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1918_10_13 Les deux pôles


Ani
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Les deux pôles

« Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. »

Jean 5 : 5

Maladie et santé sont deux pôles de la vie ou deux états différents de l’être humain. Ils se définissent par les symptômes agréables ou désagréables qu’ils produisent : la santé est un état agréable, la maladie - un état désagréable. Ces états existent aussi dans les mondes physique, spirituel et mental. Ils sont causés par les interactions de forces opposées. Lorsque deux forces opposées agissent en même temps dans l’être et que l’une d’elle prend l’ascendant, il en résulte la santé ou la maladie. Pourquoi Dieu a-t-il créé les maladies ? Ce n’est pas Dieu qui les a créées, mais l’être humain collectif, c’est-à-dire l’être dans sa conscience collective.

Imaginez quelqu’un assis au bord d’une rivière impétueuse en train de fredonner ; il observe le courant rapide, fasciné par les eaux déchaînées. Tout à coup, le désir de traverser la rivière le saisit et il s’y jette sans connaître son endurance et sans savoir s’il peut résister au courant. L’eau l’emporte comme s’il était un jouet. Celui qui ne sait pas nager ni lutter avec le courant se met à prier le Seigneur et l’interroge : « Pourquoi as-tu toléré cela, Seigneur ? Pourquoi permets-tu à la rivière de me balloter et de m’entraîner au loin ? – Et pourquoi es-tu entré dans l’eau ? – Je voulais me mesurer à la force des vagues. – Puisque tu as voulu entrer tout seul dans l’eau, tu attendras que quelqu’un vienne pour t’aider à sortir. En éprouvant la puissance du courant, tu deviendras philosophe, tu acquerras un savoir et une expérience de vie et tu raconteras aux autres ce que c’est que d’être emporté par une rivière. »

Par conséquent, l’homme peut tomber seul à l’eau tout comme quelqu’un d’autre peut l’avoir poussé. Ce même homme s’est par exemple disputé avec un autre, puis il est parti se calmer au bord de la rivière, mais l’autre le rejoint et le pousse dans l’eau. Il cherche donc la cause de sa chute à l’extérieur alors qu’elle est en lui-même. Si vous ne vous disputez pas avec les autres, vous n’aurez pas d’ennemis qui vous créent des difficultés. Dans un cas comme dans l’autre l’homme est lui-même la cause de son malheur.

Il y a une troisième raison qui peut le pousser dans l’eau : le vent ou l’ouragan. Le vent représente le monde mental ; la troisième raison de la chute de l’homme dans la rivière se trouve dans le monde mental. Dans le premier cas la cause est l’homme lui-même, dans le deuxième cas, son ennemi, dans le troisième, le vent.

Un jeune homme ou une jeune fille lit un livre de philosophie, approuve les principes que le philosophe expose et veut les appliquer dans sa vie. Dès que le souhait est formé, l’ouragan se lève et l’emporte dans l’eau. On doit être philosophe au sens large du terme et appliquer les principes qui sont inscrits en soi, et ne pas imiter les philosophes en dehors de soi. Que direz-vous par exemple de la philosophie des épicuriens ? Est-ce que leur philosophie de jouir de tous les bienfaits de la vie dès la naissance est juste ?

Nos contemporains veulent être heureux. Comment ? Peu s’interrogent réellement. Il faut raisonner, comprendre que la quête du bonheur n’est pas un processus individuel mais collectif. C’est ainsi dans la nature, à vous de me dire ce qu’il en est dans la vie. Une main malade ne se trouve pas sur un corps bien portant ; une main bien portante ne se trouve pas sur un corps malade. Si le corps est sain, la main l’est aussi ; si le corps est malade, la main l’est aussi. Pourquoi ? Parce que la main est une partie du corps. Un corps malade ou un corps bien portant sont radicalement opposés. En quoi ? Par les aspirations et les vibrations des forces qui les gouvernent. Les forces qui agissent chez un malade détruisent, alors que chez le bien portant, elles bâtissent. Ces forces donnent un élan d’ouverture de la pensée et du cœur. C’est naturel, pour bâtir il faut avoir de la place ; plus grande est cette place, plus grande sera la maison construite. Plus la quantité de tissu est grande et plus le vêtement confectionné est grand et large. Donc chaque processus en l’homme qui bâtit et élève est un processus de bonne santé, de bonheur, d’harmonie et de bien-être. Chaque processus qui détruit cause des afflictions, de la dysharmonie et des malheurs.

« Malade depuis trente-huit ans. » Ce malade a souffert d’un manque de volonté. La raison de sa maladie était sa volonté, c’est pour cela qu’il ne pouvait pas mouvoir ses bras et ses jambes et il fallait que quelqu’un vienne de l’extérieur pour le faire entrer dans les bains. En général, les causes des maladies sont dans le monde astral alors que les conséquences sont dans le monde physique. C’est pour cette raison que les gens se plaignent de douleurs à la tête, au cœur, aux poumons, à l’estomac et ailleurs. Celui qui veut se soigner doit d’abord trouver la raison de sa maladie dans le monde astral. Une fois qu’elle est éradiquée, la maladie le quitte.

Maintenant, arrêtons-nous sur la signification de certains nombres pour interpréter le nombre 38. Le nombre 1, c’est-à-dire l’unité est la cause des choses ; le deux est une condition, et le trois, un résultat. Ces nombres ont une application dans la chimie : le nombre 1 c’est l’acide, le 2, c’est la base et le 3, le sel qui résulte de la réaction entre l’acide et la base. Le trois du chiffre 38 montre que trois réincarnations en arrière ce malade a été sur terre, mais qu’il a mené une vie dissolue qui a annihilé sa volonté. Le nombre 3 dépend du nombre 8, il y a donc un rapport entre les nombres 3, 5 et 8. L’unité est la cause des choses, le deux est une condition, le trois, un résultat. Puis vient une deuxième série de nombres où se répète la même chose : le quatre est la cause, le cinq, une condition, le six, un résultat. Enfin, une troisième série : le sept est une cause, le huit, une condition, le neuf, un résultat. Donc le malade, alité trente-huit ans durant est déjà passé par les deux séries : 1, 2 et 3 – première série ; 4,5,6 – deuxième série. Puisqu’il en est à la troisième série, 7,8,9, c’est-à-dire la dernière, il est entré dans le cycle curatif.

On distingue aussi ces catégories chez l’homme. Jusqu’à l’âge de sept ans l’être humain se développe surtout sur le plan physique, de 7 à 14 ans, sur le plan affectif, de 14 à 21 ans, sur le plan mental. Ainsi, du point de vue occulte, les gens se situent dans trois catégories d’âge : les uns entre 1 et 7 ans, d’autres entre 7 et 14 ans et d’autres encore entre 14 et 21 ans.

Vous direz : « Comment est-ce possible d’avoir des âges spirituels différents alors qu’il est dit que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu ? » Il est dit que le premier homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, mais en ce qui concerne ceux qui ont peuplé la terre après la chute originelle, la question est toute autre. Ceux-là n’ont pas le même niveau de développement que leur père originel et ont, par conséquent, des âges physiques et spirituels différents. On peut dire la même chose pour l’enfant qui passe neuf mois entiers dans le ventre de sa mère avant de prendre une forme humaine. Du premier au neuvième mois il a des âges et des formes différents : la forme d’un ver, d’un petit poisson, d’une petite grenouille et puis finalement il prend une forme humaine pour sortir à l’air libre. Si vous enfermez la conscience humaine dans un poisson, elle vivra comme un poisson, nagera toute la journée ne pensant qu’à se nourrir ; si vous l’enfermez dans un oiseau, elle vivra et pensera comme l’oiseau. Vous voyez une mésange sautiller d’un arbre à un autre et vous concluez qu’elle est insouciante et joyeuse, or elle n’est nullement insouciante. C’est vrai qu’elle sautille d’une branche à l’autre, mais c’est pour se nourrir. Du matin au soir elle cherche de la nourriture et lorsqu’elle mange à sa faim, elle s’arrête un instant sur une branche, remercie Dieu et puis vole de nouveau pour chercher à manger. Les professeurs, les académiciens, les avocats, les magistrats, les prêtres ne font-ils pas de même ? Ils courent, ils cherchent du travail pour gagner plus d’argent, pour améliorer leur vie. Regardez l’éloquence de l’avocat : plus il est rémunéré et plus sa verve est grande pour défendre la cause de son client. Si on le paie moins, son éloquence se perd. Ce n’est pas un mal, mais vous voyez bien que l’argent joue partout un rôle très important.

« Là se trouvait un homme, malade depuis trente-huit ans. » Le nombre 8 est le juge le plus inflexible dans le monde. Cette année[1], la civilisation contemporaine se confronte aussi à ce nombre 8. Il se dessine aussi au niveau de nos yeux. Nous devons voir les choses à travers ce nombre. Celui qui regarde tombe malade ; celui qui voit est toujours en bonne santé. Le nombre 38 est symbole de grandes contradictions. Lorsque vous additionnez ces chiffres, vous obtenez 11, un nombre aussi fatidique pour les juifs que le nombre 13 pour nous. La somme des uns dans le nombre 11 représente la lutte entre le bien et le mal. C’est vrai que lorsqu’un homme et une femme se réunissent pour vivre ensemble, ils commencent à se disputer, à se quereller jusqu’à l’arrivée du nombre 3, l’enfant, c’est-à-dire le résultat. Si l’enfant est une fille, la mère est contente ; si c’est un garçon, c’est le père qui est content. Lorsque naît le deuxième enfant, le nombre 4, l’équilibre du foyer s’établit. Le quatre est le nombre du salut. Pourquoi ? Car il représente un centre dans lequel l’équilibre n’est jamais perdu. Pour rompre cet équilibre, l’être humain doit sortir de l’état d’immobilité et se mouvoir. En phase liquide l’eau est immobile, c’est-à-dire en équilibre ; lorsqu’elle chauffe, elle perd son équilibre et se transforme en vapeur ; c’est dans cette phase qu’elle est utilisée pour le travail. Puisque le malade couché devant les bains avait perdu son équilibre, le Christ devait venir pour rétablir son équilibre par les mots : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! »

Le Christ dit aux humains de prendre leurs brancards et de se lever. Le diable en revanche utilise toujours des procédés inverses ; il conseille aux humains de rester couchés, de ne pas quitter leurs lits, de ne pas prendre froid. Lorsqu’il voit quelqu’un debout, il le bouscule et le terrasse ; pendant ce temps il le dévalise et disparaît. Lorsqu’ils voient les contradictions dans la vie, les gens sont désabusés et veulent s’en affranchir. La vie divine est irréprochable, mais la vie humaine ne l’est pas. Si vous êtes devant une cascade derrière laquelle joue un orchestre, entendrez-vous quelque chose de leur musique ? Si dans votre âme il y a aussi une cascade, entendrez-vous quelque chose de sa musique harmonieuse ? La vie de l’âme est divine, mais vous ne pouvez rien en comprendre car il y a devant une cascade qui gronde avec fracas. Vous direz que la cascade est nécessaire. Oui, mais lorsqu’il étudie la vie divine l’individu doit se tenir éloigné de toute cascade. Entre dans ton âme, dans l’harmonie de la vie et tu verras que le monde est irréprochable. Entre dans un verger, dans un jardin potager pour voir quelle beauté, quelles douces créatures peuplent la nature. Escalade un haut sommet de montagne pour contempler la majesté de la nature.

Cherchez le Christ afin qu’il rétablisse l’équilibre altéré de votre esprit et de votre cœur. Les humains sont en apparence équilibrés, mais observez les affamés qui attendent d’être servis : ils se tiennent avec leurs assiettes vides et regardent uniquement qui est servi avant eux et qui a une portion plus importante qu’eux. Tant qu’ils n’ont pas mangé à leur faim ils sont intérieurement anxieux, ce n’est qu’ensuite qu’ils s’apaisent dans le silence et la tranquillité. De ce point de vue la nourriture est une méthode pour se soigner. Il n’y a pas de meilleure méthode, encore faut-il savoir quelle nourriture prendre et à quel moment se nourrir.

Par exemple, la grippe espagnole sévit en ce moment ; si le malade mange de la viande ou une autre nourriture peu digeste, il mourra. Pour se protéger de cette maladie, je préconise de boire de l’eau chaude et de manger des pommes de terre cuites, trois ou quatre, tout au plus. En cas de forte fièvre, manger des pommes de terre cuites est également conseillé ; elles font baisser la fièvre et agissent de façon salutaire sur le cerveau. La grippe espagnole est néfaste surtout pour l’estomac et les poumons et le dérèglement de ces organes se répercute sur le système nerveux ; pour l’apaiser, les médecins préconisent aux malades de manger de la cervelle. Pourquoi alors ne pas manger des pommes de terre cuites qui contiennent de l’extrait de cervelle ? Elles sont un extrait naturel déjà prêt pour lutter contre la grippe espagnole. Appliquez ce remède et vous verrez son effet. Chaque enseignement non appliqué n’est que de la théorie.

Le Christ s’est rendu à l’entrée des bains où gisaient de nombreux malades. Les bains représentent le monde. Le malade s’y est rendu trente-huit années durant pour accéder aux bains, mais d’autres le devançaient. Un ange descendait dans les bains pour remuer l’eau mais sans la troubler. L’eau se trouble là où il y a des précipités, des mélanges de substances non solubles. Le Christ représente l’Esprit qui est venu au monde pour aider les souffrants et les croyants qui l’attendent. Encore aujourd’hui, une multitude de malades de tous âges se tiennent devant les bains et attendent que l’ange descende du Ciel pour remuer l’eau.

Je ne considère pas les maladies comme on le fait aujourd’hui, mais je les considère comme des états qui peuvent changer instantanément. Il suffit de mettre sous hypnose une personne en bonne santé et de lui suggérer qu’elle est malade pour qu’elle se sente réellement malade à son réveil. De la même manière vous pouvez suggérer à un malade qu’il est bien portant, il se sentira en parfaite santé au réveil. C’est ce que le Christ a fait avec le malade. Il lui a dit : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! » D’où est venue cette force chez le malade ? Elle était déjà en lui. Lorsque vous mettez du bois dans la cheminée pour allumer un grand feu avec une allumette, est-ce que l’énergie du feu se cache dans l’allumette ? Elle est dans le bois. L’allumette n’est que la condition pour manifester l’énergie. Il y a donc des conditions et des causes en dehors de l’être humain qui servent de catalyseur pour manifester l’énergie qui demeure en lui.

Lorsqu’il s’est rendu dans les bains auprès d’une multitude de malades, le Christ a porté son attention sur l’homme qui était malade depuis trente-huit ans. Pourquoi lui ? Parce que le nombre 3 est le symbole du Fils, c’est-à-dire du Christ et le nombre 8 celui de la mère divine. Du point de vue divin, les deux nombres sont exigeants et intransigeants. Le trois donne du sens à la vie à laquelle aspire l’âme humaine, et le huit renferme les conditions bénéfiques qui lui permettent de se développer dans le présent et dans l’avenir. Si elle entre dans le monde ou dans l’âme humaine, la mère divine ne juge pas, mais agit avec fermeté et ne cherche des excuses à personne. Quelqu’un se justifie devant elle pour ne pas oser faire ceci ou cela : tu peux le faire, lève-toi, prends ton brancard et marche ! Le brancard représente la maison que l’homme a construite sur le terrain d’un autre, où il tient tête des années durant et se querelle avec ses voisins. La maison est le corps humain. Exploite tes propres conditions pour te développer, pas celles des autres. Si tu n’es pas content de ce que tu as, même cela tu le perdras.

Trois frères ont reçu un grand héritage de leur père, mais n’ont pas réussi à se le partager car ils se disputaient sans cesse à ce sujet. L’un d’eux était évangéliste et les autres - orthodoxes. L’évangéliste s’est marié et a souhaité partager l’héritage, mais les deux autres ne voulaient pas car ils avaient en tête d’investir dans un commerce. Ils lui ont cédé en fin de compte vingt mille levas, mais ils ne lui suffisaient pas, il souhaitait avoir une part égale. Ils ont fini par aller devant les tribunaux. De peur de perdre même ce qu’il avait déjà, l’évangéliste a tout légué à sa femme. Mais un jour elle l’a chassé. Lorsqu’il s’est retrouvé à la rue, il est allé trouver ses frères pour se réconcilier. Ceux-ci faisaient du commerce mais avaient fini par se ruiner complètement. Ils se sont finalement réconciliés, mais trop tard : ils avaient perdu tout ce qu’ils avaient reçu.

Le petit est béni comme le grand. Si tu as en toi des conditions de vie et de développement, il ne te faut rien de plus. Il suffit que ton père te lègue seulement une allumette, une paire de bœufs, une charrue et un aiguillon. Si tu possèdes cela, tu n’as besoin de rien d’autre. Les bœufs représentent la vie, la charrue, le corps humain, l’aiguillon, les lois qui gouvernent le monde, et l’allumette, les causes externes c’est-à- dire le catalyseur qui incite les forces à se manifester. Vous direz qu’on ne peut se passer des lois. Les bœufs ne peuvent pas se passer de loi, c’est-à-dire d’aiguillon, mais pourquoi alors un aiguillon pour l’homme qui est censé connaître le travail qu’il doit faire. L’aiguillon représente un symbole pour les humains.

« Là se trouvait un homme, malade depuis trente-huit ans. » Qu’attendait-il devant les bains ? Que l’ange descende pour remuer l’eau et qu’il puisse rentrer en premier pour se baigner. Le mouvement de l’eau représente la venue de la vie nouvelle qui a pour but de remuer la pensée humaine, le cœur humain et la volonté humaine. La pensée, le cœur et la volonté de beaucoup sont tétanisés, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas se manifester librement. Qui n’est pas libre aujourd’hui ? Ceux qui ont suivi Adam. Ils tournent autour des bains et veulent se libérer de leur nature animale qui les limite et entrer dans l’eau pour se guérir.

Nous ne parlons pas des animaux qui ont leur propre prédestination ; nous parlons de la nature animale dans l’être humain qui doit se soumettre au divin qui est en lui. Chaque animal symbolise quelque chose. Le bœuf par exemple symbolise la patience, mais il a des cornes pour résoudre les questions sociétales. Lorsqu’il mange et boit de l’eau, personne ne doit s’en approcher ; il encorne sous la ceinture celui qui ose se poster devant lui pour lui dire : « Lorsque je mange de l’herbe ou que je bois de l’eau, tiens-toi loin de moi. » Lorsqu’il te mettra à terre, tu connaitras la philosophie du bœuf, mais pas encore celle du cheval. Si quelqu’un vient près du cheval, notamment lorsqu’il mange, ce dernier s’irrite et donne une ruade pour dire : « Personne n’a le droit de rester dans mon dos. » Pourquoi le bœuf donne des coups de cornes alors que le cheval donne des ruades ? Lorsque tu auras appris la philosophie du cheval, tu en viendras à l’aigle : lui aussi t’apprendra quelque chose ; il peut te saisir et t’emporter dans les airs ; l’aigle te dit ainsi : « Lorsque je vole haut dans les airs, je ne permets à personne de bouger au-dessous de moi. »

Quelle est la philosophie qui consiste à se protéger des cornes du bœuf, des sabots du cheval et des serres de l’aigle ? Ce sont les réflexions des descendants d’Adam qui sont individualistes et cherchent le bonheur chacun de son côté. Ce bonheur altère l’harmonie divine : c’est impossible que chacun soit heureux pour lui-même. Dieu a créé des matériaux et des bienfaits pour nous tous et non pour un seul ou pour quelques-uns. Si l’homme ne s’oppose pas au divin, il sera sinon bienheureux au moins satisfait. Si tu introduis une mauvaise pensée dans l’esprit de ton prochain, c’est comme si tu l’encornais. C’est ainsi qu’agit le bœuf : lorsqu’il se défend, il s’appuie en arrière sur un arbre et porte un coup de cornes. Le cheval agit à l’inverse : il appuie sa tête contre un arbre et rue avec ses jambes arrière. L’aigle pour sa part saisit avec ses serres. Ce sont aussi les méthodes des humains. Dans cette lutte, il arrive que l’adversaire soit plus fort et alors la cause pâtit face à la conséquence ; parfois c’est l’inverse : la conséquence pâtit de la cause.

Lorsqu’une cause et une conséquence luttent ensemble, il s’ensuit forcément des états douloureux. Qu’est-ce qui arrive au ballon qui tape contre une cloison rigide ? Il rebondit et revient en arrière. L’énergie qui en résulte se transforme en chaleur. De même, l’être humain est comme un ballon qui se précipite pour réaliser un travail. Il rencontre un obstacle sur son chemin qui le renvoie en arrière, alors, il se met en colère et diffuse de la chaleur qu’il ne sait ni où ni comment placer. L’être humain est en colère lorsqu’il revient en arrière dans son élan. C’est ainsi que reviennent tous ceux qui ne croient pas en l’existence de Dieu : ils deviennent colériques, irritables et anxieux.

Tout le monde craint pour sa vie. Tous se demandent ce qu’il adviendra d’eux, combien même tous connaissent l’issue finale. Vous perdrez vos acquis d’aujourd’hui, mais cette perte est en réalité un gain : vous vous libérerez d’un grand fardeau, le péché, c’est-à-dire la matière impure. Que préférez-vous : cent kilos de charge sur le dos ou un diamant d’un gramme dans la poche ? Le diamant ! Il est préférable d’avoir un gramme d’or dans le sang plutôt que dix millions de levas dans la poche. Avec de l’or dans le sang qui rend noble et vertueux, vous pouvez accomplir des exploits et des bienfaits, alors que vous créerez des malheurs autour de vous avec l’argent. C’est pourquoi le Christ dit au malade : « Prends ton brancard et marche, ne reste plus alité ! » Celui qui a de l’argent est couché sur un brancard et ne veut pas se lever en se disant : « J’ai de l’argent ! » Mais tu es toujours malade même avec ton argent.

Quelqu’un disait : « J’ai soixante mille levas, je suis assuré, peu importe combien de temps va durer la guerre, je n’ai pas de soucis à me faire. » Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Vingt-quatre heures plus tard il est mort subitement. Qu’est devenue son assurance ? Ce n’est ni la philosophie chrétienne, ni une bonne compréhension des choses.

« Amassez des trésors dans le ciel où la teigne et la rouille ne détruisent point. » Il est temps maintenant de travailler pour développer votre cœur et esprit, afin de percevoir par leur biais des pensées et des sentiments supérieurs, et extraire des plus grandes souffrances des éléments nécessaires pour tisser la toile robuste et précieuse de la vie. « Comment y arriver ? – Par l’affection ! » L’amour et l’affection sont des conditions pour exaucer tous les désirs humains. « Dans ce cas, aimons-nous ! » Les Bulgares doivent-ils être les seuls à s’aimer ? L’amour s’adresse à tous les humains, à toutes les créatures vivantes sur Terre.

Qui est Bulgare ? Celui qui porte en lui les quatre vertus suivantes : honnêteté, justice, intelligence et bonté. Celui qui est honnête, juste, intelligent et bon, est aussi Anglais, Français, Allemand, Russe, Serbe, Grec, etc. Il ne suffit donc pas de s’aimer entre Bulgares, mais il faut tous sur Terre s’aimer en frères. Chaque peuple doit poser l’amour comme socle de la vie et faire toute chose en son nom. Si le Christ n’avait pas l’amour en lui, il ne guérirait pas le malade. Avec les mots qu’il lui a dits, il lui a transmis une partie de son énergie. Le Christ lui a dit : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! » Le brancard sur lequel le malade était couché trente-huit années durant représente un grand livre où sont écrites les lois divines. Il était allongé trente-huit ans sur lui sans l’ouvrir, sans rien lire. Il y est écrit : « Pour se guérir, l’homme doit se lever et marcher c’est-à-dire poser les grandes vertus comme socle de la vie. »

Un marchand a acheté une Bible et il l’a mise sous son oreiller pour stimuler ses affaires. Vingt ans durant la Bible est restée sous son oreiller sans être ouverte, ni feuilletée. Ses affaires n’allaient toujours pas très bien. Un jour, mécontent de son commerce, il s’est fâché si fort qu’il s’est mis à jeter et à casser tout ce qui lui tombait sous la main. Il s’est rappelé la Bible sur laquelle il avait tant compté, il a poussé l’oreiller pour s’en saisir, et il l’a jetée directement dans le feu en se disant : « Qu’elle brûle, elle ne m’a aidé en rien, au lieu de s’améliorer, ma situation n’a fait qu’empirer ! » Il s’est mis à l’observer tandis qu’elle se consumait. Il a remarqué qu’un bout de feuille n’arrivait pas à brûler et s’est dit : « Voyons ce qui y est écrit. » Il a lu : « Dieu est amour. » « J’essaierai d’appliquer au moins ce verset, s’est dit le marchand, pour comprendre ce qui s’y cache. » À partir de ce jour, ses affaires sont allées bon train…

Le malade que le Christ a guéri est aussi resté trente-huit ans durant alité sur le grand livre de la vie sans comprendre que Dieu est amour. Les mots « Lève-toi, prends ton brancard et marche » signifient : « Lève-toi, prends le Livre sacré et lis ! »

Faites une expérience avec les mots Dieu est amour pour voir la force qu’ils renferment. Appliquez ces mots dans votre pensée, votre cœur et votre volonté pour voir que vous guérirez si vous êtes malade, que vous verrez si jusque-là vous avez simplement regardé, que vous aimerez si jusque-là vous avez simplement éprouvé des sentiments. L’amour est une puissance grandiose, mais il faut savoir l’appliquer. C’est ce que le Christ a dit au malade alité depuis trente-huit ans. Ce dernier a compris que le sens et la force de la vie sont dans l’amour et il a sauté de sa couche. L’Esprit divin et le Fils portent en eux toutes les possibilités et toutes les conditions de vie. Autrement dit, l’amour et la sagesse portent toutes les conditions et possibilités pour le développement et l’élévation de l’âme humaine. Par conséquent, que le malade se lève au nom de la Cause première des choses - l’amour ; qu’il soulève son brancard et qu’il commence à lire le Livre de la sagesse sur laquelle il était couché trente-huit ans durant, pour marcher. Depuis deux mille ans les gens lisent ce livre, mais attendent que le Christ descende du Ciel accompagné d’anges pour arranger leurs affaires. Le Christ viendra, mais à travers vos cœurs et vos pensées : c’est cela le Christ, ce sont eux les anges.

Que doit faire l’homme ? Ajouter le un à la somme 3+8. Il obtiendra le 12, nombre qui montre l’orbite sur laquelle l’être humain gravite. La Terre aussi, pour changer de sphère, traverse les douze signes zodiacaux. Le Soleil aussi a ses signes, mais la traversée de chacun d’eux nécessite vingt et un ans ; chaque révolution solaire est égale à vingt-cinq mille années terrestres. Selon les signes du Soleil, nous sommes dans le dernier. Depuis que la terre y est entrée cent quarante-cinq mille ans se sont écoulés, et il reste deux mille huit ans pour en sortir. La terre rentrera alors dans le signe des planètes et les humains cesseront de se combattre. Dans deux mille huit ans vous vérifierez la véracité de mes propos.

Les écoles antiques occultes et mystiques donnaient à chaque disciple une petite boîte secrète. Le ressort qui ouvrait la boîte était si astucieusement caché que seuls les disciples les plus avancés le trouvaient. Celui qui actionne le ressort, ouvre la boîte et trouve un œuf d’or sur lequel sont écrits les noms des douze divinités qui travaillent dans la nature ; elles représentent les douze forces naturelles qui gouvernent et guident toutes les créatures vivantes.

Le Christ dit au malade : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! », ce qui veut dire : « Prends cette boîte, trouve son ressort et pars dans le monde pour appliquer ce que tu as appris. Le sens de la vie se cache dans le chiffre 38 : le Fils et l’Esprit. C’est ce que le Christ a prêché aux juifs pour les transformer en israélites, c’est-à-dire de chenilles en papillons. Tous les humains d’aujourd’hui sont juifs alors qu’ils doivent devenir des israélites, acquérir les quatre vertus : honnêteté, justice, bonté et intelligence. Vous avez beaucoup mangé les feuilles. Quelle philosophie y a-t-il à manger des feuilles ? Tous se disputent à qui a mangé le plus de feuilles : l’un prétend qu’il en mangé deux cents, un autre trois cents, un autre quatre cents, etc. Manger les feuilles ne résout pas les questions et n’explique pas le sens de la vie. Si l’homme ne comprend pas le sens de la vie terrestre, comment comprendra-t-il la vie céleste ? Que fera-t-il lorsqu’il ira au Ciel ? Il se mettra à calculer combien de poules, de dindons, d’agneaux, de cochons, de fruits il a consommé sur Terre ; ce n’est pas une science. Pour cette science, il sera chassé du Ciel comme quelqu’un qui n’accomplit pas ses obligations envers son âme. Une telle personne détruit sa vie toute seule.

Le Christ frappe déjà à toutes les portes, êtes-vous prêts à l’accueillir ? Lorsqu’il entrera, il demandera : « Veux-tu guérir ? – Je le veux, Seigneur, mais il n’y a personne pour me mettre aux bains. » Le Christ lui dira : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! » ce qui signifie : « Sois honnête, bon, intelligent et juste ! » Qui porte ces vertus en lui prendra son brancard et se dirigera tout seul chez lui.

Lorsque vous regardez le visage humain, vous voyez que Dieu a écrit dessus le nombre 38. Le huit, ce sont les yeux et le trois, le nez et les deux narines. Les yeux et le nez symbolisent le monde angélique, les oreilles et le front - le monde Divin, et la bouche - le monde humain. Donc, sentir et goûter est humain, percevoir les arômes des choses est un privilège des anges, la vue et l’ouïe est un privilège des créatures du monde divin. Le huit et le trois représentent la vision et l’ouïe, c’est-à-dire les yeux et les oreilles, le nombre 38, le nez ; le un, c’est le Christ qui dit au malade de raisonner pour ne plus pécher.

Quand les humains raisonneront-ils avec justesse ? Lorsque le Christ entrera en eux, c’est-à-dire lorsqu’ils acquerront l’amour. C’est vrai, tant qu’il n’est pas amoureux, le jeune homme se permet parfois de boire, de fumer et vit sans compter ; lorsqu’il tombe amoureux, il renonce à la boisson, à la cigarette, il est prêt à faire tout ce que sa bien-aimée lui ordonne. Tous se demandent ce qui lui arrive au point de changer aussi radicalement ? C’est très simple : son Christ est venu. La jeune fille subit le même changement : tant qu’elle n’est pas amoureuse, elle est nerveuse, irascible, se querelle avec ses frères et sœurs et n’écoute pas ses parents ; une fois tombée amoureuse, elle devient paisible, calme, travailleuse et ne se dispute plus avec personne. Pourquoi cette jeune fille a-t-elle autant changé ? Parce que son Christ est venu.

Le Christ se présentera à chacun en temps utile. Peu importe par quel biais Il se présentera. Il peut se présenter par le biais d’un enfant, d’une femme ou d’un homme : l’important est de donner un élan à votre âme, une aspiration vers le bien pour développer vos vertus et vos talents. De ce point de vue ne méprisez personne car vous ne savez pas par quel biais les secrets de la vie vous seront dévoilés. Lorsque le Christ viendra parmi les humains, il révélera la vie, il vivifiera et personnifiera toute la nature qui prendra vie et nous parlera. Nous ressusciterons et elle ressuscitera avec nous. Alors les animaux et les plantes parleront aussi.

Vous vous demanderez en quoi ceci vous concerne. Quel rapport entre vous et le malade de trente-huit ans ? Je parle de la maladie comme d’un état transitoire. La santé est un phénomène permanent dans la vie humaine, c’est l’accord des forces dans l’organisme humain alors que la maladie est l’ombre de la vie. Le violoniste joue uniquement sur un violon bien accordé. L’esprit aussi ne se manifeste qu’à travers celui dont le discernement, le cœur et la volonté sont en bonne santé et bien accordés. Tentez d’acquérir une bonne santé, dès aujourd’hui, dans cette vie. Ne reportez pas cela pour une autre vie : dès aujourd’hui, dans cette vie se trouvent les conditions de votre élévation. Mettez dans votre esprit l’idée de rechercher la bonté, l’honnêteté, l’intelligence et la justice et vous les obtiendrez. L’être humain devient ce qu’il pense, ce qu’il ressent. Mais il faut pour cela de la persévérance.

Une femme souffrait de pertes de connaissances vingt-huit ans durant. Elle sortait le soir de chez elle, marchait quelques kilomètres à l’extérieur du faubourg et perdait connaissance de fatigue. Son mari avait la patience et la persévérance de la suivre tous les soirs pendant toutes ces années pour la ramener à la maison. Après la vingt-huitième année elle a été complètement guérie. Pourquoi ne pas faire preuve vous-aussi de patience et de persévérance comme cet homme et porter dans votre esprit vos vertus pendant vingt-huit ans jusqu’à ce qu’elles se réalisent ? Quiconque fait preuve de cette persévérance, guérira.

Le chiffre 28 est celui d’une époque entière. Appliquez la persévérance et ne craignez pas les conséquences. L’époque actuelle est très bonne. « La boue, la pluie, la neige vont abîmer nos habits et nos chaussures. » La boue, la pluie et la neige sont de bonnes conditions pour le blé : il sera abondant. La chaleur aussi gâte les fruits et les aliments, pourtant elle apporte la vie. Les contradictions troublent l’esprit humain mais elles forgent la volonté. Les souffrances aussi troublent le cœur, mais elles apportent une bénédiction aux humains.

Nous entrons déjà dans la nouvelle vie. Qu’est-ce qu’il adviendra des derniers arrivants ? Ils entreront aussi dans la nouvelle vie, mais plus tard. Celui qui sort tôt, arrive tôt. Il allumera sa bougie pour éclairer celui qui sortira à son tour de la mer. Il quittera la mer déchainée et suivra ceux qui le précèdent. Si tu vois ton frère se noyer, tu lui tendras la main pour le sauver. Comme on t’a tendu la main, toi aussi tu tendras la main à celui qui se noie pour le sauver : c’est ce que la nouvelle science, la nouvelle culture exige de tous. La vieille philosophie recule devant la nouvelle. Commencez à étudier la nouvelle science, l’alphabet de la nouvelle vie. Commencez avec la lettre a et les autres lettres vous seront progressivement révélées.

Un jeune bulgare est allé apprendre la poterie. Il est tombé chez un bon maître potier et il y est resté trois ans. Pendant ce temps, il a appris comment mélanger la pâte de céramique, comment préparer et cuire les pots. Au bout de trois ans, il s’est senti maître dans cet art, sur un pied d’égalité avec son maître et il a osé lui annoncer : « Maître, puisque j’ai appris le métier, je te prie de me faire maître portier. Je veux travailler librement, penser à moi, il est temps pour moi de fonder une famille. » Son maître a donné son accord, il l’a fait maître portier et l’a laissé partir librement. Le jeune homme s’est équipé en matériaux et en outils, il a construit un four et a démarré une activité propre. Tout allait bien, mais il était surpris de constater qu’au moment de cuire, les pots se fendaient tous dans le four. Déçu de sa fabrication, il est allé voir son maître pour lui demander pourquoi les pots se fendaient à la cuisson. Ce dernier l’a regardé calmement et lui a dit : « Tu dois rester encore trois ans à mes côtés pour apprendre ce dernier secret. » Pendant son apprentissage, il a remarqué qu’avant de mettre un pot dans le four, son maître soufflait dedans et on entendait le son hou. Après les trois ans, son maître a dit : « Tu peux maintenant reprendre ta propre activité, tu seras un bon maître potier. » Le jeune a remercié son maître pour ce dernier secret transmis et a dit : « C’est curieux, pour un simple hou, pour un soufflement dans le pot, j’ai dû rester apprenti trois années entières ! »

Vous aussi, vous commencerez par la lettre a, vous soufflerez dans tous les pots pour insuffler la nouvelle vie en vous. C’est le seul moyen d’éviter que les pots ne se fendent. Lorsque le nouveau-né souffle dans le pot de sa vie, il commence à vivre ; s’il ne souffle pas, son pot se fend. Celui qui peut prononcer correctement la lettre a, aura des affaires florissantes, il jouira d’une pensée robuste, d’un cœur droit et d’une volonté puissante ; s’il ne peut pas prononcer la lettre a correctement, son pot se fendra. L’Enseignement du Christ se résume par conséquent dans la bonne prononciation de la lettre a. C’est cela maîtriser l’art de bien cuire ses pots sans les fendre. Tout dépend du souffle dans le pot ; on soufflera plusieurs fois, on dira plusieurs fois hou, mais en fin de compte vos pots seront robustes. Vous pécherez beaucoup, mais votre pot deviendra endurant. Vous arriverez enfin en situation d’endurer les plus grands ouragans et tempêtes, les plus grands tourments et épreuves, vos pots résisteront.

Etudiez les lois du nombre 3, celles du Christ, c’est-à-dire celles de votre esprit. Etudiez les lois du nombre 8, celles de la mère divine, c’est-à-dire celles de votre âme. Étudiez les lois de l’unité de l’Esprit relié à la volonté humaine. C’est la seule façon d’être libre. Par conséquent, l’homme libre est celui qui transforme les forces négatives en forces positives. Libre est celui qui peut mélanger l’argile pour en faire des pots et les cuire sans les fendre. Libre est celui qui peut élever sa vie et aider ensuite ses proches à élever leur propre vie. C’est cela l’idée que le Christ a mise dans le verset : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! »

Je souhaite qu’aujourd’hui aussi le Christ vienne parmi vous et demeure pour l’éternité dans vos cœurs et vos esprits. Je vous souhaite à tous d’être honnêtes, justes, intelligents et bons et d’appliquer ces vertus dans votre vie.

Sofia, 13 octobre 1918

Traduction par Bojidar Borissov

 


[1] Cette conférence a été donnée en 1918

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