Ani Posted February 22, 2020 Report Share Posted February 22, 2020 En mon nom « Deux ou trois assemblés en mon nom » Matthieu 18 :20 « En mon nom. » Le Christ ne dit pas : « Là où sont assemblés un ou deux en mon nom », mais « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom. » Donc il exclut l’individu seul. Les disciples étudient les nombres et travaillent avec eux, mais ils ne connaissent pas leur sens. Le Christ se sert des nombres et connait leur sens et leur symbolique. Ceci est manifeste dans le verset : Dieu est présent là où deux ou trois sont assemblés en Son nom. On ne dit rien du cas d’un individu seul. Lorsqu’il est seul, l’homme entre dans sa maison ou sa chambre, ferme les fenêtres et ne donne pas la possibilité à la lumière de pénétrer dans la pièce, la lumière est dehors et pas dedans. Lorsqu’un ami le rejoint, il ouvre ses fenêtres pour laisser entrer la lumière. En présence de deux personnes assemblées au nom de Dieu, Dieu se manifeste à eux. Si quelqu’un dit que Dieu n’existe pas, ceci prouve qu’il a fermé ses fenêtres pour la lumière extérieure. Pour se convaincre de l’existence de Dieu il doit ouvrir ses fenêtres. Si la lumière rentre de l’extérieur, la question philosophique est résolue. Par conséquent, celui qui affirme que Dieu n’existe pas a fermé ses fenêtres ; celui qui affirme que Dieu existe a ouvert ses fenêtres. Je me tourne vers ceux parmi vous dont les fenêtres sont fermées et je les enjoins de rentrer chez eux. Pour quoi faire ? Pour ouvrir leurs fenêtres. C’est ainsi que Dieu agit lorsqu’il envoie des souffrances à quelqu’un. Par les épreuves et les souffrances, Il oblige tous les hommes à ouvrir leurs fenêtres pour laisser entrer la lumière, vitale pour leur existence. Il est dit dans les Écritures : « Au commencement était le Verbe. » Je dis : « Au commencement est apparu le Verbe et le Verbe était en Dieu. » Pourquoi le Verbe était-Il en Dieu ? Parce que Ses fenêtres sont toujours ouvertes. « Et le Verbe était Dieu… En Lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. » Si la lumière cède aux ténèbres, ceci montre que les ténèbres sont plus puissantes, ou que ses fenêtres sont fermées. En réalité, les ténèbres n’ont point reçu la lumière. « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom. » Dans ce verset, l’addition, le signe plus, est remplacé par les mots en Mon Nom ou au Nom de Dieu. Le Christ dit : « Là où sont assemblés deux ou trois en Mon Nom, moi aussi, je suis parmi eux. » Le signe de l’addition est le plus ; celui de la soustraction, le moins ; celui de la multiplication, une croix inclinée ; celui de la division, deux points. Sans ces signes on ne peut pas déterminer quelle action effectuer entre les nombres. Le plus de l’addition signifie la souffrance, le moins de la soustraction signifie le mécontentement, la croix inclinée de la multiplication symbolise les illusions dans la vie, les deux points de la division, la désunion. « Je suis là au milieu d’eux. » Pourquoi deux ou trois s’assemblent-ils ? Pour trouver la vérité qui apportera la tranquillité et la paix dans leurs âmes. C’est pourquoi leurs fenêtres doivent être ouvertes. Le monde que nous habitons n’est pas régi par le hasard et le non-sens, il est régi par la sagesse absolue, une loi qui détermine tout - même les cheveux qui tombent de votre tête. Vous direz que dans le monde existent de grands malheurs et souffrances : ils sont inévitables. Jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que nous comprenions les grandes lois de la vie. Sciemment ou inconsciemment, l’homme travaille avec les souffrances comme avec les opérateurs arithmétiques et se développe correctement. Les anges ne souffrent pas car ils comprennent les lois. Chaque incompréhension des choses cause des souffrances. Comment ne pas souffrir si on mange toujours trop ? Aujourd’hui on mange du poulet grillé, on boit du champagne, demain aussi ; puis on se plaint de troubles de l’estomac, de souffrances et de douleurs. Un jour, lorsqu’on comprendra qu’on ne doit pas trop manger, on se libérera des souffrances. La nourriture a du sens tant qu’il s’agit de fournir les éléments pour le maintien de l’organisme. Mettez dans votre poêle autant de charbon qu’il faut pour accomplir une tâche ; lorsqu’il n’y en aura plus, vous en rajouterez. « Là où sont assemblés deux ou trois. » Qui sont les deux ou trois ? Ce sont l’intelligence, le cœur et la volonté de l’homme. Lorsque l’intelligence est emplie de pensées supérieures, lorsque le cœur est mu par une force créatrice et la volonté fécondée par les grandes vertus divines, Je suis là. Qui est ce Je ? Le Un dont tout découle. Que chacun se pose la question : « Est-ce que mon intelligence est fécondée de pensées supérieures et lumineuses, mon cœur, des forces créatrices du bien et ma volonté, des manifestations du bien ? » Lorsque nous disons que Dieu a créé le monde, nous comprenons le bien, car la créativité n’est que dans le bien. Lorsque vous ôtez la vie de quelqu’un, vous lui faites du mal ; lorsque vous lui redonnez vie, vous lui faites du bien. Lorsque le Christ exprime l’idée : « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom, je suis là au milieu d’eux », Dieu parlait à travers lui. Lorsque Dieu parle, il s’agit toujours d’un processus de création. Comment distinguer le divin de l’humain ? Lorsque vous allez à un prêche, à un concert ou au théâtre, si vous éprouvez ensuite un élan vers le sublime, vous avez écouté quelque chose de divin ; si vous n’éprouvez aucun élan vers le sublime, vous êtes tombés sur quelque chose d’humain. Vous direz que vous êtes pieux, que vous comprenez les choses. Ce qu’est votre crédo ne m’importe pas ; quelle est la surface de votre jardin ne m’importe pas non plus. Ce sont les fruits que votre jardin donne qui m’importent. Votre jardin peut s’étaler sur des kilomètres, et c’est bien, mais s’il ne donne rien, ce n’est pas bien. Chacun doit aspirer à créer. L’être humain est venu sur Terre avec une mission grandiose qu’il doit accomplir. Chacun exprime une idée divine envoyée sur Terre pour apporter sa bénédiction, puis revenir auprès de Dieu. Par conséquent, l’être humain voyagera sur Terre aussi longtemps qu’il n’y aura pas déversé son contenu, c’est-à-dire tant qu’il ne se sera pas manifesté. Ceci ne se produit pas d’un seul coup : quelqu’un se manifeste au début de sa vie, un autre, au milieu, un troisième, à la fin. Tu fouleras la Terre de nombreuses années tant que quelqu’un ne songera pas à déboucher ta bouteille et déverser son contenu. Lorsqu’elle sera vide, elle remontera par la même route pour se remplir en haut. Quelqu’un demande s’il viendra une seconde fois sur Terre. Tu es souvent venu et tu reviendras encore de nombreuses fois. La vie est une roue sur laquelle tous montent et descendent : ils descendent pour puiser de l’eau, remontent, déversent l’eau et redescendent. Quelqu’un dit qu’il ne veut pas naître une seconde fois ; cela ne dépend pas de lui. Puisque la roue tourne, tu descendras nécessairement et tu remonteras. Si tu ne veux pas naître, ta roue cessera son mouvement et tu seras condamné à dégénérer ; c’est ce que nous appelons le mouvement rétrograde, c’est-à-dire la transgression de la loi du mouvement divin. « Là où sont assemblés deux ou trois. » Les deux sont le représentant de Dieu et le professeur, et les trois, le peuple. Si le corps ecclésiastique est fertilisé par le Verbe Divin, si les professeurs sont fertilisés par les idées du mouvement de la roue divine et si le peuple est fertilisé par les fruits de l’Esprit, Dieu sera parmi eux. Ce peuple est béni, il sera grand et puissant. Cet enseignement peut s’appliquer aussi dans les familles : le père est le représentant de Dieu, la mère est le professeur et le fils, le peuple. Cette loi, c’est-à-dire ce rapport existe partout dans la vie. Lorsque vous considérez l’homme, vous trouvez les mêmes rapports : le représentant de Dieu est la pensée, le professeur - le cœur humain, et le peuple - son corps. Lorsque la pensée, le cœur et le corps sont fertilisés par des idées divines, Dieu est parmi nous et quel que soit le travail entrepris, nous serons bénis. Vous direz que la vie humaine est pleine de malheurs et de péripéties. C’est une dramaturgie : un imprévu surgira toujours, c’est ainsi que l’auteur a écrit la pièce. Il a décrit les personnages qui doivent participer au drame, leurs tenues, le lieu des évènements, les rôles à jouer, et tout se passe exactement selon son scénario. Comment sera la vie des personnages ? Ils passeront par le feu, ils souffriront et puis ils seront sauvés ; c’est ainsi que l’auteur a écrit, c’est ainsi que cela se passe. Aujourd’hui nous assistons en spectateurs à un grand drame divin. Qu’adviendra-t-il des personnages ? Ce que l’auteur a écrit. Les héros traverseront de grandes épreuves et souffrances, ils résoudront ces épreuves et seront sauvés. Ensuite le public les applaudira. Pourquoi joue-t-on des drames dans le monde ? Pour éduquer les humains. Les instants dramatiques ne sont rien d’autre que les conséquences de quelques écarts dans la vie. Les souffrances des personnages sont dues aux intrigues et aux mauvais traitements qu’ils s’infligent à eux-mêmes. Deux jeunes gens souhaitent se marier, mais des intrigues se nouent autour d’eux. La mère et le père divergent dans leurs opinions : la mère soutient la fille, le père - le jeune homme. La société se divise aussi : les uns soutiennent la jeune fille, les autres, le jeune homme. À la fin, le dénouement sera celui que Dieu souhaite. Lorsque le drame s’achève, tous disent : « L’auteur a écrit ce drame précisément selon les lois de la vie. » Le public applaudit, content de l’épilogue, et tous rentrent chez eux. Les uns mettent à profit ce qu’ils ont vu et entendu ; d’autres ne profitent de rien, ils considèrent les scènes comme des tableaux figés. Chaque drame doit laisser dans la pensée et le cœur de l’homme quelque chose qui puisse lui servir. La vie est un drame mais pas une tragédie. Les héros peuvent être chassés de leur patrie, perdre leur fortune, être déshonorés, souffrir des années durant, mais en fin de compte leur destin s’apaise et ils retrouvent de nouveau tout ce qui avait été perdu. Vous êtes maintenant fiancé avec le Seigneur, avec le Christ, et vous voulez vous marier avec Lui, mais le monde désapprouve. La jeune fille, la mère, le père s’y opposent et disent : « Non, nous ne permettons pas cette union ; plutôt mourir, mais nous ne donnerons pas notre accord. » D’un côté on insiste, de l’autre on freine jusqu’à ce que l’affaire s’arrange comme Dieu le veut. Les uns disent on peut, les autres, on ne peut pas, jusqu’à ce que la question soit résolue avec on peut. Une fille de millionnaire s’est éprise d’un beau jeune homme et tous deux ont voulu se marier. Le père du jeune homme désapprouvait ce mariage, mais les jeunes gens ont décidé d’aller à la noce sans son accord. Ils ont pris un vélo pour gagner plus vite la ville voisine et se marier. Le long du trajet ils ont jeté des petits clous dans le but de freiner celui qui partirait à leur poursuite. En apprenant leur fuite, le père est parti sur leurs traces, également à vélo pour contrarier leurs plans, mais les clous se sont logés dans les pneus du vélo. Il a crevé et a dû continuer à pied ; les clous se sont mis même dans ses chaussures et il s’arrêtait souvent pour s’en débarrasser ce qui l’a retardé. Il a enfin gagné la ville où les jeunes gens l’ont accueilli, enjoués et heureux d’avoir réalisé leur rêve. Devant le fait accompli, le père s’est vu contraint de donner sa bénédiction et tous trois sont rentrés contents à la maison. Le Christ s’adresse maintenant à tous les peuples et dit que ce qui se passe dans le monde est la voix de Dieu. Ne restera pas un seul homme, une seule nation qui ne comprenne cette voix ; tôt ou tard tous la comprendront. Vous pouvez douter ou vous inquiéter des conséquences, mais la patience est le seul remède requis. Le résultat de ce qui se passe aujourd’hui sera visible dans le futur. Lorsque vous viendrez une deuxième fois sur Terre, vous lirez l’histoire des peuples, vous constaterez les conséquences de notre époque. Celui qui est patient, attendra le dénouement ; celui qui est impatient s’ennuiera et voudra rentrer chez lui. Le drame qui se joue aujourd’hui est en quatre actes : certains verront seulement le premier acte et partiront, d’autres resteront jusqu’à la fin du deuxième acte, d’autres encore resteront jusqu’à la fin du troisième acte ; peu patienteront jusqu’à la fin du drame pour voir le quatrième acte et en comprendre les conséquences. Le Christ dit : « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » Le chiffre 2 est un principe productif, une puissance qui produit, qui consolide, qui construit. Certains la nomment force créatrice, mais ce n’est pas le cas en réalité. Le peintre qui réalise des tableaux de la nature, le musicien qui reproduit le chant de la nature ne sont pas des créateurs : ils copient la nature, c’est-à-dire ils la reproduisent. La reproduction est une répétition des phénomènes : le peintre répète ce qu’il voit dans la nature ; le musicien reproduit ce qu’il entend dans la nature ; l’amoureux dit à sa bien-aimée ce que Dieu a dit. Vous dites à quelqu’un que vous l’aimez. Comment exprimerez-vous votre affection ? S’il est affamé, vous le nourrirez ; s’il est assoiffé, vous l’abreuverez ; s’il est pieds-nus et en guenilles, vous l’habillerez ; s’il est ignorant, vous l’instruirez. Je crois uniquement en l’amour qui donne. Je ne crois pas en l’amour qui consiste à trinquer, avec des verres remplis à ras bord, à la santé et à la prospérité d’une nation. Quelques personnes vont s’asseoir devant des verres remplis de vin pour trinquer et boire pour le bien de la Bulgarie. Ce n’est ni de l’amour, ni de l’affection. Ce dont la Bulgarie a besoin, ce sont des héros, des hommes de caractère, de vertu, de foi qui peuvent tout endurer. L’ennemi vient maintenant. La dégradation intérieure, le désir humain de se prémunir, de ne vivre que pour soi doit être éliminé. Il n’y a pas de raison de se prémunir. Dès son arrivée sur Terre l’être humain a déjà assuré ses arrières. Chaque personne vertueuse, juste et honnête doit s’armer de son couteau et partir au front. « C’est maintenant que nous allons combattre ? Nous attendons que tous reviennent des champs de bataille et vous nous parlez d’aller là-bas ! » Ce qui se passait jusqu’à maintenant, ce sont pour moi des heurts, pas une guerre ; pour le moment le frère a combattu son frère ; ce n’est pas une guerre. La véritable guerre sous-entend le combat contre le mal, le vol, le mensonge, afin de les terrasser. C’est le seul moyen de créer un grand peuple, une société juste, de bonnes familles. Tous les religieux, les professeurs, les administrateurs, les magistrats doivent sortir leur couteau et clamer : « Au front ! » Contre qui ? Contre l’ennemi commun qui a piétiné et piétine encore tous les humains. Combien de vos frères et sœurs a-t-il envoyé dans l’au-delà ! Combien de vos enfants, de vos pensées et sentiments sublimes a-t-il assujetti et foulé au pied ! Le Christ dit que pour vaincre l’ennemi commun, il faut pardonner à tous ceux qui vous ont insulté et nui, et chasser le mal hors de vous. Je dis : ouvrez vos fenêtres pour laisser entrer la lumière divine dans votre maison. Celui qui ne les ouvre pas assumera les conséquences de son indocilité, ce qui signifie que Dieu donnera à chacun sa juste rétribution. Le Père auguste de l’humanité regarde de la même façon tous les humains et leur parle à tous comme à des créatures conscientes, douées de raison, bénéficiant des conditions pour s’élever. Soyons libres et travaillons jusqu’à ce que la vie de toutes les créatures vivantes sur Terre s’améliore. Vous dites : « Heureusement que la guerre touche à sa fin. » C’est faux, la guerre ne fait que commencer et se déroule à votre avantage. Nous gagnerons la guerre. Laquelle ? La guerre divine qui soulèvera les peuples. Le peuple bulgare sera grand non pas selon l’idée des Bulgares, mais grand aux yeux de Dieu. Je veux que tous les humains, tous les peuples soient grands pour apparaître ainsi devant la face de Dieu, leur Père. Deux courants existent dans le monde, celui du mal et celui du bien. Certains sont citoyens du mal, d’autres, du bien. Le mal cède déjà son pouvoir et sa place au bien. Que ses citoyens tremblent ! Lorsque vous vous tiendrez devant votre Père, Il vous demandera : « Quelle cause avez-vous soutenu sur Terre ? » Soutenez la cause divine car vous lui devez tout ; votre Père travaille partout dans le monde. Rien n’arrive par hasard, le développement de tous les peuples suit la directive de la pensée divine qui obéit aux commandements divins. Comment le prouver ? Très facilement, il suffit de vous dire : « Les gens se battent sur le front. – Prouve-le. – Quiconque veut s’en assurer, je dois l’envoyer sur le front, je ne peux pas le lui prouver autrement. » Les armes avec lesquelles le Ciel combat sont si sophistiquées, les soldats, si puissants et combattifs qu’aucune force des ténèbres ne peut leur résister. La plus grande puissance terrestre bat en retraite face aux forces célestes. Ceux qui ne peuvent pas résister à la force divine creusent des tranchées pour s’y cacher. Lorsque le Christ se manifestera à l’humanité qui guerroie aujourd’hui, tous les démons sortiront des humains et rentreront dans les porcs. Celui qui se libérera de l’esprit malfaisant en lui se tournera vers Dieu avec les mots : « Seigneur, je veux être ton disciple. » Le Seigneur lui dira : « Va d’abord raconter à tes proches ce que j’ai fait pour toi. » Maintenant Dieu se tourne vers les peuples européens et leur dit : « Vous êtes malades, enivrés, vous devez reprendre vos esprits. » Dieu lève sa main au-dessus d’eux pour les faire revenir, les réveiller, ce qui signifie que la paix vient. La main de Dieu se déplace lentement et lorsqu’elle aura décrit un demi-cercle, la paix s’instaurera dans toute l’Europe. Il dira ensuite à chaque peuple séparément : « Rends l’amertume et le poison que tu as ingurgité jusqu’à maintenant ! » et il les rendra. « Sors ton portefeuille ! » et il le sortira. « Raconte ce que tu as fait jusqu’à maintenant » et il racontera. Avec un seul geste de la main, Dieu s’accordera avec tous les peuples et leur dira : « La Terre est à Moi, vous êtes tous Mes enfants et à partir de maintenant personne n’a le droit de frapper son frère ! » C’est le Nouvel Enseignement, selon le Seigneur. Le Seigneur est là, je Le vois. Ouvrez vos fenêtres et vous Le verrez. Lorsqu’il entrera chez vous, vous ressentirez une joie intérieure et une légèreté, une paix et de la gaîté. Dans une mine aux États-Unis, un âne a passé dix ans dans le noir ; il transportait du charbon d’une galerie à une autre sans voir le moindre rayon de soleil. À la dixième année on l’a laissé sortir une journée de la mine, respirer l’air frais, voir la lumière du jour divin. Se voyant à l’air libre et en pleine lumière, l’âne n’a pas su quoi faire pour exprimer sa joie : il se jetait à terre, se mettait sur le dos, sur le ventre, il brayait, sans savoir comment manifester sa joie. C’est la situation de chaque être humain qui a ouvert les fenêtres pour la lumière et la chaleur divines. Grande est la joie de celui dans lequel Dieu demeure. Celui qui sait se réjouir et s’égayer du fond de son âme saura que Dieu l’a visité et l’a sorti à la lumière divine comme l’âne, de la mine profonde au grand air, pour se réjouir de la liberté. « Là où sont assemblés deux ou trois. » Les deux sont la pensée et le cœur. La pensée est la poulie qui remonte ; le cœur, la poulie qui descend. Avec leur aide, l’homme élève sa volonté qui a chuté pour la remettre à sa place. Les trois sont la pensée, le cœur et la volonté qui doivent être toujours en accord. Lorsque les deux et les trois sont en harmonie, Dieu est au milieu d’eux et leurs affaires s’arrangent. Si vous entendez les paroles : « Je suis au milieu de vous », vous saurez que Dieu vous parle. Élie a entendu la douce voix divine en lui qui l’a questionné : « Qu’as-tu fait Élie ? » Il a couvert ses yeux avec son vêtement et a dit : « Seigneur, j’ai commis un crime à cause de ma passion jalouse pour Toi. » Dieu lui a dit : « Ce n’est pas le chemin à emprunter pour me servir. Ce n’est pas le chemin à emprunter pour faire venir le Royaume de Dieu sur Terre. » Après ces paroles, un attelage de feu est venu pour emporter Élie au-delà des nuages. Son esprit est entré en Élisée qui était pacifique et qui a continué son travail. « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » Ce verset, traduit en votre langage, signifie : si votre pensée et votre cœur sont assemblés en Mon nom, Je serai Moi-aussi au milieu de vous ; si votre pensée, votre cœur et votre volonté sont réunis en Mon nom, Je serai Moi-aussi parmi vous. Quel que soit le travail que vous commencerez alors, en tant que religieux, professeurs, gouvernants, magistrats, il sera béni car toutes les richesses sont en Dieu. Un prédicateur évangéliste me racontait ce qui lui était arrivé dans sa vie. Un jour, dans la rue, il a regardé par hasard à travers les fenêtres d’une maison. Il y a vu une belle fille avec un visage si frais qu’il est resté sidéré ; il n’avait jamais vu une fille aussi belle de sa vie. Il l’a observée attentivement et il a vu devant son visage une sorte de rideau rouge qui projetait des rayons, et leurs reflets sur le visage de la jeune femme lui donnaient cette beauté et cette fraicheur particulière. Ne pouvez-vous pas, comme elle, mettre un tel rideau devant votre visage pour le rendre beau et frais ? Vous le pouvez : c’est le rideau de la vie divine. Vous avez tous ce rideau à vos fenêtres, mais encore faut-il l’utiliser. Chacun porte le divin en soi, mais certains le reconnaissent et d’autres non. Celui qui ose reconnaître que Dieu demeure en lui, et que tout ce qui lui est donné appartient à Dieu, est appelé hérétique, infidèle, etc. C’est bien étrange. Il en ressort que celui qui voit le Soleil et reconnaît Dieu comme son Père est hérétique ; l’aveugle qui ne voit pas le Soleil ni le monde que Dieu a créé est orthodoxe ! Je reconnais que tout appartient à Dieu, par conséquent je suis aussi un homme de Dieu. De ce point de vue, tous les commerçants pourraient m’employer comme caissier pour garder et distribuer l’argent aux autres : le caissier doit être juste et honnête. « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » Parmi ces deux ou trois, Dieu choisira un caissier pour garder la caisse divine et en distribuer le contenu aux nécessiteux avec sagesse. Beaucoup vont auprès du Seigneur pour demander un caissier honnête qui puisse garder leurs caisses ; on leur répond qu’il n’y a pas deux ou trois assemblés au Nom de Dieu pour en choisir un parmi eux. On peut rétorquer que tous sont orthodoxes, que tous se réunissent au Nom de Dieu et prient ; ce n’est pas encore une véritable assemblée. C’est ainsi que le tonnelier assemble les lattes de bois par un cerclage : un marteau à la main, il les assemble l’une après l’autre. Cet assemblage n’obéit pas à votre volonté, mais à celle du tonnelier. Si votre pensée, votre cœur et votre volonté s’assemblent de leur plein gré au Nom de Dieu, Dieu sera là au milieu de vous : c’est le chemin par lequel votre vie progressera. Ce qui se passe avec vous, se passe dans le monde entier : le monde est une grande âme collective. Le sort de la grande âme est identique à celui de la petite âme et vice versa. La petite âme peut freiner la grande dans son avancement ; la grande aussi peut arrêter la petite, c’est une loi de la nature. Chacun peut arrêter le mouvement du train. Comment ? En enlevant un rail de la voie ferrée. Chacun peut faire redémarrer le train arrêté en remettant le rail à sa place. L’être humain peut faire l’un et l’autre car il est acteur dans le monde. La liberté d’agir à sa guise lui est octroyée, mais il est tenu responsable de ses actes. Par rapport à l’univers, l’humain est petit, mais très souvent la petite cause produit des conséquences énormes. En 1875 la ville de Chicago a entièrement brûlé par l’inattention d’une seule personne qui avait une vache. Un soir, il est entré pour la traire avec une bougie à la main. La vache a donné un coup de pied à la bougie et le foin a pris feu ; l’homme n’a rien remarqué et a continué son travail. Il a été réveillé en pleine nuit par un terrible vacarme : toute la ville était en proie aux flammes. Une cause insignifiante a produit d’énormes conséquences. Par la suite, la ville de Chicago a été reconstruite pour devenir plus belle qu’avant. Qui est fautif pour l’incendie ? Celui qui avait trait sa vache le soir en laissant la bougie à l’arrière pour mieux éclairer. Il faut tenir la bougie devant son visage et pas derrière. Aujourd’hui le Christ parle à tous comme il leur avait parlé autrefois. Vous direz que vous n’avez pas souvenir du moment où le Christ vous a parlé. C’est vrai, vous avez oublié quand il vous a parlé et ce qu’il vous a dit, vous avez oublié aussi sa voix. Le Christ dit : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait. Si vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait. » Vous rappelez-vous ? Vous ne vous le rappelez pas non plus. Vous êtes tous venus du Ciel, vous vous connaissiez là-haut, mais comme ici vous arborez des masques, vous ne vous reconnaissez pas. Les gens d’aujourd’hui sont apprêtés pour un bal masqué[1]. Derrière leurs masques, ils se permettent de faire des choses qu’ils ne se permettraient jamais sinon. Le christianisme leur préconise de jeter leurs masques, le temps du bal masqué est révolu. Jetez vos masques pour commencer une nouvelle vie où vous vous reconnaîtrez. Les souffrances sont dues aux coups de pieds, aux moqueries, aux tromperies, aux ricanements pendant le bal masqué. Lorsqu’il est malade l’homme se trouble et se dit : « Je ne sais plus discerner le bien du mal ni voir ce qu’il convient de faire ou non. » Ceci montre que les pensées et les sentiments de l’homme se dissimulent, qu’il se trouve dans un bal masqué. Je dis : arrête le bal ! Baisse les masques des pensées et des sentiments et tu te reconnaîtras toi-même, tu reconnaitras les autres ! Bas les masques ! Démarrons une vie naturelle et authentique de créativité et de productivité. Il est venu le temps de peindre, de faire de la musique, de labourer, d’entretenir les jardins, les champs et les vignes, de créer et de nourrir de nouvelles pensées et de nouveaux désirs. Combien de pensées et de désirs seront mis au rebut ! « Comment nous débrouiller avec nos maris et nos enfants ? – En mettant bas les masques ! » Mettez-vous cette idée en tête : « Au Nom de Dieu. » Dieu viendra chez vous et vous apprendra comment réhabiliter votre foyer. Ce n’est pas difficile d’améliorer sa vie personnelle comme sa vie de famille, à condition de se débarrasser du doute. Il y a un seul chemin pour semer les bonnes pensées et désirs : travailler au Nom de Dieu. Si vous y arrivez, Dieu sera au milieu de vos pensées et de vos désirs. Les mauvaises pensées ne peuvent pas se justifier au Nom de Dieu ; celui qui s’y essaie le paiera cher. Personne n’a le droit de maltraiter sa mère qui a sacrifié sa santé, ses forces, sa vie pour lui ; si on se permet de la traiter avec brutalité et cruauté, on le paiera cher. Si le père et la mère n’accomplissent pas avec amour leurs devoirs envers leurs enfants, ils paieront le quadruple. Les maladies de nos contemporains ne sont rien d’autre que des dettes qu’ils remboursent pour les devoirs non tenus auprès des enfants en tant que parents ou auprès de leurs parents en tant qu’enfants. « Que faire pour guérir ? – Il faut aimer ses parents, aimer ses frères et sœurs. » Nous avons une mère céleste et un père céleste, une sœur céleste et un frère céleste. Qui pèche contre eux portera les conséquences de ses péchés. Le jour où vous changerez vos rapports à votre mère, votre père, votre frère et votre sœur, la bénédiction divine viendra sur vous et le Christ vous apparaîtra. Le Christ signifie le Fils de l’Homme. Le Fils inclut en lui les frères et les sœurs qui viendront préparer le chemin sur lequel la mère et le père viennent à vous. Que ceux qui doutent de mes paroles fassent l’expérience d’aimer la mère, le père, le frère et la sœur célestes ; qu’ils fassent ensuite le souhait que quelque chose sur quoi ils travaillent depuis des années puisse se réaliser. S’ils ne le réalisent pas dans la semaine, qu’ils reviennent me dire que mes paroles ne sont pas justes. Si vous appliquez l’amour, même sur votre lit de mort, en une semaine votre situation s’améliorera et vous guérirez. C’est une loi divine que vous pouvez vérifier. Que doit faire le peuple bulgare en ces temps difficiles ? Une seule chose : aimer ses père, mère, frère et sœur divins. Ce qui signifie, se tourner vers Dieu. C’est ainsi que le peuple bulgare se sauvera, c’est ainsi que se sauveront tous les Bulgares : prêtres, professeurs, ministres, magistrats, parents. Je suis prêt à devenir serviteur de tous, pourvu que vous vous délivriez et vous éleviez. Le Christ est venu il y a deux mille ans sur Terre et vous l’avez crucifié ; aujourd’hui encore vous continuez de le crucifier, de vous insurger contre Dieu. Combien sont prêts à faire l’essai, à appliquer l’amour ? Si vous pouvez faire l’essai, l’année suivante sera très abondante, Dieu rendra toutes les pertes humaines de la guerre. Vous serez tous témoins de ce que je dis à condition d’aimer la mère, le père, le frère et la sœur divins. C’est une époque d’essai aujourd’hui : essayez le Seigneur. Ce ne sont pas que des paroles, mais des choses qui peuvent se réaliser. Je ne parle pas pour avoir plus de disciples, je veux que tous nous aimions le Seigneur qui se manifeste par notre mère, notre père, nos frères et nos sœurs. Quant aux disciples, voilà, le Christ a cinq cents millions de disciples désunis à cause de leur crédo. Ils se disputent encore aujourd’hui pour savoir si le Christ est Fils de Dieu ou non, et ne savent pas quelle place lui attribuer. Le Christ est lassé de tels disciples. Je dis : le Christ est Fils de Dieu, son Père est Dieu, sa Mère est le Seigneur, sa sœur et son frère sont le Saint Esprit. Il descend sur Terre pour consoler tous ceux qui sont affligés en leur disant : « Ne craignez rien, je vous aiderai. » Lorsque vous êtes tristes, apparaîtra votre grand frère pour vous réconforter. Si vous êtes tombés, il vous relèvera. Aimez vos frères et sœurs pour entendre à travers eux la douce voix de Dieu qui dit : « Je suis avec vous. » C’est le sens du verset qui dit : « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » Chacun peut entendre la douce voix de Dieu de l’intérieur ou de l’extérieur, près de l’oreille ou des tempes, au-dessus de la tête ou devant. Si quelqu’un affirme que Dieu lui a parlé, c’est important de préciser de quel côté : d’est, d’ouest, du nord ou du sud ? David dit : « J’ai vu le Seigneur devant, sur mon visage. » À un autre endroit dans les Écritures il est dit : « Le Seigneur sera ta garde arrière » ce qui montre que tu te trouves en danger. Lorsque nous regardons le Seigneur devant notre visage, c’est un jour de salut ; lorsque nous le regardons au-dessus, c’est une heure de prière ; lorsqu’Il est en nous, c’est un jour d’amour, nous devons alors écouter ce qu’Il nous dit. Chaque chose que nous écoutons a son sens intérieur. D’ailleurs on nous dit toujours quelque chose de précis et depuis un endroit bien précis. Nous disons qu’un ambassadeur s’est présenté ; il faut aussitôt préciser d’où il vient : d’Angleterre, d’Amérique, de Russie, d’Allemagne ou de France ? Si nous savons d’où il vient, nous saurons aussi sa mission. Le serviteur de Dieu apporte avec lui la justice divine et se tourne vers tous les peuples avec les mots : « Peuples, instaurez la justice divine sur Terre ! » S’il vient du nord, il prêche la vérité. S’il vient du sud, il prêche les vertus et dit : « L’affamé tu nourriras, l’assoiffé tu abreuveras, l’affligé, tu consoleras. » S’il vient de l’est, il prêchera l’amour. S’il vient de l’ouest, il prêchera le pardon. Il est dit dans les Écritures : « Avant que le soleil ne se couche, il faut pardonner à ton frère. » Beaucoup de choses sont écrites dans les Saintes Écritures. Cela a pris beaucoup de temps, mais aussi beaucoup y ont participé : considérez le nombre de prophètes, d’évangélistes et d’apôtres qui ont écrit. Il n’est pas facile d’écrire un livre saint, ce n’est pas comme écrire un simple livre, de prendre quelques pensées et versets de ci de là, de les accorder à sa façon et de dire que tu as écris un nouveau livre, et puis signer en bas pour faire connaître ton nom d’auteur. On dit que quelqu’un a écrit un excellent roman ; ce n’est pas facile d’écrire un roman. Si le jeune homme et la jeune fille n’étaient pas là, qui le créerait ? Ce sont eux qui créent le roman, l’auteur ne fait que l’écrire. De ce point de vue l’auteur est un simple sténographe qui perçoit promptement ce que les jeunes gens vivent, et il le décrit. L’auteur apporte ainsi sa plus-value à l’humanité, mais il n’est pas lui-même acteur dans l’histoire. Dieu écrit un livre majestueux dont les feuilles sont les humains. Donc chaque âme dans laquelle sont déposés les secrets de la création du monde jusqu’à maintenant est une feuille du grand livre divin. Comme plusieurs feuilles de ce livre sont arrachées et égarées quelque part, ma mission est de les retrouver, de les nettoyer et de les porter auprès de Dieu pour qu’Il les remette à leur place. Je vous suggère à vous-aussi de ramasser les feuilles perdues du livre divin. Si vous trouvez une seule feuille et la portez là-haut, vous recevrez une récompense qu’aucun roi sur Terre ne peut vous octroyer. En ce sens, le verset : « Là où sont assemblés deux ou trois en mon nom » se traduit par : « Si vous assemblez deux ou trois feuilles de ce livre en Mon nom, Je serai là au milieu d’elles. » Les feuilles du livre divin sont vivantes, elles se nomment aussi feuilles de l’Arbre de la vie. Les humains sont les feuilles de l’arbre vivant ; les saints sont les fleurs ; les anges, les fruits verts ; les chérubins et les séraphins, les fruits mûrs et sucrés. Toutes les créatures vivantes, des plus petites aux plus grandes, composent l’Arbre de la vie où coule la sève divine. Tout l’Arbre vit en Dieu. La vie en tant que lumière se manifeste à travers cet arbre. Il est dit dans l’Évangile : « La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point saisie. » Le Christ manifesté dans le monde est la lumière. Lorsque le Christ se manifeste, tous doivent le reconnaître. Il s’est adressé à tous, personne n’a été privé de cette expérience. Certains n’aiment pas partager leur expérience et passent pour incroyants ; d’autres parlent plus qu’il ne faut et passent pour des menteurs, on ne les croit pas. Il vaut mieux parler peu mais en temps utile. Chacun doit être conscient d’être une âme sortie de Dieu. Si tu commets une faute, dis : « Je suis fils – ou fille – de Dieu ; j’ai péché mais Il ne me reniera pas. » Suivez l’enseignement du Christ pour faire face à vos difficultés. Appliquez l’amour pour corriger vos erreurs. Si quelqu’un vous dit qu’il vous aime, répondez-lui : « Alors nourris-moi. – Je t’aime, je veux te garder près de mon cœur. – Donne-moi de l’eau pour me désaltérer. – Je veux que tu vives en moi. –Avant que je puisse entrer en toi, viens me voir dans la prison et libère-moi de là. » Certains religieux glorifient en paroles le Nom de Dieu et du Christ, mais dès qu’ils sortent de l’Église, ils se mettent à protester et à s’insurger. Ils manifestent ainsi leur mécontentement de la vie. Ensuite, il se trouve toujours quelqu’un pour me demander si je crois dans les icônes, la croix, si j’allume des cierges. Je réponds : « J’aime les icônes, j’aime aussi les croix, mais les croix vivantes ; j’allume les cierges, mais ceux qui sont éteints ; lorsque je vois une icône salie, je la nettoie bien et je la remets en place. – Est-ce que tu t’inclines devant les icônes ? – Oui, je m’incline car ce sont des feuilles du livre divin ; si elles disparaissent, le livre ne peut pas s’écrire. – Comment peut-on s’agenouiller devant les icônes ? – Je vous demande comment vous vous agenouillez devant les sources ? Comme vous vous agenouillez devant la source, de la même façon vous vous agenouillez devant l’icône vivante, c’est-à-dire devant l’homme. » Lorsque vous allez boire de l’eau d’une source de montagne, vous vous agenouillez, vous prenez un peu d’eau et vous vous désaltérez. Ainsi, de même qu’une Église ne peut exister sans icônes, une vie ne peut exister sans icônes vivantes. Vous aiderez les icônes vivantes ; ce n’est pas la peine de vous agenouiller devant elles ou de les embrasser : embrasser les icônes relève de l’idolâtrie. Le mari part à la guerre et sa femme le pleure, elle embrasse son portrait. Lorsqu’il revient sain et sauf, elle se dispute de nouveau avec lui, se fâche, se montre mécontente ; n’est-ce pas de l’idolâtrie ? Pourquoi la femme n’embrasse pas son mari en disant : « J’aime le Seigneur en toi. » C’est ainsi qu’agissent les religieux contemporains envers le Christ : tant que leurs affaires vont bien, ils disent : « Seigneur, Jésus-Christ, nous t’aimons. » Puis ils pleurent sur lui, pour l’avoir crucifié et pour l’avoir fait souffrir. Mais si une épreuve ou une souffrance les frappe, ils se mettent à s’insurger contre Dieu et exigent de savoir pourquoi Il leur a envoyé ces souffrances, et lorsqu’ils ne peuvent pas y répondre, ils Le renient. Ce n’est pas le véritable christianisme. La bonne nouvelle est annoncée, en chansons et en musique on nous dit que la paix vient. La grande armée divine descend et se propage parmi tous les peuples : Allemands, Français, Russes, Anglais, Italiens, Bulgares, Serbes, tous chantent ensemble : « La paix vient enfin ! Nous sommes tous frères. » Le Christ dit : « Je suis là, au milieu d’eux. » Il chevauche un destrier blanc, un drapeau blanc à la main et dit : « Si vous assemblez deux ou trois en mon nom, Je suis là au milieu d’eux. » Dieu vient sur Terre. Celui qui n’y croit pas, le vérifiera. Dans dix années divines, c’est-à-dire mille années humaines, cela se réalisera. Notez-le bien, et si dans mille ans mes paroles ne se réalisent pas, je suis prêt à payer une amende de dix millions de levas. Alors, vous serez resplendissants, nous nous embrasserons comme des saints. Aujourd’hui les baisers ne sont pas autorisés ; le baiser a un sens uniquement s’il peut faire lever le malade alité ou ressusciter le mort. Quel est le sens d’un baiser qui rend malade le bien portant ? Quel est le sens du baiser qui mortifie ? Je ne crois qu’aux baisers qui rendent l’homme intelligent, bon, bien portant et pas à ceux qui le rendent aveugle, sourd et handicapé. S’il est question d’embrassades entre les gens, qu’ils le fassent à travers les airs comme les enfants ; tant qu’ils s’embrassent par les airs, ils conservent leurs bonnes relations. Lorsque les embrassades sont physiques, leurs relations se détériorent, elles ne sont pas pures et les gens en ont honte. Embrasser le mourant est juste car il est purifié ; embrassez-le, envoyez-lui vos bonnes pensées et sentiments et souhaitez-lui bonne route. « Si vous assemblez deux ou trois en mon nom. » Le nombre 2 est la loi de l’affection, et le nombre 3, la loi du sacrifice, c’est-à-dire la loi de l’équilibre dans la nature. Le nombre 2 est encore la loi de la productivité, de l’abondance et de la fertilité. Les nombres 2 et 3, 5 et 6, 8 et 9 sont des nombres heureux, ils aident les humains. Si vous n’apprenez pas le sens des nombres 2 et 3, vous ne pouvez pas entrer dans les nombres 5 et 6 ; si vous n’apprenez pas le sens des nombres 5 et 6, vous ne pouvez pas pénétrer dans les nombres 8 et 9. La science des nombres met en évidence les rapports qui existent entre tous les corps animés et inanimés. Lorsque nous écrivons ou prononçons le nombre 2, viennent à notre esprit aussitôt deux yeux, deux oreilles, deux narines, deux orifices buccaux, l’un qui mène aux poumons et l’autre à l’œsophage. Nous voyons ainsi le rôle important que joue le nombre 2 pour la tête. Maintenant, en rentrant chez vous, que chacun se dise en lui-même : « Je commence désormais à manifester mon amour envers la mère, le père, le frère et la sœur divins. » Si vous l’affirmez, toutes les épreuves et difficultés feront la place à la joie et la gaîté. Une nouvelle impulsion de vie se déversera en vous, une nouvelle force jaillira que vous n’avez jamais encore ressentie. C’est le chemin qui vous aidera à ouvrir vos yeux et vos oreilles. C’est la manière de connaître le Christ, de connaître votre mère, votre père, votre frère et votre sœur que vous avez oubliés. Aujourd’hui, sur le front contre le mal, la Bulgarie a besoin de héros qui fassent preuve de patience. Portez cette idée partout. Rappelez-vous : il n’y a pas de mal pour la Bulgarie. Le peuple bulgare se relèvera. Dieu donnera à la Bulgarie autant de terre qu’il en faut, même plus qu’il n’en faut. Dans mille ans, la Bulgarie sera grande, disposera de plus de terre qu’elle n’en a jamais rêvé et sera gouvernée par l’un des meilleurs rois. Elle aura de bons citoyens, de bons prêtres et professeurs, de bons juges et gouvernants, de bons parents, des commerçants désintéressés, des agriculteurs travailleurs. La Bulgarie se transformera en un jardin d’Éden et les Bulgares porteront des tenues de fête. Cela se réalisera dans mille ans. Sofia, 29 septembre 1918 Traduction par Bojidar Borissov [1] En français dans le texte original Link to comment Share on other sites More sharing options...
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