Jump to content

1916_11_05 Gagner Christ


Ani
 Share

Recommended Posts

Gagner Christ

 

Et même je regarde toutes choses comme une perte,

à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ

mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout,

et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ.

(Philippiens 3 : 8)[1]

 

Je m’arrêterai uniquement à la dernière phrase : « Gagner Christ. » Le mot gagner est connu de tous, petits et grands, érudits et ignorants, bons et méchants, intelligents et bêtes : tous aspirent au gain. Il n’y a pas de créature qui n’aspire pas à acquérir quelque chose, aussi insignifiante soit-elle. C’est autre chose de savoir si cet élan correspond aux besoins qui révèleront les causes profondes de la vie. Le plus important est cet élan vers l’acquisition de choses sur lequel reposent la croissance et le développement de l’homme. Car le corps, le cœur, l’intellect et l’esprit ont chacun leur propre aspiration au développement.

         Lorsque nous parlons de gagner Christ, nous devons comprendre ce que cela signifie. Je sais que vous avez des opinions différentes, vous voulez tous saisir le Christ, le gagner. Vous pouvez acquérir un bœuf et le mettre dans l’étable, acquérir un cheval et lui mettre une bride, acquérir une poule et la mettre au poulailler, acquérir une belle robe et la ranger dans l’armoire, acquérir un chapeau, et ainsi de suite. Vous pouvez aussi avoir un enfant, mais vous ne le mettrez ni au poulailler, ni dans l’armoire ; vous le garderez tout contre vous. Ainsi, il faut savoir faire la différence, distinguer les choses. Celui qui a emprunté le droit chemin, le chemin de l’humanité ou chemin divin – au sens supérieur du terme – doit distinguer, entre deux choses, la plus essentielle : distinguer le mal du bien, le mensonge de la vérité, l’injustice de la justice, la haine de l’amour, la bêtise de la sagesse. Ces choses sont nécessaires, elles sont l’essence de la vie. Vous pensez comprendre certaines choses, mais vous pouvez les considérer comme bonnes alors qu’elles sont mauvaises. Lorsque nous parlons de bien ou de mal, nous entendons les rapports entre les choses et l’âme humaine raisonnable.

            Quelles sont donc les aspirations de l’âme ? Quelqu’un dit qu’il a faim et vous considérez cela comme un besoin vital. Votre âme ne s’y intéresse pas, elle ne veut pas de ces substances solides. Vous pensez que la nourriture détermine l’homme, mais cela prouve que vous ne comprenez pas les choses. Vous vous demandez : « Mais si je meurs, est-ce que je mangerai et boirai dans l’au-delà ? » Et ne sachant pas résoudre cette question, vous spéculez sur la nature de l’au-delà. Au Royaume de Dieu, les gens ne boivent ni ne mangent, ce sont des choses réservées au monde matériel. Mais vous et votre corps ce sont deux choses différentes, et lorsque le corps acquiert ces choses, ne considérez pas que c’est votre âme qui les acquiert : c’est une illusion. Ensuite, il apparait chez vous de la haine, de la jalousie, du désir de vengeance et vous pensez que c’est un élan de l’âme. Non ! Ce sont des aspirations du cœur, car la colère et la jalousie sont des choses agréables pour le cœur ; les occultistes diraient que ce sont des aspirations du corps astral. Par exemple quelqu’un a plusieurs maisons et vous l’enviez ; vous enviez quelqu’un d’être plus beau et plus érudit ; quelqu’un vous prive de votre domestique et vous vous mettez en colère, puis vous vous dites : « C’est moi qui ai fait cela : je me suis mis en colère ! » ; vous vous trompez, ce n’est qu’une aspiration de votre cœur. Ensuite quelqu’un se met à se croire important, il s’enorgueillit et se prend pour un grand érudit, il se voit très fort, il pense que c’est lui qui a acquis quelque chose. Il estime détenir un grand savoir, il estime pouvoir enseigner aux gens, leur prêcher car il croit tout savoir. Tout cela n’est que votre intellect, l’expression de vos pensées. Il vous faut distinguer les différents éléments de votre intelligence.

         Alors, où trouver le Christ ? Ni dans votre corps, ni dans votre cœur, ni dans votre intellect. Où le trouver alors ? Je vous le dirai. Certains me comprendront, d’autres non. Je vous ai donné parfois des exemples si clairs pour vous apprendre à penser et pourtant vous n’avez pas appris. C’est l’exemple de ce voyageur qui en tombant dans un précipice s’est retenu à une branche et est resté suspendu ainsi pendant quatre à cinq heures. Lorsque, épuisé, il s’est laissé tomber, quelle n’a pas été sa surprise de constater que le précipice sous ses pieds ne mesurait que quinze centimètres. Certains me demandent maintenant s’ils doivent lâcher cette branche dans leur vie. Si vous en avez le désir, lâchez-là ! Ne pensez pas que les intérêts de votre cœur sont aussi vos intérêts, laissez-les poursuivre leur chemin. Parmi vous, nombreux sont ceux qui, semblables à ce gaillard turc, ont attrapé un brigand : ils sont restés cramponnés l’un à l’autre sans que le gaillard puisse le ramener à son père, et sans que le brigand le lâche. Le gaillard a dit à son père : « Papa, j’ai attrapé un brigand – Lâche-le », a répondu son père. De la même façon, vous êtes en proie à un désir dont vous ne pouvez pas vous débarrasser et qui ne vous lâche pas non plus. Vous demanderez comment vous libérer de ce désir. Voilà les illusions de votre discernement. Il suffit de vouloir pour apprendre à s’en débarrasser. Allez voir un chimiste et demandez-lui de faire une expérience simple : décomposer l’eau en hydrogène et oxygène, décrire les propriétés de chacun de ces éléments et vous montrer la façon dont il les a séparés. Réfléchissez, et vous apprendrez aussi à séparer de la même manière. Chez vous aussi le corps et le cœur forment un composé chimique ; il se peut aussi que le composé chimique agrège trois éléments, comme les acides qui sont constitués de trois éléments. Le composé chimique formé par votre corps, votre cœur et votre intelligence est donc semblable à un acide, or tous les chimistes jugent les acides dangereux pour la vie. Parfois les acides sont utilisés comme médicaments, mais en faible dose ; en forte dose ils causent un empoisonnement.

         Maintenant, je ne vous dis pas qu’il ne faut pas avoir un cœur, une intelligence et un corps, mais j’affirme que le corps a ses intérêts et les défend, le cœur a ses intérêts et les défend, l’intelligence a ses intérêts et les défend. L’âme de l’homme a aussi son aspiration, par exemple la miséricorde, la foi, l’espoir, la conscience, l’amour de Dieu. Ce sont les sphères les plus élevées de l’âme et vous baignez en elles. L’âme est l’atmosphère de l’homme. Par conséquent, si nous désirons comprendre l’être humain, trouver le Christ et former un corps sain, nous devons baigner dans cette atmosphère supérieure. Si vous servez votre corps, vous serez le serviteur et lui le maître. Et un jour, il vous décevra comme un jeune homme peut décevoir une jeune fille. Elle a cherché son amoureux avec son cœur et non par son for intérieur. On dit d’une fille qu’elle a perdu son cœur, mais elle le retrouvera car il est possible de voler un cœur comme on vole de l’argent ou du bétail. On peut vous voler votre intelligence ou vos pensées, ce qui démontre que vous n’avez pas la maîtrise de votre intelligence. Lorsqu’il a égaré son cœur, l’homme se durcit et on dit qu’il est devenu cruel. Le corps, le cœur et l’intelligence sont déjà déterminés : ne vous en occupez pas. Celui qui veut gagner Christ doit passer par ces trois mondes et entrer dans le monde de l’âme. Je pourrais vous le décrire : c’est un monde grandiose, peuplé de créatures très nobles. Peut-être avec le temps, lorsque les hommes auront la capacité sensorielle de le voir, ils pourront parler de ce monde. Maintenant aussi nous pouvons parler de lui, en discutant de justice, de paix et d’amour. Ce monde a deux parties : d’abord la pleine conscience et ensuite l’union intérieure avec Dieu. Les chrétiens l’appellent l’Éden.

         Ainsi, pour trouver le Christ il faut entrer dans son âme, s’élever et faire naître la première qualité : le désintéressement. Par le mot désintéressement je ne désigne pas la qualité négative d’absence de désir, mais le discernement de ce qui est essentiel, de ce qu’il faut acquérir ou non. L’intéressement est par exemple le désir d’acquérir des choses que tu détestes. L’orgueil consiste à vouloir que tous te traitent bien, que tous t’aiment. Lorsque vous apprendrez à penser juste, dit autrement, lorsqu’en ce sens divin et supérieur vous êtes à la porte à laquelle vous pouvez frapper, le Christ vous ouvrira. Comment gagner Christ ? Le corps veut recevoir la nourriture et il l’a reçoit comme on reçoit ses invités, en la mettant dans la bouche, où tous sont accueillis. Trente-deux serviteurs travaillent dans la bouche pour enlever les manteaux de tous les invités qui rentrent. Un inspecteur garde l’entrée et vérifie les convives, puis ordonne aux serviteurs de les couvrir de salive, de bien les mâcher et de les envoyer dans la salle de réception. Si vous êtes un convive et qu’on vous mâche, alors vous passez dans un couloir vers une autre salle où tous les autres sont assis, et en quatre heures toute trace de votre présence est effacée, tout est transformé. Ensuite on vous renvoie dans le monde, mais par la sortie de derrière sous une forme différente de celle où vous êtes arrivés. Et lorsque vous apparaissez une seconde fois dans le monde, vous êtes un détritus. C’est cela l’élan du corps : il accueille devant, puis renvoie par l’arrière, c’est-à-dire il prend tout mais ne donne rien. Ne lui reprochez rien, c’est sa vision des choses. Et vous souhaitez recevoir le Christ de la même manière. Non, de cette manière vous n’obtiendrez rien.

         Si nous considérons le cœur, c’est la même chose : vous attirez quelqu’un et vous dites : « Je t’aime beaucoup », mais lorsque vous vous mettez à le haïr, vous le renvoyez par l’arrière. Et alors l’homme et la femme se plaignent d’avoir perdu leur cœur. Ton mari n’a jamais eu de cœur, ta femme n’a jamais eu de cœur, tous deux n’ont pas eu de cœur, ce n’étaient pas les leurs. C’est la même chose avec la raison : si elle vous accepte, elle vous félicitera, mais un jour elle vous renverra aussi par la sortie de derrière. C’est pourquoi nous disons que les visées de nos relations sont changeantes. Ce sont des degrés de développement. Le corps, le cœur et la raison sont des forces données à l’âme humaine qu’elle doit conquérir d’une façon divine. Le corps ne doit jamais être ton maître mais demeurer ton serviteur ; ne permets pas non plus à ton cœur d’être ton maître ; la même chose concerne la raison. Quelqu’un dit : « J’aime avec mon cœur ! » Celui qui aime avec son cœur, t’aimera aujourd’hui, mais te détestera demain. C’est pour cela que les gens disent qu’on ne peut pas vivre sans la haine. Il y a une duplicité dans le monde du cœur. Je ne me laisse pas tromper par ces choses. Vous tous qui souhaitez avoir une demeure sublime et vertueuse et vivre en paix et en harmonie, vous n’avez pas compris la vie. Tant que tu vis une vie physique, affective et intellectuelle, tu ne peux pas être dans le Royaume de Dieu. La chimie moderne classe les états des substances en solides, liquides ou gazeux : le corps se rapporte à la matière solide, le cœur, à la matière liquide et l’intellect à la matière gazeuse. Par conséquent vous pouvez vous servir de ces trois états de la matière : ce sont trois forces, trois supports.

         Maintenant, Paul dit : « Je regarde toute chose comme de la boue afin de gagner Christ. » Dans la connaissance du Christ il y a d’autres commandements. Pour comprendre les lois du corps, vous devez étudier l’anatomie et la physiologie. Nos contemporains ne doivent pas rester incultes, mais doivent étudier les changements en eux, savoir combien de fois par minute bat leur cœur matin, midi et soir c’est-à-dire connaître la disposition de leur cœur jour et nuit. Puis ils doivent aussi comprendre la disposition de leur intelligence : quand raisonnent-ils clairement et quand raisonnent-ils confusément. Vous devez avoir en vous une idée plus précise pour distinguer ces trois domaines séparés de votre vie. Et, lorsque vous commencerez à reconnaître les désirs du corps – car il veut parfois aller se promener et parfois il veut se reposer – alors vous pourrez sortir votre monture, c’est-à-dire votre corps, en sachant que ce n’est pas vous qui vous promenez, mais votre cheval. Et lorsque vous vous reposerez, considérez que vous reposez votre monture. Si vous haïssez quelqu’un, dites que vous exercez votre cœur car il aime la haine et l’amour. Sachez que vous pouvez utiliser la haine et la jalousie comme un exercice pour votre cœur. Par exemple, vous désirez acquérir des maisons ou n’importe quoi d’autre ; allez promener votre cœur, montrez-lui des maisons, dites-lui qu’elles existent, dites-lui qu’il aura tout ce qu’il désire. Le lendemain, c’est votre intelligence qui sera votre monture et vous la promènerez aussi ; elle va tenter de connaître les secrets de Dieu, elle sera curieuse ; mais vous lui direz que vous savez tout, que vous avez la gloire, que vous avez écrit tous les livres du monde ; cela la réjouira. Et vous saurez que votre corps, votre cœur et votre intelligence travaillent. Ensuite, vous promènerez votre âme ; par exemple vous rencontrerez un nécessiteux et vous l’aiderez comme vous pouvez, vous lui donnerez plus de foi et d’espoir. La première chose qui se manifeste dans l’âme est son aptitude à donner ; alors vous direz à votre corps : « Attends-moi un peu, le temps que je donne quelque chose à cet homme. » Vous donnerez amour, foi, espoir et lorsque vous retournerez chez vous, vous trouverez le Christ. Vous direz : « Quel jeu d’enfant, ce n’est pas du tout difficile ! » C’est très facile : tu sors promener ton corps, ton cœur, ton intelligence et ton âme, puis tu rentres chez toi.

         Avec l’expression « Je regarde toute chose comme de la boue » Paul entend que le savoir que nous avons de notre corps, de notre cœur et de notre intelligence ne peut se comparer avec celui, donné par le Christ, à travers notre âme, lorsque nous apprenons à donner. Lorsque les plantes fleurissent, portez votre attention sur chaque fleur qui se tourne vers le soleil. Mettez une plante, par exemple un pommier, dans une cave et observez ce qu’elle devient. Les plantes croissent à des endroits exposés à la lumière du soleil. Par conséquent, pour trouver le Christ, vous devez éclairer votre cœur, votre intelligence et votre âme. Rien ne doit assombrir votre âme. Si par exemple il vous vient l’envie de manger du poulet, ou bien si vous vous dites : « Comme on médit sur moi !», ou bien : « Je veux être intelligent et érudit », et qu’ensuite vous aspirez à trouver le Christ, vous ne Le trouverez pas car vous êtes dans une cave. Ou bien, vous entrez dans une Église avec l’intention d’y trouver le Christ : vous ne Le trouverez pas. Quelqu’un dit : « J’appartiens à telle ou telle église ». Puisqu’on admet qu’il existe plusieurs églises, cela signifie donc que l’église moderne prône la polygamie. Combien d’églises y a-t-il dans le monde ? J’affirme qu’il y a une seule Église, c’est-à-dire une seule Épouse. Le Christ dit de cette Église qu’elle est raisonnable et sage. Au début, Dieu a créé un homme et une femme. C’est le raisonnement le plus juste. Si quelqu’un me demande ce que je suis, cela signifie qu’il me demande si je vis dans mon corps, dans mon cœur ou dans mon intelligence. L’Église que je connais a toujours été unique et restera unique aux siècles des siècles. Tous ceux qui veulent trouver le Christ doivent avoir un raisonnement juste, une vision juste sur ces choses. Certains peuvent prêcher pendant des millénaires sans vous dire la vérité. Un prêtre qui vous dit que telle ou telle autre église est la meilleure ne vous dit pas la vérité. Si son église désigne l’Église divine qui se donne comme une source et déverse sa bénédiction dans le monde, alors je suis d’accord. Mais si l’église rassemble les gens pour les utiliser, elle n’est pas divine. Le Christ est venu parmi les juifs qui étaient un peuple élu, mais leur église était une église de pillage. Et si les juifs sont maintenant dispersés dans le monde, c’est parce qu’ils se sont montrés gourmands et le Seigneur les a punis. Le Seigneur ne les a pas punis au sens littéral du terme, car ce sont eux-mêmes qui se sont mis dans cette situation. Certains détestent les juifs ; ils ne doivent pas les détester, mais les prendre pour exemple. Je crois que si les juifs reconnaissent un jour le Christ comme il faut, ils viendront dans le domaine de l’âme et ils diront : « En Jésus-Christ il n’y a ni juif ni grec.[2] » Le Christ unit les choses en lui.

         Ces choses ne sont pas contradictoires, mais comme vous ne savez pas séparer les intérêts du corps de ceux de la raison, l’harmonie s’altère en vous. Par exemple, vous naissez femme et cela vous mécontente. Qu’est-ce que la femme ? La femme vit dans le cœur, et le cœur est une maison dans laquelle l’esprit humain est venu habiter. Tu as loué cette demeure, et sache que tu es colocataire avec un compagnon. L’homme habite à l’étage au-dessus, c’est-à-dire au troisième étage alors que la femme occupe le deuxième étage, mais tous deux sont locataires. Quelqu’un dit que la condition d’homme et de femme obéit à la loi que le Seigneur a énoncée. La femme doit être au deuxième étage et l’homme au troisième. Lorsqu’il tombe du troisième étage, sa douleur est plus vive. Donc, pour trouver le Christ il faut arrêter de raisonner en homme ou en femme, mais il faut aller dans un endroit dégagé où demeure l’âme. Et alors, en vous tournant vers Dieu et en Lui adressant vos véritables aspirations, vous fleurirez. C’est seulement alors que l’énergie divine et la lumière divine vont féconder la fleur et le Divin sera conçu en vous. Lorsque vous sortirez du cœur, de l’intelligence et du corps, alors seulement ces fleurs seront fécondées et vous aurez les fruits agréables de la vie. Tâchez, dans l’année qui s’écoule, de vous trouver vous-mêmes.

         Paul dit : « Si vous distribuez votre richesse et votre corps, vous ne trouverez toujours pas le Christ.[3] » Vous serez sur le chemin, mais pas dans le chemin. Lorsque vous serez dans les sphères de votre âme, dans la cinquième région de l’amour, lorsque vous aimerez le Christ et qu’Il représentera tout pour vous, alors vous l’aurez trouvé. Lorsque vous cesserez de penser à vous, à votre corps, à votre cœur, à votre intelligence, à votre âme, lorsque vous cesserez de vouloir vous sauver, alors vous trouverez le Christ. Lorsque vous dépasserez ces quatre domaines, vous comprendrez le sens grandiose de l’amour. C’est seulement lorsque vous serez cloués dans cet amour comme le Christ a été cloué sur la croix, que vous pourrez dire : « Pardonne-leur car ils ne savent rien[4]. » Alors que maintenant je connais beaucoup d’hommes et de femmes qui se disent : « Je trouverai le Christ. » La femme l’implore et l’homme qui l’écoute se dit : « Je prendrai quatre clous pour la clouer ! » Mais elle se met à crier, à se fâcher et il lui dit : « Tu mens comme une vieille tzigane, ne sais-tu pas que je vis au troisième étage, au-dessus de toi ? » Une autre fois, c’est le mari qui implore et la femme qui l’écoute prend quatre clous pour le clouer, il crie et se fâche alors et elle lui dit : « Tu mens comme un vieux tzigane. » Ainsi tous les deux trouvent chaque jour le Christ. Cela fait huit mille ans que je vois des gens cloués, autrement dit des gens qui se querellent.

         Maintenant, on se demande pourquoi la chrétienté n’a pas progressé. L’homme qui veut se développer doit comprendre ce sens intérieur, profond, et se libérer de son corps. Tu peux te passer d’un tel corps. Il est la somme de cellules qui peuvent subsister sans toi : ce sont tes serviteurs qui vont te quitter un jour lorsque tu termineras ton développement. C’est la même chose avec ton cœur et ton intelligence : ils te diront un jour : « Sors de ton corps car un autre maître viendra. » Je vais vous illustrer les rapports entre le corps, le cœur et l’intelligence par une métaphore qui vous les expliquera un peu : vous avez une carriole qui représente le corps de l’homme et un cheval qui représente le cœur humain, alors que l’homme lui-même est dans la carriole. Si la carriole se casse, vous montez sur le cheval ; si vous franchissez des endroits abrupts, vous abandonnerez aussi le cheval pour continuer à pied. Par conséquent vous devez délaisser ces trois vêtements pour continuer votre chemin. Et lorsque le Christ dit : « Si quelqu’un ne se renie pas[5] », cela signifie renier la domination du corps, du cœur et de l’intelligence et prendre l’âme comme compagnon. Comme elle est une femme vertueuse, ses intérêts sont les mêmes que ceux de l’esprit et elle donne tout. C’est pourquoi le Christ dit : « Que gagne l’homme s’il s’accapare le monde entier mais perd son âme ?[6] » Si tu es un homme sans âme, un jour ces trois choses te quitteront et tu perdras tout.

         Ainsi Paul dit : « Je regarde toute chose comme de la boue pour gagner Christ. » Je veux maintenant que cette idée soit claire dans vos esprits. Je ne veux pas parler en vain car la pensée que je vous transmets est parfaitement précise dans mon esprit. Je ne veux pas que vous me mentiez. Je sais par exemple expliquer pourquoi certains parmi vous ne viennent ici qu’une seule fois ; d’autres, deux fois, d’autres, trois fois et ainsi de suite. C’est pour moi une science : je peux par exemple déterminer dans combien de temps quelqu’un reviendra de nouveau ici. Il y a un récit sur un loup qui a mangé un âne et qui, neuf mois plus tard s’est dit : « J’irai voir de nouveau si je ne trouve pas un autre âne à cet endroit. » Si c’est l’été l’âne peut s’y trouver, mais en hiver il sera rentré à l’étable. C’est pourquoi la troisième fois le loup viendra en été et trouvera un âne… C’est un conte chargé de sens. Quelqu’un dit : « Un grand malheur m’est arrivé. » Je lui réponds : « Un grand bonheur t’arrivera bientôt. » Quelqu’un est très chanceux, il est heureux, mais je lui dis : « Bientôt quelque malheur te frappera. » Pourquoi en est-il ainsi ? Ces choses méritent d’être étudiées.

         Celui qui veut trouver le Christ doit comprendre ces choses profondes. Pour moi ces concepts ont une double signification : par exemple la musique a un côté purement technique et un côté purement psychologique. Si tu veux étudier la musique et acquérir de la technique, il faut prendre un professeur ; si tu veux écouter de la belle musique, interprétée par un grand musicien, il te faudra payer dix leva pour le billet ; dans ce cas tu profiteras immédiatement de la musique. Maintenant, si vous voulez seulement m’écouter je vous dirai : mes billets coûtent dix leva – et sont même gratuits pour les pauvres – mais si vous voulez vous-même vous instruire, vous paierez très cher. Si par exemple vous voulez apprendre le violon, il faudra payer et en plus vous exercer plusieurs heures par jour. Le violon possède quatre cordes et vous devrez apprendre à jouer successivement sur la première, puis la deuxième, la troisième et la quatrième. Avec tous ces grincements vous allez ennuyer votre mère, mais après avoir atteint la maîtrise sur la quatrième corde, vous direz : « J’ai terminé les exercices. » Pour trouver le Christ, il faut savoir très bien jouer du violon, c’est alors seulement que le Christ deviendra votre Maître.

Le système éducatif moderne est très bien organisé : on passe d’abord par le cours élémentaire, puis par le primaire et le secondaire et enfin par les études supérieures et seulement alors on peut se rendre auprès d’un grand maître. Quelqu’un déclare : « J’irai auprès du Christ. » Le Christ n’a pas le temps de vous éduquer, il peut seulement vous donner un concert. Mais si vous voulez apprendre l’art de la vie, vous devez vivre comme un violoniste. Le grand violoniste Paganini a joué douze heures par jour et personne ne peut imiter ce qu’il a interprété. Maintenant vous dites : « J’ai gagné Christ. »  Lorsque vous gagnerez Christ, vous comprendrez le sens de la vie et il n’y aura pour vous plus rien d’impossible. Alors vous ressemblerez au prince hindou qui a rendu visite à un saint et qui a remarqué sa belle vache ; comme le prince a beaucoup aimé cette vache, il a proposé beaucoup d’argent au saint pour l’obtenir. Ce dernier n’a pas voulu la céder ; le prince a menacé de la la prendre de force, mais le saint lui a rétorqué : « Essaie. » Il a envoyé une armée que le saint a terrassée d’un seul regard. Après cet épisode, le prince a essayé de comprendre la vie du saint. Après l’avoir étudié mille ans, il a acquis une force et un savoir et il est revenu avec une autre armée pour prendre la vache, mais il a subi le même sort. Une nouvelle fois, après mille ans de réflexion, il a acquis une nouvelle puissance et a tenté de s’emparer de la vache, mais toujours sans résultat. Une fois de plus le prince a entrepris d’étudier la vie du saint et a acquis de nouvelles connaissances : il est devenu si puissant et vertueux que même les dieux s’inclinaient devant lui. Enfin, après ces trois mille ans d’étude, le prince s’est rendu chez le saint pour lui dire : « Je n’ai plus besoin de la vache. » Ce qui signifie que lorsqu’il est sorti de son corps, de son cœur et de son intelligence, il n’avait plus besoin de cette vache…

         Combien de fois le corps se plaint-il du cœur, car le cœur fait des erreurs et le corps souffre ; une autre fois c’est l’intelligence qui fait des erreurs et c’est le cœur qui souffre : c’est la loi. Par conséquent le péché commence par l’intelligence. Toutes les maladies viennent de l’intelligence, du cœur et du corps, c’est pour cela que les pathologies sont psychologiques, émotionnelles ou somatiques. Chassez vos mauvaises pensées et toutes vos maladies somatiques disparaîtront. Injectez de nouveaux courants et l’état de votre cœur s’améliorera. C’est ce qui se pratique dans la médecine moderne : lorsque le sang de quelqu’un est trop contaminé, on ouvre une veine, on prend le sang de quelqu’un qui est en bonne santé et on le transfuse dans le malade qui guérit ainsi. Les flux de l’âme doivent impérativement irriguer votre intelligence, votre cœur et votre corps et vous deviendrez ainsi leur souverain.

         Pour gagner Christ, Son Esprit doit s’unir au vôtre. Et dans cette fusion vous ressentirez l’unité, vous ressentirez que tout l’univers est une harmonie et que, bonnes ou mauvaises, toutes les choses sont à leur place. Les bonnes et les mauvaises choses sont telles uniquement par rapport à vous. Mais Dieu qui a accepté de mettre dans un être son Esprit, a ses raisons, Il sait par exemple pourquoi il a envoyé le loup et ce n’est pas à vous de Le juger. Dieu dit : « Je t’ai fait humain, n’agis donc pas en loup, en ours ou en serpent, mais en créature raisonnée. » Ainsi, lorsque vous haïssez, vous êtes avec votre cœur ; si vous vous adonnez à la gourmandise vous êtes avec votre corps ; si vous vous enorgueillissez vous êtes avec votre intelligence, mais vous n’êtes pas encore avec le Christ. L’homme doit apprendre ce qui est essentiel en lui, il doit comprendre que sa nourriture est autre. La Vérité, l’Amour, la Sagesse, la Justice et la Bonté, c’est la nourriture avec laquelle vous gagnerez Christ. Lorsque vous allez acquérir ces fruits, alors le Christ viendra car vous aurez de quoi le servir. Lorsque vous commencerez aussi à vous nourrir avec cette nourriture, vous serez tous beaux et pas tels que je vous vois aujourd’hui. Vous serez beaux, sveltes et votre corps dira : « Dieu merci, mon maître s’est assagi, car il voulait me dominer moi aussi ! » La prédestination de l’homme est de libérer son intelligence, son cœur et son corps de tous les maux et de toutes les afflictions.

         Maintenant, vous pourriez me traiter d’orateur qui cherche à soigner son effet. Je peux vous dire la même chose plus doucement, mais lorsque j’élève la voix, c’est que je veux enfoncer un clou si profondément en vous, qu’il puisse accrocher quelque chose. Lorsque tu es affamé, dis-toi : « Ce n’est pas moi » ; lorsque tu as peur, dis-toi : « Ce n’est pas moi » ; lorsque tu t’enorgueillis, dis-toi encore : « Ce n’est pas moi. » Dans ce cas, vous vous poserez la question : « Alors qui suis- je ? ». Alors ton âme viendra : montre ta miséricorde, donne de l’argent à quelqu’un. Bien entendu, cela ne signifie pas encore que tu l’aimes. Car si tu donnes de l’argent à quelqu’un il pourra l’utiliser à bon escient seulement s’il est intelligent. L’argent est le mobile des plus grands crimes aujourd’hui. Si vous analysez l’histoire, vous verrez que l’argent a corrompu le monde à cause du désir du cœur d’avoir toujours plus. On a créé ainsi tribunaux et potences, mais les condamnés à mort deviennent encore plus dangereux dans l’autre monde. C’est pourquoi je suis d’avis de mettre les malfaiteurs en prison pour les rééduquer et les transformer. C’est ainsi qu’il faudrait agir à l’avenir, car ceux qui meurent sont plus dangereux pour l’humanité. Si vous ajoutez du poison à dix litres d’eau, il contaminera plus de gens que si vous l’ajoutez à quelques centilitres.

         Pour connaître le Christ, il faut donc acquérir ce savoir essentiel pour notre existence individuelle. Si tu t’angoisses, si tu es affamé, dis : « Je ne l’ai pas encore trouvé » ; si tu aimes la gloire, dis la même chose. Quelqu’un dit qu’il va à l’église et il aime manger ; je ne lui reproche rien car je mange moi aussi, mais la nourriture ne doit pas être un but dans la vie. On me demande parfois ce que je voudrais manger. Je réponds : « Donnez quelque chose à ma monture, des haricots blancs, un peu de sel. » Quelque fois on m’invite, on prépare beaucoup de mets pour l’occasion et je me dis : « Oh, quel respect on témoigne à ma monture ! » Tout cela signifie que vous n’avez pas trouvé le Christ. Donnez à manger au pauvre, à celui qui souffre. La nourriture est nécessaire au corps, à l’intelligence, au cœur, mais l’âme aussi doit se nourrir. Par le mot nourriture, je désigne l’action de nourrir quelqu’un qui est découragé et enclin à se suicider. Alors que vous pensez uniquement à vous sauver vous-mêmes et que vous dites : « Allons auprès de M. Deunov pour qu’il nous dise quelque chose, il sait beaucoup de choses, il est très instruit. » Pourquoi je prêche ? Si la source ne coule pas, elle va éclater car l’eau en elle doit se frayer un chemin. Quelqu’un dit : « Je veux être aimé de tous », mais est-ce qu’une source asséchée est aimée, cajolée ? Faites jaillir de l’eau pure de votre source et vous verrez comment tous vous aimeront. Pour être aimés par les gens, il faut leur donner. Quelqu’un s’arrête devant une fontaine et dit : « Comme ce marbre est beau ! » Ce n’est pas la pierre qui importe, mais l’eau, l’enseignement qui jaillit.

         Un jour, lorsque du monde invisible je vous verrai heureux, je me réjouirai et je dirai : « Je suis heureux qu’ils aient trouvé le Seigneur ! » Vous devez vous réjouir, danser, car lorsque le cœur danse, vous priez ; lorsque l’intelligence raisonne, vous priez. Réjouissez-vous du corps qui mange, réjouissez-vous du cœur qui ressent ; réjouissez-vous de l’intelligence qui réfléchit ; ce sont des appareils qui vous mettent sur la bonne voie. Le corps est nécessaire pour traverser le monde physique, le cœur est nécessaire pour le monde astral, l’intelligence est nécessaire pour le monde mental et l’âme est nécessaire pour le monde spirituel. C’est pour cela que Paul dit : « Gagner Christ. » Le Christ est un grand maître et quelle que soit la forme dans laquelle vous l’accueillez, celle d’une femme ou d’un homme, celle d’un enfant ou d’un serviteur, il peut toujours vous indiquer le chemin de la Vérité. Retenez l’idée que Dieu est un. L’enseignement peut jaillir de plusieurs fontaines, mais la source est une. Il y a beaucoup de mouvements spirituels dans le monde, mais la source est une.

         Lorsque le Christ viendra en vous, il vous apprendra à discerner les choses avec justesse, vous apprendrez quelles actions sont bonnes et quelles actions sont mauvaises. Ne dites pas : « Maintenant je suis un peu meilleur, un peu plus intelligent » ; non, pas un peu, il faut achever définitivement et entièrement sa toile. Lorsqu’un maître demande à son élève de dessiner un tableau, ce dernier doit bien le faire. Le corps est un maître, le cœur est un maître, l’intelligence est aussi un maître. Et lorsque vous rentrerez dans votre âme, alors vous trouverez le Christ, alors votre corps ressuscitera, votre cœur, votre intelligence ressusciteront et vous serez alors des maîtres et non pas des serviteurs ; vous formerez un tout indivisible et vous serez puissant dans le monde. Et vos enfants ne seront pas comme ceux d’aujourd’hui ; vous avez maintenant beaucoup de locataires : ce sont vos enfants. Qu’est-ce que le corps ? Une maison dans laquelle les gens entrent. Quelqu’un dit : « Mon enfant ne me connaît pas. » Quel est le trait principal de votre enfant ? Pour connaître vos enfants avec lesquels vous êtes venus de nombreuses fois sur terre, il faut fonder une communauté : la mère doit se sacrifier pour son enfant et vice versa. Si un fils ou une fille ne sont pas prêts à se sacrifier pour leurs parents, ce ne sont pas leurs enfants. J’aimerais que tous les fils se sacrifient pour leurs pères, les filles pour leurs mères, les serviteurs pour leurs maîtres, les élèves pour leurs enseignants.

         Lorsque le Christ viendra sur terre, alors l’ordre véritable sera instauré, un autre régime sera mis en place. C’est cela l’enseignement qui peut réformer le monde, gagner Christ. Dans la conférence précédente, je vous ai décrit comment le Christ descendra d’en haut comme lumière et fera fleurir ceux qui parmi vous sont déjà prêts à éclore. Si vous n’êtes pas prêts à fleurir, vous resterez en attente pour une époque ultérieure. Que ceux qui ne sont pas prêts à se sacrifier ne soient pas inquiets, car le monde n’a jamais été aussi favorable que maintenant. Vous direz qu’il y a une si grande guerre ; cela ne fait rien, ne soyez pas effrayés, la guerre est un nettoyage du monde et des hommes. Je la compare à une femme qui se lève tôt le matin, se met à balayer et soulève la poussière autour d’elle ; elle pense avoir nettoyé la maison, mais quatre à cinq heures après la poussière revient. Je vois tous les morts de la guerre, tombés de leurs chevaux : ils sont mieux et ne pensent plus à leur pitance. Quelqu’un demandera comment ils sont là-haut. Ils se portent mieux que vous et perdureront. Vous vivrez avec eux et avec ce Christ qui vient et qui est déjà venu plusieurs fois sur terre. Quelqu’un dira que le Christ n’est venu qu’une fois sur Terre. Oui, mais il revient pour voir dans quel état est son enseignement, voir comment les tribunaux jugent, comment les hommes et les femmes vivent ensemble, comment vivent les militaires, comment s’accomplissent les choses. Chacun doit être à sa place, car c’est Dieu qui arrange ces choses. Et si cette harmonie s’instaure en nous, nous saurons que nous servons Dieu. N’enviez pas les rois, ne soyez pas désolés pour les pauvres, vous leur rendez un mauvais service. Aimez-les et dites-leur : « Mon frère, tu apprends bien ta leçon, je m’en réjouis. » C’est ainsi que je m’adresse aux misérables. Alors que vous, vous dites : « Le pauvre, comme il tremble ! » S’il tremble, donnez-lui une poule à manger, réchauffez-le. Aimez le mendiant et ne songez pas à ses péchés passés. Certains sont pécheurs parce qu’ils ont eu les conditions pour pécher. Et celui qui n’a pas passé son examen et n’a pas eu l’occasion de pécher, il doit se taire, car cela ne montre pas encore qu’il est juste.

         Lorsque vous pensez, soyez éveillés et souvenez-vous que la nourriture ce n’est pas vous, le cœur non plus et l’intelligence non plus. C’est uniquement lorsque vous vous élèverez dans la sphère de l’âme que vous serez une puissance. J’aimerais que tous les Bulgares comprennent les choses ainsi. Et si nous vivons de la sorte, nous serons grands, car Dieu est notre Maître et nous sommes Ses enfants.

 

 

Sofia, 5 novembre 1916


[1] « Mais oui, je considère que tout est perte en regard de ce bien suprême qu’est la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur. À cause de lui j’ai tout perdu, et je considère tout cela comme ordures afin de gagner Christ » (Philippiens 3, 8)

 

[2] « Il n'y a plus ni Juif ni Grec ; il n'y a plus ni esclave ni homme libre; il n'y a plus l’homme et la femme: car tous vous n'êtes qu'un en Jésus Christ. » (Galates 3, 28)

[3] « Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, tout cela ne me sert de rien » (1 Co 13, 3)

[4] « Jésus disait : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 34)

[5] « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne sa croix, et qu’il me suive. En effet, qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l'Évangile, la sauvera. » (Marc 8, 34-35)

[6] « Et quel avantage l'homme a-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ? » (Marc 8, 36)

Link to comment
Share on other sites

 Share

×
×
  • Create New...