue!
    • 1931_09_27 Mon âme est dégoutée de la vie
    • 1931_10_04 Revêtez-vous de l'homme nouveau
    • 1931_10_11 Donnez-nous de votre huile
    • 1931_10_18 Le rapport entre deux lois
    • 1931_10_25 En ces jours-là
    • 1931_11_01 De nouveau
    • 1931_11_08 Le Fils de l'homme s'en va
    • 1931_11_15 Il n'éteindra pas
    • 1931_11_22 Pour vous, qui suis-je?
    • 1931_12_06 Je suis saisi de compassion pour cette foule
    • 1931_12_13 Devant tout le peuple
    • 1931_12_20 Selon ses œuvres
    • 1931_12_27 Je garde sa parole
    • 1932_01_03 De la mort à la vie
    • 1932_01_10 Prends l'enfant
    • 1932_01_17 Sauvés
    • 1932_01_24 Amenez-le-moi
    • 1932_01_31 Manifestation de la lumière vivante
    • 1932_02_07 Ces petits
    • 1932_02_14 Porter la nouvelle à ses disciples
    • 1932_02_21 Mon amour ne passera pas
    • 1932_02_28 Après cela
    • 1932_03_06 Au temps de la fin
    • 1932_03_13 Joindre à votre foi la vertu
    • 1932_03_20 Que dois-je faire
    • 1932_03_27 Digne de confiance dans la moindre chose
    • 1932_04_03 Ils avaient fait un feu de braise
    • 1932_04_10 Vie, lumière et liberté
    • 1932_04_17 L'amour couvre et redresse
    • 1932_04_24 Le livre scellé
    • 1932_05_01 Quand tu étais jeune
    • 1932_05_22 Gagner le monde entier
    • 1932_05_29 L'ordre éternel
    • 1932_06_05 Le bon grain
    • 1932_06_12 Là il vit un homme
    • 1932_06_19 Menez une vie raisonnable
    • 1932_06_26 Peu sont élus
    • 1932_07_03 Mettez la Parole en pratique
    • 1932_07_10 Il le reçut avec joie
    • 1932_09_04 Des idées précieuses
    • 1932_09_18 La vraie vigne
    • 1932_09_25 Transformation des nombres
    • 1932_10_02 La brebis retrouvée
    • 1932_10_09 Jésus fut conduit
    • 1932_10_16 Entends-tu
    • 1932_10_23 À la manière d'un enfant
    • 1932_10_30 Résurrection
    • 1932_11_06 Voici mon serviteur
    • 1932_11_13 Aveugle de naissance
    • 1932_11_20 Es-tu
    • 1932_11_27 Il y avait un homme
    • 1932_12_04 Il leur apparut
    • 1932_12_11 Paroles de Vérité
    • 1932_12_18 Le pain vivant
    • 1932_12_25 L'esprit entrera
    • 1933_01_01 Deux maitres
    • 1933_01_08 C'est l'Esprit qui fait vivre
    • 1933_01_15 Et elles se mirent à préparer leur lampe
    • 1933_01_29 Car il est ressuscité
    • 1933_02_05 La première place
    • 1933_02_12 Il les envoya
    • 1933_02_19 Il en tomba enfin dans la bonne terre
    • 1933_02_26 Le bien et l'humanité
    • 1933_03_05 Paix à cette maison
    • 1933_03_12 Dans son amour
    • 1933_03_19 Digne de confiance dans la moindre chose
    • 1933_03_26 Ce qui vous revient, qui vous le donnera?
    • 1933_04_02 La joie
    • 1933_04_09 La connaissance de la vérité
    • 1933_04_16 La vie éternelle
    • 1933_04_23 Le gérant
    • 1933_04_30 Les cinq pains d'orge
    • 1933_05_07 Les bergers
    • 1933_05_14 La femme vertueuse
    • 1933_05_21 Dans la justice et dans le destin
    • 1933_05_28 On ne dit pas
    • 1933_06_11 Ton espérance
    • 1933_06_25 Les dons les plus grands
    • 1933_07_02 Le juste marche droit
    • 1933_07_09 La Sagesse a bâti
    • 1933_07_16 Venez manger
    • 1933_07_23 Rien ne l'égale
    • 1933_07_30 Lui qui a fait le ciel et la terre
    • 1933_10_01 Ce qui est réalisable
    • 1933_10_08 Les réalisations fondamentales
    • 1933_10_15 Mon âme exulte
    • 1933_10_22 Ne nous lassons pas de faire le bien (La voie du bien)
    • 1933_10_29 Annoncer la bonne nouvelle
    • 1933_11_05 Là aussi sera mon serviteur
    • 1933_11_12 Travail et repos. Amour et Sagesse
    • 1933_11_19 Origine et signification de la lampe
    • 1933_11_26 Belle autant que la lune, brillante comme le soleil
    • 1933_12_03 Debout et mange!
    • 1933_12_10 La terre des vivants
    • 1933_12_17 Le prisonnier libéré
    • 1933_12_24 Que n'es-tu pour moi un frère
    • 1933_12_31 Que mon âme vive
    • 1934_01_14 Écoute, mon fils!
    • 1934_01_21 Aime-la!
    • 1934_01_28 La fournaise de feu ardent
    • 1934_02_04 Ceux qui ont l'intelligence comprendront
    • 1934_02_11 Écoutez-moi
    • 1934_02_18 Des temps difficiles
    • 1934_02_25 Si vous m'aimez
    • 1934_03_04 Les préparations du cœur sont à l'homme
    • 1934_03_11 Le Verbe
    • 1934_03_18 Te voilà guéri
    • 1934_03_25 Quel signe peux-tu nous donner?
    • 1934_04_01 Les yeux du sage
    • 1934_04_08 Voici ce que je pense
    • 1934_04_15 Publiquement
    • 1934_04_22 Trois concepts
    • 1934_04_29 Le charbon brûlant
    • 1934_05_06 Pour que les brebis aient la vie
    • 1934_05_13 Le nombre 153
    • 1934_05_20 Que votre cœur ne soit pas bouleversé
    • 1934_05_27 Il y a un moment pour out
    • 1934_06_03 Ce que tu as promis, tiens-le
    • 1934_06_10 Un gamin sage
    • 1934_06_17 Trois facteurs
    • 1934_06_24 Je n'ai plus ma vie centrée sur moi-même
    • 1934_07_08 Recevez l'Esprit Saint
    • 1934_07_15 Naitre de nouveau
    • 1934_07_22 Jette ton pain
    • 1934_07_29 L'homme intérieur
    • 1934_08_26 Celui qui fait la vérité
    • 1934_09_02 Le bon grain
    • 1934_09_09 Le glaive de l'Esprit
    • 1934_09_23 Jésus fut aussi invité
    • 1934_10_07 Avec quelle sorte de corps?
    • 1934_10_14 Qu'ils sont beaux les pieds
    • 1934_10_21 Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson
    • 1934_10_28 Rassurez-vous
    • 1934_11_04 Tout est possible
    • 1934_11_11 Le royaume du Christ et de Dieu
    • 1934_11_18 La vie vaut plus
    • 1934_11_25 Le semeur et le moissonneur
    • 1934_12_02 Souviens-toi de ton Créateur
    • 1934_12_09 Les bonnes nouvelles
    • 1934_12_16 Qu'il avait ressuscité
    • 1935_01_06 Ils ramèneront tous vos frères
    • 1935_01_13 L'enseignement de la seine doctrine
    • 1935_01_20 Du fruit au centuple
    • 1935_01_27 Ne vous inquiétez pas pour votre vie
    • 1935_02_03 L'économe prudent
    • 1935_02_10 Voici le pain vivant
    • 1935_02_17 Soyez donc prodents
    • 1935_02_24 J'ai regardé encore et j'ai vu
    • 1935_03_03 Celui qui entend les paroles que je dis
    • 1935_03_10 Il alla se mettre au service
    • 1935_03_17 Une année favorable accordée par le Seigneur
    • 1935_03_24 Tout ce que vous aurez lié sur la terre
    • 1935_03_31 Celui qui reçoit l'enseignement de la Parole
    • 1935_04_07 Aimer et être aimé
    • 1935_04_14 Qu'elles sont belles, tes amours
    • 1935_04_21 Si vous ne mangez pas
    • 1935_04_28 L'un des Douze
    • 1935_05_05 Jésus se manifesta encore
    • 1935_05_12 Tes villes saintes
    • 1935_06_16 Il m'a dit tout
    • 1935_06_23 La femme infirme
    • 1935_06_30 Devenir comme les enfants
    • 1935_07_07 Le lendemain
    • 1935_07_14 Il sera lié dans le ciel
    • 1935_07_21 Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu
    • 1935_09_08 C'est par lui que tout est venu à l'existance
    • 1935_09_15 Quand tu étais jeune
    • 1935_09_22 Pourquoi leur parles-tu en paraboles?
    • 1935_09_29 Explique-nous cette parabole
    • 1935_10_13 Je vais jeter les filets
    • 1935_10_20 Ce qui est oublié
    • 1935_10_27 Je me suis lavé et je vois
    • 1935_11_03 Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Mouvement, application et réalisation
    • 1935_11_10 Ce qui est né de la chair
    • 1935_11_17 L'ivraie
    • 1935_11_24 Zachée, descends vite
    • 1935_12_01 Va, appelle ton mari
    • 1935_12_08 La douzième heure
    • 1935_12_15 Pour que rien ne se perde
    • 1935_12_22 Pour que les brebis aient la vie
    • 1935_12_29 Je vous appelle mes amis
    • 1936_01_05 C'est l'Esprit qui fait vivre
    • 1936_01_12 Ne jugez pas d'après l'apparence
    • 1936_01_19 Tout ce que j'ai entendu
    • 1936_01_26 Qui es-tu?
    • 1936_02_16 Ce qu'on connait et ce qu'on ne connait pas
    • 1936_02_23 Afin d'être vraiment les fils
    • 1936_03_01 Voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père
    • 1936_03_08 Voici l'époux
    • 1936_03_15 Ils recevront la terre en héritage
    • 1936_03_22 Le Père m'aime
    • 1936_03_29 Naitre de nouveau
    • 1936_04_05 Parce que je vous dis cela
    • 1936_04_12 Ils l'emmenèrent
    • 1936_04_19 La lampe de ton corps
    • 1936_04_26 Ce que l'on sème
    • 1936_05_03 Il est donc permis de faire le bien
    • 1936_07_05 Allez en Galilée
    • 1936_09_27 Le plus grand dans le royaume des Cieux
    • 1936_10_04 On manqua de vin
    • 1936_10_11 Alléluia
    • 1936_10_18 Alors, j'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle
    • 1937_01_03 Invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles
    • 1937_01_10 Le monde de l'esprit, de l'âme, de la raison et du cœur
    • 1937_01_17 Le royaume des Cieux
    • 1937_01_24 Ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé
    • 1937_01_31 Faire
    • 1937_02_07 L'homme prévoyant
    • 1937_02_14 Au commencement était le Verbe
    • 1937_02_21 Pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?
    • 1937_02_28 Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant
    • 1937_03_07 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre
    • 1937_03_14 Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance
    • 1937_03_21 La femme de Loth
    • 1937_03_28 L'économie de la nature
    • 1937_04_04 L'enseignement de la seine doctrine
    • 1937_04_11 La lumière et les ténèbres
    • 1937_04_18 Une graine de moutarde
    • 1937_04_25 Allons jusqu'à Bethléem
    • 1937_05_02 Il disparut à leurs regards
    • 1937_05_09 Un cœur nouveau
    • 1937_05_16 Servitude et amitié
    • 1937_05_30 Venez, et discutons
    • 1937_06_06 S'enfuir à Tarsis
    • 1937_06_13 Allumer une lampe
    • 1937_06_20 La grandeur des petites choses et des grandes choses
    • 1937_06_27 Aimez le Seigneur
    • 1937_07_04 Pensez à la Lumière
    • 1937_07_11 J'irai
    • 1937_08_29 Celui que je regarde
    • 1937_09_05 Celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère
    • 1937_09_12 Bonté et équité
    • 1937_09_19 Allez vers les sources pures
    • 1937_09_26 À notre image, selon notre ressemblance
    • 1937_10_03 Bal masqué
    • 1937_10_10 Semblable à un filet
    • 1937_10_17 La diversité dans la vie
    • 1937_10_31 Ton frère était mort, et il est revenu à la vie
    • 1937_11_07 La parole raisonnable
    • 1937_11_14 Et ils furent incapables de trouver une réponse
    • 1937_11_21 La lumière brille
    • 1937_11_28 Les petits commandements
    • 1937_12_05 Force, noblesse, lumière et bonté
    • 1937_12_12 Amour matériel, réel et idéal
    • 1937_12_19 La loi de la maitrise de soi
    • 1937_12_26 Il y avait un homme
    • 1938_01_02 Celui qui reçoit son témoignage
    • 1938_01_09 Il se baissa de nouveau
    • 1938_01_17 Le pain vivant
    • 1938_01_23 Rien de nouveau sous le soleil
    • 1938_01_30 L'amour nouveau
    • 1938_02_06 Je vous l'ai fait connaître
    • 1938_02_13 Reveillez-vous, vous qui dormez!
    • 1938_02_20 Être mon disciple
    • 1938_02_27 L'Esprit me souleva
    • 1938_03_06 Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l'allégresse
    • 1938_03_13 Levant les mains, ils les bénit
    • 1938_03_20 Au nom de Dieu
    • 1938_03_27 Le bon poirier
    • 1938_04_03 Il n'aura plus soif
    • 1938_04_24 Toutes les nations
    • 1938_05_01 Un centurion
    • 1938_05_08 Celui qui ne prend pas sa croix
    • 1938_05_15 Dis seulement une parole
    • 1938_05_22 Que votre parole soit « oui », si c'est « oui », « non », si c'est « non »
    • 1938_05_29 Tout est possible
    • 1938_06_19 Les trois phases
    • 1938_06_26 Et elle glorifia Dieu
    • 1938_07_03 Heureux êtes-vous, si vous aimez Dieu!
    • 1938_09_04 Demandez, cherchez, frappez
    • 1938_09_11 Explique-nous cette parabole
    • 1938_09_18 Le servir sans crainte
    • 1938_09_25 Ce qu'il y a dans l'homme
    • 1938_10_02 L'amour donne la vie
    • 1938_10_16 Je suis allé cacher ton talent
    • 1938_10_23 Deux maitres
    • 1938_10_30 Le chemin incontournable
    • 1938_11_06 Au nom de Dieu
    • 1938_11_13 Nous viendrons
    • 1938_12_04 Chez personne en Israël
    • 1938_12_11 La loi de la foi
    • 1938_12_18 Amour, bonté et justice
    • 1938_12_25 Va en paix!
    • 1939_01_08 Heureux seras-tu
    • 1939_01_15 Je le placerai plus haut que tous mes biens
    • 1939_01_22 Nul serviteur ne peut servir deux maitres
    • 1939_01_29 Les deux servantes
    • 1939_02_01 Que vos actes soit parfaits!
    • 1939_02_05 Une religion juste
    • 1939_02_12 Une femme de Samarie
    • 1939_02_19 Être aimé
    • 1939_03_05 Voir le royaume de Dieu
    • 1939_03_12 Le rêve caché
    • 1939_03_19 Aimer et croire en Dieu, croire en soi
    • 1939_03_26 Je suis venu dans le monde
    • 1939_04_02 À chaque jour suffit sa peine
    • 1939_04_09 Se lever, revenir à la vie, ressusciter
    • 1939_04_16 Ramasser et donner, asservissement et libération
    • 1939_04_23 Ce qui est nouveau dans la vie
    • 1939_04_30 L'amour en tant que milieu,en tant que force et en tant que possibilité
    • 1939_05_07 Le droit divin
    • 1939_05_14 La bénédiction de Dieu
    • 1939_05_21 Celui qui sait et celui qui ne sait pas
    • 1939_06_04 Le vrai homme
    • 1939_06_11 Le jour du Seigneur
    • 1939_06_18 Les nouvelles formes de l'Amour
    • 1939_06_25 Toutes les langues des hommes et des anges
    • 1939_07_02 Je dispose du Royaume en votre faveur
    • 1939_07_09 Les contradictions artificielles
    • 1939_09_03 La loi de l'homme contemporain
    • 1939_09_10 Les forces et les temperaments chez l'homme
    • 1939_09_24 La route des justes est lumière d'aurore
    • 1939_10_01 Deux maitres
    • 1939_10_08 Les forces puissantes dans la nature
    • 1939_10_15 Louez le Seigneur
    • 1939_11_05 Jésus appela ses douze disciples
    • 1939_11_12 Les doux, les artisans de paix
    • 1939_11_19 La femme qui enfante
    • 1939_11_26 Il y avait là un homme
    • 1939_12_03 Ce que nous connaissons
    • 1939_12_10 Amour juste et fidèle
    • 1939_12_17 Allez en Galilée
    • 1939_12_24 Akasha et prana
    • 1939_12_31 La place de la Vérité, de l'Amour et de la Justice chez l'homme
    • 1940_01_07 Connaissance du sublime
    • 1940_01_14 État des choses réel et idéal
    • 1940_01_21 Si vous avez la foi
    • 1940_01_28 Tu vas concevoir et enfanter un fils
    • 1940_02_04 La lumière de l'Amour
    • 1940_02_11 Gloire à Dieu au plus haut des cieux
    • 1940_02_18 Le Verbe était Dieu
    • 1940_02_25 Ce qui est vrai
    • 1940_03_03 La vérité se fait jour
    • 1940_03_10 Le plus sublime
    • 1940_03_24 Liez et déliez!
    • 1940_03_31 Pierre était avec eux, en train de se chauffer
    • 1940_04_07 Près de la piscine
    • 1940_04_14 L'arbre de la vie
    • 1940_04_21 Quand vous me demanderez quelque chose
    • 1940_04_28 Ce que mon Père a promis
    • 1940_05_05 Perspective mathématique et état géométrique
    • 1940_05_12 Le vieil homme et le nouvel homme
    • 1940_05_19 Celui qui vient
    • 1940_05_26 Les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles
    • 1940_06_02 Dieu est vrai
    • 1940_06_09 La vie
    • 1940_06_16 Le point de vue de la vie
    • 1940_06_23 La nouvelle loi
    • 1940_06_30 Heureux plutôt
    • 1940_07_07 Lumière, chaleur et force
    • 1940_07_14 Fidèle et véritable
    • 1940_07_21 Ni sac ni bâton
    • 1940_09_29 Le nouvel homme
    • 1940_10_06 Quand l'enfant est né
    • 1940_10_27 Le Verbe s'est fait chair
    • 1940_11_03 À notre image, selon notre ressemblance
    • 1940_11_10 Les cheveux comptés
    • 1940_11_24 Le nouveau siècle
    • 1940_12_01 Le vieux et le nouveau
    • 1940_12_08 Le soir et le matin
    • 1940_12_15 Une seule chose vous fait encore défaut
    • 1940_12_22 Mise en pratique et travail
    • 1940_12_29 Les nations mettront en son som leur espérance
    • 1941_01_05 La Vierge concevra
    • 1941_01_12 Une bonne nouvelle
    • 1941_01_19 La nouveauté dans la vie
    • 1941_01_26 Le plus jeune fils
    • 1941_02_02 Amour et désamour
    • 1941_02_09 Béni
    • 1941_02_16 Afin que ta foi ne défaille pas
    • 1941_02_23 Deux fils
    • 1941_03_02 La paix soit avec vous!
    • 1941_03_09 Ils seront rassasiés
    • 1941_03_16 Ce qui sort de la bouche
    • 1941_03_23 L'éducation
    • 1941_03_30 Le royaume des Cieux est venu
    • 1941_04_06 Ce sera délié
    • 1941_04_13 La nouvelle révélation
    • 1941_04_20 il vous donnera le Royaume
    • 1941_04_27 Au commencement était le Verbe
    • 1941_05_04 En lui était la vie
    • 1941_05_11 Une seule chose te fait encore défaut
    • 1941_05_18 Un mot
    • 1941_05_25 Le trésor de l'homme
    • 1941_06_01 Le Verbe s'est fait chair
    • 1941_06_08 Sortir à la rencontre de l'Amour
    • 1941_06_15 L'unique louange
    • 1941_06_22 C'est l'Esprit qui fait vivre
    • 1941_06_29 Jésus leur dit
    • 1941_07_06 Trois points de vue
    • 1941_07_13 Le vieil ordre et le nouvel ordre
    • 1941_09_07 Le nœud
    • 1941_09_28 Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende!
    • 1941_10_05 Béni
    • 1941_10_12 La vraie vigne
    • 1941_10_19 L'un de Ses disciples
    • 1941_10_26 Au commencement était le Verbe
    • 1941_11_02 Travail extérieur et intérieur
    • 1941_11_09 Me purifier
    • 1941_11_16 Une petite expérience
    • 1941_11_23 Heureux les doux
    • 1941_11_30 Celui qui est né
    • 1941_12_07 Beaucoup sont appelés
    • 1941_12_14 Qui roulera la pierre
    • 1941_12_21 Sages et désobéissants
    • 1941_12_28 Il est au seuil de la porte!
    • 1942_01_04 Celui qui fait la volonté de Dieu
    • 1942_01_11 Le Verbe était Dieu
    • 1942_01_18 Que votre cœur ne soit pas bouleversé
    • 1942_01_25 Ne jugez pas, mais plantez
    • 1942_02_01 Prends ton brancard
    • 1942_02_08 Il écrivait
    • 1942_02_15 Il fait vivre
    • 1942_02_22 L'âme humaine
    • 1942_03_01 Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu
    • 1942_03_08 La vie, le chemin, la vérité
    • 1942_03_22 Ils viennent auprès de Jésus
    • 1942_03_29 Ayons une confession!
    • 1942_04_05 Sois fidèle!
    • 1942_04_12 Les enfants et le royaume de Dieu
    • 1942_04_19 Le jour est venu
    • 1942_04_26 La mauvaise compréhension des choses
    • 1942_05_03 Arriver au monde
    • 1942_05_10 La porte de l'Amour
    • 1942_05_17 Ceux qui ont faim et soif
    • 1942_05_24 La lumière brille
    • 1942_06_07 Il a habité parmi nous
    • 1942_06_14 Prudents et candides
    • 1942_07_05 L'indivisible
    • 1942_07_12 Nouvelle naissance
    • 1942_07_19 Le chemin du bien - chemin de l'Amour
    • 1942_07_26 Il te le rendra
    • 1942_09_27 Manifestation
    • 1942_10_04 L'harmonie et la disharmonie
    • 1942_10_11 Principes mesurés et faits explicites
    • 1942_10_18 Cherchez le Seigneur
    • 1942_10_25 Bien-aimés
    • 1942_11_01 Soyez parfaits
    • 1942_11_08 je me ferai connaitre à lui
    • 1942_11_15 La vie ne vaut-elle pas plus
    • 1942_11_29 Lier et délier
    • 1942_12_06 Les quatre choses
    • 1942_12_13 Au commencement était l'Amour
    • 1942_12_20 Cherchez le royaume de Dieu
    • 1942_12_27 Demandez, cherchez, frappez
    • 1943_01_03 La route des hommes droits
    • 1943_01_24 De grâce et de vérité
    • 1943_01_31 Dieu est lumière
    • 1943_02_07 Ils seront tous instruits
    • 1943_02_14 Lavés dans l'Amour
    • 1943_02_21 Agréables à Dieu
    • 1943_02_28 La Sagesse a bâti
    • 1943_03_07 Les trois appels
    • 1943_03_14 À temps et à contretemps
    • 1943_03_21 Faites-vous des trésors
    • 1943_03_28 La bonne école
    • 1943_04_04 Les deux principes
    • 1943_04_11 La Parole de Dieu
    • 1943_04_25 Mouvement, études et travail
    • 1943_05_02 Mouvement dans la nature
    • 1943_05_09 Les quatre lois
    • 1943_05_16 Bon serviteur et bon maitre
    • 1943_05_23 Dans son Règne
    • 1943_05_30 Le Père arrive
    • 1943_06_06 Vrai, noble et juste
    • 1943_06_13 Naitre de nouveau
    • 1943_06_20 Dieu créa le ciel et la terre
    • 1943_07_04 Revenir à la vie
    • 1943_07_11 Illuminés par l'Amour
    • 1943_07_18 La 2e année du primaire
    • 1943_07_25 La loi et la liberté
    • 1943_08_01 L'important dans la vie
    • 1943_08_08 Talentueux
    • 1943_10_10 La régénération perpétuelle
    • 1943_10_17 Les trois chemins
    • 1943_10_24 Être guéri
    • 1943_10_31 Des choses de valeur
    • 1943_11_14 En Son nom
    • 1943_11_28 Trois choses importantes
  4. http://petardanov.info/Knigi/Voici_l_homme_29_03_1914.pdf

     

    Voici l’homme

    Conférence donnée

    par Le Maitre Peter Deunov

    Sofia, le 29 mars 1914

     

    Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit « Voici l’homme ».

    Jean 19:5

     

    Le mot « chovek » ou « chelovek », sous-entend en langue bulgare un homme qui peut vivre un siècle entier. La fin du mot bulgare, « vek », signifie siècle. Mais dans la langue originelle, dans laquelle cette phrase a été écrite, le mot « chelovek » prend une autre signification et veut dire Jésus, L’Homme qui vient sur la Terre, le frère de ceux qui souffrent. Comment doit-on comprendre ces mots ? Quand on se présente devant les autres, est-ce que l’on dira de nous « Voici l’homme » ? Pour que quelqu’un mérite de porter ce nom, il faut qu’il porte en lui quatre qualités : être riche, être fort, avoir des connaissances, avoir des vertus. Vous direz : « Que vient faire la richesse ici » ? La richesse, c’est la base, les conditions qui permettent àl’homme de se développer, c’est le terreau sur lequel se développe la Force, et la Force apporte la Chaleur et la Lumière qui sont à l’origine de la vie. Lorsqu’on arrive au Savoir, il est la méthode par laquelle on arrive à la compréhension et à la maitrise de notre vie. La Vertu, enfin, c’est l’objectif que l’on doit atteindre.

     

    Les gens demandent souvent : « Que devons-nous faire? » Semez un grain de blé et il vous montrera ce que vous devez faire. Vous direz, mais comment ? Arrosez-le et les rayons du soleil se chargeront de diriger le grain de blé vers le Soleil, la source de la Vie. Et nous devons croitre comme le grain de blé : tendre vers le Seigneur. Quelqu’un demandera : « en grandissant, le grain de blé atteindra-t-il le soleil ? Moi, je veux trouver le Seigneur ». Pour toi, il n’est pas nécessaire de savoir où se trouve le Seigneur, il faut seulement que tu souhaites t’en approcher. Le grain de blé a compris ce que représentait le Soleil, et a reçu ce qu’il cherchait ; la même loi est valable également pour nous - nous devons aussi arriver au même résultat. Nous devons être semés. Dans notre vie, nous rencontrons des difficultés qui représentent ces petits et nécessaires obstacles que vit le grain de blé. Une certaine pression est nécessaire avant le processus de la croissance, le Savoir. Quand nous donnerons un fruit, nous serons déjà au stade de la vertu.

     

    Par conséquent, nous devons être semés, il faut que nous soyons recouverts d’un peu de terre pour avoir un peu de pression, après nous croitrons et nous pourrons acquérir des connaissances. Quand cette connaissance atteindra un certain degré, elle correspondra au stade de l’épi de blé. Ensuite, le seigneur demandera que le blé soit fauché et il opèrera un tri entre le bon et le mauvais et séparera les grains de la paille. Nous venons au monde, ce qui correspond au grain qui germe, on croit, on se développe, on meurt et on est enterré. C’est ça la moisson. Ensuitele Seigneur viendra prendre ce qui Lui est nécessaire : la paille ira à la grange et le grain ira au moulin.

    Je vous ai lu le chapitre 19 de l’Évangile de Jean, pour vous montrer que le Christ présentait ces quatre qualités sur la croix, ces quatre qualités que nous devons aussi apprendre : la Vertu sur la tête, qui n’était pas clouée, le Savoir, côté gauche, la Force, côté droit, et la richesse en bas, au niveau des pieds. Et voilà, l’homme crucifié. Ainsi, quand nous clouerons la richesse, la Force et la Connaissance, leurs sèves monteront vers la tête, vers la Vertu.

     

    Quand le Seigneur veut qu’un homme devienne bon, il le cloue sur la croix, y cloue ses richesses, sa force et son savoir. Et que veut dire « clouer » ? On isole l’homme dans une caisse pour que personne ne puisse le prendre, pour que personne ne puisse disposer de lui. Ainsi, seul le Seigneur disposera de lui. II lui dit : « Quand Je travaille, tu resteras tranquille ». Et si l’homme ne veut pas se tenir tranquille, le Seigneur dit : « Clouez-le, pour que je puisse travailler au calme ». Et quand nous sommes sur la croix, nous ne devons pas pleurer, car le Seigneur travaille pour nous. Malheureux celui qui n’est pas cloué sur la croix. Celui qui souhaite que le Seigneur s’occupe de lui doit passer par ce processus de développement. Je vous parle ainsi en utilisant des allégories.

     

    Avant ce processus de développement, nous devons avoir nécessairement la Foi, la Foi inébranlable, dans le Plan cosmique divin qui englobe toutes les créatures que Dieu a créées. II ne faut pas douter de Dieu, parce qu’il est Parfait, Tout-Puissant. N’est-ce pas Jésus qui disait : « Cequi est impossible aux hommes est possible à Dieu ». Les voies de Dieu sont impénétrables, il ne faut même pas accepter l’idée qu’elles puissent être changées ou dénaturées. Et lorsque nous sommes invités et que nous nous engageons sur la voie divine, il faut que nous ayons la même confiance qu’ont les enfants. Et nous devons éviter les erreurs décrites dans l’histoire qui suit.

    En Angleterre, un célèbre peintre voulait peindre un tableau qui représenterait l’extrême pauvreté. Il se promena à Londres pendant des jours et des mois durant, pour trouver un sujet qui correspondrait à son idée. Il finit par trouver un enfant vêtu de lambeaux qui toucha son coeur et se dit : « Voilà la personne qu’il me faut pour la création de ce tableau ». Il s’approcha de lui, lui donna sa carte de visite et lui dit : « Venez dans quatre jours, je dois vous entretenir de quelque chose ». Et cet enfant, en voyant ce monsieur si bien habillé, s’est dit : « Comment je pourrais me rendre à ce rendez-vous, avec mes vêtements déchirés ». Il s’est rendu chez une famille qu’il connaissait pour se préparer et s’apprêter comme s’il avait un rendez-vous avec le roi : il a trouvé des vêtements, se changea et au jour convenu, s’est rendu chez le peintre.

     

    -    « Qui êtes-vous » ? — demanda le peintre.

    -    « Je suis celui que vous avez invité ».

    -    « Maintenant, allez-vous-en ! Des personnes habillées comme vous, il y en a des milliers, il fallait rester comme je vous avais vu l’autre jour ».

    Et nous aussi, quand le Ciel nous invite au travail, nous voulons nous habiller, alors que notre force n’est pasdans nos vêtements, nos chapeaux, nos gants, nos chaussures ni dans les cols, les cravates et les montres... : ils n’ont pas d’importance. La force est dans notre intellect, dans notre coeur, dans les nobles aspirations de faire le bien. Quand nous avons ces qualités, les autres choses viendront à nous d’elles-mêmes, en temps voulu. Quand nous partons au Ciel, prenons-nous nos vêtements ? Le Seigneur, quand il nous appelle au Ciel, il nous déshabille. II ne veut pas de nos vêtements, et dit : « amenez-le-Moi comme il est ». Quand quelqu’un meurt, tout le monde se détourne de lui, même ceux qui l’ont aimé. Ils disent : « Enlevez-le au plus vite ». Où est alors leur amour ? Mais le Seigneur ne se détourne pas de lui et dit : « Amenez-le, il me le faut tel qu’il est ». Et lorsqu’on nous met dans le tombeau, que fait le Seigneur ? Il commence à parler avec nous, et ce n’est pas, comme certains le pensent, la fin. Il nous demande : « Et alors, as-tu compris la vie, as-tu compris le sens de la vie que Je t’ai donnée ? » Et c’est précisément dans cette conversation que le Seigneur peint Son grand tableau. C’est à ce moment que prend naissance ce processus : les hommes aussi, une fois que quelqu’un les a quittés, commencent à pleurer et àénumérer toutes ses qualités : ils voient le tableau Divin qui est représenté devant eux.

     

    Nous devons surmonter les souffrances qui nous sont envoyées et en tirer un enseignement. Jésus qui a enduré des souffrances terrestres nous sert d’exemple. Il faut se soumettre à ce processus Divin. Jésus dit à un endroit : « Penses-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Pèrequi me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? Si Je n’accomplis pas ce pourquoi Je suis venu, comment les hommes pourraient-ils s’élever ? » Lui aussi voulait s’élever. Vous êtes sur la Terre, un jour, vous connaitrez aussi des orages, des difficultés et peut-être le même destin, mais quand cette heure viendra, en aucun cas, vous ne devez la considérer comme un malheur. Parce que là où il n’y a pas de souffrances, il ne peut y avoir d’enrichissement. Là, où il y a des peines, il y a des joies aussi ; s’il y a la mort, il y a résurrection. Et celui qui ne veut pas participer aux souffrances de l’humanité ne gagnera rien. Que sont les souffrances ? Les conséquences des erreurs, commises un jour par notre ignorance, et la souffrance va corriger précisément ces erreurs. Ce processus de souffrance est une méthode pour que nous puissions nous préparer et atteindre les vibrations sublimes et ascendantes qui nous attendent au Ciel. Il faut endurer 100 peines pour attendre une Joie Divine et c’est alors que nous apprécierons cette joie et nous la garderons. Le Seigneur commence par les souffrances pour nous aguerrir, comme le forgeron transforme le métal, pour qu’on puisse recevoir la Joie qui viendra après. Chacun d’entre nous est nécessaire, indispensable au Seigneur. Il se peut que pour le monde vous ne représentiez rien, zéro, mais pour le Seigneur, vous êtes un être important. Seul le Seigneur, qui vous a envoyé au monde apprécie vos souffrances et, par conséquent, vous ne devez pas vous soucier de ce que le monde pense de vous. Celui qui vous a envoyé, pense à vous et vous apprécie. Pour vous, il est important d’avoir l’approbation de Dieu. Si Dieu est avec vous, vous serezbeaux, et le monde aime la beauté. S’Il est avec vous, vous serez forts, riches et bons ; la bonté est toujours appréciée et estimée.

     

    Maintenant, je vais vous parler de Dieu, non pas comme un être, comme l’écrivent les philosophes, un être lointain, dans l’espace, sans pouvoir le situer, mais pour ce Seigneur pour Qui je prêche, Qui pense à nous, Qui observe nos actes, nous corrige, nous punit, nous vêtis, nous dévêtis, nous fait naitre et mourir. Que signifie mourir ? Le Seigneur fait une opération : il voit que vous allez perdre beaucoup et raccourcit le processus de votre vie : « Pour qu’il ne fasse pas plus de dettes, prenez-lui le capital que Je lui ai donné. Le temps aujourd’hui n’est pas favorable, laissez-le pour une autre époque, amenez-le chez Moi ». Et dans ce processus, nous croyons que le monde nous a oubliés, mais si le monde nous a oubliés, le Seigneur, Lui, pense à nous. Et le monde doit obligatoirement nous oublier. Une jeune fille ne pourra jamais se marier, si elle aime tous les jeunes hommes, elle doit en choisir un et dire : « C’est lui ». Et dans la vie, c’est pareil, vous devez avoir un seul Dieu. II y a beaucoup de Dieux dans le monde qui voudraient vous prendre, mais vous devez trouver votre Dieu, avec Lequel vous allez vivre, vous développer, vous enrichir.

     

    Les Écritures disent : « Dieu n’est pas seulement au Ciel, II vit dans les coeurs des humbles ». Par conséquent, la premièrequalité que vous devez acquérir, pour qu’Il puisse venir en vous, c’est l’humilité. Mais cette humilité n’est pas l’humilité d’une brebis : si l’on vous bat ou on vous casse les jambes, se contenter de dire : « on n’y peut rien ». Ce n’est pas de l’humilité de dire, quand on vous prend toute la richesse : « Nous sommes humbles ». L’humilité, c’est quand vous avez toutes les richesses, la force, les connaissances, le bien, de dire, en conscience : « Seigneur, Tu peux disposer de tout ce que je possède ! ». Maintenant, tous prêchent l’Évangile et se préoccupent des autres, mais dès que le Seigneur touche à leurs portefeuilles, qui sont archipleins, ils crient : « Ah, là, non ! La moitié, peut-être, on peut la donner, mais tout, non ! ». S’agissant de la force, ils disent « Tu ne peux pas disposer de toutes mes forces ». Mais lorsqu’on est en difficulté, nous Lui demandons denous guider et de nous aider. Cette compréhension humaine prédomine chez tous les philosophes depuis mille ans. Et nos malheurs viennent justement de là. Jésus à travers sa vie vient nous montrer le Chemin.

     

    Beaucoup de chrétiens pensent que lorsqu’on devient chrétien, on doit quitter le monde. Mais, vous pouvez renoncer à vos maisons, à la richesse, aux femmes, aux enfants et, en même temps, penser à eux. Vous pouvez vous rendre dans un monastère très éloigné et encore penser : «    Quedeviennent ma femme, mes enfants, ma maison », ce qui signifierait que vous n’avez pas renoncé à eux, que vous n’êtes pas libres. Renoncer aux choses, ne veut pas dire les oublier, mais laisser les gens libres, laisser la femme agir comme elle lesait, laisserlefils agir comme il lesait. Renoncer au monde signifie le laisser, le quitter pourne pas déranger, qu’il suive son chemin. Peut-on arrêter la rivière ? II faut la laisser suivre son cours. Nous nepouvons faire qu’une chose : l’utiliser. De la mêmefaçon, on ne peut pas arrêter la Vie, mais il faut l’utiliser. Et Jésus dit clairement : « Si vous m’aimez, respectez mes commandements ». « Si vous m’aimez... », et nous devons L’aimer, II ne dit pas : « Gare à vous si nous ne m’aimez pas ». Non, le Seigneur ne nous forcera jamais et II ne vous demandera pas de vous sacrifier.

     

    Les hommes demandent : « Pourquoi le Seigneur, qui est tout puissant, ne règle-t-il pas les problèmes de tout le monde ? » Comment doit-il faire ? « À celui qui ment, que sa langue se dessèche, à celui qui vole, que sa main se dessèche ». Mais alors nous vivrions un monde d’aveugles et d’estropiés ! Qu’en dites-vous, est-ce que cela serait agréable de vivre dans un tel monde? Le Seigneur donne une direction diamétralementopposée, propose un chemin inverse et dit que celui qui veut être seigneur doit être serviteur. Ce processus est le suivant : les hommes forts veulent toujours que toutes les rivières se déversent dans leur rivière, mais s’agissant du Bien, le processus est inverse. C’est le Seigneur qui se déverse dans différents petits ruisseaux, mais au lieu de les diriger, II les laisse couler librement. Vous pouvez tenter une petite expérience chez vous : émettez une pensée et dirigez-la. Mettez dans votre esprit l’idée de devenir serviteur, de devenir serviteur au nom du Seigneur, et c’est alors que vous arriverez chez le Seigneur. Vous cherchez le Seigneur au Ciel, mais II n’est pas là. Quand vous souffrez et soupirez, II est en vous. Et dans ce que les gens appellent progression et évolution, c’est dans ce processus que le Seigneur oeuvre, II est le meilleur ouvrier.

     

    Certains se plaignent : « Pourquoi Dieu ne voit-Il pas nos souffrances ? » II dit : « Je n’ai pas le temps, Je suis tellement occupé avec vos affaires, Je suis occupé avec d’importantes affaires qui vous concernent et qui vous dépassent. Quand J’aurai le temps, Je m’occuperai de vos petits malentendus insignifiants ». Ceci n’est pas une allégorie, c’est la réalité. II y a un passage des Saintes Écritures qui dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et Je vous apporterai le repos ». Les souffrances que l’on endure sur la terre, ce sont les souffrances de Dieu. II pleure et souffre en nous. Quelqu’un dit : « je souffre, mon âme est triste », mais s’il disait : « Seigneur, pardonne-moi, je T’ai causé tant de déceptions par mes pensées et mes actes impurs ». C’est alors que nous nous emprunterons le vrai chemin qui nous délivrera de nos maux de tous les jours. Nous devons enfin laisser le Seigneur se renforcer en nous. Nous L’avons attaché avec des cordes et nous L’avons cloué, alors qu’il faudrait Le poser et Le laisser tranquille dans la tombe. C’est à ce moment qu’il ressuscitera et nous libèrera. Soyez surs d’une chose : ceux qui Le retardent de son chemin, c’est nous, les humains. Le mal n’arrête pas le chemin Divin. II a déposé la loi de la Liberté et II ne peut pas et ne veut pas changer cette loi. Tant que nous ne parvenons à cet état de conscience, de se soumette de notre plein gré, II ne nous délivrera pas. II faut que cette conscience pénètre profondément en nous, celle d’être semblables à Lui. C’est alors que nous pourrons utiliser nos richesses, nos forces et nos vertus pour évoluer. Qui doit évoluer ? Nos frères, nos proches. Chacun d’entre nous ne doit pas se limiter à aimerle corps physique de nos proches, mais doit rechercher et aimer leurs âmes.

     

    Je peux vous dire que Jésus, qui est venu sur la Terre, ne l’a toujours pas quittée. II vit parmi les hommes, travaille parmi eux et il est temps qu’Il ressuscite en nous. Ayons la Foi, mais non pas cette foi et cette peur qu’avaient les juifs : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur ». Mais lorsque celui-ci a détruit, quelques années plus tard, Jérusalem et leur église, ils ont renoncé à lui. Aujourd’hui si nous décidons de n’obéir qu’à l’empereur, les conséquences seront les mêmes.

     

    Revenons un peu sur ce que je disais tout à l’heure : nous devons vivre dans ce monde, pour nous préparer. Nous ne pouvons pas vivre au Ciel, parce là-bas la Chaleur et la Lumière sont trop fortes. Ainsi que le jardinier qui veut cultiver des pins provenant des hautes altitudes doit réaliser plusieurs greffes pour acclimater la plante, de même, notre PèreCéleste ne peut pas nous prendre et nous planter immédiatement dans le Jardin du Paradis. Même notre systèmeéducatif est fondé sur cette règle : d’abord, on commence par la première classe, ensuite, la deuxième, plus tard, puis toutes les autres, l’université, et enfin on entre dans le monde du travail. Ce se sont des organisations sociétales auxquelles l’homme doit se conformer. Un chrétien, d’après moi, ne doit pas être stupide et dire : « Je me contente de ce que Dieu m’a donné ». Quand vous labourez votre champ, vous semez du blé, parce que si vous ne semez rien, que vous donnera le Seigneur ? De la broussaille et des mauvaises herbes. Travaillez la terre,plantez vos vignes et elles donneront des fruits. Si vous avez planté de mauvais ceps de vigne, le raisin sera acide. Le Seigneur a donné un bon intellect à votre enfant, mais vous, qu’avez-vous planté en lui : de bonnes semences, qui donneront des fruits ?

     

    Nous voulons être vertueux, être forts, être riches. Nous pouvons avoir La Vertu, la Force et la richesse, et il est nécessaire de les avoir. Pour qu’ils puissent croitre et se développer en nous, voici les conditions requises : le germe Divin, la loi Divine et l’équilibre Divin. L’équilibre, c’est la Vertu, la loi, c’est le Savoir, les conditions, c’est la Force, le germe, c’est la richesse. Vous allez dire : « Mais comment trouver le Seigneur ? » C’est facile.

     

    Quelqu’un voulait faire une blague à son ami et s’est écrié : « Nous sommes dans un jardin avec de très beaux pommiers ». Son ami réponditaprès avoir fermé les yeux : « mais je ne vois rien ». II reçut alors une gifle de son ami et s’exclama : « je le vois » ! De même quand le Seigneur veut que l’on commence à voir, II nous donne une gifle. Et nous commençons à voir. Si vous avez les yeux fermés, demandez que l’on vous les ouvre. Les hommes demandent : « Où est le Seigneur ? II est dans les arbres, dans les pierres, dans la terre. Mais quand le malheur arrive, tout le monde se tourne vers le ciel et crie : « Seigneur ! » Voilà la gifle que le Seigneur leur a donnée. Je vous ai créés pour que vous ayez les yeux ouverts. Pour nous élever, il faut être comme des enfants, curieux et réceptifs.

     

    Maintenant je vous dirais encore quelque chose. Avec quelle méthode devons-nous travailler ? Dorénavant,nous devons être liés à tous les hommes de la Terre par le coeur et par la raison parce que le salut viendra grâce à nos prières communes. « L’union fait la force ». Et quand la raison et l’amour des humains s’uniront, le Royaume de Dieu viendra sur la terre. Par exemple, si vous avez un ami et si vous l’aimez vraiment, vous ne devez jamais douter de lui ni chercher ses défauts. II en a comme tout le monde. Les défauts correspondent au vêtement qui habille l’homme, mais l’âme humaine est pure, elle ne peut pas êtreabimée ni être détruite. Personne ne peut, en effet, abimer votre âme divine, elle peut être salie extérieurement, mais jamais intérieurement ; car Dieu habite dans cette âme. II est impensable de détériorer l’âme que Dieu protège. Nous ne pouvons pas nous soumettre au monde extérieur. Ponce Pilate a dit à Jésus : « Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et que j’ai le pouvoir de te crucifier ». Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait été donné d’en haut. J’obéis à celui qui t’a donné le pouvoir, mais mon Âme reste libre ». Nous sommes soumis à des souffrances temporaires que l’on ne peut pas comprendre maintenant. Après notre mort et notre résurrection, on comprendra leur signification.

     

    Les hommes sont sujets à des peurs, mais la vie n’est pas là. La vraie vie est quand l’homme est rempli de nobles sentiments. Heureux celui qui fait du bien sans attendre de retour. Vous avez été offensé par quelqu’un, vous tentez de ne plus le saluer, de ne plus lui serrer la main. II est cependant possible de le saluer, de retirer son chapeau, de lui serrer lamain sans y manifester de l’estime. Habituellement, on retire son chapeau devant quelqu’un d’important et par ce geste, on semble lui dire : peux-tu m’augmenter ? II y a un poisson diabolique dans la mer qui salue tous les poissons qu’il rencontre. Quand un homme serre la main, ses doigts parlent. L’auriculaire dit : « peux-tu m’aider, j’ai un commerce qui ne marche pas bien ». L’annuaire dit : « je souhaiterais avoir des dons artistiques et des connaissances ». Le majeur dit : « je veux des droits et des privilèges ». L’index dit : « je veux être respecté et estimé ». Le pouce dit : « Je veux de la force et de la maitrise ». Celui qui est salué peut satisfaire de telles demandes s’il le veut. Mais même en agissant ainsi, les hommes n’obtiennent toujours pas ce qu’ils veulent.

     

    Enfin, quand Jésus est venu et a dit : « Ce que vous cherchez : la richesse, la force, le savoir, la bonté, Je peux vous les donner. Et toute personne qui aurait quitté à cause de moi ses maisons ou ses frères, ses soeurs, son père, sa mère, sa femme, ses enfants et ses terres, recevra le centuple et héritera de la vie éternelle ». Voici l’Homme qui peut vous serrer la main et qui peut vous donner la force, la richesse, la bonté et les connaissances. Mais les hommes ont dit : « Arrêtez-le ! Crucifiez-le ! » Et Pilate leur répondit : « Mais vous allez le perdre ! » Jésus est toujours parmi vous, aujourd’hui. Je vous dis : « voici l’Homme que vous cherchez, le Seul qui peut vous apaiser, vous apporter l’intelligence, vous donner la santé, vous procurer une place dans la société, vous élever, vous montrer la voie pour que votre intellect s’éclaire ». La encore vous doutez et dites : « Montrez-Le nous pour que nous le voyions ».

     

    Je vous donnerai une image. Le soir, un homme arrive avec une bougie. Voici l’homme qui vous amène la lumière. Vous voyez la bougie et vous ne voyez pas l’homme. Vous ne le verrez que lorsque le soleil se lèvera. Cherchez par vous-même cette lumière que porte cet Homme. Elle vous aidera à trouver le chemin que vous devez suivre. C’est ainsi que vous devez comprendre cette histoire. Je vous donnerai encore une autre image. Imaginez que je vous invite dans une salle imposante et luxueuse en vous disant : « cette pièce est magnifiquement décorée, à cet endroit, vous avez telle chose et dans tel autre endroit, telle chose ». Mais vous vous exclamez : « Peut-être, mais je ne vois rien ! » Mais si j’amène une bougie, les contours des objets les plus proches se dessinent et avec plusieurs bougies, on voit de mieux en mieux. Avec une petite lumière, on distingue encore mieux et avec la lumière du jour, on voit alors tout. Le monde est comme cette pièce et chacun d’entre nous doit porter une bougie. En assemblant toutes les bougies que vous apportez, on verra beaucoup de choses. Vos esprits sont des bougies. Je n’aime pas les personnes qui portent des cierges éteints, mais seulement ceux qui apportent des bougies allumées comme lors de la fête de Pâques. Chacun d’entre nous doit être une bougie allumée. Chaque personne qui est fidèle, dévouée, aimante et bonne est une bougie allumée. C’est une grande erreur de venir avec une bougie éteinte.

     

    Vous demandez : « Que devons-nous faire ? » II faut prier les uns pour les autres, il faut que vous envoyiez de bonnes pensées à vos amis, que vous priiez pour eux et que vous souhaitiez qu’ils soient bénis, et le Seigneur, en les bénissant,vous bénira aussi. Et pourquoi devons-nous prier ? Lors de l’été 1899, une grande sècheresse a sévi dans la région de Novi Pazar. Les Turcs des 39 villages voisins se sont réunis et ont prié pour que la pluie vienne, et la pluie est venue. Les Bulgares se sont dit : « Dieu leur a envoyé la pluie, II nous l’enverra aussi ». Mais elle n’est pas tombée sur leurs villages et leurs troupeaux étaientépuisés par la faim. Quand les gens prient, prie toi aussi, tu dois aussi déposer ta demande. Le Seigneur ne va pas te retenir dans Sa liste si tu ne pries pas. La prière a une force extraordinaire et aujourd’hui les êtres humains doivent être des êtres de prière - c’est par la prière que nous préparons notre intellect et notre coeur. Et nous ne devons prier que pour nous, ce serait de l’égoïsme.

     

    Je ne veux pas m’occuper de l’intellect des gens, mon intention est de m’occuper de leurs coeurs, parce que tout le mal est enfoui profondément dans le coeur. Et Dieu lui-même dit : « Mon Fils, donne-moi Ton coeur ! »

     

    Nous devons dès maintenant commencer un nettoyage, comme àPâques, ouvrons les fenêtres et faisons le ménage. Tous les hommes et les femmes ploient sous le mêmefardeau. La dysharmonie est partout. L’homme et la femme ne se mettent d’accord sur rien, sur le partage de la maison, de l’argent. La femme est mécontente parce que l’homme veut détenir l’argent. Ceci n’a pas d’importance, arrangez-vous pour décider qui tiendra les comptes. L’homme et la femme se querellent pour savoir qui règne à la maison, qui chante, le coq ou la poule. Quel coq, quelle poule, cela n’a aucune importance dans la vie. J’ai dit : c’est une autrechose qui est importante. Jésus est déjà là et II travaille. Quand la Lumière vient, elle vient doucement et sans bruit. II ne viendra pas, comme certains l’attendent, dans un tonnerre de bruit. Le tonnerre peut se produire, mais Jésus ne sera pas là. Lorsque le prophèteÉlie s’est rendu dans le désert pour jeuner et prier et que la tempête et le feu se sont abattus, II a mis ses mains devant les yeux. Le Seigneur n’était pas dans la tempête, mais dans la douce voix qui parlait. Le Seigneur n’est pas dans vos souffrances, ni dans votre force, ni dans vos connaissances. II est dans l’Amour. Si vous aimez, II est en vous. Si vous n’aimez pas, II n’est pas présent. Et vous aussi vous devez aimer, telle est la Loi. Nous n’aimons pas et attendons seulement d’être aimés. C’est comme si nous étions assis devant le poêleen attendant que l’on nous amène du bois pour nous réchauffer. Nous-mêmes, nous devons chercher du bois qui pourra également servir aux autres.

     

    Nous qui suivons le Christ qui nous a donnésuffisamment de force, nous devons enfin Le laisser entrer en nous. Maintenant je vous laisse cet Homme. Allez-vous L’accepter ou allez-vous Le crucifier ? Est-ce que vous Le laisserez pénétrer en vous ou vous direz : « On ne Le veut pas » ? C’est le problème que vous devez résoudre. Si vous dites : « Laissez-Le, c’est notre Seigneur », vous avez résolu la question et la bénédiction viendra. Les Paroles de la Bible s’accompliront alors : « Moi et Mon Père viendrons et bâtirons Notre demeure en vous ».

    La Lumière sera en nous et nous deviendrons humbles.

     

    Conférence donnée le 29 mars 1914 à Sofia

  5. LA BEAUTE DE L’AME

     

    Je vais lire le chapitre 15 de l’évangile de Jean.

    Lorsque nous parlons de la Vie, nous voyons que dans certains domaines son coût augmente, tandis que dans d’autres, il baisse. Donc, tout comme les prix des articles sont tantôt en hausse, tantôt en baisse, la Vie elle-même connaît tantôt des hauts, tantôt des bas. Cela concerne la face visible de la Vie. Il n’existe pas d’homme sur Terre qui ne se soit jamais surestimé ou sous-estimé. On jette un regard sur sa vie et on dit: « Pourquoi suis-je donc venu sur Terre, je n’ai rien pu accomplir. » Ou bien, on se surestime, on pense avoir beaucoup fait. Comment expliquez-vous le fait que parfois vous êtes encouragés, et parfois vous vous découragez. Il s’en faut de peu, que l’homme soit encouragé ou découragé. On a un vœu; dès qu’on le réalise, on est encouragé; si on ne peut le réaliser, on se décourage.

    Je vous demande pourquoi les hommes se découragent, pourquoi ils sont mécontents. On a une grande et belle maison, et on n’est quand même pas content. J’ai souvent entendu des gens dire: « Notre salon est spacieux, agrandissons-le, pour qu’il soit encore plus spacieux. » Pourquoi avez-vous besoin d’un salon plus grand? Le cerveau humain possède trois billions six cent millions de cellules. Elles disposent d’un salon de dix-neuf centimètres de longueur, quinze centimètres de largeur et quinze centimètres de hauteur. Dans ce petit espace tiennent tant de fabriques, tant de laboratoires chimiques, tant d’observatoires! Combien de choses se font dans ce petit espace, et toutes les cellules sont contentes et ne se plaignent pas comme les hommes. Comment auriez-vous vécu, vous, dans cet espace? Vous n’êtes pas contents du salon qui pourrait contenir mille têtes comme la vôtre. Que diriez-vous si on vous mettait dans cette petite tête? C’est donc l’entendement qui rend l’homme content, et non le grand espace et l’abondance. Qui est plus intelligent, les cellules du cerveau humain ou celles en dehors de lui? Les cellules du cerveau savent des choses que beaucoup d’hommes ignorent. Il y a des choses que des hommes savent, on appelle même ces hommes des spécialistes. Mais il y de petites choses que seules les cellules du cerveau savent. Vous direz que l’homme connaît beaucoup de théories, fait des études scientifiques. Voici une théorie sur le pessimisme. Vous lisez la théorie d’un philosophe pessimiste qui voit tout à travers des lunettes noires. Il dit: « La vie n’a pas de sens, tout disparaîtra. Un jour, le Soleil

    s’éteindra, les hommes disparaîtront, la Terre se désagrégera. » Puis il continue:

    « La famille n’existera pas, les enfants disparaîtront; les jeunes vieilliront, les vieux mourront et engraisseront la terre. » Je dis: même s’il en était ainsi, il resterait bien quelque chose. Est-il possible que tout disparaisse à un moment?

    Le pessimiste est un homme appauvri, il n’a rien: ses habits sont en loques, ses chaussures - trouées, tout ce qu’il porte est abîmé. De son point de vue, il n’a pas tort de voir la vie en noir. Il sait qu’autrefois ses habits et ses chaussures était neufs, et que maintenant, ils sont abîmés. Lorsqu’il voit quelqu’un porter des habits neufs, il dit: « Autrefois, mes habits étaient neufs aussi. Les tiens s’useront à leur tour et nous verront alors. » L’idée que lui aussi pourrait un jour remettre des habits neufs ne traverse pas l’esprit du pessimiste. Donc, selon ce philosophe, une fois tes habits enfilés, tu ne peux plus les ôter; ou une fois tes chaussures aux pieds, tu ne peux plus te déchausser; si tu te trompes une fois, tu ne peux plus corriger ta vie. Telle est la philosophie du pessimiste. Quoi qu’on lui dise, il répond: « C’est fini pour moi, c’est sans retour. »

    Un hodja* turc sermonnait un ivrogne: « Écoute-moi, mon frère, renonce à la boisson, ta situation est dangereuse, sais-tu ce qui t’attend dans l’autre monde?» -

    « Qu’est-ce qui m’y attend? » - « Tous les tonneaux dont tu as bu te seront accrochés au cou. » L’ivrogne lui demanda: « Mais seront-ils plains au moins? » -

    « Ils seront plains, bien entendu. » - « Tant mieux, alors, j’aurai donc à boire là-bas aussi! » Le Hodja voulait l’effrayer, lui montrer le côté noir de sa future vie, mais lui en voit le bon côté: il y aura des tonneaux, il y aura à boire.

    C’est un art que de voir le Bien dans la vie et de s’en servir. Toute chose dont on ne peut se servir dans l’immédiat représente un certain poids. C’est un obstacle dans la vie. Une idée te vient en tête, mais tu ne l’acceptes pas. Tu veux t’en débarrasser et tu n’y arrives pas. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, elle te suit. Pour t’en libérer, fais-la sortir de ton esprit! Une fois dehors, quelqu’un la verra, elle lui plaira et il l’adoptera. Tu as une pièce d’or; tant qu’elle est dans ta caisse, personne n’y pense. Si tu l’en sors et que tu la tiens dans ta main, dès que quelqu’un la verra, il la voudra. Dès lors, il trouvera l’occasion de te la prendre dans la main.

    Une sœur me racontait: « J’en ai eu assez de porter une idée en moi et je n’ai trouvé la paix qu’après l’avoir réalisée. Un jour, en passant devant une vitrine, j’y ai aperçu d’étranges chapeaux, des bérets qu’on porte sur le bout de la tête et qui tiennent à peine. J’ai pensé: « J’en achèterai un », mais je suis passée devant sans en acheter. Depuis ce jour, l’idée du béret ne m’a pas laissée tranquille. J’ai fini par en acheter un, j’avais satisfait mon désir. Avant de l’acheter, lorsque je marchais, j’avais tout le temps l’impression que le béret était sur ma tête et qu’il allait tomber. Je tâte: je n’ai rien sur la tête. » La sœur voulait savoir pourquoi l’idée du béret l’avait tourmentée tant de temps. Je lui ai dit que cette idée l’avait tracassée, car elle

    n’aimait pas ce béret. Elle l’avait pourtant acheté, c’était la mode. En règle générale, toute chose que l’on n’aime pas nous monte sur le dos. Si on finit par l’aimer ou par se résigner avec elle, elle en retombe. Pourquoi l’homme souffre-t-il? - Parce qu’il n’aime pas la souffrance. S’il finit par l’aimer, elle le libère de son poids. - « Je n’aime pas la souffrance. » - Puisque tu ne l’aimes pas, elle occupera une place centrale dans ton cœur. La souffrance ne choisit jamais les places du fond. - Jusqu’à quand restera-t-elle dans mon cœur? » - Jusqu’à ce que tu finisses par l’aimer. Dès lors, elle libérera la place qu’elle occupait. Sinon, tu marcheras, tu soupiras, tu la porteras en toi et tu la couveras.

    Tu dis: « J’ai du chagrin, j’ai le cœur gros. » Châsse ton chagrin hors de toi. -

    « Je ne peux pas. » Le chagrin est un maître plus grand que la souffrance: lorsqu’il se saisit de l’homme, il ne le relâche pas facilement. Si l’homme tente de chasser le chagrin, celui-ci persiste encore plus. Il arracherait un bout du cœur de l’homme, mais n’en sortirait pas. - « Comment m’en libérer? » - En l’aimant. - « C’est impossible. » - Il n’existe pas d’autre remède. C’est le remède premier. Si tu ne peux l’aimer, applique le second remède: appelle la Joie et installe-la au même endroit que le chagrin. Je fais souvent de telles expériences. Lorsque je vois que le chagrin s’est niché chez l’homme et ne songe pas à le quitter, j’invite la Joie à passer quelque temps chez lui. Elle va là où se trouve le chagrin et ils entament une conversation. La Joie demande au chagrin: « Comment vas-tu, ma sœur? »- « Je vais bien, je m’occupe de mon maître. Il est souvent indisposé, mais il supporte. » -

    « Depuis combien de temps es-tu ici? » - «Depuis deux ou trois ans. Dès que je vois qu’il commence à oublier, je l’oppresse, je lui rappelle ma présence. Il tressaillit et dit: « Merci de m’avoir secoué. » Ainsi passent nos jours ensemble. » - « Jusqu’à quand resteras-tu ici? » - « Plus très longtemps. Puisque tu es là, je m’en irai. »

    Vous demandez si ceci est bien réel. Que ce soit réel ou non, cela relève de la réflexion. Mais le fait que tu souffres est bien réel. Peux-tu nier que tu souffres? Vous pouvez discuter sur la question de savoir si la Joie et le chagrin parlent entre eux et comment ils parlent. C’est une discussion philosophique. Je peux affirmer avoir écouté le chagrin et la Joie parler: leur conversation est excellente. Comment mènent-ils cette conversation, je ne le dirai pas. Malgré tout, le chagrin est une réalité. Parfois, lorsqu’on a le cœur gros, on se dit: « Je n’oublierai jamais ce chagrin

    », mais dès que la Joie arrive, tout disparaît, comme si on n’avait jamais eu de chagrin. Pourquoi l’homme n’aime-t-il pas le chagrin? Je trouve au chagrin un côté très bon, très précieux. Il est comme une mère qui encourage sa fille paresseuse à étudier. Elle dit: « Étudie, ma fille! » Mais la fille n’aime pas étudier, on peut lui parler de tout, sauf d’études. Que veut la fille? - Rien qu’une servante qui cuisine, range la maison, lave, repasse, tendis qu’elle-même, chaussée de souliers neufs et coiffée d’un chapeau neuf, se regarde dans la glace et sort se promener, se montrer

    aux gens. Lorsqu’elle rentre de sa promenade, elle veut passer à table, manger et se reposer. Et même ainsi, elle est mécontente. Pourquoi est-elle mécontente? - Soit parce qu’elle a dû marcher, soit parce que la voiture l’a secouée. J’ai souvent entendu des gens se plaindre ainsi. Venant de laïques, c’est sans importance, mais des hommes spirituels se plaignent aussi. Même des intellectuels se plaignent. Qui que tu croises aujourd’hui, chacun se plaint. On me demande: « Quelle est la solution de ces problèmes? » - Ils n’en ont pas. - « Comment vaincre le chagrin? » - Tant que tu es jeune fille, ta tête souffrira, tant que tu es jeune homme, ta tête souffrira; tant que tu es mère ou père, ta tête souffrira; tant que tu es maître ou élève, ta tête souffrira. Et quand tu seras mort, tu souffriras toujours. - « Que faire? » - Je ne sais pas, moi non plus. Le jeune dit qu’être jeune n’en vaut pas la peine. Le vieux dit: « Il ne fait pas bon d’être vieux. » - Il ne fait pas bon d’être mère ni père. Que devenir? N’être rien. Et alors? Ce n’est pas une solution. N’être rien: ni jeune, ni vieux; ni élève, ni maître; ni père, ni mère; ni fils, ni fille; ni riche, ni pauvre. Il n’en est pas ainsi, la nouvelle philosophie exige une nouvelle pensée. Tu dis que la vie n’a pas de sens. Non, tu souffriras et tu apprendras, là réside le sens de la souffrance. Elle n’est rien d’autre que du travail. Étudiant la souffrance, tu travailles.

    Un tailleur de pierres vient te proposer une pierre de trois kilos. Il pense que c’est une simple pierre. Le savant sait que cette simple pierre cache quelque chose de précieux. Tu demandes au tailleur de pierres: « Combien elle coûte? » - « Elle ne doit pas coûter un lev, c’est une simple pierre. Combien tu en donnes? » - « Cinq leva. » Le tailleur de pierres prend les cinq leva et il est content d’avoir gagné quelque chose en échange d’une simple pierre: « Heureusement qu’il y a des gens stupides prêts à donner cinq leva pour une simple pierre.» Le savant casse la pierre, en extrait la pierre précieuse et la revend plus tard quelques millions. Apprenant cela, le tailleur de pierres est mécontent d’avoir vendu cinq leva quelque chose de si précieux. Il trouve le savant et lui demande: « Pourquoi m’as-tu dupé? » Les hommes d’aujourd’hui se retrouvent aussi dans de telles situations. Beaucoup de choses précieuses passent entre vos mains sans que vous les reconnaissiez. Les Biens qui vous sont donnés sont grands, tout homme est entouré de richesses inestimables. Vos pensées, vos sentiments et vos actes cachent d’immenses richesses que vous n’appréciez pas à leur juste valeur. Vous les revendez bon marché et vous êtes mécontents ensuite.

    J’étudie tous les systèmes philosophiques et je trouve qu’aucun n’est erroné, mais que ce sont ceux qui prêchent qui se trompent. Les philosophes, les maîtres de l’humanité, ont avancé d’excellentes idées. Leur savoir n’est nullement divergeant. La déformation de leur savoir vient de leurs disciples. Chacun d’entre eux propose une interprétation spécifique des idées. D’où la notion de vrai et faux prophète. Le vrai prophète présente les idées comme elles sont, le faux prophète les présente

    comme elles ne sont pas en réalité. Le vrai prophète te taillera un habit qui colle parfaitement à ton corps; le faux prophète te fera un habit qui sera si inconfortable que tu ne l’oublieras jamais. Puis, il essayera de te convaincre que plus tu porteras cet habit, mieux il t’ira. Ne porte donc pas d’habits mal coupés. Après de longues années d’expérience, j’ai établi cette règle. Je l’applique aussi lorsque je me nourris. Quelque nourriture qu’on m’apporte, je ne suis pas pressé de la manger; tant qu’une dizaine de personnes ne l’ont pas goûtée, je n’en mange pas. Quatre ou cinq heures peuvent s’écouler, c’est sans importance. Je demanderai d’abord l’avis des autres sur cette nourriture avant de la goûter. Autrement dit, je profite toujours de l’expérience de ceux qui ont été avant moi. Selon moi, ces dix personnes sont des gens intelligents. Lorsque le premier goûte la nourriture et dit qu’elle n’est pas bonne, je la propose au deuxième; si lui dit la même chose, je la donne au troisième, puis au quatrième et ainsi de suite jusqu’au dixième. Je goûte enfin moi-même la nourriture. Je fais la même chose lorsque la nourriture est bonne. Si le premier dit que la nourriture est bonne, je n’arrête pas là, je laisse les neuf autres goûter aussi et lorsqu’il en reste une part, aussi petite soit-elle, je goûte à mon tour. Je dis: « Cette nourriture est bonne. » Vous direz que c’est original. Il est vrai que jusque-là vous ne saviez pas qu’avant vous il y avait eu dix personnes dont l’expérience doit servir. Qu’il s’agisse de nourriture ou d’autre chose, c’est sans importance. Ma tête a beaucoup pâti avant de trouver ces dix personnes. Parfois elles mangent tout et il ne reste rien pour moi, parfois il n’en reste que peu. L’important est que je sois le dernier à manger de la même nourriture. Depuis que j’applique cette règle, tout va pour le mieux.

    Appliquez cette règle, vous aussi, elle n’a pas d’exception. Je l’ai déjà appliquée dans le Monde physique, comme dans le Monde spirituel Elle fonctionne partout de la même manière. Ainsi, si dix personnes disent d’une de vos pensées qu’elle n’est pas bonne, mettez-là de côté. Ne gardez en vous que la pensée que vous avez déjà éprouvée. Souvenez-vous: Dieu qui a créé des milliers d’univers est infaillible et omniscient. Devriez-vous dire que le monde qu’il a créé n’est pas bon? Celui qui ose dire cela se trompe. Tout ce qui est passé par les mains de Dieu est précieux, rien ne lui est comparable. Mais l’entendement est nécessaire! Sinon, on ne peut être convaincu de la valeur des œuvres Divines. Tu mets au monde un garçon: tu ne l’apprécies pas; tu mets au monde une fille: tu ne l’apprécies pas non plus; tu as un serviteur dans ta maison: tu ne l’apprécies pas non plus; tu as un père, une mère, des amis: tu ne les apprécies pas non plus; tu as un jardin avec de beaux arbres fruitiers: tu ne les apprécies pas non plus. Tu as beaucoup de biens et tu n’apprécies rien. Tu vois les rivières, les sources, les herbes, les moucherons: tu ne les apprécies pas non plus. Tu observes le lever du Soleil, de la Lune et des étoiles: tu n’apprécies rien. C’est là que se cache ton malheur. Que cherche l’homme?

    Pourquoi est-il mécontent? - « Le Soleil: c’est du vent! Les herbes et les moucherons: c’est du vent! » Tu ne sais pas toi-même ce que tu veux. Si je vous demande de quoi vous avez besoin, vous me répondrez: « Nous n’avons besoin de rien. » Je dis: j’ai besoin de ces dix personnes de référence pour qu’elles goûtent la nourriture qui m’est donnée et qu’ils disent si elle est bonne ou non. De même, elles goûteront mes pensées et sentiments et elles diront s’ils sont bons ou non.

    Je parle à présent des petites exceptions. Il existe une Vie heureuse qui doit être étudiée. Trêve de mécontentement! - « Comment être content si je n’ai aucune impulsion? » Ne cherche pas d’impulsion venant de l’extérieur, cherche-la dans le contentement même. Aime tout ce qui t’entoure et tu seras content. - « Comment aimer tout? » - Aime - rien de plus! « Pourrais-je aimer tous les hommes? » - Ne t’en préoccupe pas. Aime! Si tu aime un homme, ton savoir est égal à un; si tu aimes deux hommes, ton savoir est égal à deux; si tu aimes trois hommes, il est égal à trois et ainsi de suite. Le nombre de ceux que tu aimes détermine donc le degré de ton savoir. - « Comment aimer dix personnes, comment aimer tout le monde? Où trouver tant d’hommes à aimer? » - Prends exemple sur les cellules de ton cerveau. La tête réunit trois billions six cent millions de cellules qui sont en harmonie, qui fonctionnent à l’unisson. Tu peux toutes les englober d’un regard. - « Est-ce possible? » - Tu diras que tu ne peux aimer qu’un seul être. Tu sais que Dieu a un seul Fils qu’Il aime. Malgré cela, tu pries Dieu, tu veux qu’Il t’aime aussi, qu’Il réponde à tes prières. S’Il ne te répond pas, tu te vexes. Comment peux-tu vouloir que Dieu t’aime et réponde à ta prière! Si tu es logique, puisque tu dis n’aimer qu’un être, n’exige pas de Dieu qu’Il t’aime toi aussi. Il en aime déjà Un. Les hommes veulent me convaincre que Dieu pense à tous et aime tous. Vous dites qu’Il aime aussi les pécheurs. Si tu penses que le Fils unique de Dieu inclut tous les êtres vivants, tu as raison de dire que Dieu aime tous les êtres. En le Christ vivent aussi bien les pécheurs que les justes. Il n’existe pas d’âme humaine qui ne vive pas en le Christ.

    Les hommes sont mécontents, parce qu’ils placent le Christ en dehors de Dieu, et qu’il se placent eux-mêmes en dehors du Christ. Vous vous condamnez ainsi vous-mêmes à la souffrance. Tu dit de Dieu: « Il a un Fils dont Il s’occupe. Je ne suis pas Son fils, le Fils est donc hors de Dieu. » C’est une idée erronée, à cause de laquelle vous souffrez et peinez. Tu demandes: « Comment puis-je aimer cet homme? » - Comment Dieu peut-Il t’aimer, toi? Si tu ne peux aimer l’homme, comment peux-tu exiger que Dieu t’aime? Si tu n’aimes pas ton prochain, comment Dieu pourrait t’aimer? Si tu aimes l’homme, Dieu t’aimera, toi aussi; si tu ne L’aimes pas, Dieu ne t’aimera pas non plus. Au moment où tu diras que tu ne peux aimer, Dieu ne pourra t’aimer non plus. Toute souffrance indique que tu n’as pas respecté la loi du grand Amour Divin. Dieu aime tout le monde. Si tu ne reconnais

    pas cela, tu souffriras. Dès que tu l’auras reconnu, tu te réjouiras. La joie indique que Dieu aime tout le monde, et le chagrin indique que toi, tu n’aime pas tout le monde. Tu dis: « J’aime Dieu, j’aime les Anges aussi, mais comment pourrais-je aimer les hommes? » - Tu penseras juste et tu aimeras tout le monde. Par ses pensées, l’homme se cause des souffrances à lui-même.

    Une jeune fille du monde est venue me voir récemment. Elle a un tourment et veut que je la conseille. Je la vois: jeune, belle, mais pauvre. Elle me dit: « Je me suis éprise d’un beau jeune homme, mais je suis souvent en proie à la contradiction, je ne sais pas comment m’en sortir. Depuis quelque temps, lorsque je rencontre mon bien aimé, il se met à me dévisager comme s’il me voyait pour la première fois. Puis, il me dit: « je te regarde parce que je trouve que tu commences à vieillir. » Cela me chagrine et je ne sais que lui dire. » - « Voici ce que je te dirai: je peux te rajeunir immédiatement et il avouera tout de suite que tu es plus jeune et plus belle.»

    - « Comment? » - « En déposant à la banque, à ton nom, trois cent mille leva d’or. » Il en est de même pour la santé, l’intelligence et le cœur de l’homme. On dit de quelqu’un qu’il est malade; cela signifie qu’il n’a pas de capital. Vous dites que quelqu’un est ignorant; il lui manque donc quelque chose dans le Monde spirituel. -

    « Cet homme est froid. » - Il lui manque quelque chose dans le cœur. La Lumière de l’esprit et la Chaleur du cœur sont un capital qui rajeunit et embellit l’homme. Tu trouveras toujours chez l’homme quelque chose pour ne pas l’aimer. Qu’il soit pauvre, malade, stupide, ce sont de faux états, au fond, il n’en est rien. L’homme dispose de richesses inestimables.

    Souvenez-vous: toute âme porte en elle de grandes richesses. Même si c’est un animal qui entre chez vous, un chien ou un chat, il apporte quelque bien à l’homme. Cela, les hommes le savent, et lorsqu’une hirondelle choisit leur toit pour y faire son nid, les propriétaires se réjouissent. De la cigogne aussi, on dit qu’elle porte bonheur. La vache, le cheval, eux aussi portent bonheur à l’homme. Le rayon de soleil est porteur d’un grand bien. Et chaque rayon venant de Dieu porte une grande bénédiction à l’homme. Il est vivant. Je ne dis pas que la lumière n’est que vibration, mouvement de l’air - c’est la face extérieure de la chose. La lumière est une force vivante doué de raison qui pénètre l’homme et le régénère. Vous dites que la Vie apporte de la joie, du renouveau. Non seulement la Vie, mais aussi la Lumière et la Chaleur apportent de la joie et du bonheur. Ne pense pas qu’un homme puisse te porter malheur. Non, tout homme apporte du bonheur, du bien, pour lui-même, comme pour ceux qui l’entourent. C’est-ce qu’affirme la nouvelle doctrine.

    Pourquoi les hommes souffrent-ils? - Parce qu’ils n’apprécient pas l’âme humaine. Le Christ est venu sur Terre pour aider l’âme humaine à se redresser, pour la libérer et pour montrer qu’elle possède des richesses inestimables. On dit que le Christ est venu sauver ceux qui ont péri. Et moi, je dis que le Christ est venu sauver

    les âmes humaines, en faire ressortir les richesses cachées et montrer leur vraie valeur. Lorsqu’il pèche, l’homme n’apprécie pas son âme. C’est alors qu’il descend en enfer, dans le monde des supplices. Ayant pris conscience de cela, on ne doit pas chercher son bonheur à l’extérieur, chez tel ou tel autre homme, mais en soi-même.

    Lorsque je dis soi-même, j’entends Dieu en l’homme. Si tu cherches ton bonheur en Dieu, en ce qu’il y a de Divin en toi, tu es sur la bonne voie. Prends conscience des richesses inestimables qui sont en toi et que tu dois apprécier à leur juste valeur. Entre Dieu et ton âme, il doit y avoir un lien interne. Ayant pris conscience de cela, tu Le remerciera toujours. Aujourd’hui, vous écoutez ce que je vous dis, vous élevez votre esprit vers Dieu et vous dites: « Nous sommes des hommes spirituels, nous ne pouvons nous passer de la prière. » J’ignore comment vous avez prié. Avez-vous remercié Dieu des biens et de la richesse qui vous sont donnés? Avez-vous remercié Dieu de l’attention qu’il vous porte? Que font certains? Dès leur réveil ils commencent à grogner: « Dieu, pourquoi as-Tu donné à mon voisin plus de biens qu’à moi? Pourquoi m’as-tu laissé ramper encore maintenant sur la terre?» - Tu te trompes. C’est de ta faute. Rétablie ton lien avec Dieu et tout s’arrangera.

    Tu dis: « Comment aimer cet homme alors qu’il ne m’aime pas? » - C’est une vision erronée. Comment expliquerais-tu l’inverse: lui t’aime et toi, tu ne l’aimes pas? Certains pleurent, car on ne les aime pas; d’autres pleurent à cause de l’amour de leur bien aimé. Comment expliquerais-tu cela? Tu pleures parce qu’on t’aime, tu pleures parce qu’on ne t’aime pas. Pour éviter les contradictions, tu aimeras l’âme humaine qui ne change jamais. C’est là, précisément, que réside la beauté de l’âme: son amour est éternel et constant. Il suffit d’apercevoir un seul instant la beauté de l’âme pour ne jamais l’oublier. Celui qui a aimé, a vu ne serait-ce qu’un instant la beauté de l’âme; Il n’existe pas d’homme qui, voyant l’âme, ne s’éprenne pas. Ce qui est dommage pour nous, c’est que lorsque nous l’apercevons, elle se cache tout de suite. Tu marches, tu pleures, tu la cherches, mais tu ne la trouves pas.

    Par conséquent, ce que l’homme cherche et qu’il implore, c’est la belle âme humaine. Elle ne reste pas. De temps à autre, elle ne fait que rendre visite à l’homme un instant et disparaît aussitôt. Ce seul instant vaut la peine de vivre des milliers d’années sur la Terre: pour apercevoir la belle âme, se délecter de la beauté de la Vie, voir la richesse qu’elle possède. C’est un grand moment, celui où tu vois ta belle âme! Le monde entier te rendra visite, tous les hommes t’entoureront pour prendre part à ta Joie. Comment accueillir tous les hommes? Des millions de personnes passeront, chacune voulant apercevoir à son tour votre beauté. Que feriez- vous alors? Vous prierez Dieu qu’il vous cache pour que vous vous reposiez un peu. C’est pourquoi Dieu a caché la beauté de l’homme de l’homme même et la lui a laissée en héritage futur. Vous dites qu’il y a des hommes beaux dans le monde.

    Aussi beau soit l’homme apparemment, sa beauté n’est pas comparable à la beauté de l’âme. Sa beauté est infinie.

    Vous entendez quelqu' un dire que sa vie le lasse, qu’il n’a plus envie de vivre. Pourquoi n’a-t-il pas envie de vivre? - Parce qu’il n’a pas vu la beauté, il n’a pas apprécié la valeur de la vraie richesse. Apercevoir la beauté de l’âme, c’est voir le Christ. Il est en tout homme. Il ne suffit pas de L’apercevoir, encore faut-il être comme Lui. Que faire pour donner au Christ une place en nous? - Ne souillez pas votre âme! Ne voilez pas la face de la beauté! Cela signifie: ne péchez pas. Le pécher est la profonde obscurité qui cache la face lumineuse de l’âme. Pourquoi les hommes ne vivent-ils pas dans leur âme? - Parce qu’ils ne s’éclairent pas. L’un se croit pauvre, un autre - mauvais, un autre - faible, malade, ignorant. C’est en partie vrai. L’important est de savoir comment devenir riche, sain, fort, éclairé. - En étudiant. Le pire ennemi de l’homme, c’est sa paresse: il ne veut pas étudier. De grands efforts sont nécessaires pour obliger l’homme à étudier. Je rencontre peu d’hommes qui étudient par Amour. Sans Amour, on n’obtient rien. Le seul vrai travail est celui fait avec Amour.

    Un jour, j’allais dans la montagne. Je me suis arrêté à un endroit, devant un petit tas de sable et je me suis mis à gratter quelque chose. Pendent ce temps, un paysan est passé par là et m’a demandé: « Que fais-tu ici? » - « J’explore. » -

    « Pourquoi perds-tu ton temps? » Je ne lui ai rien répondu. D’après lui, seul travaille et remplit bien son temps celui qui bêche et laboure. Pour lui retourner la question, je lui ai demandé: « Que fais-tu? Es-tu marié? » - « Oui. J’avais une femme, mais elle s’en est allée dans l’autre monde. J’avais un garçon, il l’a suivie. Il ne me reste qu’une petite fille, et elle est boiteuse. » Je sais pourquoi sa femme et son garçon sont partis dans l’autre monde, je sais pourquoi il ne lui reste que la fille boiteuse, mais je ne lui dis rien. Il m’a demandé: « Es-tu marié? » - « Tous mes proches sont morts, il ne reste que moi. Je suis venu ici pour trouver la dernière chose. » Le paysan me regarde et se demande pourquoi je gratte, ce que je cherche dans le sable. Je lui dis: votre contrée est riche. » - « Oui, elle est riche, mais il faut labourer. Allez, adieu! » Nous nous sommes serré la main et je lui ai dit: « La prochaine fois que nous nous rencontrerons, je te dirai ce que je cherche. À présent, rentre chez toi et sache que ta situation s’améliora: ta femme reviendra, tu aura des enfants meilleurs et plus beaux que les premiers. Pour celui qui me croise une fois, tout commence à aller mieux ensuite. » - « Dieu t’entende! » Un an plus tard, j’ai rencontré le même paysan qui m’a dit: « Mon frère, tout s’est réalisé. Tout s’est passé exactement comme tu l’avais dit. Je me suis remarié une seconde fois, j’ai un enfant, beau et en bonne santé. Je lui ai dit: « Sache que ta seconde femme est la première. Et même si tu te remariais une troisième fois, ce serait toujours ta première femme qui reviendrait. » Ce sont des âmes sorties de Dieu.

    Dieu se révèle par toute âme. Il est dans l’unité et dans la multitude. Nous connaissons et entendons Dieu dans la multitude. Dans l’unité, dans l’un, Il nous est inintelligible. Remercions Dieu de se révéler à nous dans la multitude des âmes élues. Réjouissons-nous qu’Il se révèle à nous. Et je vous dis: sachez que vous retrouverez ce que vous avez perdu. Les vieux rajeuniront, les ignorants deviendront savants. Chacun obtiendra ce qu’il veut. Quand? - Quand vous aurez accepté l’idée que Dieu a mis des richesses inestimables en votre belle âme. Le seul désir de Dieu est que vous étudiiez. C’est seulement ainsi que vous pourrez servir. Si vous servez, vous aurez des résultats. Nous sommes venus sur Terre pour connaître Dieu. Il a été dit: « C’est la vie éternelle de Te connaître, Dieu unique, Dieu de vérité, et le Christ que Tu as envoyé. » Reconnais que Dieu a mis une belle âme en toi, et d’inestimables richesses. Dieu ce révèle précisément par cette âme.

    Je vous parlerai à présent des simples calculs qui cachent une grande philosophie. Nous disons: un fois un égal un; un fois deux égal deux; un fois trois égal trois. Mais aussi: deux fois deux égal quatre; deux fois trois égal six; deux fois sept égal quatorze et ainsi de suite. Dans ces calculs-là se cache la loi de la croissance. Le signe distinctif de la Vie, c’est la croissance; Ce qui croît se révèle progressivement. Seul ce qui croît est réel. Là, où il n’y a pas de croissance, aucune Réalité n’existe. Les choses réelles ont un avenir. Aussi réjouissez-vous de la moindre acquisition, de la moindre croissance. Réjouissez-vous du Divin en vous. Le futur savoir y prend sa source. Réjouissez-vous des capacités que vous avez et qui se manifestent progressivement. Vous êtes mécontents, vous ne voulez pas vieillir. C’est une loi: tu ne peux rajeunir sans avoir vieilli. Tout ce qui rajeunit vieillira immanquablement. Vous voulez rajeunir, mais ne voulez pas vieillir; c’est impossible. La vieillesse offre la possibilité de rajeunir. Elle cache en elle le Bien divin: la jeunesse. En vieillissant, tout comme en rajeunissant, l’homme acquiert quelque chose. Les hommes souffrent, car ils pensent qu’ils n’acquièrent que jeunes, et qu’une fois vieux, ils ne font que perdre.

    Lorsque j’étais en Amérique, j’ai écouté Paderewski* interpréter le Clair de lune. C’était à l’époque un beau jeune homme au visage ovale. Les Américaines avait le coup de foudre pour lui. Elles lui apportaient ses albums pour avoir un autographe. Des années plus tard, j’ai vu au cinéma La vie de Paderewski. Il avait déjà bien vieilli. On le montrait de loin, de près, de tous les côtés. Je l’ai bien vu, en train de jouer du piano. J’ai remarqué qu’il jouait les yeux fermés. Il était concentré, rien ne le détachait de la musique. Je me suis dit: « Eh bien, Paderewski, ta jeunesse s’en est allée! » En fermant les yeux, il voulait dire: « Je suis enfin libéré des persécutions des femmes. Il ne me reste qu’à jouer. » Il est vrai qu’à présent, sa concentration était meilleure, on ressentait plus de profondeur, plus de musicalité. Il n’y a qu’un seul Paderewski, il ne peut en naître un autre. Dans la Nature, les choses

    ne se répètent pas, mais ce que l’âme humaine porte en elle, dépasse Paderewski. Les capacités de l’âme humaine, révélées par Paderewski, représentent un cent millionième de ce qui est placé en elle.

    Qu’est-ce que le Clair de lune ? - L’Amour au clair de la Lune, par le froid. Il existe donc deux possibilités: aimer la nuit, au clair de la Lune, et aimer le jour, au Soleil. La nuit ne se prête pas à l’Amour. Seule l’âme peut aimer la nuit, car la nuit n’existe pas pour elle. Elle réunit toute la beauté de la Vie. Pour la belle âme, la nuit au clair de lune, c’est le jour. Le Clair de lune nous révèle que la Vie n’est pas comprise comme il le faudrait. Et celui qui interprète cette sonate ne comprend pas la Vie, non plus. En réalité, le Clair de lune est une sonate solaire, mais sculptée en forme de Lune. Derrière la Lune se cache le Soleil. Sans le Soleil, on ne peut voir la Lune. Donc, tout ce qui existe sur la Terre est lunaire, et derrière la Lune se cache le Soleil. Et derrière notre vie - la vie de la Lune - se cache la Vie divine qui se révèle progressivement. La vie sur Terre est un Clair de lune. Et malgré cela, notre vie est belle.

    Je vous ai joué aujourd’hui un morceau au clair de lune, à mon tour. Je me réjouis de vous voir venus à ce concert. Lorsque vous rentrerez chez vous, que chacun joue un peu cette sonate sur son piano. Il n’existe rien de plus beau que d’être calme et paisible, que de porter la Paix en soi. Regarde vers le ciel et remercie en ton âme de tout ce qui t’est donné. Qui que tu rencontres, vois en lui la présence de Celui qui a créé le monde. Il est bien de voir Dieu partout. Et de voir caché dans toute contradiction le Commencement divin. Voici la nouvelle doctrine. Elle exige de tous d’ouvrir leurs cœurs et leurs esprits, de voir la Vérité, placée en eux depuis des siècles.

    « C’est la vie éternelle de Te connaître, Dieu unique, Dieu de vérité, et le Christ que Tu as envoyé. » Voici la vraie doctrine: connaître la richesse inestimable qui est en nos âmes. C’est le Christ, c’est Dieu révélé. Comment aimer? - Te connaître, Dieu unique, Dieu de vérité, et le Christ que Tu as envoyé. Connaître ma belle âme, sortie de Dieu. Il a placé en elle de grandes capacités. C’est le sens de ma vie; c’est le sens de la Vie humaine.

    Le Christ est l’homme de la Force abondante. Le Christ est l’homme de la Foi abondante. Le Christ est l’homme de l’Amour abondant.

     

    Sofia, le 6 février 1938*

     

    Notes

     

    *1. hodja - (du persan häwãgä "maître, marchand") - titre donné.......................................................................................................

    *2. Paderewski - célèbre compositeur polonais et pianiste virtuose (1860-1941); de 1919 à 1921, il a été premier ministre et ministre des affaires étrangères en Pologne.

    *3. La parole matinale La beauté de l'âme a paru pour la première fois dans le recueil La beauté de l'âme, Sofia, 1948.

  6. IL CREE

     

    Je vais lire le premier chapitre des « Actes des apôtres ».

    La vie est une science qui doit être étudiée. Vous parlez de la vie humaine, mais vous la méconnaissez. Vous parlez de la vie de la Nature, vous ne la connaissez pas non plus. La vie de la Nature présente une grande diversité de formes et manifestations. La vie humaine est pleine de négations, de peines et de joies, d’inquiétudes et de malentendus, d’abondance et d’indigence. La joie et l’abondance sont rares, la peine et l’indigence sont plus fréquentes. Nombreux furent les efforts des scientifiques, des philosophes et des Maîtres voulant montrer aux hommes comment vivre. Il est dur d’apprendre à l’homme à vivre correctement. C’est une matière difficile, abstraite. La vie n’est pas quelque chose de concret que l’on puisse voir et toucher. L’homme aspire au bonheur, à l’avènement du Royaume de Dieu sur Terre, il veut entrer au Paradis, rêve de la vraie Vie. Que l’homme n’attend-il pas? Tout cela, ce sont des formes de la vie intégrale.

    Nombreux sont ceux qui se demandent s’il existe une autre vie que celle sur Terre; s’il en existe une, que cache-t-elle? Il existe un autre monde, bien entendu, il en existe plusieurs, mais ce sont des niveaux de la conscience. Retenez votre attention sur la conscience de la fourmi, du poisson, de l’oiseau, du mammifère, de l’homme et de l’Ange, pour voir la grande diversité que cachent leurs regards et entendements sur la Vie. Comparez la pureté de l’homme et de l’Ange, pour voir la grande différence qui existe entre eux.

    Je dis: on parle à présent de l’avènement du Christ, c’est-à-dire de Sa venue sur Terre et de Sa vie. C’est pourquoi, lorsqu’on dit qu’Il vient sur Terre, tous pensent que cela se produira comme par le passé. Vous savez comment vos proches viennent sur Terre et comment ils la quittent, c’est pourquoi vous pensez que le Christ viendra et repartira comme eux. Cela concerne ceux qui n’ont pas vécu bien. Ce sont eux que l’on porte solennellement sur une civière, pour eux des prêtres disent le service funèbre, sur eux on fait des discours. C’est la vie des aristocrates. Mais le Christ ne vint pas comme viennent les hommes ordinaires et ne reviendra pas comme eux. Le Christ n’attendit pas que l’on Le portât sur une civière. Il appela ses disciples, leur parla, et devant eux, Il fit Son ascension. Aujourd’hui, on attend le Christ venir de nouveau sur Terre, en chair. Il ne s’agit pas de savoir s’Il viendra en chair ou en esprit. Son avènement concerne la conscience. Pourquoi? - Car même ceux qui virent Sa résurrection et Son ascension, doutèrent. Celui dont la conscience est éveillée, ne doute jamais. Il vit dans les changements rapides et ne craint rien.

    Que demande-t-on à l’homme d’ aujourd’hui? - D’être sans peur. Pour ne pas avoir peur, il doit connaître la face intérieure de la Vie, les transformations qu’il

    subit. Nombreux sont ceux qui appréhendent de perdre leur corps. Quoi qu’ils ne fassent, de quelque façon qu’ils ne le protègent, ils le perdront un jour. C’est la vérité. Il a été dit: « Il existe un corps physique, et il existe un corps spirituel! » Le corps physique se perd, tendis que le corps Spirituel perdure. Consciemment ou inconsciemment, tout homme aspire à la création de son corps Spirituel. Et celui-ci subit des transformations permanentes, mais moins de contradictions que le corps physique. Tout comme la création du corps physique nécessite du matériel, des moyens st des travailleurs, la création du corps Spirituel nécessite également du matériel, des moyens et des travailleurs. La mère et le père sont les principaux travailleurs nécessaires à la création du corps physique de l’enfant. Dès que celui-ci sort des entrailles de sa mère, il commence à travailler sur lui-même. Qui est le principal travailleur nécessaire à la création du corps Spirituel, appelé immatériel? - Dieu. Il créa ce corps comme demeure de l’âme. Grâce à ce corps, l’âme grandit et évolue, c’est pourquoi, vous devez l’aider. Ainsi, vous vous transformerez sans cesse et vous étudierez les lois de la Vie. Si vous ne connaissez pas ces lois, vous ne vous connaîtrez pas vous-mêmes non plus. - « Nous reconnaîtrons-nous dans l’autre monde? » - Vous vous reconnaîtrez, bien entendu. Si le chien reconnaît son maître, l’homme ne reconnaîtrait-il pas l’homme? Il existe une chose, à laquelle le chien reconnaît son maître. Par conséquent, aussi changé l’homme soit-il dans l’autre monde, il gardera toujours une chose, à laquelle ses proches le reconnaîtront. Sur Terre aussi, les hommes se reconnaissent difficilement. L’enfant grandit, devient adolescent, homme, personne âgée, vieillard, et ses proches qui ne l’ont pas vu depuis longtemps, ne peuvent le reconnaître. On reconnaît l’homme, le plus facilement, à sa voix, c’est elle qui est la plus constante. C’est un signe extérieur. Intérieurement, l’homme se reconnaît à sa pensée, à ses sentiments et à ses actes. Les hommes ne pensent, ne ressentent et n’agissent pas de la même façon. Grâce à cela, ils sont différents les un des autres.

    Ne l’oubliez pas: la Vie est belle et riche en événements. Si vous rencontrez la monotonie dans les pensées et les sentiments des hommes, vous vous en lassez. La monotonie repousse, la diversité attire. Si vous entendez souvent dire que vous devez vous aimer, vous vous sentez repoussés par les personnes qui vous le disent. Aimons-nous, aimons-nous! Que signifient les mots aimons-nous ? Cela signifie révéler la Vie et l’Amour dans toute leur diversité. La Vie est belle lorsqu’elle est remplie d’Amour, travail et prière. Prier ne signifie pas se conduire en homme dévot. C’est de la vanité que de vouloir se faire passer devant les autres pour ce qu’on n’est pas. La mère apprendra à l’enfant à prier. Lui, de son côté, dira: « Ma mère m’a appris à prier. » S’il a appris à prier enfant, il priera adulte. Il est important de ne pas prier de la même manière, car la monotonie lasse. Fuyez-la, pour ne pas vous lasser de la prière. L’homme doit être libre dans tous ses actes. Si quelqu’un est

    plus avancé dans son évolution, il ne doit pas imposer aux jeunes sa vision, leur dire ce qu’ils ont à faire et à ne pas faire.

    Que se passerait-il si le jeune faisait tout ce que fait le vieux? Le jeune est différent du vieux qui ne cesse de se plaindre de ses pieds qui le trahissent et de son incapacité de penser et de parler aisément. Lorsqu’il voit son visage ridé et vieilli, le vieux dit: « J’ai tout perdu. » Et même dans cette situation-là, l’homme continue à espérer, à attendre une meilleure condition de Vie. Quelle sera cette meilleure condition pour celui qui souffre? Quelle qu’elle soit, s’il ne connaît pas l’Amour de Dieu, il n’arrivera à rien. Certains imaginent Dieu d’une façon, d’autres ne pensent pas du tout à Lui, ne l’imaginent même pas. Je ne veux pas m’attarder sur ce sujet, car les uns et les autres entameraient une discussion dans le but de prouver qui comprend mieux la Vie, qui a une perception plus lucide des choses. Ce débat pourrait facilement trouver sa conclusion: celui qui comprend mieux la Vie peut accomplir bien des choses. Penser comprendre la Vie sans rien en faire montre que l’on se trompe. Si tu comprends les choses, tu auras de plus vastes possibilités et des réalisations plus importantes. Tu ne parleras de Dieu qu’après avoir fait quelque chose pour Lui. Ne vente pas tes vertus avant de les avoir manifestées. Ne crois pas être chanteur avant d’avoir chanté et de savoir toi-même comment tu chantes. Avant d’avoir peint un tableau, ne parle pas de peinture. Ne te dis pas un disciple occulte tant que tu ne sauras lire sur le visage, la tête et la main d’un homme. La Bible considère comme un pêcher la chiromancie et la prédiction sur le visage et le crâne humains. Vous direz que les apôtres ont dit et prédit beaucoup de choses, vous direz que l’Esprit a parlé à travers eux. On doit savoir avec certitude si l’Esprit a vraiment parlé à travers nous. Si l’Esprit nous a parlé, on parlera comme lui.

    Comment reconnaître l’Esprit qui parle? Si tu vas voir un malade et que l’esprit parle à travers toi, le malade guérira. Si tu entres dans une maison où les gens ne s’aiment pas et ne s’entendent pas, tu apportera une certaine amélioration dans leurs relations. Lorsque deux enfants, deux amoureux ou mari et femme se disputent pour quelque chose, l’Esprit n’est pas parmi eux. L’Esprit réconcilie les hommes. Il ne tolère aucun malentendu, aucune dispute. Si les hommes se querellent et se disputent, cela montre qu’ils mènent une existence extrêmement individualiste. Dans l’individualisme, chacun recherche son droit. La cause de la dispute et des malentendus entre les hommes, c’est la pauvreté. Tout le monde se dispute toujours pour de petites choses. La souffrance, la suspicion, le doute, l’envie sont dus au manque d’Amour. Mets de l’Amour dans le cœur de l’homme et vois ce qu’il adviendra de lui. Il commencera à apprendre, à travailler. Il aimera les hommes et tout ce qu’il y a de négatif en lui, disparaîtra. L’Amour porte la nouvelle philosophie de la Vie. Comment guérir le doute? - Par la foi. - « On n’obtient rien par la foi. » Par la foi humaine d’ aujourd’hui, on n’obtient rien, mais par la foi absolue, celle

    que porte l’Esprit, on obtient tout. Sans l’Esprit, on ne peut croire, et on ne voit pas. Comment croire des choses que tu n’as pas vues? Vous citerez le verset:

    « Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui croient. » Comment comprenez-vous ce verset? Vous croyez, par exemple, les apôtres, car ils ont vu le Christ. Vous croyez donc, car vous avez devant vous une conception concrète, une conscience concrète. Si personne n’a vu l’ascension du Christ vers le Ciel, vous non plus ne pouvez y croire. On ne peut croire quelque chose qui ne s’est pas produit. En somme, l’homme croit des choses qui se sont produites et qui se produisent.

    Vous dites: « Si seulement nous avions vécu en ces temps-là pour voir de nos propres yeux l’ascension du Christ! » Même en ces temps-là, peu d’hommes ont eu ce privilège. Peu d’hommes ont eu le privilège d’être présents au temps où le Christ est né et de Le voir. Combien de Juifs peuvent se venter d’avoir eu ce privilège. Le bruit avait couru que Jésus était né dans la crèche, mais combien L’ont vu? Si vous aviez été présents au temps du Christ, quelles auraient été les possibilités de le voir? Ces temps-là étaient sombres. Les hommes cherchaient Dieu à la chandelle, mais sans le trouver. Notre siècle est celui de l’aube. Les hommes peuvent trouver Dieu sans chandelle, à condition de Le chercher. Trouver le Seigneur, sans peine ou difficilement, cela relève de la conscience. Aujourd’hui, cette possibilité est plus grande. - « Nous avons vu le Seigneur. » Êtes-vous revenus à la vie? - « Non. » Puisqu’il en est ainsi, ne parlez pas de ce que vous ignorez. Il a été dit dans les Écrits: « Celui qui entendra la voix du Seigneur, reviendra à la vie. » Celui qui verra le Seigneur, s’illuminera. Voir le Seigneur signifie voir la réalité de la Vie. Celui qui a vu le Seigneur, a rompu avec l‘indigence. Si tu ne L’as pas vu et que tu doutes de Lui, tu vis dans l’indigence, tu es un homme pauvre. - « Je veux devenir riche. » Riche de quoi? « De foi, d’amour. » - Si tu acquiers la foi et l’Amour, tu cesses d’être pauvre.

    Ainsi, la foi, l’Amour, ce sont des vertus auxquelles chacun aspire. Qu’est-ce que la Vertu? - Seul peut parler de Vertu celui qui dit Je. L’animal ne peut dire Je , il existe dans la conscience commune. L’homme, en revanche, s’est séparé du commun et existe comme un être indépendant, à part. Selon certains, il y a un état supérieur au Je. On l’appelle l’état impersonnel. Exister en l’état impersonnel signifie inclure en soi tous les Je et exister en dehors d’eux. Pouvez-vous imaginer ce que c’est comme état? Réfléchissez sur l’état impersonnel pour comprendre sa signification profonde. Quel état est meilleur: celui du Je ou l’état impersonnel ? Je demande ce qui est mieux: connaître une seule lettre de l’alphabet ou les connaître toutes ? Le Je est donc la première lettre de la grande conscience Divine qui vous sera révélée prochainement. Dieu est-il une lettre? - Plus qu’une lettre. Est-Il une personne? - Plus qu’une personne. Dieu est plus que tout ce que vous ne puissiez imaginer.

    A présent, dans quelque état que vous ne soyez, ne croyez pas avoir atteint le niveau supérieur de la conscience. Que vous ayez atteint l’état du Je, je m’en réjouis, mais vous devez inclure encore beaucoup de Je dans votre conscience. Et alors, lorsque tu diras que tu aimes ton prochain, j’entends que tu aimes tous ceux qui disent Je, ainsi que ceux qui ne peuvent le dire. Pourquoi devons-nous aimer tout être? - Car tout ce qui vit, a été créé par Dieu. Si tu rencontres un bœuf et que tu lui demandes: « D’où viens-tu? », il se tapit et ne répond rien. - « Qui t’a créé? » Il ne répond toujours rien. Alors Dieu vient et dit: « C’est moi qui l’ai créé. » Tu demandes à la fourmi qui l’a créée, pourquoi elle a autant de pattes; elle n’en sait rien, non plus, elle ne peut pas répondre à ces questions. Elle sait juste que pour sa vie actuelle, elle a besoin de plus de deux pattes. Là aussi, Dieu apparaît et dit:

    « C’est moi qui ai créé la fourmi. » Tu demandes à l’animal pourquoi il marche à quatre pattes. Il regarde vers toi et ne répond rien. Toi, l’homme, lorsque tu montes dans une voiture, un fiacre ou une automobile, tu avances aussi à quatre pattes. Ou bien à deux pattes, sur une motocyclette. La force de l’homme ne réside pas dans ses deux pieds, mais dans la position qu’il a par rapport à la Terre et au Soleil. Il se tient perpendiculairement à la Terre, tendis que les animaux ont une position parallèle à elle. La tête de l’homme est liée au centre du Soleil: c’est ce qui le distingue radicalement des animaux.

    Sachant cela, préparez-vous au jour où l’Esprit viendra à vous. L’Esprit se manifeste comme le Soleil levant. Il éclaire d’abord les hauts sommets et descend progressivement jusqu’à éclairer tous les objets. Il ne restera pas d’homme sur Terre pour qui l’Esprit ne se manifeste pas. Cela relève du temps et de la conscience. La venue de l’Esprit dépend de la disposition de l’homme. Si vous êtes prêts, l’Esprit vous parlera; si vous n’êtes pas prêts, Il ne fera que vous éclairer et continuera sa route. Vous attendrez ensuite longtemps avant qu’Il ne se manifeste à nouveau. Il vient sur Terre par périodes.

    Je m’adresse à présent aux âmes éveillées et je dis: ne perdez pas les conditions. Nombreux sont ceux qui perdent les conditions, car ils croient que pour que l’Esprit se manifeste, ils doivent exister exclusivement dans le monde Spirituel. Non, quelque travail que tu fasses, dans quelque monde que tu sois, l’Esprit peut venir à toi. Ce qui est important, c’est de laisser libre la voie à ce qu’il y a de Divin en toi. Il est possible que tu sois le dernier des laboureurs de champs et que l’Esprit vienne à toi; il est possible que tu sois roi sur Terre et que l’Esprit ne vienne pas à toi. Que pourrait attendre le roi s’il condamne à mort des dizaines et des centaines d’hommes, sans s’être assuré de leur culpabilité? Le roi doit s’assurer lui-même de la culpabilité du criminel avant de le juger. Dans les conditions de vie actuelles, le roi n’a pas la possibilité de vérifier les choses. Le roi a le droit de signer ou de ne pas signer ce que la cour a décidé. Cela ne concerne pas uniquement le roi, mais

    tous les hommes. Combien de fois par jour vous jugez votre prochain, sans avoir vérifié sa faute! On vous dit qu’Untel a mal agi, vous croyez et commencez à médire de lui. Vous dites: « Untel ne sait pas prier. » L’avez-vous vérifié? Savez-vous quelle prière et vraie? Savez-vous quelle façon de prier est juste? L’un prie à genoux, un autre lève ses bras vers le ciel. Peu importe quelle position tu prends, l’important est que ta pensée soit concentrée, que tu ne te dissipes pas. L’un prie, alors qu’il pense à sa femme, à ses enfants; un autre prie, en pensant à l’offense qu’il a reçue.

    Que représente l’offense? - Une tache malpropre sur ton habit. Si quelqu’un t’offense, il ne suffit pas qu’il s’excuse, mais il doit prendre une brosse, de l’eau claire et du savon, et nettoyer la tache qu’il a faite sur ton habit. Il dira que tel est son tempérament, qu’il est irascible, c’est pourquoi il t’a offensé. Ton tempérament ne te disculpe pas: tu nettoieras la tache. Tu n’es pas venu sur Terre pour te souiller, ni pour souiller les autres hommes. Si tu t’es souillé, tu te nettoieras. Si tu as souillé ton prochain, tu le nettoiera aussi. En se souillant ou en souillant les autres, l’homme perd sa quiétude et sa bonne disposition. Combien de temps durant l’homme peut-il garder sa bonne disposition? Tu te mets en colère, tu te fâches, tu te vexes, tu te souilles: tu perds sans arrêt ta bonne disposition. Observez-vous, pour vous rendre compte combien d’heures par jour vous êtes de bonne humeur. Pour garder votre bonne disposition, vous devez être éveillés, conscients continuellement. Il est dit que Dieu aussi se met en colère. Mais entre la colère du Seigneur et celle de l’homme, il y a une grande différence. L’homme est en colère lorsque ses affaires ne marchent pas et que les choses ne sont pas à leur place. Dieu est en colère lorsqu’Il met chaque chose à sa place. Lorsqu’Il est en colère, Il travaille.

    Vous dites: « Ne nous mettons pas en colère. » On ne peut se passer de la colère. - « Soyons sans crainte. » On ne peut se passer de la peur, non plus. Tu as peur de l’ours, mais en réalité, tu as peur de Dieu qui est en l’ours et tu Le fuis. Si tu n’avais pas peur de Dieu, tu n’aurais pas peur de l’ours, non plus. Un homme bon n’a pas peur de l’ours. Il était une fois, dans un village, un homme mauvais qui se prénommait Ivan. Un jour, il alla dans la forêt couper du bois et rencontra un ours. Comme il n’eut pas le temps de grimper sur un arbre, l’ours le terrassa et se mit à le piétiner. Sans le mordre, il ne fit que le rouler par terre, le retourner dans tous les sens et l’étreindre dans ses pattes. A la fin, il le relâcha et disparut dans la forêt. A peine en vie, Ivan rentra chez lui tout doux, tout calme, méconnaissable. - « Que t’est-il arrivé, Ivan? » - lui demanda sa femme. - « T’es-tu déjà fait fouler par un ours, pour voir ce que c’est? Un ours m’a roulé par terre, c’est une chance que je sois resté en vie entre ses pattes. » Il est vrai que ce n’est pas de tout repos que de se faire rouler par terre et étreindre par un ours. Chacun a déjà essayé ses pattes. Le gros chagrin, c’est l’ours de la forêt. Si l’ours ne fait que te rouler par terre pour te mater, tu as acquis quelque chose de précieux. S’il te blesse, te brise un os ou te

    mord, tu ne comptes pas parmi les disciples avancés. Celui qui est lié à Dieu, l’ours ne fait que le piétiner et le mater; celui qui n’est pas lié à Dieu, l’ours le mord et le blesse.

    Ainsi, si tu es lié à Dieu et que tu le gardes continuellement dans ton esprit, le loup, comme l’ours, comme le tigre viendront à tes pieds et te regarderont sans te faire aucun mal. Si tu n’es pas lié à Dieu et que tu ne penses pas à Lui, ils te causeront un grand malheur. Ce n’est qu’ainsi que l’homme se libérera de ses chagrins et de ses souffrances, des difficultés et des malheurs. C’est pourquoi, il est nécessaire qu’il travaille sur lui. Une fois lié à Dieu, même si tu souffres, tes souffrances trouveront un sens. Donner un sens à sa souffrance signifie évoluer correctement, accueillir l’Esprit. Donner un sens à sa souffrance signifie attendre le printemps avec joie. Qui ignore qu’après la nuit sombre et orageuse, le ciel s’éclaircira et le soleil se lèvera? Qui ignore qu’après les jours d’hiver enneigés, viendra le printemps? Tout cela se transformera en bien.

    Vous demandez pourquoi les souffrances viennent. On peut donner aux souffrances plusieurs explications qui prouveraient qu’elles sont une nécessité pour l’homme. Malgré cela, il ne doit pas y sombrer et perdre tout ce qu’il a de précieux dans sa vie. Le Christ aussi a parlé des souffrances, il a montré à l’humanité comment souffrir. Dans ce sens, l’enseignement du Christ est venu sauver le monde. Se sauver signifie, pour l’homme, connaître Dieu. Seul Dieu peut sauver l’humanité. Seul peut être sauvé l’homme qui connaît Dieu. La connaissance de Dieu n’est pas un processus unique, mais réitéré, c’est-à-dire incessant - il continue tout le long de l’éternité. Tu apprendras éternellement pour connaître la gloire de Dieu. Ce sera la joie de ton âme.

    Il a été dit dans les Écrits: « C’est la vie éternelle que de Te connaître, Toi, unique Dieu de vérité et le Christ que Tu as envoyé. » dans la connaissance, Dieu se manifeste devant tout homme de manière différente: devant les bons et les pieux d’une manière, devant les raisonnables d’une autre, devant les saints, d’une autre encore. Il n’existe nul être au monde devant qui Dieu ne se manifeste pas. De plus, Il se manifeste devant les êtres selon le niveau de leur évolution. Il leur porte un regard différent de celui que portent les hommes. On dit d’Untel qu’il est bête, d’un autre qu’il est retardé. C’est vous qui les voyez ainsi, mais Dieu voit le bien en ces hommes. Vous dites: « C’est un enfant, il n’est pas raisonnable. » Aujourd’hui, c’est un enfant qui n’est pas raisonnable, demain, ce sera un homme de génie: c’est ce que voit Dieu. Tout ce que Dieu a accompli est bon, mais peu sont ceux qui voient les choses ainsi. Pourquoi? - Ils ne voient pas clair. Quelle est la situation de la mère qui porte son enfant pendant neuf mois? Vous direz que c’est un bien. Avez-vous déjà porté un enfant pour savoir ce que cela représente? Il n’est pas facile de porter un enfant pendant neuf mois! Mais lorsque l’enfant naît, la mère se réjouit de voir

    un être humain venir au monde. Avant cela, elle vit une grande crainte, elle tremble à l’idée de voir l’enfant mourir, à l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose. Mettre un enfant au monde est une tâche difficile. Pour donner vie à une pensée juste, à un sentiment juste, tu dois éprouver de grandes souffrances. Tout être qui souffre, porte le fardeau d’une idée. Avant de la mettre au monde, l’homme subit de grandes souffrances. Certaines femmes donnent la vie facilement, d’autres, difficilement. Certains hommes pensent vite, d’autres lentement.

    Un prêtre racontait une de ses expériences intéressantes. Une fois, dans la maison qu’il habitait, une femme devait mettre un enfant au monde. Elle peina trois jours durant avant d’accoucher. La femme hurlait dans sa chambre et le prêtre s’y rendit. Il ne put aller à l’église et dire son office, tant il souffrit. Ensuite, il disait:

    « C’est une chose atroce que de mettre un enfant au monde! »

    Vous aussi, vous peinez et souffrez souvent, sans savoir pourquoi. Quelqu’un d’autre souffre, et vous souffrez avec lui. C’est pourquoi il est dit dans les Écrits:

    « Ne souhaite point! » Pourquoi ne pas souhaiter? - Si tu le souhaites, tu subiras la peine et la souffrance. Tant que tu n’auras pas donné de fruits, tu ne pourras t’en libérer. Si tu ne veux souffrir, tu ne dois pas désirer. Si tu as beaucoup de désirs, tu souffriras beaucoup. Tu ressembleras au poisson qui fraye abondamment. En portant des fruits, l’homme se libère de ses désirs, puis de ses souffrances. Voici une philosophie particulière de la vie, qui doit être étudiée.

    Revenons à la question de la foi en tant que nécessité pour l’homme. Sans foi, on n’acquiert aucun savoir. Tu croiras, tu peineras et souffriras, jusqu’à ce que tu mettes au monde une idée haute et claire. Les hommes ordinaires mettent difficilement au monde leurs pensées. Mais les saints et les êtres Avancés le font facilement. Lorsqu’un Ange vient parmi les hommes, il est d’abord confus, acculé. Peu à peu, il se ressaisit et fait naître une idée sublime. Le Christ rencontra aussi de grandes difficultés à maîtriser les hommes. Il disait: « Jusqu’à quand vous supporterai-je? » On lui demandait souvent: « D’où viens-tu, qui es-tu et que portes- tu? » Quel pourrait être un homme? - Soit ordinaire, soit saint. Le saint connaît Dieu et porte la connaissance en lui. On dit que le Christ a fait une ascension vers le ciel. Tout le monde ne peut le faire. L’homme doit avoir de la patience, il doit attendre jusqu’à ce que l’Esprit vienne à lui et le recouvre de force. Il faut de la patience pour cela! Tu attendras et tu croiras, jusqu’à ce que le Divin en toi s’élève vers le Ciel. De cette position, tu peux travailler dans la vie parmi les hommes. Tu dis: « J’ai vu le Christ. » Ce n’est pas suffisant. - « J’ai senti l’Esprit. » Ce n’est pas suffisant, non plus. L’important est d’accepter l’Esprit, de l’entendre te parler et d’appliquer ensuite tout ce que tu as entendu et compris.

    La force de l’Esprit humain se cache dans la conception. Je ne dis pas que vous ne concevez pas les choses, mais ne les remettez pas à plus tard. Il y a de nouvelles

    choses qu’il faut appliquer sans attendre. Nombre de personnes remettent à plus tard, et c’est pourquoi ils souffrent. Quelqu’un dira: « Que faire de plus? J’ai lu la Bible deux ou trois fois, il est inutile que je continue à la lire. » Tu l’as peut-être lue mille fois, cela ne signifie rien. Tu dois la lire de manière à pouvoir écrire en toi ce que tu as lu. Il ne suffit pas d’ouvrir et de refermer la Bible, mais il faut devenir une Bible vivante.

    En quoi réside la force du Christ? - En le fait qu’il peut nourrir des milliers d’hommes sans avoir le sou. Aspirez à une conception profonde des choses, pour que Dieu puisse se manifester en vous. Ayez conscience que Dieu vit en vous, sans désirer la gloire pour vous. Dieu vit en tout homme, c’est pourquoi vous devez créer les conditions nécessaires pour qu’Il se manifeste. Lorsque tu dis Je, tu dois être conscient que Dieu se manifeste en toi. Que tu marches, parles, penses, ressentes, ce n’est pas toi, mais Dieu qui habite en toi. Il t’enseigne tout. L’homme marche, le bœuf marche aussi, mais la différence entre les deux marches est grande. La différence est grande entre la perception de la Vie de l’homme et celle de l’animal.

    Une perception nouvelle et juste est nécessaire aux hommes. Jusqu’à ce que vous n’arriviez à cette perception, vous resterez dans votre Jérusalem, vous subirez et vous attendrez. Un jour viendra où vous irez sur le sommet, d’où vous ferez votre ascension et vous recouvrirez de puissance et de force. Dans ces conditions seulement vous travaillerez comme on vous l’enseigne de l’intérieur. Vous aurez beaucoup de travail: vous puiserez du savoir dans le puits et vous l’y remettrez. Le travail que vous aurez à faire est semblable à un puits où l’on puise continuellement, qui se remplit et se vide sans cesse. Au bout de deux jours, il se vide et doit être rempli de nouveau. Mais le savoir Divin est une source qui ne tarit jamais.

    Ne l’oubliez pas: aujourd’hui Dieu travaille intensément sur les âmes humaines, sur tous les êtres vivants. Il redresse le monde. Il ne restera pas un seule homme sur Terre qui ne soit pas éveillé. Tous les hommes s’éveilleront. La seule différence entre eux consistera dans le fait que certains sauront pourquoi ils se sont éveillés, tendis que d’autres ne le sauront pas et diront: « Dommage, on nous a réveillés! » Un jour, après avoir vécu de grandes souffrances et peines, eux aussi comprendront pourquoi ils se sont éveillés et commenceront à travailler à leur tour. Eux aussi doivent se réveiller du profond sommeil du passé. Celui qui s’est éveillé et qui est conscient, il voit la présence de Dieu partout. Il voit Sa grandeur et la beauté de la Nature. Il comprend le sens de la Vie. Il vit les yeux ouverts. Celui qui s’est levé sans être éveillé, il est aveugle. Quoi que tu lui dises, il ne voit rien. Le prophète dit: « Tu les as aveuglés pour qu’ils ne voient pas, pour qu’ils ne se tournent pas vers Toi et qu’ils ne sauvent leurs âmes. »

    Je vous dis à présent: prenez garde à l’aveuglément intérieur, il n’existe pas de mal pire que celui-ci. Pour ne pas en venir à être aveugles, réjouissez-vous de vos

    souffrances. Celui qui s’est éveillé et qui est conscient se réjouit de ses souffrances et leur donne un sens. Celui qui s’est réveillé de son sommeil, mais n’est pas encore conscient, n’a pas compris le sens des souffrances et manifeste de l ’animosité à leur égard.

    Le bien de l’homme réside en l’Amour Divin.

     

    Sofia, le 27 septembre 1936

×
×
  • Create New...