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1915_05_02 La perle de grande valeur


mayakitanova
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La perle de grand prix

 

« Et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s'en est allé,

et a vendu tout ce qu'il avait, et l'a achetée. »

(Matthieu 13, 46)

 

Je vous parlerai ce matin du verset 46, en apparence le moins important du chapitre 13 de l’Evangile de Matthieu que nous avons lu, en lien avec une autre loi : la septième et la plus importante loi de la Nature, celle du genre.

 

Toute chose a un genre, masculin ou féminin. Qui ne sait pas ce qu’est l’homme et la femme ? On débat uniquement pour savoir qui est plus haut placé que l’autre. On dit : « Au début Dieu créa l’homme » ; et les hommes, en défendant leur point de vue, font valoir qu’ils sont au-dessus ; les femmes, en défendant leur propre cause, argumentent qu’elles sont au contraire plus haut placées que les hommes. C’est devenu aussi une controverse scientifique : les scientifiques ont longtemps mesuré le cerveau de l’homme et de la femme et, supposant que sa qualité est fonction de son poids, ils ont décrété que le cerveau de l’homme étant plus lourd, ce dernier est supérieur à la femme. Mais un axiome dans la philosophie hermétique dit que chaque vérité ne l’est qu’à moitié comme chaque mensonge n’est qu’un demi-mensonge, c’est-à-dire que chaque affirmation est à moitié vraie et chaque négation de même. Par conséquent, celui qui plaide quelque chose, doit baisser de cinquante pour cent ses affirmations s’il veut avoir raison. Vous connaissez sans doute cette fable bulgare décrivant un homme apeuré annonçant à sa femme :

 

- J’ai vu cent ours et j’ai détalé !

 

- Tu exagères – a répondu sa femme.

 

- Oui, peut-être pas autant mais au moins quatre-vingts pour sûr !

 

- Tu exagères encore.

 

- Au moins soixante.

 

- C’est bien trop, où veux-tu trouver soixante ours pour te pourchasser !

 

Et l’homme baissait ainsi le chiffre progressivement jusqu’à admettre au final qu’il y avait tout au plus un seul ours.

 

- En tout cas, quelque chose a bougé dans les fourrés, ressemblant à un ours, mais était-ce vraiment un ours, je ne sais pas.

 

Dans la philosophie contemporaine, beaucoup de choses sont ainsi exagérées ; et ceci en partie à cause du jugement subjectif des gens. Le regard objectif sur les choses est le côté masculin et le regard subjectif est le côté féminin. La conscience, c’est le côté masculin, le subconscient, c’est le côté féminin. Ce sont des termes philosophiques : on dit qu’un homme a un discernement objectif et un autre, subjectif ; chaque sujet doit être discernable de ces deux points de vue pour avoir un juste jugement sur lui.

 

Vous direz maintenant : « Quel est le rapport entre le verset cité et l’homme et la femme ? » Il y en a un. Voyez comment se forment les perles : quelquefois un grain de sable se retrouve prisonnier dans l’huitre, et celle-ci secrète une substance pour l’isoler et ne pas être dérangée par lui ; elle le sculpte comme un artiste et le rend lisse et précieux. Ce grain de sable n’a aucune valeur sans l’action de l’huitre ; mais par ses aspérités, il la dérange et la fait réfléchir : le rejeter ? Elle ne peut pas ; le mettre dehors à coups de pieds ? Elle n’a pas de pieds ; lui dire « Sors d’ici ! » Elle n’a pas de langue. Alors elle songe à le rendre précieux : « Tu es mon ennemi, mais je te chérirai et je te rendrai précieux. » C’est l’enseignement du Christ qui dit : « Aimez vos ennemis. » Vous auriez expulsé ce grain de sable alors que l’huitre en fait une perle qui se monnaie très cher ; et de plus le Christ complimente l’huitre d’avoir fait un travail formidable. Je demande : « Si le Christ venait, trouverait-Il votre travail aussi bien réalisé que celui de cette huitre, trouvera-t-Il des perles ? » Vous dites que vous n’avez pas de bonnes conditions. Les femmes disent : « Lorsque nous devons travailler, les hommes nous entravent, nous n’avons pas les conditions nécessaires, nous n’avons pas de maison, pas ceci, ni cela, nous ne pouvons pas travailler », alors que les hommes disent : « Nous ne pouvons pas travailler car les femmes nous dérangent, il nous manque ceci et cela, la société nous freine », et ils renoncent. Alors que cette huitre ne se plaint pas du manque de conditions : sans pieds, sans mains, sans langue et sans cerveau, elle transforme un grain de sable en perle et le Christ fait son éloge. Je vous demande si vous ne pouvez pas en faire autant ? Vous pouvez même en faire plus !

 

Mais revenons à cette loi primordiale de la Nature, la loi du genre. Les formes externes sont le résultat des différences internes entre l’homme et la femme. Chaque trait, chaque reflet du visage humain est modelé par une raison intérieure, profonde, dans son âme. Lorsque vous observez le sujet, il vous semble qu’il n’y a pas de différence entre l’homme et la femme. Parfois la femme veut devenir homme alors que l’homme est réticent à être femme. Si je vous demande comment vous voulez naître, vous voudriez tous être des hommes. Quel progrès y aurait-il dans le monde si tous naissaient hommes ? Dieu a d’abord créé l’homme ; mais ce dernier a dit : « Ce travail, je ne peux pas l’assurer tout seul, comment cultiver un jardin aussi grand que le Paradis et m’occuper des arbres ici, et des animaux qui ne peuvent même pas me comprendre. » Alors Dieu a dit : « Très bien, je créerai une compagne comme toi pour t’aider. » Et ainsi est apparue cette grande loi, ce processus qui fait tourner le monde ; aucun progrès, aucun développement, aucun anoblissement n’est possible sans l’existence de cette loi. Vous ne voyez que le côté extérieur des choses mais il y a en elles un sens beaucoup plus profond. La seule chose que vous connaissez dans la Nature est du genre féminin, le genre masculin demeure invisible. Le Soleil que vous contemplez est féminin, le Soleil masculin ne se voit pas ; et ce Soleil puise son énergie du Soleil masculin. Et la science moderne confirme que l’énergie se manifeste toujours dans le pôle négatif de l’électricité. Le mot négatif ou passif est considéré par certains comme péjoratif – pour eux passif désigne ce qui est faible, sans caractère et sans volonté – mais c’est une mauvaise compréhension des choses ; pour cette raison on a remplacé le mot négatif par l’expression rayons cathodiques : le pôle où apparait et d’où sort toute énergie.

 

A partir de ce postulat, je vais préciser beaucoup de choses. L’homme est doté d’un cerveau mais vous vous dites quelquefois : « Il n’y a rien dans mon cerveau ». Pourquoi ? Parce que vous êtes une femme inféconde qui n’enfante pas. Vous dites : « Je ne peux pas aimer ». Vous êtes stérile. Celui qui ne peut ni penser, ni ressentir, qu’il soit homme ou femme, ne peut pas engendrer et toute chose qui ne peut pas engendrer est proche de la géhenne comme le disent les Ecritures. J’aimerais que chacun de vous puisse enfanter ; la plus grande bénédiction pour l’homme est de savoir créer et élever. Comment l’homme peut-il ne pas engendrer, ne pas nourrir une bonne pensée, un bon sentiment en son for intérieur ? C’est un principe créateur, digne des créatures raisonnables. Bien sûr, je ne parle pas ici de ce principe créateur qui crée quelque chose à partir du néant – le Créateur – mais de cette créature féminine ou masculine ; ce que nous appelons dans la philosophie chrétienne le Christ-Fils de Dieu. Le principe que le Christ nomme « Le Père qui demeure en Moi », personne ne l’a vu, personne n’a vu Dieu, le Père du monde. Nous connaissons la Mère : Dieu se manifeste en nous comme une mère qui crée, qui nourrit et éduque. Nous Le connaissons et il est dit dans les Ecritures : « Le Christ vient sur Terre pour nous faire voir le Père. » Par la même loi, l’homme descendu du Ciel, a d’abord ressemblé à ce petit grain de sable, informe et insignifiant dont l’Esprit Divin a fait une perle après un travail méticuleux et acharné. Pour ce que vous avez en vous, remerciez cette huitre dans laquelle vous êtes logés ; si vous avez une valeur aujourd’hui, remerciez cette conscience Divine qui a travaillé si longtemps sur vous.

 

Selon cette logique, la valeur des choses réside parfois dans leur contenu, parfois dans leur contenant. Prenez un marbre, sculpté par un grand artiste qui a mis une idée sublime en lui. Où demeure cette idée ? Dans ces traits très fins que le sculpteur a gravés dans la pierre. Si un imbécile vient détruire ces traits, il ne restera qu’une vulgaire pierre sans aucune valeur. Tout ce qui vous donne de la valeur, ce sont vos pensées, vos sentiments et les actions nobles qu’un Esprit Divin a gravés en vous. Seuls les traits que Dieu peut mettre dans votre cerveau, sur votre cœur et sur votre âme peuvent vous donner de la valeur. Et scientifiquement parlant, on énonce la même chose : les scientifiques modernes affirment que plus votre cortex possède de scissures, plus il peut produire des pensées. Qu’est-ce que les scissures ? Ce sont ces traits, visibles sur le cerveau – ces sillons qui canalisent vos pensées. Certains veulent que leur visage soit lisse comme un ballon, ils croient que l’homme est beau s’il est sans rides. Non, car alors le visage est un masque ; il doit au contraire présenter certains traits qui montrent d’abord qu’il est bon, puis qu’il est juste, et troisièmement qu’il y a en lui de l’Amour, qu’il est sage et qu’il aime la Vérité. Ces caractéristiques doivent se manifester extérieurement. Par conséquent, toute personne est un livre ouvert sur lequel se lisent ses qualités.

 

Certains me demandent : « As-tu entendu le Seigneur, L’as-tu écouté ? » Je réponds : non seulement je L’écoute mais je Le vois, je Le vois lorsqu’Il me parle et j’entends et j’écoute Ses paroles. Les mots des hommes peuvent seulement s’entendre mais ceux du Seigneur peuvent se voir. Dieu qui est une gloire, s’est incarné dans le Christ et est devenu visible. Et chacun de vous est la gloire de Dieu, prononcée, incarnée, visible. Et vous me demandez si j’ai entendu et si j’ai parlé avec le Seigneur. Je L’entends depuis deux mille ans. L’enseignement du Christ est une philosophie sublime, pas pour naviguer dans l’obscurité, mais pour voir, toucher, sentir et goûter.

 

Une anecdote raconte qu’un scientifique européen, occultiste, désirant pénétrer les grands secrets de la Nature, s’est retrouvé dans une communauté d’aveugles, aux yeux rentrés dans les crânes. En discutant avec lui, ils ont dit : « Cet homme, au final, en quoi est- il différent de nous ? » En l’examinant au toucher, ils ont remarqué comme seule différence avec eux, ses yeux saillants ; ils se sont dit : « Enfonçons ces protubérances à l’intérieur de son crâne afin qu’il nous ressemble. » Les philosophes modernes sont de ce calibre – s’ils trouvent un homme aux yeux saillants, ils les rentrent vers l’intérieur et disent : « Tu vas raisonner désormais comme nous et tu considéreras le monde, l’homme et la femme, comme nous. » D’accord, mais cette philosophie a un lien direct avec la Vie, avec cette réalité grandiose que nous devons vérifier chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde parce que nous devons travailler, édifier. Et nous nous étonnons de tous ces malheurs. Vous avez à priori une philosophie positive, vous êtes érudits, vous mesurez l’espace, le ciel, vous savez combien d’étoiles il y a dans le cosmos, vous savez contrôler des réactions chimiques, vous savez ce qu’est l’oxygène, l’hydrogène, l’azote, mais ne savez pas organiser votre foyer ; il y a donc des choses que vous ne savez pas. Certains disent : « Il y a là des choses inatteignables », mais tout est relatif concernant ces aspects-là et rien n’est vraiment inatteignable. Toute chose est possible mais il faut du temps pour l’assimiler : un enfant commence par apprendre par bribes, puis un peu plus et devenu adulte sa vision des choses change. Je vous pose maintenant cette question : si vous venez dans mille ans sur Terre quel sera votre point de vue ? Comme celui d’aujourd’hui plus quelque chose, un plus quelque chose.

 

Je reprends : pourquoi cette distinction ? Les gens ne doivent pas être pareils. La loi est telle que les gens sont identiques par essence mais différents par degré : une différence doit toujours subsister entre les gens, c’est une loi Divine. Si vous voulez que quelqu’un vous aime, il faut une distinction entre vous deux mais une distinction harmonieuse comme entre les tons de la musique ; c’est précisément l’accord harmonieux de ces différences qui engendre l’harmonie que nous admirons. Explicitons cette harmonie qui doit régner entre l’homme et la femme, appliquons ce principe Divin. La femme est l’emblème de l’Amour ; l’Amour ne peut pas se manifester chez l’homme, cet homme moustachu ! La femme aussi peut avoir des moustaches comme chez certains animaux femelles mais certaines qualités lui sont propres et elles sont inaltérables. L’homme, lui, détient cette autre force Divine qui se nomme Sagesse. Lorsque l’Amour et la Sagesse se marient, nait la Vérité. Voulez-vous connaître la Vérité, il faut trouver votre père, la Sagesse et votre mère, l’Amour et lorsqu’ils vous engendreront, ils vous montreront ce qu’est la Vérité, et la Vérité se manifestera. La Vérité est d’une lignée paternelle, elle est du genre masculin, le fils de ces deux parents. Le père et la mère, la Sagesse et l’Amour, s’ils conçoivent de nouveau, enfantent la Vertu ; c’est votre sœur. Et la Vertu et la Vérité, unies, forment la Justice ; voilà comment se pose cette question.

 

Si vous voulez créer cette perle, c’est à votre âme de la sculpter. Mais par quoi les gens sont-ils tracassés ? Ils disent souvent : « Prêches-tu conformément à l’Église ? » Je réponds : « Je prêche ce qui est conforme à la grande loi Divine, je ne mens pas devant Dieu. Est-ce que mon enseignement correspond à votre conception des choses, cela m’indiffère ; il m’importe surtout que ma vision soit en accord avec la grande loi ; ne pas mentir devant Dieu, le Ciel, les Anges, les saints, voilà ce qui m’importe. Si tous comprennent l’Enseignement ainsi, nous n’avons rien à craindre. » Certains disent : « Tu vises à créer une secte. » Ceux qui créent des sectes sont mesquins. N’importe qui peut former une secte : prends une hache, coupe le bois, tu feras une secte ; ou bien prends un marteau pour cogner contre la pierre, tu feras une secte ; introduis-toi entre les hommes, désunis-les, et tu feras une secte. Les sectes sont faciles à créer. Dans une église américaine une polémique virulente a eu lieu pour savoir s’il faut lever le calice pour célébrer l’eucharistie ; mais ceux qui se sont prononcés pour, ont oublié de le lever. Nous aussi, nous oublions souvent ce que nous prêchons ainsi que ce principe qui nous unit.

 

Notre tâche est de faire régner le Royaume de Dieu sur la Terre. Je veux que nous formions une secte mais laquelle ? Devenir conducteurs de la loi Divine pour qu’elle s’empare de tous les esprits et de tous les cœurs, et que tous, hommes, femmes, enfants, fils du Royaume de Dieu vivent sur Terre la vie qu’il convient. Et lorsque les gens se plaignent auprès de moi comme maintenant : « De grands malheurs se sont abattus sur nous », je leur dis : « Je me réjouis que vos prisons s’écroulent, que vos anciennes convictions s’effondrent car on ne peut pas verser de l’eau pure dans une bouteille avant d’en vider l’eau viciée.

 

Lorsque le Christ est venu, les juifs devaient se purifier de la même façon et commencer une nouvelle existence, mais ils ont dit : « C’est Moïse que nous connaissons, Toi, nous ne Te connaissons pas, Tu veux former une secte. » Mais Il n’a pas formé de secte comme vous le voyez, bien qu’il fût hérétique de leur point de vue. Certains m’interrogent : « As-tu la vraie foi ? » Je peux avoir la vraie foi devant Dieu et non devant l’Église. On disait du Christ aussi : « Il veut anéantir notre peuple », mais deux mille ans après, nous ne devons plus raisonner comme les juifs. Je demande, qu’ont-ils gagné en crucifiant le Christ ? Rien ! Ils se sont éparpillés partout dans le monde. Crucifier un homme est la chose la plus simple : quatre clous suffisent !

 

Je reviens à notre sujet. Je vous exhorte à réfléchir et à méditer profondément sur les choses. Et je vous dirai encore une chose en lien avec ce principe de l’homme et de la femme : d’abord, vous devez aimer le Seigneur de tout votre cœur, votre âme, votre raison, votre force ; deuxièmement, aimer vos proches comme vous-mêmes ; troisièmement, aimer vos ennemis. J’ai parlé tout à l’heure de vos ennemis : ce petit grain de sable. Le Christ descendu sur Terre n’est pas venu sauver les nobles et les pieux, mais ces grains de sables, pleins d’aspérités. C’est pour eux qu’Il est descendu en enfer, pour les en sortir. Pour sortir les perles d’une huitre, il faut l’ouvrir. Suivant la même loi on ouvre les gens montés au Ciel et si on trouve une perle à l’intérieur, on la récupère. Au décès d’une personne, on se lamente : « L’huitre est morte » et on accompagne la dépouille « Pauvre huitre qui est morte ! » Je dis qu’elle est montée au Ciel pour présenter la perle qu’elle a créée et sculptée, car sans cette perle elle ne serait pas allée au Ciel et elle n’aurait eu aucune valeur.

 

Je reviens sur les traits principaux de l’homme et de la femme. Ceux qui ont minutieusement étudié la construction humaine disent que les traits externes de l’homme sont le résultat de sa nature intérieure, c’est-à-dire que l’homme est intérieurement comme il se présente à l’extérieur ; il n’y a aucun doute là-dessus. Ils disent que les pieds chez l’homme et la femme normalement constitués doivent représenter un sixième de sa taille ; le visage doit représenter un dixième de sa taille ; la poitrine, un quart ; la longueur de la main, un dixième ; l’épaisseur du cou est équivalente à deux fois celle du poignet. Bien sûr, individuellement, chaque personne présente certains écarts : certains hommes et certaines femmes ont des visages plus oblongs ou en forme de poire ou plutôt ronds ; à quoi cela est-il dû ? Les gens avec des visages ronds ne sont pas très actifs mais plutôt conciliants, diplomates, qu’ils soient hommes ou femmes ; les visages ronds sont plus caractéristiques des femmes, plus représentatifs de leurs mères.

 

En vous décrivant cela, je veux donner un nouveau cap : vous faire comprendre le christianisme dans sa profondeur, en tant que science de la Vie. C’est une science positive qui doit nous apprendre comment vivre. Les gens se distinguent uniquement dans l’application : il y a une application sur le plan physique, une autre, sur le plan spirituel. Les hommes et les femmes ne peuvent pas être identiques, il faut une différence entre eux. Si l’homme est actif et dynamique, réjouis-toi et ne dis pas : « Je ne veux pas être un homme. » Dans chaque manifestation, il faut du dynamisme ; si ce n’est sur le plan physique, alors sur le plan intellectuel ; si ce n’est dans l’intelligence alors dans le cœur, mais l’homme doit toujours être actif. L’activité signifie le travail, une production sur ces trois plans : physique, psychologique et spirituel. Tous ne peuvent pas travailler en même temps, au même endroit, sur le même plan. Cette disparité entre vous peut faire naître une dysharmonie ou une harmonie, cela ne tient qu’à vous. Lorsque les deux sont irascibles, si l’un parle, l’autre doit l’écouter ; lorsque le premier joue de la musique, le second doit écouter. Voilà la loi qui agit sur le plan physique. Si l’un se tait, l’autre apprécie cette preuve de patience et le rétribuera sur un autre plan. Mais si la femme ne se comporte pas ainsi, l’homme dira : « Il n’y a pas plus teigneuse que ma femme, elle a une langue de vipère ; que le Seigneur nous délivre : moi d’elle ou bien elle de moi. » Ne pensez pas que vous serez délivrés. Dans l’au-delà vous vous persécuterez encore si c’était le cas ici-bas. Ce qui peut changer votre vie, c’est la compréhension de la loi Divine et son application dans la Vie. Vous ferez beaucoup d’erreurs, des milliers même, le Seigneur ne vous jugera pas pour cela, Il vous pardonnera, je vous assure qu’Il vous pardonnera, mais à condition d’apprendre la loi Divine et de travailler. Si au bout de cent erreurs vous n’avez appris aucune leçon, le Seigneur ne vous les pardonnera pas. Toute chose dans le monde a son utilité. Si le poirier a des épines, si le rosier a des épines, c’est l’ordre des choses ; elles ne sont pas placées là par hasard. Vous direz : « Oui mais, il y a des épines ! » Celui qui grimpe dans le poirier doit avoir des habits adéquats pour ne pas les lacérer ; j’ai vu beaucoup d’enfants rester coincé en haut d’un poirier et il faut amener une échelle pour les faire descendre. Celui qui ne connait pas la loi, dit : « Ce poirier est piquant, il faut l’abattre. » Oui, il est piquant mais il donne de bonnes poires !

 

Je vous donnerai un autre exemple, valable pour l’homme comme pour la femme, même s’il concerne cette dernière. Une femme revêche et obstinée n’écoutait jamais son mari et faisait toujours le contraire de ce qu’il lui demandait. Une fois, elle a voulu s’asseoir au bord du puits. Il lui a dit :

 

- Ne t’assois pas là car tu vas tomber et je resterai sans femme.

 

Elle ne l’a pas écouté :

 

- J’irai m’asseoir.

 

Ce qu’elle a fait mais elle est tombée au fond du puits. Il s’est mis à se lamenter et à crier :

 

- Je t’ai dit de ne pas t’asseoir ; si tu m’avais écouté, tu ne serais pas tombée.

 

Une heure plus tard, il voit un diable aux cheveux blanchis bondir du puits.

 

- Qu’est-ce qui t’arrive ? lui a demandé le mari.

 

- Mes cheveux ont blanchi en une heure à cause d’une femme ici.

 

Et il a fui en disant cela. L’homme s’est mis à réfléchir sur la manière de tirer profit de cette situation. Il a eu l’idée de visiter des maisons hantées par des esprits malveillants et, si aucune incantation ni exorcisme ne marchait pour les faire fuir, alors il finissait par dire : « Fuyez car ma femme arrive ! » Et alors ils se sauvaient tous. Aussi, sa femme a-t-elle été une grande bienfaitrice pour le monde car, en faisant fuir le diable du puits où elle était tombée, elle a fait comprendre à son mari que le diable craint uniquement la femme et pas l’homme, puisqu’à la seule invocation : « Fuyez ma femme arrive ! » il a chassé tous les diables. De cette façon, le malheur d’un seul a libéré des milliers d’autres.

 

Voilà pourquoi les femmes ont la clé du Royaume de Dieu. Lorsque le Christ a dit à Pierre : « Je te confie les clés du Royaume de Dieu », Il sous-entendait cette grande loi intérieure de la différence qui doit toujours subsister entre l’homme et la femme ; et l’amour de l’homme pour la femme se nourrit de cette différence. Le jour où la femme fait évoluer la position dans laquelle Dieu l’a initialement placée, l’homme ne l’aimera plus, quels que soient les diamants, bagues, colliers, robes de soie dont elle se pare, aucune force extérieure ne lui fera l’aimer. L’homme est le Seigneur pour la femme : elle doit voir que le Seigneur demeure en lui ; et pour être aimée par le Seigneur, elle doit mériter Son affection en faisant un travail pour Lui. Comme Il ne peut pas descendre Lui-même sur Terre pour travailler, Il nous donne la raison, le cœur, la force, tout, pour gouverner sur Terre, mettre de l’ordre, et Il nous donne sa rétribution par toutes Ses Bontés.

 

Certains disent : « Le Seigneur viendra arranger le monde. » Il l’arrange aussi en ce moment, et pas seul, mais grâce à d’autres : les allemands d’une part, les russes, les français, les anglais d’autre part arrangent le monde avec leurs canons. Certains demandent quand les batailles cesseront ; elles cesseront d’elles-mêmes lorsque le mur qu’ils sont en train d’attaquer sera brisé. On peut par une formule mathématique calculer le nombre de coups qu’une pierre supporte : une pierre peut résister à cent coups, une autre, à deux cents, une troisième, à cinq cents ; de la même manière nous pouvons deviner quand cessera la guerre d’elle-même : lorsque la quantité d’obus et de projectiles nécessaire sera utilisée et lorsque la nouvelle conscience de leur prédestination sur la terre pénétrera les esprits des hommes. Ils diront alors : « Nous avons fait un excellent travail. »

 

Et le Christ, s’adressant à Ses disciples leur dit que l’homme qui cherchait la perle – le sens de son âme – l’ayant trouvée, est allé vendre tout ce qu’il avait pour l’acheter. Si vous n’êtes pas prêts à tout sacrifier dans ce monde, au moins sacrifiez une seule chose pour gagner une perle, quelque chose de raisonnable ; car certains cèdent tous leurs avoirs sans acquérir de perle, mais uniquement pour des beuveries, du billard, des jeux de carte. Si je trouvais cette perle chez le pauvre dont parle le Christ, j’aurai vendu tous mes avoirs. Il ne suffit pas de distribuer ses avoirs aux pauvres pour faire du Bien, car le Christ demande que le Bien soit fait avec discernement. Il n’est pas raisonnable de donner un agneau tous les jours à un loup ; dans le zoo, cela se fait, car les loups sont gardés pour les donner en spectacle, mais en société cette loi est inapplicable ; nous ne pouvons pas sacrifier les agneaux pour les loups ; pour les hommes, oui, cela a par contre du sens.

 

Voici un autre exemple : dans les temps immémoriaux existaient deux royaumes, séparés par une montagne infranchissable. Des deux côtés, des savants se sont prononcés sur le bienfait que la construction d’un passage dans cette montagne représenterait, mais qu’elle n’était possible qu’à condition de creuser ce tunnel sans jamais se retourner en arrière tant que le travail n’était pas achevé. Beaucoup se sont essayé mais, alors qu’ils étaient en plein effort, ils se faisaient à chaque fois distraire par des passants et se retournaient pour discuter avec eux, et alors le passage entamé se comblait. Un prince s’est enfin attelé à ce travail, en gardant son attention pour lui sans s’intéresser aux autres. Oui, mais un philosophe s’est rendu sur le chantier pour lui montrer un moyen plus facile de percer la montagne ; il s’est alors laissé distraire, s’est retourné pour discuter et à ce moment-là le trou creusé s’est de nouveau comblé de terre. Il s’est promis alors une dernière fois de ne se retourner sous aucun prétexte. On a continué de venir l’interpeler mais il est resté sourd aux sollicitations tant que le tunnel n’a pas été fini et les deux royaumes réunis. Il s’est marié alors avec la fille du roi voisin et les deux peuples ont vécu plus heureux qu’avant. Ce n’est pas une simple allégorie mais une grande vérité. La grande montagne qui sépare ces deux royaumes, c’est le péché qui sépare la Terre du Ciel. Si vous étiez clairvoyants, vous verriez entre la Terre et le Ciel cette muraille noire avec canons et gardiens. C’est cette montagne que le Christ a creusée pour descendre. Et lorsqu’il dit : « Un seul chemin mène au Royaume céleste », Il sous-entend ce passage creusé, ce sentier étroit.

 

Cette route étroite est creusée depuis deux mille ans mais très peu sont ceux qui l’empruntent. Il y a beaucoup de routes plus larges qui ne mènent pas là où mène le chemin étroit. Beaucoup ne croient pas et disent : « Prouvez-le-moi. » Bien sûr on peut le prouver, à condition de sortir de sa maison. Mais l’homme dit : « Je ne sors pas », et il n’ira que jusqu’au mur pour rebrousser chemin ensuite. C’est pourquoi, sachant que vous franchirez ce passage uniquement en suivant la loi du genre entre l’homme et la femme, vous devez fonder un foyer.

 

Et lorsque nous parlons de Renaissance, de Repentir, nous sous-entendons qu’il faut créer une harmonie entre nous et Dieu. Si le Seigneur ne vous aime pas, qui peut vous aimer ? On dit : « Je n’ai pas d’amis, celui-ci ne m’aime pas, celui-là non plus, le Seigneur non plus ». Ce n’est pas vrai, le Seigneur vous aime, apprenez, vous aussi, à l’aimer. Il n’est pas invisible, vous pouvez Le voir partout. Ce Seigneur dont je vous parle, vous aborde au moins dix fois par jour, Il vous rencontre, vous conseille, etc… Lorsque vous projetez de faire quelque chose et rencontrez un ami dans la rue qui vous dit : «Ne le faites pas», c’est le Seigneur qui vous a parlé à travers celui qui vous a rencontré. Maintenant à travers mes paroles, c’est encore Lui qui s’adresse à vous : les mots, l’emballage est de moi, mais le contenu vient du Seigneur. Si vous recevez un cadeau, il faut enlever l’emballage pour trouver le contenu.

 

Par conséquent vous, hommes et femmes sur Terre, vous devez vous comprendre. Vous avez un certain empaquetage autour de vous : vous voulez être célèbres, riches, avoir des maisons, de l’érudition, de la force, être aimés par tous, avoir tout de suite ce que vous souhaitez. C’est bien, mais ça ne s’obtient pas comme ça ! Il faut apprendre la loi Divine en commençant par vous, par votre intérieur. Si par exemple vous prenez ce verset sur la perle et sur un an, voire sur un mois vous passez ne serait-ce que dix jours à méditer dessus, savez-vous quels secrets vous allez en extraire ? Comme un scientifique qui prend des verres en les superposant d’une certaine manière pour observer de petites bêtes microscopiques qu’il ne peut pas distinguer sinon, vous aussi, si vous superposez les verres de votre cerveau, vous verrez beaucoup de choses, invisibles à l’œil nu. Comme le scientifique qui voit dans une goutte d’eau, examinée au microscope, un mouvement, une animation, tout un monde vivant, dissimulé aux yeux du néophyte, de la même façon, celui qui use de la Sagesse Divine peut voir tout ce que les autres ne savent pas voir.

 

Vous vous levez indisposé le matin, sans savoir pourquoi ; vous échouez dans votre travail, il y a une raison à cela ; vous êtes souffrant, il y a une raison ; vous n’êtes pas beau, il y a une raison. La beauté doit être un idéal pour l’homme et pour la femme car tous les anges, les saints et Jésus Christ sont beaux. Lorsque la femme dit : « Mon mari ne m’aime pas », j’en déduis qu’elle est laide. L’âme dans laquelle sont écrits Bonté, Justice, Amour, Sagesse, Vérité, est grande et belle, chacun peut l’aimer. Si personne ne vous aime, c’est que vous n’avez pas ces traits. Allez auprès du Seigneur pour lui dire : « Seigneur, manie davantage Ton ciselet sur moi pour graver ces vertus. » Si le Seigneur ne travaille pas avec Son marteau sur quelqu’un, alors il sera une simple pierre sans valeur.

 

Venons-en maintenant à l’application : comment l’homme et la femme doivent-ils travailler ? Ils veulent avoir des enfants ; les enfants sont porteurs de la Vérité. Vous qui voulez comprendre la Vérité, seuls vos enfants peuvent vous l’apprendre ; vous qui souhaitez apprendre l’humilité, seuls les enfants vous apprendront ce qu’est l’humilité. Une femme qui n’a jamais enfanté, ne peut être ni bonne, ni humble, elle sera toujours fière. Il en est de même l’homme. Toutes les pensées, tous les désirs qui naissent sont vivants, ils sont la demeure d’un Grand être, un ange qui sera un jour votre ami. Les enfants que vous avez maintenant ont été autrefois seulement un rêve que vous avez habillé. Cette petite perle dont le Christ parle est en vous, sauf que certains essaient de la rejeter au lieu de l’anoblir. Vous dites : « Le Seigneur ne l’a pas bien faite » et vous la martelez à coups de burin mais elle perd ainsi son sens. Ne martelez pas au burin les traits que le Seigneur a mis dans l’âme humaine. Je suis contre ces philosophes qui clament que le monde n’est pas fait avec justesse. Ils disent : « Attendez qu’on le réajuste un peu. » La femme, par exemple, pour avoir une taille plus fine, met un corset. Pour ne pas grossir, jeûnez ! Maintenant vous mangez trois fois par jour, essayez de manger une ou deux fois par jour pour voir comment se développeront en vous des traits plus nobles. Vous dites : « On ne peut pas vivre sans nourriture » ; savez-vous combien il suffit de manger par jour ? Dans la vie, il y a certaines lois qui régulent la nourriture ; certains jours vous manquez d’appétit, alors ne mangez pas, mais attendez qu’il revienne. Pourtant l’homme dit : « Ma femme doit manger sinon elle va s’abîmer. » C’est au contraire maintenant qu’elle est abîmée ; si elle ne mange pas, elle se rétablira. Les animaux aussi, lorsqu’ils sont indisposés, ne mangent pas.

 

Je dis donc que la petite perle dont parle le Christ est en vous mais certains veulent l’expulser, ce qui est un avortement. Et le plus grand fléau pour la femme moderne est l’avortement. Les statistiques montrent qu’à New York, en 1905, il y a eu cent mille avortements. Il n’est pas permis à un être humain d’expulser un enfant par un avortement, ni de son esprit, ni de ses entrailles, ni de son cœur, s’il veut être chrétien. Si une bonne pensée vous vient, vous dites : « Je vais l’expulser ». Tu l’expulseras, mais tu seras malade ensuite. Quelqu’un dit : « J’ai mal pensé ». Ce n’est pas un péché d’avoir mal pensé, le péché est dans l’avortement. Tout le monde fait des avortements et s’étonne que le monde aille mal, mais vous avez déjà tous des enfants avortés à travers le monde : les mauvaises pensées qui vous tourmentent, les démons, sont ces enfants, ces pensées, ces désirs dont vous avez avorté jadis. Ils vous disent : « Tu es une mère indigne » ; ils vous entravent dans toutes vos entreprises et vous rendent malheureux. Le mieux pour vous, si vous aspirez à être heureux et dignes de rentrer au Royaume céleste, c’est d’arrêter d’avorter et de prier le Seigneur de vous pardonner la mauvaise utilisation de ces bonnes pensées et de ces bons désirs qui sont vos enfants, et que vous avez expulsés, tués et dépouillés de leurs richesses. Voilà pourquoi nous devons à l’avenir nourrir chaque noble pensée, chaque noble sentiment car ils vont s’inscrire sur nos nez, nos sourcils, nos yeux… pour avoir la beauté d’Apollon ! Pour le moment, les hommes sont des épouvantails, des laideurs ; s’ils se rendaient au Ciel pour voir les beaux anges, ceux-ci s’enfuiraient.

 

Maintenant, nous devons prier le Seigneur de nous aider à être plus lumineux, ce qui n’est pas compliqué. Si une huitre peut fabriquer une perle et être louée par le Christ, pour quoi vous louera-t-Il lorsque vous irez au Ciel ? Quelqu’un dira : « J’ai été premier ministre en Bulgarie », mais le Christ l’interrogera : « Qu’as-tu fait de bien pour le peuple bulgare ? » - « Rien. » - « As-tu une perle ? » - « Non. » - « Dehors ! Redescends sur Terre tant que tu n’as pas fabriqué de perle, car sans elle je ne t‘accueille pas au Royaume de Dieu. » Vient un évêque : « Qu’as-tu fait, toi ? » L’interrogera le Christ. « J’enseignais le bien aux hommes, je croyais en Toi. » - « As-tu fait une perle ? » - « Non. » - « Dehors ! » Mais, à celui qui a fait une perle, il dira : « Je me réjouis, mon fils, que tu te sois montré digne. » Vous aussi, hommes et femmes, quand vous irez au Ciel, vous y croiserez l’un de vos fils : votre perle qui vous dira : « Merci maman de m’avoir accueilli dans tes entrailles, lorsque j’étais encore un grand pécheur, pour faire de moi un homme. Maintenant, dans ce monde, je serai ton serviteur de tout mon cœur. » Ce sera cela votre joie.

 

Voilà ce que le Christ veut dire par ces versets, et j’ai choisi le moins important qui pourtant contient tant en lui. Les autres renferment des choses encore plus profondes que vous apprendrez un jour : non pas ici sur Terre mais au Ciel, car il y aura alors en vous une nouvelle compréhension, de nouveaux sentiments, de nouvelles dispositions. Alors vous verrez d’autres images que vous saurez interpréter ; pour le moment on ne peut vous donner plus. Si on vous donne plus, vous ne le supporterez pas ; c’est comme gonfler une bulle de savon plus qu’elle ne peut supporter, elle explosera. Voilà pourquoi le Christ dit : « Vous, les femmes, vous êtes l’emblème de l’Amour Divin, Dieu demeure en vous », et les femmes doivent écouter humblement, en silence et se montrer dignes de le porter. Vous dites : « Seigneur, sache que le monde n’est pas comme Tu l’as fait ». Nous n’avons pas à Lui donner des leçons, lorsqu’Il parle, nous devons nous taire. Lorsqu’Il se taira, nous commencerons notre apprentissage et nous dirons : « J’ai fait ceci ainsi et cela autrement », et alors Il dira : « Tu as raison ici, mais là tu as tort. » Par conséquent, Son Enseignement doit être écouté et appliqué dans la Vie.

 

Et lorsque le Christ dit à la femme : « Aime ton prochain comme toi-même », Il sous-entend qu’elle aime son mari comme elle-même ; et de même en disant à l’homme d’aimer autrui, cela sous-entend qu’il aime sa femme comme lui-même. Et si vous donnez cet exemple, alors vos fils et vos filles les suivront. C’est cela la création de la perle, la loi de l’alchimie appliquée dans le plan physique.

 

2 mai 1915, Sofia

 

Traduit par Bojidar Borissov

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