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LES RACES ET LEURS TÂCHES HISTORIQUES, 1. —NOTIONS GÉNÉRALES


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DEUXIÈME PARTIE

 

LES RACES ET LEURS TÂCHES HISTORIQUES

 

1. —NOTIONS GÉNÉRALES

 

La notion de race, dans le sens le plus large du mot, se rapporte non seulement au genre humain, mais aussi aux règnes végétal et animal. La race, dans le sens étroit du mot, signifiant l’ensemble des individus du genre humain, a un sens biologique et morphologique précis. Dans ce dernier cas, un rôle spécifique est joué par toute une série de qualités et de signes extérieurs héréditaires, caractéristiques pour telle race donnée de l’espèce humaine. Tout spécialement pour les humains, la structure du crâne renferme les marques les plus caractéristiques d’une race donnée. La science contemporaine s’est peu occupée de la structure du crâne humain et plus spécialement du front humain. Elle a pris en considération une série d’autres indices : couleur de la peau ; caractère du cheveu, sa qualité et sa couleur ; couleur et forme des yeux ; forme du nez ; saillie des pommettes ; structure des mâchoires.

 

Étant donné qu’il nous faut établir le lien entre l’état actuel de la race humaine à ce stade de son évolution et ses stades antérieurs, nous allons jeter un bref coup d’oeil rétrospectif sur les races humaines en tant que phases ou étapes de cette évolution. Nous allons esquisser les essais tentés par l’anthropologie contemporaine pour classifier les races humaines. Puis nous ferons un bref exposé de certaines conceptions ésotériques dans ce domaine. Ces essais ont réellement de la valeur, quoiqu’imparfaitement effectués, tant par la science positive que par l’occultisme.

 

Pour ces essais, la science s’est vue entravée par ses conceptions matérialistes bornées, tandis que l’occultisme de son côté s’est embourbé dans des domaines métaphysiques obscurs et nébuleux.

 

La science s’appuie sur l’observation des faits tels qu’ils sont perçus par les sens, ainsi que sur les monuments anciens et les découvertes paléontologiques ; c’est la méthode inductive bien connue de recherches qui ne se base que sur des faits du domaine des sens perceptifs. L’occultisme, de son côté, a de plus grandes prétentions à la connaissance : d’un côté, il se base sur les indications des traditions anciennes et, de l’autre, sur l’investigation du monde de l’au-delà des sens à l’aide de la clairvoyance. La science souffre d’une trop grande objectivité, pendant que l’occultisme se laisse beaucoup trop entrainer par l’élément subjectif.

En traitant de ces problèmes, nous désirons avoir l’esprit critique et ne nous laisser entrainer ni dans l’une ni dans l’autre de ces directions. Pour nous, la clé que nous a donnée le Maitre est d’une valeur particulière : d’après lui, tout ce qui est arrivé dans le monde physique avait déjà eu lieu bien avant dans le monde spirituel ; l’évènement physique est la conséquence, l’effet de causes spirituelles, de phénomènes déjà survenus dans le monde spirituel.

 

Une autre déduction importante est que l’actuel développement physique, physiologique et psychologique de l’homme se présente comme une synthèse de l’histoire, des acquisitions, des valeurs spirituelles et matérielles, ainsi que des races humaines et de leurs cultures.

 

Nous avons souligné que, dans l’avenir, l’astrosociologie découvrira les grandes lois de l’évolution et cela en utilisant non seulement les méthodes connues d’induction, de déduction, de causalité et de comparaison, mais aussi la clairvoyance et l’intuition qui nous permettront d’entrer en contact avec la force cosmique enclose dans l’essence même de l’être humain. Cette nouvelle qualité cognitive de l’homme, la clairvoyance, se basera sur les lois du savoir évolutif. Ce sera un pont jeté entre le matérialisme et l’idéalisme en tant que conception philosophique. D’après le Maitre, c’est une des tâches fondamentales de la nouvelle époque du Verseau. C’est aussi dans cette direction que s’oriente la nouvelle pensée qui s’exprime ainsi : du moment que le matérialisme admet l’infini comme attribut de la matière, il est déjà proche de la conception idéaliste de l’infini et de l’éternité de l’âme. Ceci revient à dire que la matière et l’esprit sont seulement les deux aspects d’une seule et même réalité.

 

Notre tâche, ou la mission de cette nouvelle conception que le Maitre a dévoilée à l’humanité, est de jeter un pont entre le matérialisme en tant que conception philosophique, d’un côté, et les doctrines idéalistes, d’un autre côté. C’est la tâche suprême de l’École créée sur la terre par le Maitre, au cours de la première moitié du XXe siècle. Le Maitre a identifié cette École avec la vie elle-même, et il la nomme : la Haute École de la Vie.

 

Les sciences naturelles qui ont fait d’énormes progrès au cours des deux derniers siècles opèrent cependant sur un champ d’études assez restreint. Elles se limitent au côté physique de la vie, sans prendre en considération le fait que l’évolution des formes et l’évolution de la conscience sont en étroite coordination dans la nature raisonnable vivante qui en meut et en dirige le parallélisme. L’évolution de tous les règnes sur notre planète (minéral, végétal, animal et enfin humain) représente en elle-même un processus de développement graduel dans les cadres du Plan Suprême qui est fonction de la vie de l’Unité Cosmique. Cette ascension progressive suit deux directions : d’une part la préparation des formes vitales, afin qu’elles correspondent au développement progressif de la conscience, allant des stades les plus inférieurs vers les plus élevés ; et d’autre part transformant la qualité de la conscience et son élargissement.

 

La science naturelle contemporaine n’a pas pu pénétrer, à l’aide de ses méthodes d’investigation, dans les domaines spirituels, inconnus pour elle, des émanations subtiles provenant des formes les plus diverses des différents règnes de la vie. Dans ce domaine, l’occultisme a obtenu de plus grands résultats. Il est vrai que la science contemporaine est très pauvre en monuments et en documents concernant la vie sur la terre. Par contre l’occultisme, qui utilise l’analyse clairvoyante, jouit d’innombrables possibilités d’investigation des phénomènes cosmiques passés.

 

Pour caractériser le lien existant entre l’évolution des formes perceptives avec lesquelles la science positive opère et l’évolution des états de la conscience, utilisés par l’investigation occulte, nous pouvons nous servir de l’analogie suivante : comme la bande magnétique enregistre, matérialise pour ainsi dire les ondes du son, les transformant en potentiels électromagnétiques, de même le monde spirituel transmet au monde physique ses vibrations mentales électromagnétiques ; ou mieux encore, le chant devant le microphone se cristallise, pour ainsi dire, sur le disque de gramophone.

 

Mais, revenons à la question des recherches anthropologiques de la science contemporaine en rapport avec les races humaines. Les classifications des divers types de races données par les différents auteurs sont nombreuses. Citons celles de Müller-Haeckel, qui prend comme critérium le langage, la couleur de la peau et des cheveux ; elle ne soutient presque aucune critique. Un autre auteur, Anders Recius, qui part de la configuration du crâne, divise les humains en deux types : en dolichocéphales (crâne plus long que large) et en brachycéphales (crâne aussi large que long). De plus, d’après la forme de la mâchoire, il les divise en orthognathes (mâchoires perpendiculaires) et en prognathes (mâchoires allongées en avant). II groupe les peuples en quatre races d’après la forme de la mâchoire, soit : en orthognathes (races supérieures) dolichocéphales et brachycéphales; en prognathes (races inférieures) dolichocéphales et brachycéphales.

 

La classification d’Egon von Eichstaedt mérite plus d’attention. Selon lui, il y a trois races principales : la race blanche, ou les europoïdes, à laquelle appartiennent tous les peuples européens, les Indous Aryens, les Iraniens, les Perses, les Hammadides, les Berbères et les Sémites. Les Australiens et la tribu des Aïnous sont considérés comme types transitoires. Il appelle la seconde race Négroïde, ou race noire, et y fait entrer les nègres, les Mélanésiens, les Bushmen, les Pygmées, les Hottentots et les Micronésiens. La troisième race est celle des mongoloïdes, à laquelle appartiennent : les Chinois, les Mongols, les Japonais, les Coréens, les Turco-Tartares, les Turcs osmanlis ou Ottomans, les Esquimaux, les Malais, les Indiens. Dans cette classification il y a une certaine confusion, surtout en ce qui concerne la race blanche, à laquelle il fait appartenir beaucoup de peuples qui sont les vestiges de races disparues (Atlante), comme par exemple les Veddas, les Polynésiens et les Australiens.

Eichstaedt prend comme traits caractéristiques pour les négroïdes : une taille moyenne, de longs membres, un visage large, des mâchoires proéminentes, un nez large et épaté, des lèvres lippues ; en somme, ce type est dolichocéphale, à cheveux noirs et frisés. Pour les mongoloïdes : une peau jaune ou brunâtre, une taille moyenne pour les Mongols, haute pour les Chinois du Nord et petite pour les Japonais ; un tronc allongé, des membres courts, le visage en général carré, large, aux pommettes saillantes, les sourcils et les yeux obliques, le nez aplati et en général droit. La troisième race, les europoïdes, tout spécialement étudiée par le Dr Hans Günther et Von Eichstaedt, comprennent les subdivisions suivantes : 1) race nordique ; 2) race alpique ; 3) race dinarique ; 4) race Baltique orientale ; 5) race falisque ; et 6) race méditerranéenne. Le groupe de la race nordique est du type dolichocéphale, au visage allongé, la taille haute, la peau claire, les yeux bleus et les cheveux blonds. Elle peuple la Scandinavie, l’Allemagne du Nord, l’Angleterre et les Pays Baltes. Le type alpique a le crâne brachycéphale, la taille moyenne, le visage arrondi ou carre, les yeux et les cheveux foncés, le nez court. II peuple l’Europe Centrale et surtout les pays montagneux. Le type dinarique est caractérisé par un puissant système osseux, un visage allongé, l’arrière du crâne aplati. Le type baltique oriental a une tête ronde et courte, un visage large aux pommettes saillantes, les cheveux blonds et des yeux bleus. C’est le type des peuples slaves du Nord : Russes, Polonais, Tchèques et peuples des pays balkaniques. Le type falisque a les caractéristiques suivantes : visage et menton carres, corps grand et trapu. Le type méditerranéen a le crâne allongé, le visage rond, les cheveux bruns, les yeux noirs, le nez moyen. On le rencontre en Espagne, en Corse, en Sardaigne, en Italie et en Afrique.

 

Un autre anthropologue, Deniker, donne vingt-neuf groupes raciaux, sur lesquels nous n’avons pas la possibilité de nous arrêter. En général, suivant la couleur de la peau, on peut noter les trois groupes principaux suivants : Noirs, Jaunes et Blancs. Proportionnellement, ces groupes détiennent le pourcentage suivant : les Noirs, environ 12 %; les Jaunes, environ 28 %; les Blancs, environ 50 %.

 

Avant d’aborder la définition ésotérique des races, il nous est nécessaire de définir les notions que nous allons utiliser : celles de race, de peuple et de culture.

 

La race, comme il est souligné plus haut, est une notion de caractère avant tout biologique, morphologique, tandis que la notion de peuple a avant tout un caractère sociologique. Du point de vue occulte, le peuple représente une complexité de liens karmiques entre individus qui, dans une localisation géographique et politique donnée, ont un sort historique commun. C’est le champ où se dénoue une sorte particulière de liens karmiques exprimés en rapports familiaux et génériques. Dans le chapitre suivant, nous traiterons de cette question plus en détail.

 

Pour le terme « culture », nous entendons le potentiel matériel et spirituel développé par un peuple donné. Les cultures se suivent par la force d’une certaine loi intérieure de l’évolution humaine, elles se suivent dans le développement historique des peuples comme les images d’un caléidoscope.

 

L’apparition des races n’est pas un processus arbitraire de la marche de l’évolution humaine. Les races sont des phases déterminées dans l’ascension historique du développement de l’humanité. Prise comme un tout, l’humanité a la même genèse que les individus : elle nait, passe par l’enfance et l’adolescence, devient adulte, arrive à l’âge mur, puis à la vieillesse.

Nous allons examiner chronologiquement, du point de vue ésotérique, les phases historiques du développement humain.

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