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VI. L’expérience aura lieu cette nuit


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L’EXPERIENCE AURA LIEU CETTE NUIT

Un jour, lors d’une conversation, le Maître a partagé certains récits de sa vie.

Un jour, alors que je me trouvais dans mon bureau en ville, une jeune fille est entrée à travers le mur. Elle était tout à fait désespérée et pleurait. Je lui ai demandé ce qui se passait et elle m’a répondu qu’il y a quinze minutes son ami l’avait tuée chez elle parce qu’il pensait qu’elle le trompait. – „Maintenant qu’est-ce que je vais faire? Où est-ce que je suis, qu’est-ce qui m’attend? me suis-je demandé. Notre maison est sur la même rue Opaltchenska, juste en face de la vôtre, et comme je sais que vous êtes un sage, je suis venue vous demander conseil”. Après ces paroles je lui ai parlé longuement – à peu près une heure – sur la nouvelle vie qui l’attendait. Je lui ai dit qu’elle devait se lier à Dieu, Lui adresser des prières, et que les frères lumineux viendraient la diriger et la soutenir. Nous avons dit ensemble „Pater Noster”. Au cours de notre conversation, son aura devenait de plus en plus claire et elle est partie encouragée.

Un autre jour en faisant le tour de la province, j’ai fait une conférence, après laquelle la plupart du public est parti, mais cinquante intellectuels sont restés. L’un des jeunes professeurs s’est adressé à moi:” La science d’après ses dernières recherches prouve les idées matérialises, voilà pourquoi, je ne crois pas dans l’existence des esprits.“ Alors je lui ai proposé de faire une expérience. „Je n’accepte pas d’expérience – me dit-il - parce que si j’accepte, cela prouve je ne suis pas tout à fait convaincu du matérialisme et en fait, j’en suis convaincu.” Je lui ai dit: „Accepte l’expérience, parce que si elle s’avère en ta faveur, tu seras encore plus convaincu du matérialisme. „Bon, j’accepte.” - „L’expérience aura lieu cette nuit.“ Le jour suivant, il m’a retrouvé dans le logement que je louais, et il m’a raconté ce qui s’était passé pendant la nuit: „Je suis persuadé qu’il y a des esprits mais je te demande de ne pas refaire l’expérience … J’ai éteint la lampe et je me suis couché pour dormir. A un moment donné mon lit s’est mis à se balancer. J’ai eu peur et j’ai mis ma couverture par-dessus ma tête. Ensuite, mon lit s’est mis à s’élever vers le plafond et quand il l’a touché, il a fait quelques tours et est descendu à un autre endroit. Je n’ai pas dormi de la nuit.“

Ajoutons ci-dessous d’autres histoires de la vie du Maître.

Un jour une sœur est venue auprès du Maître pour Le remercier. Il y a deux ans elle avait l’intention de se marier mais le Maître lui avait dit d’attendre, parce que si elle épousait son futur mari, il la tuerait. Et c’est ce qui s’est passé; elle a refusé et cet homme a épousé une autre femme qu’il a tuée. Après avoir remercié le Maître de tout son cœur, la sœur a demandé au Maître de lui dire ce qu’elle devait faire pendant les deux années suivantes.

Un frère a raconté qu’il avait de grands ennuis dans sa famille et qu’il ne savait pas comment s’en sortir. Le Maître lui a expliqué qu’il avait un ennemi dans le monde invisible. C’était un ennemi depuis de précédentes incarnations, et dans l’incarnation actuelle c’était quelqu’un de sa famille qui, après son départ dans l’au-delà, le poursuivait et faisait du mal à ses proches. Il lui a recommandé de prier pour cet ennemi tous les jours, 6 fois par jour à n’importe quelle heure de la journée – c’était à lui de la choisir. Il fallait qu’il prie aussi pour les membres de sa famille qui avaient des ennuis. Au bout de quelque temps les ennuis dans la famille de ce frère ont disparu.

Le Maître nous avait dit: „Je soigne des malades ,je peux guérir n’importe quelle maladie. Je peux ressusciter les morts mais lesquels? Pas tous, mais seulement ceux que Dieu me désigne. Quelqu’un est venu auprès de moi parce que sa femme était malade. Je l’ai congédié en lui disant que sa femme allait guérir. Il est parti mécontent parce qu’il trouvait que je ne l’avais pas écouté, il est revenu ensuite auprès de moi et il m’a remercié parce que sa femme avait guéri.

Un jour quand nous avons fait une excursion à Vitocha, la sœur Yanakieva s’est sentie mal. Elle s’est plainte au Maître et il lui a répondu: „Regarde la beauté de ces sommets et des clairières de Vitocha!“ La sœur Yanakieva a été étonnée que le Maître ne lui parle pas de son malaise mais de sujets tout à fait différents mais celui-ci a disparu à l’instant même.

Un jour l’un de nos frères est venu de Sofia à Izgrev et a raconté: „J’ai parlé avec quelques professeurs à Sofia qui ne savent pas que je fais partie de la Fraternité et ils pensent que c’est une erreur de nous appeler „maîtres”, qu’il vaut mieux parler de „professeurs” à notre propos. Les Maîtres sont des êtres qui créent et gouvernent les cultures et les époques – comme Krishna, Orphée, Hermès, Bouddha, Mr Deunov. „Nous réalisons déjà que Deunov apporte une nouvelle culture en Bulgarie – On ressent partout sa maîtrise et son élan spirituel” dirent-ils.

Au début du janvier à Izgrev est arrivé un moine orthodoxe albanais de Svétagora. Quand il habitait Rome, il avait rêvé d’un vieux moine qui lui avait montré une maison dans une rue et lui avait demandé de venir le jour suivant pour lui donner un message. Le lendemain, le moine albanais trouva l’adresse et rencontra le vieillard du rêve qui lui dit: „Je vais mourir dans quinze jours mais je t’aiderai depuis l’au-delà. Dans quelque temps tu iras dans un petit pays et tu y trouveras un sage qui te dira ce que tu dois faire. „Et effectivement, le vieillard mourut quinze jours après. Depuis ce moment-là, comme le moine possédait des capacités de clairvoyant, il voyait partout autour de lui le vieillard qui l’aidait. Quand un mois et demi après, le moine arriva à Tzarigrad, une voix intérieure lui dit d’aller à Sofia sans qu’il sache pourquoi. Il resta un mois à Sofia désorienté jusqu’à ce qu’une de ses connaissances qui était déjà son ami lui parle de l’association de la Fraternité Blanche. Le moine comprit intuitivement qu’il allait trouver celui qu’il cherchait, attendit, et vint à Izgrev. Quand il vit le Maître, il comprit tout de suite que c’est le sage dont on lui avait parlé. Le Maître lui a donné des recommandations et lui a dit de venir un an après pour lui enseigner de nouvelles méthodes.

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Le Maître avait vécu à Novi Pazar dans sa jeunesse, quand son père y travaillait comme prêtre. Le Maître sortait souvent hors de la ville pour méditer. Un jour, leur servante a vu dans leur propre rue devant une maison étrangère un tas de bois et elle en a pris pour allumer le poêle. Le Maître est revenu pour sortir le bois du poêle et il lui a demandé de le rapporter à l’endroit d’où elle l’avait pris puis il est ressorti.

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Un bulgare qui faisait des études en Amérique dans la même université que le Maître, nous a raconté que les étudiants faisaient souvent des excursions dans les environs, tout en échangeant des paroles banales mais le Maître leur disait: „Regardez comme la nature est belle!“. Les étudiants ont remarqué qu’à certains moments Peter Deunov disparaissait. Un jour, après une longue recherche, ils l’ont trouvé dans une clairière au-milieu de la forêt en prière et contemplation.

Un jour, dans le grand salon, le Maître a joué longtemps auprès du piano. Puis il nous a raconté que lorsqu’il était étudiant, un professeur lui a demandé de jouer un morceau au violon. Il avait improvisé devant le public sur scène, jouant: „Le chant du fils prodigue” Il a joué dans un silence absolu comment le fils se séparait de son père et ensuite, comment il est revenu …Et à la fin le public continuait de se taire. A un moment donné le public a retrouvé ses esprits et a commencé à applaudir. Puis il a demandé les partitions du „Chant du fils prodige”, mais le Maître n’a jamais mis lui-même des notes sur ce chant. Il l’a offerte à leurs cœurs en l‘improvisant sur scène.

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Chacun a son propre chemin vers le Maître. La sœur Gueorguiéva a rêvé qu’elle devait aller 66, rue Opaltchenska . Elle se demandait pourquoi on l’envoyait là-bas et elle y est allée, troublée. La sœur Guina Gumnérova l’a accueillie et l’a présentée au Maître qui l’a reçue. C’est ainsi qu’elle a commencé à assister aux conférences.

Et l’écrivaine Mara Beltchéva était tout éveillée quand elle a vu dans le salon de son logement l’image d’un sage qui se déplaçait dans l’espace de gauche à droite et disparaissait progressivement. Plus tard, quand elle a rencontré le Maître, elle a reconnu en lui une image acheiropoϊète et elle a accepté de devenir disciple.

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Un jour le Maître a dit au groupe spirituel composé de quelques frères et sœurs de la Classe occulte des jeunes: „Réunissez-vous et je vous rejoindrai.“ Pendant la réunion une sœur a ressenti un amour extraordinaire envers tous les participants. Elle était surprise de ce qui se passait en elle et comprit que le Maître s’était manifesté et qu’elle était entrée en contact à ce moment-là avec sa conscience. Puis un certain temps après, elle revint dans son état normal.

„Si je manifestais complètement mon amour, vous ne pourriez pas le supporter , vous vous effondreriez” - ce sont des paroles du Maître.

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A l’occasion d’une conférence du dimanche 14, rue Oborichté, le Maître a dit que chacun des auditeurs recevrait une lettre du monde invisible et que chacun devrait l’ouvrir et la lire. Après la conférence une sœur nous a dit en aparté:

„Quand j’écoutais la conférence, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire avec moi: j’ai senti que tous les frères et sœurs sont comme des anges et je ressentais envers eux un grand amour. Mon amour s’est adressé aussi au monde entier et à tous les êtres vivants – tigre, loup, serpent, ver, pierre, fleurs, et arbres. J’étais dans un état de béatitude. A ce moment-là j’ai compris les paroles d’Isaïe: „Je me réjouirai ,car Tu m’as revêtu des vêtements de salut.“ J’ai compris que Dieu avait préparé cet état pour que nous le vivions en permanence quand nous aurions terminé notre évolution.” D’autres frères et sœurs ont aussi partagé qu’ils avaient éprouvé le même état. C’était la lettre du monde invisible.

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Une sœur est allée auprès du Maître et lui a dit qu’elle voulait monter toute seule au Vitocha le jour suivant pour y passer un moment de méditation. Le Maître lui a répondu qu’elle pouvait le faire. Le jour suivant quand elle se trouvait sur les hauteurs, un brouillard épais tomba et elle perdit son chemin. Elle adressa une prière à Dieu, ainsi qu’au Maître pour demander leur protection. Elle était assise sur l’herbe quand elle a entendu des pas derrière son dos. Elle s’est retournée et elle a vu le Maître avancer vers elle. Joyeuse, elle s’est précipitée pour le saluer. Le Maître lui a dit: „Suis-moi!” Peu de temps après, ils ont débouché sur le chemin et le Maître a disparu. Le jour suivant elle s’est rendue auprès de lui pour Le remercier.

En 1924 un frère a été nommé désinfecteur à la gare de Doupnitza mais il est allé à Sofia auprès du Maître pour lui dire qu’il ne voulait pas rester à ce poste. Le Maître a réfléchi un certain temps et puis il lui a dit: „Dans sept-huit ans, tu seras à Sofia!“ Sept ans plus tard le frère a été licencié et il a été nommé à la „Gorskaindustria” des frères Balabanà Kotcherinovo. Il y est resté pendant une année et par la suite il est venu à Sofia. Donc, dans ce cas, les deux chiffres (7 et 8) avaient une grande importance.

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Au mois de mai 1912 le Maître, la sœur Doukova, le frère d-r Doukov et frère Epitropov sont partis pour le Monastère de Rila. Ils ont voyagé en train jusqu’à Radomir et ensuite en phaéton. Quand ils sont arrivés au village de Bobochévo, ils se sont arrêtés. Le Maître et la sœur Doukova se sont assis à une table dehors devant l’auberge pour discuter, tandis que d-r Doukov et Epitropov sont partis pour leurs affaires. Le phaéton s’était arrêté près du Maître et de la sœur Doukova où il y avait du foin et du grain dispersés. A un moment donné, une poule est venue avec ses petits poussins. La sœur Doukova s’est exclamée: „Que ces poussins sont jolis! On a envie de les caresser! ”Le Maître dit: ” Trois d’entre eux resteront en vie!”La sœur Doukova a pensé que l’un des poussins serait égorgé une fois leur croissance terminée parce qu’ils avaient éclos seulement quelque jours auparavant. Cinq minutes à peine après la conversation, l’un des poussins s’est approché du phaéton et le cheval lui a donné un coup de pied. Il est mort immédiatement et la sœur Doukova a compris la grande clairvoyance du Maître.

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Un frère a raconté ce qui suit: „Un jour quand nous étions avec le Maître au Vitocha, j’ai entendu un chant au-dessus de sa tête. Il est passé, n’a duré qu’un instant et on ne voyait pas qui chantait. Alors un autre frère a dit: „Qu’est-ce que c’est? On entend des chants au-dessus de nos têtes!“ Le Maître s’est tourné vers nous en souriant: „Vous aussi, vous avez entendu? Ce sont des êtres lumineux qui sont venus exprimer leur bienveillance envers nous.“

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C’est arrivé au mois d’août 1921, dix jours avant le rassemblement à Véliko Tirnovo. Le toit du bâtiment qui était dans les vignobles, présentait une fuite au-dessus du salon de la prière, au-dessus de l’autel. Le Maître a demandé qui pourrait le réparer. C’est Petar Kambourov qui a répondu positivement. Un autre frère est aussi venu l’aider mais juste au moment où ils ouvraient le toit, du nord-ouest, du côté du village de Beliakovetz, un nuage noir se forma annonçant le tonnerre et une grande tempête. De grosses gouttes de pluie se sont mises à tomber. A ce moment-là le Maître est passé près du réservoir, il est sorti devant la porte-arrière blanche et il est resté face à la tempête pendant à peu près une minute. Les nuages sont tout de suite partis vers le nord-est, dans la direction du village d’Arbanassi. Quand il est revenu, les frères et soeurs ont dit: „Maître, Vous avez arrêté la tempête! - Oui, mais seulement pour deux heures. Son chemin passait par ici mais j’ai demandé aux créatures d’en-Haut d’attendre jusqu’à ce que nous réparions le toit.“ Et effectivement, juste après avoir fini le même nuage noir est arrivé. Les deux frères n’ont pas pu descendre à temps de l’échelle et la pluie les a mouillés jusqu’aux os. Le Maître a dit: „Voilà des héros! Donnez-leur maintenant une tasse de thé chaud.“

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Un frère priait Dieu de l’aider à trouver son Maître spirituel et il a rêvé trois fois de suite du Maître qui se manifestait devant lui. Dans son premier rêve, il a vu le Maître avec de nombreux disciples, habillés en habits bleus, mais il était hors du groupe. Dans son deuxième rêve, il a rêvé de nouveau du Maître et il s’est vu éprouver une envie irrésistible pour la vie spirituelle. Dans son troisième rêve, il vit le Maître face à lui, tandis que derrière lui se manifestait une grande créature lumineuse. Le Maître lui a dit: „Je suis celui que tu cherches et maintenant, trouve la Fraternité.“ Après le rêve il a rencontré le frère Nikola Kambourov et il a dit: „Je suis membre de la Fraternité et même si on me met dehors, je resterai là. Aucune force ne peut me chasser de la Fraternité.” Le frère Kambourov le fit entrer dans le salon et il s’est mis à pleurer devant le portrait du Maître.

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Il y a quelques années un frère a eu la possibilité d’aller en Amérique. Ses proches lui ont proposé de faire des études à l’Université de New York à leur charge et il est allé demander au Maître s’il devait partir. Le Maître lui a dit: „Vous êtes libre de partir mais Izgrev est la plus grande université du monde.” Ce frère est resté à l’Ecole.

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Près d’Izgrev se trouvait une pension pour femmes au nom de Mme Julia Malinova. Un jour où Madame Malinova s’y rendait, elle rencontra le Maître qui lui fit visiter Izgrev . En partant Madame Malinova dit: „Ici l’air est particulièrement pur. Je suis très impressionnée.” Après son départ, le Maître nous a dit: „Mme Malinova ressent qu’ici à Izgrev, on trouve quelque chose de particulier mais elle ne peut pas très bien comprendre de quoi il s’agit. Et en fait, voilà ce qui se passe: depuis Izgrev, ici, une source de lumière se diffuse dans le monde entier. Izgrev est un centre mystique. De point de vue spirituel, Izgrev est plus élevé que les Himalayas. Les esprits les plus élevés dirigent leurs pouvoirs vers ce lieu.

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Un frère a raconté que lors d’un voyage en province, le Maître avait visité son logement. Ils ont déjeuné dans la cour et le frère a indiqué un arbre qui ne donnait pas de fruits depuis quelques années. Le Maître est allé auprès de l’arbre, il y a passé un certain temps et quand il est revenu, il a dit doucement: „A partir de maintenant, il donnera des fruits. Et depuis ce moment cet arbre fructifia en abondance.

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A la fin du mois d’août 1944, nous étions pour deux jours au Vitocha, au chalet Ostretz, puis nous sommes allés au chalet voisin Edelweiss, toujours pour deux jours. Le Maître a donné des conférences. Nous étions à peu près soixante-dix personnes. Le moment était beau et solennel. Au chalet „Edelweiss”, le Maître a dit à une sœur: „ C’est le dernier rassemblement du Maître.“

Un jour dans une conversation, le Maître a expliqué comment, d’après la science divine, on devait se saluer: „ Quand nous rencontrons une personne, nous devons projeter des profondeurs de notre âme la lumière avec laquelle nous l’illuminerons: et nous verrons la beauté de son âme parce que l’âme humaine est belle. Et puis nous l’aimerons, nous lui enverrons par la pensée une bénédiction et ensuite nous pourrons la saluer extérieurement.”

Quand nous saluions le Maître et lui baisions la main, parfois nous respirions un parfum de sainteté9. Plusieurs disciples ont vécu cette expérience, parce que lorsqu’ils atteignent un état d’esprit élevé, ils deviennent plus réceptifs à cette fragrance divine. A l’occasion d’une prière sincère, ce parfum subtil et céleste remplit aussi la pièce pour un instant et disparaît ensuite

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Une sœur était fiévreuse depuis plusieurs années. Quand il l’a vue triste, le Maître lui a dit: „Allégresse et courage!” Elle a expliqué qu’elle ne pourrait pas aller aux lacs de Rila, à cause de la fièvre. Le Maître lui a dit: „Il n’y a pas de problème, tu viendras près des lacs et même tu porteras des pierres pour les chantiers!” La sœur s’est dite: „Malade comme je le suis, je ne peux pas porter des pierres!” Mais en cet instant même, sa fièvre disparut.

Une sœur qui vivait à Izgrev, avait un rhumatisme très grave aux articulations des chevilles. Un jour, elle allait si mal qu’elle sentait des douleurs fortes à chaque pas qui lui déformaient le visage et elle s’arrêtait tous les quelques pas. Elle était parvenue à peine jusqu’au coin du jardin devant le frère Siméonov quand le Maître arriva. Il lui demanda comment elle se sentait, regarda ses chevilles et préconisa: „Des bains de soleil!” Dès qu’il partit, la sœur se rendit compte que ses douleurs avaient disparu et elle a dit adieu à son rhumatisme.

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En 1924 la sœur D. vivait dans la ville et au mois de juillet elle tomba malade d’une grave dysenterie. Quand on a demandé au Maître un médicament, il a dit de faire bouillir des pétales de guimauve et d’en boire l’infusion. La sœur D. a fait cela et mais elle n’a pas guéri. Le jour suivant on a invité le Maître à lui rendre visite. Quand il est entré dans sa chambre, il lui a demandé en détails ce qu’elle ressentait et ensuite il a demandé un violon. Il a joué et il a chanté le chant „Blagoslaviai, douché moya, Gosposda”. Après son interprétation; la sœur D. s’est levée tout de suite, s’est assise sur le lit et a dit: Maître, je suis complètement guérie! Je vais me lever et faire le ménage. Comment vous remercier?- Le Maître a répondu: „ En faisant le moindre bien”.

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En automne 1933 la sœur K. avait mal à l’une de ses oreilles, et n’entendait pas bien non plus. Le Maître lui a dit de voir une de nos sœurs médecin, pour lui faire des bains d’oreille. La soeur médecin était absente et la sœur K. est allée à la Croix rouge russe. Elle a bénéficié de plusieurs bains mais sans résultat. La sœur K. s’est rendue à nouveau auprès du Maître. Il a mis sa paume à une distance très proche de l’oreille malade pendant à peu près cinq minutes et il lui a demandé ce qu’elle ressentait. Elle sentait une chaleur agréable qui venait de sa main et entrait dans son oreille. Le Maître lui a dit de revenir dans trois jours. Quand elle est entrée dans le salon pour jouer le concert elle a senti à ce moment-là qu’elle guérissait. Trois jours après elle est allée remercier le Maître.

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En août 1952 le frère B. de Blagoevgrad tomba malade, son ventre commença à gonfler. La maladie le terrassait et on ne voyait pas d’issue à son état. Le soir, le frère alla auprès d’une de nos sœurs, très inquiet de laisser ses proches dans une situation matérielle précaire. La sœur lui dit: „Moi, j’ai gardé le lit pendant deux mois et le Maître m’a fait me lever en une journée. Ce n’est pas possible qu’il ne t’aide pas toi aussi.“ Les disciples s’entendirent pour faire une prière commune le soir même, chacun chez soi et à 22 heures, ils prononcèrent les prières dans l’ordre suivant: La Bonne prière, le Psaume 91, la Prière du Royaume, Notre Père, la Prière à Dieu pour la guérison et un appel envers le Maître pour son aide. Le soir même le frère B. fut complètement guéri.

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Il y a quelques années Anastase Boynov, avocat à Tirnovo est tombé gravement malade. Le Maître était à Sofia et on lui a télégraphié de venir parce que les médecins l’avaient déclaré incurable. Quand le Maître est arrivé, Boynov a dit: „ Il est clair que je vais partir pour l’au-delà.” Le Maître a démenti: „Non, tu as encore du travail à faire ici.” Et il a entamé une conversation avec Boynov qui a duré une heure et demie. Ils ont parlé sur différents sujets sans mentionner la maladie. Ensuite le Maître lui a dit: „Lève-toi un peu” et Boynov s’est levé. Le deuxième jour le Maître lui a rendu une visite de nouveau et après une conversation d’une heure il lui a dit: „Lève-toi un peu et marche”. Le malade s’est mis à marcher et le troisième jour, il était déjà guéri. Boynov a raconté: „Le Maître est venu pour moi, il m’a dit de me lever et je me suis levé; il m’a dit de marcher et j’ai commencé à marcher!”

Lors d’un voyage en province, le Maître a visité Bourgas. Il s’est joint à un repas familial chez Dimitar Makédonski et Todor Stoϊménov. Au milieu du dîner Apostolidi est arrivé, il était le propriétaire du logement où vivaient Makédonski et Stoϊménov. Il était très ému et a annoncé que son fils était gravement malade, à l’agonie, et il a demandé au Maître de l’aider. Après le départ d’Apostolidi, le Maître a donné un mouchoir à Epitropov et lui a dit d’aller auprès de l’enfant malade, de le mettre sur son visage et de l’y laisser toute la nuit. Le matin, Apostolidi est arrivé joyeux et il a annoncé que son fils était guéri. Depuis ce moment il est devenu un membre fidèle de la Fraternité.

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Lors d’une excursion au Vitocha, un de nos frères, ancien professeur au lycée technique a raconté: „On m’a invité, moi aussi à une rencontre des anciens élèves diplômés qui avaient suivi mes cours au lycée et à ma surprise ils ont exprimé leur reconnaissance pour les conseils que je leur avais donnés. Ils m’ont dit que chaque mot était un phare lumineux dans leur vie. Je me suis réjoui. C’est ce que j’ai fait, non pas moi mais le Maître, parce que quand je parlais, je puisais à pleines mains dans ses conférences et je distribuais ses idées; ainsi j’ai éveillé chez mes élèves l’amour de la vie. J’ai reçu des lettres de reconnaissance même d’Autriche pour ces conseils. Par cet exemple, je souligne la force des idées du Maître.“

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Le 19 août nous avons eu un rassemblement auprès des sept lacs de Rila. Le matin avant le lever du soleil, nous sommes montés à l’ancien sommet des prières, situé entre les lacs Elbour et Balder-Darou. Après les prières et les chants, le Maître a entamé une conférence et dès le début il a dit „En ce moment sont présents le Dr Markovitch, Peniou Kirov, le Dr Doukov, Golov, Kazakova, Stoytcheva et d’autres – des frères et sœurs qui sont partis dans l’au-delà. Ainsi, en ce moment une ronde d’anges se déploie autour de vous et vous en faites partie.“

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Une autre fois dans une conférence auprès des Lacs, Le Maître avait dit: „Quand vous dormez, des anges tournent autour de vos tentes, ils veulent voir votre campement et vous bénissent.” Ici, je vous raconterai ce que la sœur B. a vécu parce que son expérience a un rapport avec ce qui est mentionné ci- dessus. Le 22 août 1938, après 20 h, la sœur B est sortie de la tente et a longtemps chanté. Puis, elle est entrée et elle a vu trois anges avec de beaux visages et des vêtements clairs. Ils se sont rangés en forme de triangle, deux anges formaient la base et le troisième – le sommet. Ils lui ont dit (elle ne sait pas en quelle langue mais elle comprenait intérieurement) qu’ils sont les protecteurs de ce lieu Rila et qu’ils sont venus exprimer leur admiration pour son chant. Elle a donc compris qu’ils se réjouissent de pouvoir assister à notre rassemblement. Puis ils ont tendu les bras vers elle pour la bénir et ils se sont dématérialisés – ils se sont retirés pour apporter une aide dans un plan supérieur et invisible.

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9 Arôme spécifique de pureté qu’émanent les maîtres spirituels et les saints


 

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