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  1. LA NOUVELLE CULTURE DE L’ÈRE DU VERSEAU par M. Konstantinov COURRIER DU LIVRE — PARIS LA NOUVELLE CULTURE DE L'ÈRE DU VERSEAU © Courrier du livre, G. Nizet, 1963 PRÉFACE Le problème devant lequel se trouve l’humanité actuelle est le problème de sa transformation, de son renouvèlement, de son évolution ; mais étant donné que cette humanité a presque épuisé les solutions détournées ou palliatives, il ne s’agit plus d’apporter des remèdes purement extérieurs et étrangers à l’individu lui-même. L’humanité a poussé jusqu’à un point extrême son essor matériel et ses recherches scientifiques, mais elle n’en est pas plus satisfaite ni heureuse ; de l’impasse où elle s’est engagée a résulté un trouble croissant. Le prodigieux essor des découvertes, des réalisations scientifiques et techniques s’est opéré en moins d’un siècle, et pendant ce même temps l’homme est resté une terre inconnue, un monde inexploré, qui sait tout sur tout et rien sur lui-même, c’est-à-dire rien d’essentiel, puisque pour commencer l’homme ne sait même pas comment vivre pour rester en bonne santé. Les croyances, les idées religieuses ou philosophiques sur la vie et l’homme sont pourtant en pleine évolution, en plein bouleversement aussi, et les structures actuelles, sociales, économiques ou politiques, sont de toute évidence dans une phase transitoire. Il apparait, même aux esprits les moins éclairés, que toutes les tentatives consistant à rendre le monde meilleur par des procédés extérieurs et mécaniques sont vouées à l’échec, tant qu’on n’a pas commencé par le commencement, et ce commencement doit être l’éveil et l’éducation de la conscience individuelle. Comme le souligne le Maitre Deunov : « Il faut que le physique, le spirituel et le divin arrivent à s’accorder ». La nouvelle étape que doit aborder l’homme, en tant que cellule de base de l’humanité, est celle de la renaissance intérieure de l’être. Cela exclut la conception simpliste d’une application, purement extérieure et mécanique, de palliatifs aux maux divers dont souffre l’humanité. Cette conception du remède est la même que celle qui consiste à vouloir guérir un malade sans remonter aux causes de sa maladie, et sans les supprimer. La loi et l’ordre gouvernent l’univers ; pour que des solutions viables soient trouvées aux maux de l’humanité, il faudra que l’homme prenne conscience de cet ordre et de ces lois. L’idée la plus répandue, celle qui dirige toute la culture contemporaine, est donc qu’il est possible d’annuler les effets sans supprimer leur cause. C’est-à-dire que les problèmes les plus divers du monde actuel peuvent être résolus par des procédés sans rapport avec leur nature et leur origine. Ce sont là des illusions. Pourtant cette idée de remède règne partout ; la vie de l’humanité se déroule à l’encontre des lois matérielles, spirituelles et divines, et les hommes en subissent les conséquences, tout en cherchant inlassablement à éluder le paiement de leurs erreurs. Une nouvelle compréhension des fondements de la vie doit s’instaurer, non pas dans l’abstrait, mais concrètement, en chaque homme. Il est impossible qu’une nouvelle culture puisse naitre sans qu’un nouvel homme apparaisse, qui aura réalisé l’éveil des forces spirituelles qui dormaient en lui. Les connaissances humaines doivent être dirigées dans une autre direction à cette fin, et l’homme pourra ainsi prendre conscience de sa nature intérieure, de son moi suprême, avec ses dons et capacités encore insoupçonnés. Les peuples chrétiens de notre temps, écrit M. Konstantinov supportent les conséquences de ce qu’ils n’appliquent pas les principes du Christ. L’homme actuel ne manque pas de savoir, certes, mais combien parmi ses connaissances sont de nature à améliorer sa vie, à le garder en bonne santé, à résoudre ses problèmes intérieurs, à harmoniser ses relations avec son entourage ? Les connaissances inutilisables à la solution de ces problèmes, de quelle valeur sont-elles ? Quel bien peuvent-elles apporter à la collectivité alors qu’elles sont impuissantes à en aider chaque membre ? Les connaissances qui ne peuvent être appliquées, par l’homme, à la solution de ses problèmes, sont inutiles et dangereuses. Où est le savoir qui permettra à l’homme de devenir meilleur, de rester en bonne santé, de vivre mieux, d’être heureux ? Ce savoir existe et c’est pourquoi l’élève de l’enseignement du Maitre Deunov attache de l’importance aux « petites » connaissances qu’il met en application sans attendre d’en avoir de « plus grandes ». En accord avec cela, l’Enseignement dont il est question dans ce livre n’est nullement constitué par un savoir éblouissant, par une masse de connaissances que l’on peut avaler d’un seul trait. Nullement ; cet enseignement a ceci d’extraordinaire qu’il livre son savoir à dose assimilable, mais seulement à celui qui travaille et qui est armé d’une patience exemplaire. Le Maitre a donné une montagne de diamants, de pierres précieuses, mais il faut être capable de les extraire, de les reconnaitre et d’en ôter la gangue dans le plus secret de soi-même, afin qu’elles deviennent un savoir vivant. * * * Où est ce Maitre ? demanderont certains, désireux de le rencontrer. La quête d’un Maitre est fort répandue de nos jours, en dehors des religions traditionnelles, et elle procède d’un malentendu. Les hommes ont oublié que la rencontre du Maitre avec son disciple est un processus purement intérieur. Il y a deux-mille ans, combien furent-ils à connaitre le Christ et à comprendre ce qu’il était en réalité ? Mais depuis deux-mille ans nombreux furent les êtres qui rencontrèrent le Christ, en eux-mêmes, sans qu'ils aient nul besoin d’une apparence humaine. Le Maitre, chacun peut le rencontrer par la voie intérieure, à l’aide de sa parole et par le lien mystique de la voie du discipulat. Le lien entre le Maitre et le disciple est spirituel, le connaitre ainsi c’est déjà l’avoir rencontré, c’est avoir dépassé le monde limité des apparences. * * * Qui est l’auteur de ce livre ? Un des disciples immédiats qui eurent le privilège et la charge de recevoir la Parole du Maitre et pour qui la faire connaitre est un devoir sacré. « La Nouvelle Culture de l’Ère du Verseau » est le premier ouvrage de cette nature écrit par un disciple du Maitre en langue française. Ce livre est pour nous d’une valeur inestimable par son contenu ; sa forme a une importance secondaire puisque le contenu, riche de sens, est destiné non pas à rester emprisonné sous la lettre, mais à passer en nous-mêmes. Nous souhaitons que nombreux soient ceux qui trouveront dans ce livre l’impulsion à une étude plus approfondie et surtout à une application intérieure. Il ne s’agit pas ici de croire ou de ne pas croire. Les croyances sont exclues, et tout savoir doit passer par l’expérience vivante intérieure. Pour ma part, je suis un élève de cet enseignement depuis près de vingt ans, et cela en dépit de bien des vicissitudes ; tout ce que j’ai réalisé de bon, je le dois à cet enseignement, à ce qu’il a suscité en moi-même. * * * Pour conclure, nous attirons l’attention du lecteur sur un point important. Ce livre ne se termine pas sur une invitation à adhérer à un nouveau mouvement religieux ou initiatique. De tels groupements sont nombreux et leur utilité dans leur rôle d’éveilleurs des consciences est certaine. « Le savoir ne vient pas d’un seul endroit, et la lumière n’entre pas par une seule fenêtre », a dit le Sage. La fraternité dont parle le Maitre est dans le monde entier. II serait erroné de comprendre le chapitre concernant la source historique de l’Enseignement (Bulgarie) comme une allusion, même voilée, à un siège terrestre de cet Enseignement ; l’auteur le précise sans ambigüité (pp. 280 à 282). D’autre part, les vertus et qualités des Slaves, en ce qu’elles ont de complémentaire aux nôtres, peuvent s’incarner en chacun de nous sans pour cela que nous abandonnions nos caractères innés et adoptions une étiquette purement extérieure de « Slaves ». On comprendra bien que la rédaction du présent ouvrage nécessitait quelques références historiques et géographiques. * * * II nous semble qu’il y a peu de livres venant d’une source aussi authentique et inédite que celui-ci. L’auteur s’exprime avec une simplicité dans le ton propre à toucher l’âme et le coeur. De nombreuses pages provoquent une résonance intime résultant en ondes vibrant vers l’infini des deux univers, l’un celé en nous-mêmes, l’autre dans lequel nous sommes baignés. II y a un mystère dans le pouvoir de certains livres. II est certain, pour nous, que le livre garde emmagasiné dans ses pages quelque chose de la force que possède l’auteur, et que cette force est transmissible. II y a dans cet ouvrage le rayonnement intarissable de son inspirateur direct : le maitre Deunov ; la qualité de la sincérité de l’auteur constituant l’élément actif de la transmission. Gérard NIZET
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