mayakitanova Posted February 3, 2017 Report Share Posted February 3, 2017 L’ÉCOLE ET LA FEMME Si l’on fait un parallèle entre l’Initiation dans les Écoles ésotériques depuis la plus haute antiquité et jusqu’à la venue du Christ, et l’Initiation depuis la venue du Christ jusqu’à la venue du Maitre, d’importantes différences se découvriront. Jusqu’à la venue du Christ, les Écoles ésotériques affectaient une attitude négative envers la femme, lui interdisant l’accès de ces Écoles, ou bien ne la traitant pas sur un pied d’égalité avec l’homme. C’est seulement à la venue du Christ que l’on commence à accorder à la femme l’attention qui lui était due. Le Nouveau Testament donne l’image de plusieurs femmes sur lesquelles le Christ a déversé les flots de ses trésors spirituels. C’est ainsi que dans les personnalités de Marthe et de Marie sont dévoilés deux caractères, deux mondes, totalement opposés, caractérisant deux principes de l’âme humaine : le principe actif et le principe passif. En ces deux femmes, nous voyons deux états opposés de l’âme humaine : l’un d’eux est calme, serein, silencieux ; en lui l’esprit est dirigé vers un principe éternel s’appuyant sur une base éternelle. L’autre état est pareil aux vagues de la mer, aux ramilles des arbres, toujours en effervescence, en perpétuelle agitation. On rencontre partout dans le monde ces deux types humains. Le Christ adresse à Marthe les paroles suivantes : « Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule chose est nécessaire. Et Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée. » (Saint Luc, Chap. 10, V. 41-42.) Parmi toutes ces images typiques de la femme que nous donne l’Évangile, relevons en premier lieu celle de la Vierge Marie, image de la sainteté et de la pureté, et qui fait l’objet d’un culte spécial; Marie de Clopas, sa soeur, profonde expression de dévouement ; Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, image de la foi et de la piété ; la Chananéenne, symbole de la foi, qui fut guérie d’une perte de sang rien qu’en effleurant l’aura du Christ ; tout comme cette veuve anonyme qui donna son obole. Toutes ces femmes sont vertueuses. Cependant, on voit autour du Christ leur contraire ; de grandes pècheresses, entre autres la femme adultère condamnée par la loi à périr lapidée. C’est là un grand problème social, tant du point de vue biologique que moral et juridique. La loi de Moïse n’a étudié ce problème que sur une de ses faces, sans chercher la culpabilité de l’autre partie : l’homme. Mais le Christ abolit la cruauté de la loi de Moïse, disant à ceux qui voulaient lapider la femme adultère : « Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre. » (Saint Jean, Chap. 8, Ver. 7.) Seul l’Amour Cosmique, qui est archipur et vierge, peut laver les péchés d’un coeur déchu, tel celui de Marie-Madeleine, la célèbre courtisane de Jérusalem. Marie-Madeleine, symbole de l’âme humaine plongée dans l’abime de la matière, espère en son Sauveur, le Christ, qui l’arrache à cet abime pour l’élever jusqu’aux plus hautes cimes de la révélation. Ainsi, le Christ a relevé la femme de son rôle subalterne. De son côté, le Maitre ouvrit largement les portes de son École à la femme, à laquelle incombait la tâche de revenir à sa pureté initiale et de devenir la Vierge Solaire, la prêtresse et la Vestale du Temple du Dieu Vivant. Et là, pour la première fois, la femme est placée au même pied d’égalité que l’homme. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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