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RELATION ENTRE L’ÉVOLUTION DES CULTURES ET LES CYCLES PLANÉTAIRES


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RELATION ENTRE L’ÉVOLUTION DES CULTURES

ET LES CYCLES PLANÉTAIRES

 

 

Comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents, après avoir atteint leur apogée, développé et épuisé tout leur potentiel, les différentes cultures commençaient à décliner et inauguraient des ères de perturbation et de déségrégation sociale. Rudolf Steiner dénomme « tourbillon » la fin d’une culture (1). Le rythme qui régit la naissance, le développement et la disparition de ces cultures est parfaitement coordonné avec le rythme des pulsations cosmiques. Comme nous l’avons déjà fait remarquer, c’est la Grande Année, ou cycle précessionnel de 25.920 ans qui est l’unité de base. Le douzième de cette période, ou Mois cosmique, est égal à 2.160 ans. Les cultures se suivent chronologiquement suivant les mois de la Grande Année stellaire. Le signe du Taureau fut celui sous lequel la culture égypto-chaldéenne fleurit, le signe du Bélier fut celui de la culture Sémite, et le signe des Poissons celui de la culture chrétienne (2). La nouvelle culture se développe sous le signe du Verseau.

 

Au cours de leur course le long de la spirale solaire, les planètes se rencontrent les unes avec les autres et apposent leur empreinte sur la marche des évènements historiques, dont les lignes générales sont tracées par le signe zodiacal (mois cosmique) sous lequel ils se déroulent. Ainsi le zodiaque trace dans ses grandes lignes l’évolution humaine.

 

Les planètes, en tant que facteurs spirituels, exercent sur notre terre une action en deux directions : en premier lieu, cette influence est conditionnée par leur passage dans les différents signes zodiacaux, qui sont une sorte de transformateur de leurs énergies électromagnétiques spécifiques; en second lieu, cette influence se voit déterminée par les rencontres périodiques des planètes dans les signes zodiacaux.

 

Le ton fondamental d’une culture dépend de son signe zodiacal (de par la force de la marche précessionnelle). C’est sur cette base que les planètes, d’elles-mêmes et de par leurs cycles, tissent sur cette trame les croyances religieuses,

 

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(1)    La fin de l’époque atlante et l’apparition des cultures de notre Race Blanche, issue de la famille des Our-Sémites (qui donna naissance à toutes les cultures connues dans l’histoire asiatique et européenne) représente elle-même un tel «tourbillon». Le fruit final de ce « tourbillon » est la culture chrétienne (R. Steiner).

(2) Selon Paul Le Cour (L’Ère du Verseau), l’Astrosociologie prend comme point de départ de l’histoire spirituelle de l’humanité le signe de la Vierge et non le signe du Bélier. II y a 14.000 ans environ, le point précessionnel se trouvait dans le signe de la Vierge.

D’après Dupuis, les Anciens auraient connu l’équinoxe d’automne sous le signe du Bélier, tandis qu’aujourd’hui il est dans la Vierge, ce qui signifie un déplacement de 15.000 ans environ.

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les hypothèses scientifiques, les conceptions philosophiques et les formes sociales de la vie. L’Astrosociologie exige une parfaite connaissance des analogies cosmiques existant entre les peuples, les rayons géopolitiques, les villes, etc. Ces analogies sont conditionnées par l’instant cosmique de leur naissance.

 

À l’avenir, au cours de la nouvelle époque des Fils de la Volonté, la nature et la signification de ces grandes questions et de ces hauts problèmes feront l’objet d’études dans les Universités. Ce sont justement les Fils de la Volonté qui découvriront les analogies existant, d’un côté entre les signes zodiacaux et les planètes, et de l’autre entre les organes et les systèmes de leur propre organisme.

 

Dans l’Astrosociologie, les cycles des planètes lentes (Jupiter, Uranus, Neptune et Pluton) ont une importance capitale. Ces cycles sont formés par les conjonctions, ou rencontres, des planètes au cours de leur gravitation autour du soleil. Ainsi, par exemple le cycle entre Pluton et Neptune a une durée de 500 ans environ et un orbe d’influence de 10 ans; celui entre Pluton et Uranus est de 120 ans environ, avec un orbe de 5 à 6 ans, celui de Pluton et Saturne, de 33 ans environ; Pluton-Jupiter, de 13 ans; le cycle de Neptune-Uranus est de 175 ans environ, avec un orbe de 10 ans; Neptune-Saturne de 35 ans; Neptune-Jupiter, 13 ans; Uranus-Saturne, 45 ans; Uranus-Jupiter, 13 ans; Saturne-Jupiter, 20 ans environ. Suivant la durée plus ou moins longue de ces cycles, ainsi que le caractère de leur position respective dans les signes du zodiaque ou bien leurs aspects avec les autres planètes, ils exercent une influence plus ou moins grande sur tous les secteurs de la vie qu’elle soit individuelle, sociale ou internationale. Le cycle planétaire exerce son influence d’une conjonction à la suivante, en passant par tous les aspects successifs de ce cycle. Le processus d’évolution du cycle donné commence par l’aspect de conjonction qui représente le germe. L’aspect suivant, le sextile, conditionne la poussée des racines de ce germe. Vient ensuite le carré, c’est-à-dire la croissance de la tige, suivi du trigone, c’est-à-dire les fruits. L’apogée vient avec l’opposition qui marque la dernière limite de la croissance et le début de la dégénérescence des formes.

Avec l’opposition commence l’involution du cycle, c’est-à-dire le processus de déségrégation.

Le trigone de l’involution marque le dernier sursaut de vie, le chant du cygne. Avec le carré commencent les attaques extérieures, tandis que le sextile amène les attaques qui sapent les racines mêmes.

 

La pensée humaine découvrira peu à peu les énigmes du monde spirituel .D’autre part, par la voie de l’intuition, l'esprit humain arrivera à la révélation que notre cosmos est véritablement un immense organisme qui dirige la vie de tous les systèmes solaires et de leurs milliards de planètes, et dont la vie intégrale est en dépendance fonctionnelle de la vie du Principe Cosmique. L’homme atteindra à la connaissance qu’en dehors des formes connues de la vie, il existe des êtres invisibles à ses sens physiques dont l'activité et la vie sont en relation étroite avec sa propre vie et avec la vie sociale, nationale et de l’humanité tout entière.

 

Nous ne cherchons ni à influencer ni à convaincre les incrédules de l’existence d’un monde au-delà des sens, ni à entamer une polémique avec les positivistes ou les autres écoles philosophiques qui nient l’existence d’un monde invisible, d’esprits supérieurs, du karma, de l’incarnation et de la réincarnation, et autres questions ésotériques. Non seulement un grand nombre d’Écoles spirituelles s’occupent d’éclairer ces questions, mais de plus il existe une énorme littérature qui a pour but d’apporter des lumières sur toutes ces questions. En outre, il n’est pas obligatoire d’accepter toutes ces assertions et affirmations comme des dogmes absolus; il vaut mieux parvenir de soi-même à leur compréhension à l’aide d’études approfondies, et cela sur la base de l’expérience propre et de la vue intuitive.

 

Pour le disciple, il n’y a pas de phénomène social, d’évènement, d’enseignement, de doctrine scientifique ou philosophique qui ne soit de nature à jouer un certain rôle préparatoire, soit constructif, soit destructif, permettant de parvenir à la vérité, ou de suivre les cours de la Haute École de la Vie, ou École du Maitre. Tout ce travail préparatoire lui a été indispensable en tant qu’étape, seulement pour un temps et un lieu donnés.

 

En général, l’humanité est déjà entrée dans l’âge mûr de son développement. Il y a un grand nombre d’accessoires (objets, procédés, moyens, méthodes) qui ne lui sont plus d’aucune utilité. Un grand nombre de doctrines philosophiques, de théories scientifiques, de conceptions et de dogmes religieux sont devenus de tels accessoires inutiles, sans aucune valeur pour la marche du processus créateur de la vie. Les différents systèmes philosophiques, qu’ils soient idéalistes ou positifs, ont perdu leur valeur, tout comme un habit usé. Ils doivent être remplacés par des formes et des valeurs nouvelles. La vie en tant qu’un tout est l’expression des éléments d’un haut plan et de la poursuite d’un but supérieur, qui ne peuvent être compris que par le coeur pur des Vierges Solaires, par l’intelligence lumineuse des Fils de la Sagesse et par la volonté ferme comme le diamant des Fils de la Force. Sans mysticisme, sans illumination intuitive et sans clairvoyance, le mystère du plan cosmique et du but supérieur qu’il poursuit ne saurait être compris.

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