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1920_05_02 Par tradition


Ani
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Par tradition

« Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent :

Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens,

mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures »[1] ?

Marc 7 :5

« Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition ? » Voici ma réponse : la tradition est un enseignement non écrit qui énonce des us et des coutumes. Parfois les traditions reposent sur certaines lois et parfois non. D’aucuns considèrent que les traditions sont sacrées. Il y a des bêtises et des crimes humains qui passent pour sacrés, mais qui ne peuvent pas modifier ces lois sacrées qui sont le fondement de l’esprit et de l’âme humaine. Pourquoi l’homme commet-il des fautes ? Parce que son âme et son esprit se manifestent parfois improprement. Vous voyez parfois un plant de courge se faufiler entre les piquets d’une palissade, fleurir et donner des fruits qui sont déformés car ils ont été compressés sur un côté ; pour quelle raison ? Simplement, ne comprenant pas les lois, la courge s’est faufilée entre les deux piquets ; lorsque le fruit pousse, il n’a pas de conditions pour croître librement et se trouve comprimé quelque part. Le savant créera toute une théorie sur la déformation de la courge ; en réalité, il n’y a rien d’extraordinaire : lorsque le jardinier fabriquait la palissade, il n’avait pas cela en tête, il voulait juste protéger son potager des cochons, c’est-à-dire de toutes les invasions extérieures qui nuisent à ses intérêts.

Le mal se résume à ce que tous les humains vivent selon des traditions. Le loup vit selon la tradition et si son fils transgresse cette tradition, son père lui demandera : « Fiston, qui t’a donné le droit d’enfreindre les règles sacrées de tes aïeux ? » Et nos contemporains qui se disent cultivés et religieux disent que l’on ne peut pas vivre sans religion ni tradition. Selon moi ce n’est qu’un tiers de la vérité ; comment font les animaux sans religion, sans traditions et sans églises ? L’important n’est pas de savoir si l’homme peut se passer de religion, il importe de savoir s’il peut se passer de nourriture, d’eau, d’air et de lumière. L’homme ne peut pas exister sans pain, sans eau, sans air et sans lumière, c’est une loi ; dire que l’homme ne peut se passer de religion est une tradition. L’homme doit être non seulement religieux, mais aussi spirituel, non seulement spirituel, mais aussi divin. On peut se passer de la religion car elle est un leg.

Le Christ répond aux pharisiens et aux scribes : « Ce peuple me vénère avec ses lèvres, mais son cœur est loin de moi »[2]. L’enseignement divin dit que nous devons renoncer et faire le deuil de tous les péchés et de tous les crimes, renoncer à toutes les traditions « sacrées ». Dans la science aussi il y a des traditions « sacrées » et un grand nombre d’hypothèses et de théories sur la création du monde. Des expérimentations, des analyses, des calculs sont faits, mais ils sont loin de la vérité absolue. Moi aussi, je vous énoncerai une tradition « sacrée » : on doit jeûner au moins un jour par mois pour donner du repos à son estomac ; on doit donc jeûner au moins douze jours dans l’année. Deux mille ans se sont écoulés depuis le temps du Christ ; douze jours de jeûne par an nous fait donc vingt-quatre mille jours de jeûne, cela fait soixante-cinq ans. C’est une dette que les humains doivent honorer, et c’est pourquoi il faut jeûner cinq jours par mois. Savez-vous ce que cette dette coûte à la nature ? Elle est égale à vingt-quatre milliards de levas. Pour rembourser cette somme, il faut payer en moyenne cinq levas par jour. Il y a environ dix millions de tonnes d’or dans les mers, il faut six millions de tonnes d’or pour rembourser cette dette ; pour transporter cet or il faut six mille wagons qui parcourront six mille kilomètres par heure. C’est mon calcul concernant la dette à payer pour les douze jours de jeûne depuis l’époque du Christ jusqu’à aujourd’hui. Et si vous me demandez pourquoi vous souffrez, je dirai : les gens souffrent à cause des douze jours de jeûne annuels car ils ont transgressé la loi « sacrée » de la tradition.

« On doit manger trois fois par jour ! » Ce n’est pas vrai, le moulin qui moud la farine doit cesser le travail au moins une fois par mois pour que la meule soit dépoussiérée. De la même manière, l’estomac humain doit se reposer au moins une fois dans le mois pour bien reprendre son travail. Ce que je vous dis n’est pas prouvé par la science officielle, ce sont mes propres études et calculs scientifiques : c’est une tradition « sacrée ». Lorsque tu te demandes pourquoi tu souffres, sache que tes souffrances sont le fruit du non-respect du jeûne de douze jours. Lorsque la meule de ton estomac s’abîme, il faut t’en acheter une nouvelle, mais il est difficile d’acheter une nouvelle meule sur terre. Pour cela il faut quitter la terre ; c’est une longue promenade qui demande quarante à cinquante ans, c’est ce que les gens appellent aller au ciel et revenir sur terre. Je l’appelle aussi comme ça, alors que les peuples orientaux la nomment réincarnation. Pourquoi meurt-on ? Parce que la meule est abîmée, il faut s’en procurer une nouvelle. Pour les gens ordinaires le délai d’achat d’une nouvelle meule est au moins cinquante ans et pour les grands initiés il est de deux mille à deux mille cinq cents ans.

On a demandé au Christ : « Pourquoi tes disciples ont-ils enfreint la tradition des anciens ? » Nos contemporains posent la même question : c’est curieux. Mères et pères, dites-moi si vos fils et vos filles dans leur enfance n’ont pas enfreint certaines traditions « sacrées », quel enfant n’a pas enfreint les traditions des anciens ? Pourquoi les enfants le font-ils ? Vous direz qu’ils sont petits et qu’ils n’ont pas conscience de leurs actes. Ce n’est pas seulement parce que ce sont des enfants, il y a d’autres raisons que je ne veux pas détailler maintenant. Je sais comment les enfants enfreignent les traditions lorsque vous recevez des convives ; dès qu’elle s’en rend compte, la mère expédie son enfant dehors. Y a-t-il un seul homme qui n’a pas enfreint les anciennes traditions ? Il est temps de nous libérer de l’enseignement mensonger qui nous oblige à vivre selon les traditions.

Vous dites : « On nait et on meurt ». C’est une ancienne croyance qui n’est pas conforme à la vérité. On demande pourquoi il faut naître et mourir ? Si par naissance vous entendez que vous mourez pour l’au-delà mais que vous naissez sur terre, cela a du sens ; si par mort vous entendez le départ d’un monde pour un autre où vous naissez, cela aussi a du sens. Penser que la mort est la fin de la vie terrestre pour changer de forme est une tradition « sacrée ». Selon cette tradition les gens admettent l’existence de l’autre monde, mais il y a une autre tradition selon laquelle cet autre monde n’existe pas.

« Pourquoi tes disciples mangent avec des mains impures ? » Pourquoi faut-il se laver les mains ? Pour ne pas se contaminer. Que direz-vous du magistrat qui condamne parfois des innocents ? Juge-t-il avec des mains pures ? Lorsque tu médis sur quelqu’un, as-tu lavé tes mains ? Lorsque tu penses de travers, as-tu lavé ton esprit ? Lorsque tu ressens de travers, as-tu lavé ton cœur ? Voilà pourquoi, lorsque nous nous lavons les mains, nous devons aussi nous laver la bouche, l’esprit et le cœur. Si vous vous lavez seulement les mains, mais que votre esprit et votre cœur restent impurs, c’est une tradition « sacrée » par laquelle vous dissimulez vos crimes. Tu commets un crime et tu nettoies aussitôt le sang autour de toi, puis tu dis : « Je suis pur ». A-t-on besoin de se laver ensuite les mains ? En opposition avec l’ancienne tradition le Christ dit : « Mes disciples mangent avec des mains impures ». Voilà pourquoi, lorsqu’on commet un crime, on doit rester avec les mains impures pour que Dieu, les gens et nous-mêmes sachent qu’un crime a été commis. Aujourd’hui, après avoir perpétré un crime, on se parfume pour le dissimuler : c’est la culture du mensonge. Ce que je dis aujourd’hui concerne les chrétiens ; ceux qui ne sont pas chrétiens sont libres, ils sont considérés comme vertueux, aucune loi ne les contraint.

« Pourquoi tes disciples enfreignent les anciennes traditions ? » Et vous, pourquoi transgressez-vous la loi divine ? Quelle est la loi divine ? C’est penser, sentir, agir avec probité. À mon avis beaucoup de peuples européens ne sont pas civilisés car ils appliquent une volonté négative : la volonté des traditions « sacrées ». La volonté positive agit en l’homme uniquement s’il œuvre pour le bien. Si tu portes de la haine dans ton cœur, mais que tu travailles pour éduquer ta volonté, tu mets ainsi une barrière à tes pensées et tes sentiments impurs. La volonté de celui qui ne fait pas le bien est comme celle des animaux : lorsqu’il attrape sa victime, le lion aussi fait preuve de volonté, mais elle est animale et non intelligente ; le monde ne peut pas se redresser avec une telle volonté. Beaucoup de pharisiens et de saducéens ont débattu la question de la façon de redresser le monde. Le monde se redressera uniquement lorsqu’il tombera sous l’influence de la grande loi divine : elle agit de la même façon sur l’individu, sur la famille et sur la société. Elle ne travaille pas là où il y a des croyances, elle serait dans ce cas aussi exacte que mes calculs sur la dette des chrétiens s’élevant à vingt-quatre milliards de levas : c’est une hypothèse et non une théorie scientifiquement prouvée.

À mon avis, certains calculs scientifiques ne sont pas parfaitement exacts. Un savant a par exemple calculé le nombre des vibrations des rayons rouges : ce nombre est de quatre cent vingt-huit milliards de vibrations alors qu’à mon avis il est de quatre cent vingt-neuf milliards : qui va contester mon calcul ? Le même savant dit que la lumière orange a cinq cent deux milliards de vibrations : qui va contester ce calcul ? Quels que soient les calculs que vous souteniez, leur précision est relative et non absolue, et il faudrait une commission indépendante pour vous départager. Comment tranchera-t-elle la question ? Il est aussi calculé que les vibrations de la lumière rouge dans un centimètre carré forment soixante-dix mille ondes, celles de la lumière orange, environ cinquante-neuf mille sept cent vingt ondes, etc. Ces calculs sont contestables, ce sont des hypothèses. Je peux aussi avancer nombre de calculs en contradiction de près ou de loin avec ceux des savants actuels, comment les réfuteront-ils ?

Il existe une loi irréfutable qui dit : « Chaque pensée droite, chaque sentiment droit, chaque action droite ne produisent aucune dissonance, ne jettent aucune ombre dans l’esprit humain, dans la conscience humaine ; chacun peut vérifier cette loi. Vous croisez quelqu’un pour la première fois et vous dites qu’il vous fait bonne impression ; vous lui parlez et la discussion n’éveille aucun doute en vous ; vous vivez dix ans avec lui et vous gardez toujours votre première impression sur lui, qu’est-ce que cela montre ? Que les pensées, les sentiments et les actes de cet homme sont justes, donc la loi est véridique. Si en revanche la contradiction et la dissonance se manifestent dans votre esprit dès la première rencontre avec quelqu’un, il est bon à moitié et mauvais à moitié. Si vous démarrez un commerce sur la base de cette loi sachez que vous recevrez autant que vous avez investi.

Vos affaires commerciales ressemblent à celle qu’un Turc a fait avec le bey : il lui a emprunté cinq cents lires à la condition de rembourser un taux d’intérêt de cent pour cent. Il a payé les intérêts les deux premiers mois et il a demandé au bey : « Es-tu satisfait de moi ? – Jusqu’à maintenant, je suis satisfait, mais quand comptes-tu payer le capital initial ? » Donc le Turc a remboursé seulement la moitié de la somme et a mangé l’autre moitié.

Beaucoup agissent de la sorte, ils empruntent des sommes avec un taux d’intérêt de cent pour cent et promettent de les rembourser, mais lorsqu’il est question de rendre le capital initial, ils le passent sous silence. Nos contemporains souffrent car ils ont englouti le capital initial. Pour payer les agneaux, il faut restituer le capital. Tu dis : « Je souffre ». Le capital manque. « Que faire ? » Tu trouveras une nouvelle ruche, tu prendras une nouvelle reine et les abeilles vont de nouveau bourdonner. Aujourd’hui la reine n’est pas là. Par reine nous entendons la pensée divine, fondement de toutes les pensées : tout gravite autour d’elle. « Quel rapport cela a-t-il avec nous ? » Il vous faut de la connaissance comme fondement de la vie. Qu’est-ce qu’il adviendra de votre beau palais si ses fondations ne sont pas fermes ? Il sera bientôt en ruines. À quoi bon les belles pierres brillantes si ses fondations ne sont pas saines ? Je préfère vivre dans une cabane simple mais bien bâtie, plutôt que dans un palais qui m’ensevelira demain. Vous direz que le monde est ainsi fait ; votre monde est fait comme sont faits mes calculs et ceux des savants sur le nombre des vibrations de la lumière et de ses ondes.

Je demande si vous vous êtes déjà posé la question de savoir comment le monde est créé, comment votre vie est organisée, d’où venez-vous et où allez-vous. C’est dommage de ne pas connaître sa mère, son père, ses frères et sœurs. Je suppute qu’une telle personne, soit a déjà quitté son père depuis longtemps, soit sa fratrie est décédée depuis un moment et elle est restée seule. Tu dis : « Je suis un religieux ». Oui, mais nos contemporains considèrent les religieux comme des gens qui se préoccupent d’abord d’arranger leur propre existence, puis à construire des églises, des écoles et des hôpitaux. C’est vrai, si un nouvel enseignement religieux apparaît, les gens s’attèleront d’abord à bâtir des églises, à organiser la célébration du culte, etc. jusqu’à ce que l’enseignement lui-même soit déformé ; alors, malheur à celui qui ne va pas à l’église. Que quelqu’un ait été injustement condamné et jeté en prison est considéré comme étant dans l’ordre des choses : l’enseignement ne s’en embarrasse pas. Ce sont les traditions des anciens. Je considère la religion comme une forme des choses, la vie spirituelle comme un contenu, et la vie divine comme le sens des choses. Lorsqu’on parle d’église et de religion, j’entends la forme d’un pot. Je demande : est-ce que le pot est vide ou rempli ? Que représente ce pot ? La tête humaine, elle n’est rien d’autre qu’un pot, alors que le cerveau est le sens de ce pot. Si ton cerveau réfléchit avec justesse et peut mettre de l’ordre et de la discipline partout, c’est qu’on est en présence d’un vrai être humain.

Selon une légende les humains considèrent la vie comme une lutte perpétuelle. Dans un chant évangélique il est dit que la vie est une lutte perpétuelle ; j’ajoute à cela : la vie est un tourment incessant, un labeur incessant, un travail incessant. Plusieurs partis, plusieurs combattants s’affrontent dans la vie, mais ce n’est pas cela le sens de la vie, la vie n’est pas une lutte, elle peut se développer et se manifester sans que les humains combattent. Ainsi, soutenir que la vie est une lutte, c’est une croyance « sacrée ». Si pour cette lutte nous enfreignons la loi divine, c’est-à-dire la loi intérieure qui bâtit en nous, nous nous exposons tous seuls aux souffrances. La société en pâtit aussi car elle tire profit de nous dans la mesure où nos pots, nos têtes, sont étanches pour ne pas laisser rentrer l’air. La première condition pour le travail est que la tête de l’homme soit saine pour ne pas altérer le cerveau ; la deuxième condition est que les poumons soient robustes et la troisième condition, que l’estomac le soit aussi. Seul celui qui pense, sent et agit avec justesse, travaille bien.

Que vous croyez ou non en cela est une autre question, car la foi a aussi ses traditions. Si ta foi t’aide à croître et à te développer, si elle te lie avec des gens dont le cœur et l’intelligence sont bons, alors elle est authentique. Je parle de la foi et non de la religion, car j’ai honte d’en parler. Pourquoi j’ai honte ? Parce que depuis huit mille ans, je n’ai rencontré personne qui ait pu prendre fait et cause pour ses croyances religieuses. J’ai honte de dire que j’appartiens à un tel parti ou à un tel peuple. Pourquoi ? Parce que aucun parti, aucun peuple n’a réussi son examen. On demande à quelqu’un : « Quelle est ta nationalité ? – Bulgare. » C’est facile de se présenter comme Bulgare, c’est un écriteau placé au-dessus de ta boutique, mais as-tu réussi l’examen en tant que Bulgare ? On se dit facilement Bulgare, Français ou Anglais, mais aussi noble que soit un peuple, aucun d’eux n’a pris conscience d’être une part intégrante de l’humanité et de devoir travailler pour les droits humains universels.

« Pourquoi tes disciples ne servent-ils pas les anciennes traditions ? » Le Christ demande : « Pourquoi servez-vous vos anciennes traditions », et je pose aussi la même question. Je n’ai rien contre les traditions, du moment qu’elles s’appuient sur la loi divine. Si la loi des traditions fait naître moins que ce qu’elle fait mourir, a-t-elle le droit d’exister ? Si votre office commercial perd plus d’argent qu’il n’en gagne, y a-t-il un intérêt à ce qu’il subsiste ? Un tel office doit être liquidé.

« Pourquoi tes disciples mangent avec des mains impures ? » Pourquoi les pharisiens ont-ils posé précisément cette question au Christ, pourquoi n’ont-ils pas posé la question sur les yeux de ses disciples : ils devraient peut-être manger aussi avec des yeux purs ? Pour les pharisiens, si les disciples du Christ mangent avec des mains impures, cela montre qu’ils vivent dans un monde de péché. Peux-tu laver les lignes qui sont tracées dans ta main? Les lignes de la main ne peuvent jamais se laver : elles indiquent comment tu as vécu dans le passé, comment ont vécu tes parents et aïeux, elles montrent comment tu vis maintenant. Pour l’ignorant la main peut être lavée, mais pour le sage c’est impossible. Je vois aussi la main humaine non lavée. Pour être lavée la main doit radicalement se transformer : l’homme doit commencer à penser, sentir et agir avec justesse. Ne pensez pas que l’homme peut se transformer d’un seul coup ; s’il ne pêche plus, il va ainsi revenir progressivement à son état de pureté originelle.

Quelqu’un a hérité de l’alcoolisme de ses parents : comment se libérer de ce vice ? Il faut une volonté puissante. Il y a des moyens de se débarrasser de l’alcoolisme, l’un d’eux est la méthode de Louis Kuhne[3] : une hydrothérapie. Si l’ivrogne applique cette méthode, il s’aidera considérablement. Par la volonté, on peut aussi se soigner des infirmités intérieures. On ne peut se libérer d’un seul coup des vieilles traditions « sacrées », acquises au fil du temps, on ne peut pas couper la tête de l’hydre d’un coup, il faut des milliers d’années. On ne peut pas purifier la race blanche d’un seul coup, pour se purifier de ses infirmités elle doit se transformer radicalement : la vie de l’individu, du foyer, de la société doit subir des transformations radicales. Ce n’est pas facile de renoncer aux vieilles traditions. Pourquoi le faut-il ? Parce qu’elles n’ont pas porté bonheur à l’humanité. La condition des gens d’aujourd’hui est comme celles des bovins qu’on mène à l’abattoir ! Que faire ? Si les bovins savaient concentrer leur pensée sur celui qui les abat pour lui transmettre la pensée divine, il cesserait de les abattre. N’étant pas capables de travailler avec la pensée divine, les gens disent : « Tête baissée est épargnée par l’épée ». Une tête baissée vers le bien oui, mais non vers le mal. Il ne faut pas laisser de place aux mauvaises pensées dans son esprit ; une mauvaise pensée peut avec le temps causer des dommages à l’homme et à ceux qui l’entourent. Vous direz que c’est une affirmation philosophique ; même si c’est le cas, cette affirmation repose sur des données objectives.

Vous demandez quand le monde ira mieux. Dans des milliers d’années. Longtemps encore les gens suivront l’ancien chemin et ils vont progressivement s’éclairer. Ce processus est inévitable car la terre rentre dans une nouvelle sphère : toutes les vieilles formes changeront, les nouvelles formes détruiront les anciennes, les gens ne s’apercevront pas qu’ils progressent, qu’ils deviennent de nouveaux humains. Les anciennes formes tomberont comme les feuilles tombent des arbres en automne, les anciens individus seront remplacés par les nouveaux, guidés par une pensée nouvelle.

« Pourquoi tes disciples troublent les traditions des anciens ? » Mes disciples ne chérissent pas les anciennes traditions car ils ont pour objectif de rétablir les lois divines entre les humains. Nos contemporains cherchent aussi un moyen d’améliorer leur vie, de s’aider ; ils attendent une vie nouvelle et disent : « Le salut viendra du ciel ». Par ciel je désigne une vie raisonnable ; donc ils attendent que les gens deviennent conscients et considèrent leurs intérêts comme des intérêts universels. La vie raisonnable peut exister aussi sur terre comme sur toutes les autres planètes. L’homme raisonnable s’accommode de toutes les conditions alors que l’imbécile ne supporte que certaines conditions. Beaucoup sont dans un état de conscience hypnotique et disent : « Le monde se redressera dans des milliers d’années » ; même si c’est vrai, tu dois commencer ton travail. Si la chenille qui s’enveloppe dans un cocon ne choisissait pas un point de départ, elle ne terminerait jamais son travail. Si tu ne poses pas de bonnes fondations à ta maison maintenant, quelle sera ta situation dans mille ans ? Non pas un seul homme, mais tous les hommes doivent commencer à penser juste, une pensée droite est nécessaire à tous. D’où que vienne cette pensée, accueillez-la. On attend du travail de vous, oui, du travail est attendu de tous.

Pas seulement cela, l’homme doit aussi être courageux, prêt à renoncer à ce qui est ancien. Parfois les animaux manifestent une plus grande bravoure, un sens du sacrifice plus aigu que les humains. Il existe dans la nature des lois que les humains ne soupçonnent pas encore, et ne connaissant pas ces lois, ils considèrent certains phénomènes comme des caprices de la nature.

Camille Flammarion a décrit des phénomènes variés pour lesquels les savants ne donnent aucune explication. Comment expliquerez-vous les étranges phénomènes liés à l’électricité ? Il est facile de les appeler « des caprices de l’électricité ». Comment vous expliquerez-vous les phénomènes suivants : quelqu’un traverse une forêt à cheval, de la foudre en boule tombe sur lui et brûle tous ses vêtements, ses chaussures et il reste tout nu, mais indemne, non touché par l’électricité. Il y a cinquante ou soixante ans, dans un atelier de poterie à Balchik[4] la foudre est tombée, l’électricité a touché tous les pots vides, mais pas les pots pleins. Une autre boule de foudre tombe sur un champ et coupe en deux parties égales tout le bétail qu’elle croise. La foudre tombe à un endroit, elle soulève un grand mur et le dépose à cent mètres de son emplacement initial. Comme les savants ne savent pas expliquer ces phénomènes, ils les nomment caprices de l’électricité. Je dis : quoi que les scientifiques pensent d’eux-mêmes, un jour viendra où ils s’avoueront qu’ils ont encore beaucoup à apprendre. Il existe des lois dans la nature dont les savants ne soupçonnent encore rien ; le jour où ils les percevront, ils seront sidérés. Jadis, les diplomates et les hommes d’état savaient prévoir les évènements politiques ; aujourd’hui ils ne savent même plus anticiper les évènements de la semaine qui vient ! Pourquoi ? Parce que les conditions de la vie changent vite. Ils se heurtent à des surprises, ce qui les rend fatalistes et leur fait dire : « Quelque chose de singulier se passe, quelque chose d’inédit ». Qu’est-ce qui vient, qu’est-ce qui se passera ? Je vous le dirai : la chenille percera le cocon et s’envolera comme un papillon. Vous le vérifierez, vous allez tous vous envoler et vous libérer. Les nouvelles conditions, la nouvelle époque qui vient, obligera tous les êtres humains à penser et à sentir d’une façon nouvelle.

Faisons une place au renouveau, aux forces nouvelles qui travailleront en nous. D’où viendront ces forces ? De la nature, de tout l’univers. Faut-il que l’être humain soit plus faible que l’animal ? Il y a des serpents dont la morsure tue l’homme ; leur poison est puissant, donc le serpent est plus fort que l’homme. Une femme croise un buffle et ne serait-ce que son regard la fait déguerpir ; on affirme ensuite que le buffle est bête ; comment pourrait-il être bête puisqu’il te fait courir ? Le buffle dit : « Puisque tu ne comprends pas les lois de la nature, tu courras ». Trois heures avant que le temps ne se gâte, les abeilles le ressentent et s’empressent de rentrer à la ruche, alors que beaucoup de savants ne peuvent pas prédire précisément les variations de la météo. J’ai vu un jour dans un parc en ville comment les dames de la haute société courent, les robes trempées par la pluie et cherchent à s’abriter ; les abeilles auraient pressenti ce changement de temps et ne se seraient pas fait surprendre. Pourquoi les gens sont-ils surpris ? Parce qu’ils ne connaissent pas les lois de la nature intelligente. Tu leur dis que le temps va tourner et ils rétorquent : « Cela peut s’arranger. – Cela peut s’arranger oui, mais peux-tu l’affirmer ? – Je le suppose. » Nos contemporains vivent avec des suppositions. La jeune fille aussi quand elle se marie suppose que son mari sera bon, beau et que ses beaux-parents seront gentils ; lorsqu’elle est mariée, cela ne se vérifie pas. Elle dit : « Je suis lassée de la vie » Pourquoi ? Parce qu’elle a bâti sa vie sur des suppositions.

Pour ne pas être déçu, regarde ta main et vois ce qui y est écrit ; regarde ta tête et ton visage pour voir ce qui y est écrit ; puis fais des calculs mathématiques précis pour déterminer le capital dont tu disposes. Tu n’auras ainsi aucune surprise, aucune déception. Si tu achètes un pot contenant une marchandise de moins bonne qualité qu’espéré, faut-il être déçu ? Tu achètes un pot de beurre réputé pour sa bonne qualité, et lorsque tu rentres à la maison, tu te rends compte que tu t’es trompé : en surface, le beurre est bon et frais, mais en le coupant tu vois qu’à l’intérieur il y a du chou. Que feras-tu ? Tu apprendras à faire attention. La prochaine fois que tu achèteras du beurre, tu vérifieras si tout le pot contient du beurre ou s’il y a du chou avec ; le beurre coûte cinquante levas le kilogramme alors que le chou est bon marché. Nos têtes doivent être remplies avec des choses de bonne qualité ; c’est dommage que les têtes de beaucoup soient vides, sans rien dedans.

Vous rétorquez : « C’est creux ! Nous avons une science, nous faisons des recherches scientifiques, nous savons le nombre de vibrations des sept couleurs du spectre » ; vous allez citer ensuite ce que tel ou tel auteur a dit. Nous aussi, nous savons ce qu’ont dit et écrit ces auteurs : leurs publications ressemblent aux dessins des petits enfants. La mère dit : « Regarde le beau dessin que notre Ivanko a fait, je vais le garder en souvenir ». C’est une aptitude normale de l’enfant, cela ne montre pas le don d’un grand peintre. Un père, en entendant un mot fin dans la bouche de son enfant, s’est exclamé de joie : « Mon enfant sera un génie ». Il ne sera pas un génie du tout : le génie a des traits déterminés sur son visage, un crâne particulier, un front particulier. Chacun nait avec une mission préétablie, fût-elle petite ou grandiose. Pourquoi ne pas te réjouir d’avoir un enfant ordinaire, mais qui accomplira la mission qui lui est donnée ? Le petit rouage dans l’horloge accomplit un travail aussi important que le grand ; le simple ouvrier dans un pays est aussi important que le premier ministre.

On a pendu un homme insignifiant et modeste ; je dis : il ne fallait pas le pendre, car même s’il n’est qu’une petite partie du mécanisme de l’ensemble, cela arrêtera son mouvement. Mais les gens ne savent pas que le meurtre d’un homme causera dans le futur un grand mal à l’humanité. Tuer sa mère ou son père est un crime impardonnable, mais aujourd’hui encore de tels crimes sont perpétrés. Les gens se sont abrutis ! Qu’est-ce que la culture d’aujourd’hui ? On condamne quelqu’un à la pendaison et on appelle ensuite le curé pour l’extrême onction : il le console avec ces mots : « C’est la volonté de Dieu ». Non, il ne faut pas lui donner l’extrême onction, mais lui dire : « Je n’approuve pas les meurtres ». Dieu a dit : « Ne tue pas ». Je ne parle pas des meurtres extérieurs, mais des meurtres intérieurs. Je ne parle pas de l’abcès tuméfié, mais si on me demande s’il faut couper de la chair saine, je dis : « Vous n’en avez pas le droit ». Celui qui voit se perpétrer un crime en sa présence doit le proscrire, ne pas y participer.

« Pourquoi tes disciples transgressent les traditions des anciens ? » Mes disciples ne peuvent pas suivre le chemin des anciennes traditions « sacrées ». Lorsque je développe ce sujet devant vous, les prêtres et vous qui m’écoutez, vous direz que cet enseignement est dangereux. Il n’est pas dangereux, au contraire, il va vous délivrer. Si vous suivez l’ancien chemin, vous allez sombrer. Vous marchez sur de la glace qui s’affaisse et craque ; si on vous dit de continuer de marcher dessus, c’est qu’on vous veut du mal. La glace sur laquelle vous vous tenez s’affaisse et craque sous vos pieds, et si vous faites deux pas de plus vous vous trouverez au fond du lac. « Quel lac ? – Le lac des traditions « sacrées. – Le chemin à travers le lac est le plus direct. – Ce n’est pas le seul chemin direct, maintenant il te faut contourner le lac et emprunter un autre chemin. » Tout le monde veut se prémunir, par des moyens honnêtes ou malhonnêtes, peu importe, mais se prémunir. Il y a une autre loi pour se prémunir : si vous empruntez l’ancien chemin, vous pouvez commettre beaucoup de crimes sans être vu, mais dans quelques années vous serez frappé par les pires calamités ; sachant cela, triez les traditions « sacrées » dans lesquelles vous vivez, éprouvez vos pensées et vos sentiments, laissez de côté chaque pensée et chaque sentiment qui instillent une bifurcation dans l’esprit et le cœur.

Je suis allé un jour dans le parc en ville et je me suis assis sur un banc. J’ai vu une fourmilière à côté du banc. Une fourmi est venue sur moi ; je l’ai prise avec deux doigts, elle s’est retournée et m’a mordu. « Pourquoi me mords-tu, sais-tu qu’avec une simple pression de mes doigts je t’enverrai là où tu n’as guère songé à te retrouver ? » Elle a répondu : « Je lutte avec deux effroyables géants. – Ce sont mes deux doigts. Tu n’as pas idée de ce qu’est l’homme, c’est pour cela que tu te permets de mordre. – Oui, mais nous avons nos axes de circulation et de communication et nous mordons toute personne qui se permet de les couper. – Aucun axe de circulation ni de communication ne me fait peur. Si je mets ma canne dans votre fourmilière, je vous disperserai aux quatre vents. » J’ai laissé la fourmi en liberté et j’ai continué mes réflexions.

Je dis : les humains aussi sont dans la même situation que les fourmis. Tant qu’ils sont forts et bien portants, ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais dès que les deux doigts de la providence les attrapent, ils se mettent à se tortiller, à mordre et à clamer : « Deux géants nous ont attaqués ». Ce sont les deux doigts de la providence qui se manifesteront inexorablement. Vous dites : « Si ce n’était pas eux, nous serions les meilleures personnes au monde ». Aujourd’hui Dieu a serré les Bulgares entre Ses trois doigts : les Serbes, les Roumains et les Grecs. Vous dites : « Si ce n’étaient pas ces doigts, nous allions nous en sortir facilement, nous avons une fourmilière et nous avons des lois ! » Dieu peut démolir la fourmilière et changer vos lois. Lorsqu’Il vient parmi les peuples européens, Dieu les prend avec Ses cinq doigts et leur demande : « Êtes-vous prêts à vivre en frères ? Si vous n’êtes pas prêts, je peux démolir votre fourmilière ». Les gens appellent cela une révolution, et moi, un coup de pied dans la fourmilière. Il suffit de mettre ma canne dedans pour disperser les fourmis aux quatre vents. Il y a des fourmis qui sont des termites : ils inspirent la peur et l’anxiété chez les gens, ils ont leur artillerie, leur cavalerie, les termites sont dangereux, ils mangent tout, et les humains comme les animaux s’en méfient.  

Les humains attendent à présent quelque chose de nouveau : les uns attendent que le monde se redresse par magie, et d’autres attendent une révolution. Le monde est déjà arrangé, il n’y a rien à changer, simplement les gens intelligents doivent raisonner avec justesse. Pensez-vous que si la fourmilière est dispersée, elle ne se reconstituera pas ailleurs ? Si les humains vivaient en frères, ils verraient que le monde divin est organisé : il y a de la nourriture en abondance pour tous, du matériel pour bâtir des maisons : il y a de bonnes conditions de vie pour tous. Le mal se résume en ce que chacun veut que le monde soit arrangé pour lui personnellement, pour son bien personnel.

Un jour, les potiers se sont tournés vers un mage pour lui demander de leur envoyer du temps sec. « Il sera fait selon votre désir », a-t-il dit. Ensuite sont venus les agriculteurs pour lui demander d’envoyer la pluie. « Il sera fait selon votre désir. » Non, les potiers et les agriculteurs doivent s’entendre entre eux, le temps doit être sec et pluvieux, c’est-à-dire bon et mauvais. Quels que soient les changements qui se produisent, ils sont à leur place. Ce n’est pas une mauvaise chose si la météo se dégrade, mais chaque changement doit être exploité intelligemment. Quels que soient les changements dans la vie intelligente, nous devons nous y conformer.

Aujourd’hui les peuples veulent se libérer des régimes monarchiques ; c’est bien, mais quel que soit le parti auxquels ils adhèrent, de leur plein gré ou non, ce parti a toujours un chef, un roi ; on peut le nommer dirigeant, mais il est le roi. Que font les humains en réalité ? Ils renoncent à un ordre pour instaurer en fin de compte le même système. C’est dans l’ordre des choses, mais lorsque les sociétés organisées commencent à se tourmenter, c’est le signe de l’anarchie, de l’incompréhension des principes de la vie intelligente. Celui qui reconnaît l’intelligence, demeure dans l’intelligence ; celui qui reconnaît le cœur, demeure dans le cœur ; celui qui reconnaît la volonté, demeure dans la volonté ; celui qui reconnaît l’âme, demeure dans l’âme ; celui qui reconnaît l’esprit, demeure dans l’esprit. Le principe de base dans la vie, c’est d’être conscients que nous sommes tous des êtres doués de raison et que nous vivrons bien tant que nous vivrons d’après les lois de la vie intelligente ; lorsque nous les transgresserons, les conséquences néfastes surviendront. Quand les conséquences néfastes surviennent-elles ? Lorsque nous vivons d’après les anciennes traditions, lorsque les uns travaillent moins que les autres, lorsque chacun aspire à s’enrichir et à se prémunir.

Aujourd’hui, avec la vie chère, chacun a besoin de beaucoup d’argent. Est-ce que la Bulgarie peut satisfaire aux besoins de tous ? Ce n’est pas une question d’argent, l’important est de savoir si la Bulgarie peut produire assez de nourriture pour satisfaire tout le monde ? Si les humains s’aiment et appliquent l’amour, ils s’échangeront les surplus. Mais c’est impossible dans les conditions actuelles de la vie ; dans le futur cet idéal se réalisera, il faut pour cela au minimum trois cent cinquante mille années. Alors de nouveaux pots seront créés, c’est-à-dire de nouveaux cerveaux dans lesquels se déversera la nouvelle pensée. Alors les humains ne se demanderont plus quelle religion est la plus véridique, quel régime social est le plus juste, quel type de gouvernement est le meilleur. Ils auront l’esprit clair et lumineux et il sera visible : l’âme et l’esprit des humains seront alors visibles. Ils ne le sont pas maintenant, mais dans trois cent cinquante mille ans l’intelligence, le cœur, l’âme et l’esprit seront visibles, comme est visible le soleil. Notez-le dans le livre de votre vie pour qu’un jour, lorsque la génération future ouvrira ce livre, elle dira : « Cela a été prédit dans le passé lointain : les paroles de celui qui l’a prédit étaient justes et véridiques ».

Les gens d’aujourd’hui disent : « Le visible restera visible, et l’invisible restera invisible ». Moi je dis : lorsque nous nous rencontrerons dans trois cent cinquante mille ans, vous verrez mon intelligence, mon cœur, mon âme et mon esprit et je verrai les vôtres : c’est le nouvel enseignement. Vous demandez : « Ce sera le cas dans trois cent cinquante mille ans ? » Trois cent cinquante mille ans sont comme trois cent cinquante jours, mille ans sont semblables à un an. Le monde subira de grands changements, alors les humains ne vivront plus selon les anciennes traditions, on mettra fin aux bêtises « sacrées » et aux crimes « sacrés », tout ce qui est ancien restera dans les archives de l’humanité actuelle.

Sofia, 2 mai 1920

Traduit par Bojidar Borissov


[2] Matthieu 15, 8

[3] Louis Kuhne (1835 – 1901) – naturopathe allemand, connu pour ses méthodes d’hydrothérapie, destinées à améliorer les fonctions de désintoxication du corps.

[4] Balchik – petite ville balnéaire bulgare sur la côte nord de la mer Noire

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