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XII. La perfection est le couronnement de la souffrance


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LA PERFECTION EST LE COURONNEMENT

DE LA SOUFFRANCE

Le violon est fait d’un bois qui a souffert. Mais il mérite d’être transformé pour devenir un bon instrument dans les mains du violoniste. Comme le bois qui souffre vous devez accepter de devenir un bon instrument entre les mains du violoniste. Les souffrances sont le langage de Dieu. Dieu vous parle pour vous corriger. Vous avez tué quelqu’un, volé quelqu’un, tous se plaignent auprès de Dieu et vous éprouvez les dures conséquences de vos erreurs. En vous corrigeant vous retrouvez la joie et vous vous réhabilitez auprès de Dieu. Les souffrances sont placées sur la route des hommes pour qu’ils se corrigent. Si vous voulez qu’elles s’éloignent vous devez supprimer vos erreurs. Ou bien celui qui commet une infraction et ne se corrige pas est emprisonné, c’est-à-dire est placé dans la limitation, et les souffrances, pour qu’il évolue. Mais il existe un moyen de raccourcir sa détention, c’est la souffrance. Si les peines prévues pour quinze ans sont purgées avec succès et les leçons comprises en trois ans, il sera libéré au bout de trois ans, la période de sa peine est raccourcie. Cela concerne tout type de souffrance. A une de nos sœurs très impulsive j’ai dit: „ Le Ciel vous a donné cette douleur aux jambes pour développer la douceur.” La souffrance n’est pas donnée au hasard. Quelqu’un est très apathique. Les souffrances lui seront données pour le stimuler et le sortir de son état. L’homme doit découvrir les secrets des souffrances pour comprendre pourquoi il souffre. Il doit se dire qu’une souffrance pour le moment est un privilège spécial et un bonheur. Quelquefois vous souffrez beaucoup. Vous vous investissez beaucoup, mais l’expérience que vous gagnez, vaut davantage. Vous gagnez un savoir qui vaut très cher. Cette expérience s’incorpore comme un fil d’or dans votre développement et joue son rôle. Quand vous entrerez dans le monde spirituel vous comprendrez que toutes les difficultés vécues sur la terre l’ont été pour votre bien et vous vous corrigerez vous-même. Quelquefois l’homme est déprimé mais sa souffrance n’est pas aussi grande qu’il le croit. C’est dans les moments où la vie baisse d’intensité qu’on trouve les plus grandes souffrances. La souffrance n’est pas l’essentiel parce que, lorsque vous souffrez vous pensez que vous ne l’oublierez jamais, mais quand elle a cessé, vous la considérez comme un souvenir lointain. Mais celui qui a souffert peut évaluer les choses, tandis que celui qui n’a pas souffert en est incapable. On peut se plaindre de la vie sur terre, mais ces expériences, ces richesses ne peuvent s’acquérir nulle part ailleurs. Au ciel, dans le monde astral, il gagnera des richesses propres à ces mondes correspondants, mais ce qui est particulier à la terre il ne pourra pas les obtenir là-haut. C’est pourquoi, remerciez Dieu pour ce que vous apprenez. Aujourd’hui c’est le chemin de l’âme humaine.

Beaucoup d’entre vous pensent qu’ils doivent être élevés avec soin, ne pas être mouillés par la pluie, n’être insultés par personne. Vous devez connaître l’autre point de vue: vous ne pouvez développer d’expérience sans contraintes externes. D’une façon ou d’une autre si les conditions extérieures sont favorables, vous rencontrerez des contradictions internes. Vous ne comprenez pas ni ne réfléchissez à l’utilité de la souffrance. Elle construit le monde. Dans la joie vous êtes toujours dans un monde fini. Vous avez fait cuire une galette posée sur la table: demandez-lui par quelles souffrances elle est passée pour en arriver là. Tous les malheurs de la vie se produisent pour que les gens se rapprochent les uns des autres. Sinon ils ne se rapprocheraient pas. Quelqu’un tombe: vous passez près de lui, vous l’aidez à se relever et vous vous rapprochez de lui.

La charge du bateau s’allège dans le péril, cela dure un, deux ou trois jours. Quand une sœur est triste, qu’on vienne lui interpréter un chant, lui offrir un présent. Qu’une seconde, puis une troisième jusqu’à dix sœurs viennent la voir et son état changera. Une amitié se développera ainsi. Celui qui souffre est fort. Seule une personne solide peut souffrir. Je parle d’une souffrance consciente que vous supportez sans vous décourager. Si vous êtes faible, vous n’avez pas le choix, vous souffrez contre votre volonté. Celui qui souffre se renforce, celui qui ne bouge pas se fragilise. Ceux qui provoquent le martyre sont évidemment dans l’erreur.

En-Haut, dans le monde invisible, vous fêterez les épreuves subies sur terre. Les souffrances sont des exercices. Vos souffrances sont très limitées; elles sont cent fois exagérées. Remerciez Dieu. Vous avez été protégés de grands malheurs par le monde invisible tellement souvent. Comptez sur le Seigneur et non sur les gens. Dans les souffrances vous marchez sur un fil, et si vous êtes capable de garder l’équilibre vous êtes un expert. Nous comprenons la souffrance de l’être humain mais il doit résoudre un grand problème dans le monde. Dieu en permettant les souffrances a donné aussi leurs solutions. Il n’y a pas de problème sans solution. Dieu a donné à l’homme les pouvoirs de surmonter tous les problèmes mais il doit étudier les moyens d’y parvenir. Celui qui n’a pas souffert reste à la traîne. La personnalité d’un homme se construit par la souffrance. Plus il a souffert, plus il s’est élevé. Quand arrive l’obscurité, restez tranquille extérieurement, mais prenez de la hauteur consciemment. La souffrance neutralise le poison du péché. Les hommes qui ont toujours souffert deviennent très souples et résistants face aux maladies et les autres, un simple refroidissement les emporte. Dites-vous: „Dieu punit ceux qu’Il aime.” L’orfèvre taille les pierres précieuses et laisse de côté les pierres ordinaires. Si vous êtes des pierres ordinaires, vous n’aurez pas de souffrance. Maintenant le sculpteur divin travaille sur vous et sculpte votre statue. Vous souffrez, criez à perdre haleine, mais quand la statue sera finie, la nature arrêtera définitivement ses coups. Les souffrances anoblissent l’être humain. Elles sont des moyens de croissance. Quand les contradictions, les souffrances et les épreuves se multiplient, les gens pensent que c’est mauvais signe, mais c’est au contraire un signe de réussite parce que vous progressez – le combat s’intensifie tout d’abord, les orages grondent mais de cette situation une nouvelle vie, exceptionnelle et harmonieuse, émerge.

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