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III. Plans dévoilés et plans secrets


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PLANS DEVOILES ET PLANS SECRETS

Dans le salon du Maître où nous nous trouvions, une sœur a demandé: „Maître, racontez-nous certaines expériences de votre vie.”

Tout ce que j’ai dit ne disparaitra pas mais durera – ce sont des paroles vivantes. Si elles ne sont pas appliquées maintenant, d’autres les réaliseront , mais on ne les abandonnera pas. Je n’ose pas faire un projet, parce que dès que je le propose, il se réalise. Quand je fais un projet le monde invisible me soutient parce que mes projets sont des plans prêts à être acceptés et appliqués avec ardeur. Toutes mes paroles se réalisent tout de suite. Des êtres des mondes invisibles viennent et sont à l’écoute de mes révélations sur l’amour divin.

Certains disent: „Le Maître sait”, mais mon savoir ne les aidera pas, c’est leur propre savoir qui les aidera. Quelquefois je fais semblant de ne pas savoir chanter parce que si je donne à mon chant mon plein potentiel vous serez bouleversé. Je me rabaisse pour vous donner l’élan de chanter.

Dès que je sors quelque part, le temps devient clément. Quand je prêchais, au 66 rue d’Opaltchenska, il faisait beau et avec la fenêtre grand-ouverte, personne n’est tombé malade. Et quand nous sommes partis le jour du Saint-Esprit pour Vitocha, c’était le lundi 21 juin 1937, le temps annonçait la pluie mais j’ai demandé à la lune d’emporter la pluie ailleurs. Et c’est vrai que la pluie a été reportée de 24 heures. Parfois quand j’ai besoin d’un bain de pluie, je demande en-Haut au Ciel de pleuvoir et il pleut. Je sais toujours quand il va pleuvoir et combien cela va durer mais je pars exprès et je me sens très bien. Je ne dis pas à celui qui m’accompagne qu’on va être un peu mouillé, et je remercie la pluie parce qu’elle fait un bon travail. Il existe beaucoup de secrets, la nature elle-même ne s’est pas encore dévoilée. Elle possède en réserve beaucoup de moyens et ce qui est impossible avec l’un est possible avec un autre.

A cette époque auprès du lac inférieur de Moussala était construit un seul petit chalet gardé par un jeune homme, Kosta . Alors que la Fraternité, avait fait une excursion jusqu’au sommet du Moussala, Kosta avait pêché des truites pour les vendre. Je lui ai demandé combien il me les vendrait , il a fait ses comptes et j’ai acquiescé: „Bien, je vous paie le poisson, donnez-le moi.” Le poisson était vivant parce qu’il l’avait attrapé avec un filet et il nageait dans l’eau dans une énorme boîte en fer. Nous l’avons remis de nouveau dans le lac. Par la suite Kosta a arrêté d’attraper le poisson – un changement s’est produit en lui, il est devenu végétarien.

Un jour lors d’une excursion jusqu’au sommet du Moussala nous marchions en compagnie d’un groupe de frères et sœurs et un serpent venimeux s’est roulé en pelote sur notre chemin. J’ai placé mon bâton au-dessus de lui et alors il a relevé sa tête et une partie de son corps à la verticale. Ensuite j’ai fait dans l’air quelques cercles au-dessus du serpent avec le bâton, il s’est étiré et s’est éloigné lentement dans la forêt.

Un jour j’ai traversé une montagne et j’ai vu en face de moi des brebis et devant elles se tenait un karakatchan. Quand j’ai appelé le troupeau, les brebis sont toutes venues auprès de moi. J’ai dit au karakatchan que je suis un vieux berger et que les brebis connaissent ma langue. J’ai tapoté certaines d’elles. Je leur ai dit: „Votre problème va s’arranger, paissez ici maintenant.” Les brebis se sont plaintes de leurs maux, qu’on leur prenait le lait etc. Je leur ai dit: „ Patientez encore un peu.” Un jour je suis allé dans le bureau de Grablachev. Quelqu’un déposait une plainte contre un individu qui l’avait spolié d’une certaine somme qui lui appartenait. Je lui ai dit que je devais cette somme et je la lui ai donnée.

Pendant un voyage à travers la Bulgarie je suis allé aussi à Vidin. On m’a invité dans une maison où allait se tenir une séance spirite. Il n’y avait là que des gens savants. Ils m’ont dit: „Venez voir comment nous faisons une séance.” Un esprit bulgare est venu et il a incorporé une des femmes; c’était son frère et il leur a raconté certaines choses de l’au-delà, mais ensuite il ne voulait pas s’en aller. Sa sœur a commencé à frapper la table, Golov soufflait mais l’esprit ne sortait pas du corps. Minuit sonna. Les participants allaient se ridiculiser . Les gens allaient dire qu’ils avaient fait une séance et que la sœur perdait la raison . J’ai dit: ”Mettez-vous à genoux tous! Mettez-la au milieu et lisez lentement le „Notre Père”! Dès qu’ils eurent lu le „Notre Père” elle s’est réveillé et a demandé: „Que s’est-il passé?” Un autre frère sceptique a vu tout cela et a cru.

Quelqu’un vient auprès de moi en me demandant un service, une aide pour résoudre un problème. Je me recueille profondément en m’adressant à Dieu par la pensée pour qu’il me dise de quelle façon je pourrais faire du bien à cet homme-là. Je me mets dans un état réceptif. Le ciel en moi-même devient nuageux, froid – ce n’est pas mon état normal et j’ai donc perçu le sien. Ainsi en me mettant à sa place, je prends son fardeau et sa tristesse le quitte. Donc je le libère de sa tristesse et je lui transmets ma joie. Et après avoir pris une partie de sa tristesse, je la transformerai.

Un jour j’ai voyagé en charrette et j’ai prévenu le charretier: „Attends que ce petit nuage passe.” Il n’a prêté aucune attention, a levé la main et a dit: „ Alors quoi, tu as peur d’un nuage? Allons-y!” Une demi-heure après une pluie torrentielle est tombée si bien que sur le chemin, le niveau de l’eau est montée d’un demi-mètre. A ce moment-là seulement il a dit: ” Si j’avais su, je ne serais jamais parti.“

Un jour un chiromancien est venu auprès de moi, il faisait le tour de la Bulgarie. Je n’aime pas raconter aux gens ce que je vois mais cette fois-ci j’ai fait une exception. J’ai dit: „Ce matin tu as cherché un médecin mais il n’était pas chez lui. C’est sa femme qui t’a accueilli pour te dire qu’il était sorti depuis peu. Puis tu es allé à la crémerie, tu as sorti quelque chose de ta poche et tu as mangé. Puis tu es venu auprès de moi.” Plus tard cet homme a déclaré qu’il avait reconnu le Maître.

Avant la guerre une habitante de Plovdiv, instruite dans la science spirituelle, est venue auprès de moi pour un conseil. Elle m’a dit qu’elle avait amassé un ou deux millions et qu’elle voulait construire un bâtiment. Je lui ai dit: „Si vous demandez mon opinion, ne le construisez pas maintenant, mais si vous en avez envie, construisez-le.” Elle a conclu: „Je le construirai parce que plus tard je perdrai beaucoup d’argent .” C’était en 1913 et elle a commencé la construction. En 1914 la guerre a commencé et la construction n’était ni faite ni à faire. Elle a eu des pertes et elle m’a demandé:”Pourquoi ne me l’avez-vous pas dit?!”

Un autre exemple: une sœur de Véliko Tirnovo vint et me dit: „Je dispose d’un peu d’argent et je veux construire encore une maison près de celle que j’ai pour la louer et augmenter mes revenus .” Je lui ai dit: „Si tu demandes mon opinion, ne construis pas maintenant, attends que deux ou trois années passent ce sera mieux après cette période, tu pourras le faire. Si tu te mets à construire maintenant, tu perdras tout. „ Elle a de nouveau dit: „Je sais que les matériaux sont actuellement bon marché et que si nous construisons, nous bénéficierons plus rapidement du loyer du nouvel édifice, mais je vais suivre votre conseil.” Le tremblement de terre qui a eu lieu à Véliko Tirnovo a démoli la maison de la sœur et elle a utilisé l’argent dont elle disposait pour la réparer. Si elle avait fait construire la nouvelle maison elle aurait été démolie et la sœur serait restée sans un sou.

Une sœur est venue auprès de moi pour me dire qu’elle n’avait aucune nouvelle de sa fille et elle me demandait, le cœur gros si quelque chose de mauvais lui était arrivé. Je me suis concentré et je lui ai dit: „Votre fille viendra dimanche. Elle se sent un peu indisposée mais ne vous inquiétez pas, cela passera.” Et c’est ce qui s’est passé.

Un jour je voyageais vers la gare, en compagnie d’une personne. J’ai dit au chauffeur de la voiture de s’arrêter et de revenir dix pas en arrière; nous y avons trouvé la pièce qui était tombée de la voiture. Quand il l’a trouvée, il m’a demandé: „Qui te l’a dit?” – „Dieu me l’a dit.”

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