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XIV. Le septième jour, la septième heure, la septième minute


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LE SEPTIEME JOUR, LA SEPTIEME HEURE,

LA SEPTIEME MINUTE

Le jardin baignait dans une lumière solaire intense. Les roses en fleur répandaient leur arôme. Le déjeuner était terminé, un frère jouait du violon et nous chantions. Puis, une conversation a commencé au sujet du service de Dieu.

Nous raisonnons de manière humaine quand nous voulons savoir qui est aimé de Dieu. Tous ceux qui travaillent pour la venue du Royaume de Dieu sur la terre sont des fils aimés, fidèles et bons. N’aspirons pas à notre propre bien. Il viendra finalement. Pourquoi craignons-nous Dieu? Servons-Le avec foi et amour. Ceux qui appliquent l’amour sont des enfants de Dieu. Tandis que ceux qui racontent que le Christ a fait ceci et cela, sans appliquer eux-mêmes l’amour, sont dans l’erreur. On doit considérer l’amour dans ses grandes manifestations et voir comment Dieu agit partout. Ceux qui acceptent l’amour du Christ travailleront pour Dieu. L’amour libère les humains, et une fois libres, ils doivent travailler. À l’heure actuelle, l’’œuvre de Dieu consiste essentiellement dans la découverte des âmes prêtes et prédestinées qui doivent trouver la voie divine. Les gens au service du monde ressemblent à une bête de somme; à coups de fouet, on les contraint à travailler au-delà de leurs forces. Si nous ne sommes pas soumis à Dieu comme un de Ses fils, nous serons soumis aux forces des ténèbres comme des bêtes de somme. Dans notre service à Dieu comme fils ou fille, notre conscience doit être toujours éveillée et reliée à Dieu, parce que les mauvais esprits cherchent à nous distraire pour rompre ce lien et nous causer tel ou tel ennui. Il n’y a pas de meilleure chose que de comprendre les voies de Dieu, mais jusqu’à ce que nous les trouviez l’esprit du mal s’introduit souvent en nous en disant: „Pourquoi as-tu emprunté cette voie abrupte? Je vais te montrer un chemin facile”. Disons-lui: „Nous assumons le rôle de serviteurs, serviteurs de l’amour, et nous nous sommes engagés à servir Dieu. Viens, toi aussi Le servir.” La volonté de Dieu agit dans deux directions: lorsque nous faisons du mal, elle nous limite par des maladies et des souffrances, tandis que si nous faisons du bien, elle élargit nos possibilités et nous donne de l’espace, de bonnes conditions, elle nous encourage. C’est nous-mêmes qui sommes par notre résistance la cause des limitations que Dieu nous impose. Quand nos actes ne sont pas en conformité avec Sa volonté, nous entrons en conflit avec Lui. Certains anges sont entrés dans un tel conflit.

Actuellement, le monde est sous surveillance. Dans certains cas, les gens sont limités par le Ciel, mais dans d’autres cas, ils sont encouragés par lui. Prenons pour exemple les chefs d’Etats: l’âme de la nation s’éloigne d’eux, les abandonne et ils sont paralysés. Ils sentent que l’âme du peuple se retire et ils perdent leurs pouvoirs. Si l’âme du peuple arrête de les alimenter, ne leur accorde plus les conditions nécessaires, ils sont perdus.

Nous devons expliquer la vie de manière raisonnable au lieu de penser que l’arbitraire régit le monde; tout au contraire, une Intelligence suprême le dirige. Nous devons être des collaborateurs de Dieu et travailler dans la même direction que Lui, c’est-à-dire nous limiter nous-mêmes là où Il met pour nous une limite, et nous libérer nous-mêmes là où Il nous libère. Lorsque nous commettons un péché, Dieu est patient et Sa patience est significative de Sa propre maîtrise. Il faut que nous ayons une bonne attitude à l’égard de la source de la vie. Comme nous sommes une branche de l’arbre, ayons une attitude correcte vis-à-vis de la vie de cet l’arbre, tout en nous rendant compte que nous ne sommes pas tout l’arbre. Si notre attitude est bonne envers l’arbre, nous recevrons la vie de cet arbre.

Le service de Dieu nous apporte la liberté. Ne nous soucions pas comment cela se réalisera dans notre vie. Tant que nous nous concentrons en Dieu, tout ira bien pour nous. Et au contraire, nous pourrions perdre tout ce que nous avons gagné quand nous mettons Dieu en dehors de notre champ de conscience. Le bonheur n’est qu’en Dieu. Le lien avec Dieu doit être constant, permanent. Quand nous servons Dieu, nous ne devons rien Lui donner parce qu’Il possède tout et ne veut absolument rien de nous. Servons Dieu et nos proches d’une manière désintéressée, avec abnégation, sans rien attendre en retour.

Si nous croyons en Dieu et le servons, l’argent nous courra après et nous lui dirons: „Qu’as-tu à me poursuivre?” Celui qui agit pour lui-même recevra des bénédictions ordinaires, tandis que celui qui réalise également l’œuvre de Dieu recevra des bénédictions extraordinaires. Celui qui fait du bien pour autrui, sème et récolte. Celui qui travaille pour les autres, ne perd rien.

Quand nous servons Dieu, plus le temps passe, plus nos affaires s’améliorent, tandis que si nous ne sommes qu’à notre service, nos affaires vont de mal en pis.

Récemment, lors d’une conférence du dimanche, j’ai lu le deuxième chapitre du prophète Joël. Ce chapitre se réalisera. Voilà pourquoi l’être humain doit être vigilant, mesuré. Si Dieu est en l’être humain, la force est également en lui. Nous ferons la volonté de Dieu, nous penserons aux autres, et c’est Dieu qui pensera à nous. Prenons par exemple les doigts: ils sont une partie du corps humain, avec ses doigts on rompt le pain, mais c’est un autre organe qui le mange et c’est un troisième organe qui leur transmet le suc nutritif. Les doigts ne savent même pas les chemins par lesquels la nourriture vient à eux. Les doigts représentent les différents individus. Nous devons observer la volonté de Dieu, L’aimer, travailler pour Lui, mais la voie par laquelle arriveront à vous la bénédiction divine, la vie et tous ses bienfaits est l’affaire de Dieu. Nous devons faire confiance à Dieu et L’aimer dans toutes les créatures.

Une sœur a dit: „Maître, je souhaite avoir les conditions pour servir Dieu.”

La seule règle est le désir unique de servir Dieu, alors les conditions et les occasions se présenteront d’elles-mêmes dans notre existence quotidienne. Chaque jour s’orientera dans la bonne direction aussi longtemps que nous nourrirons ce désir. Beaucoup d’âmes sont prêtes à se réveiller et ont besoin d’être orientées par quelqu’un. Si nous souhaitons servir Dieu, ces âmes humaines viendront d’elles-mêmes sans que nous partions à leur recherche. En plus, le service de Dieu comprend aussi une autre condition: chaque jour quoi que nous fassions, tâchons que notre action soit agréable à Dieu.

Les êtres humains s’inclinent toujours devant les serviteurs de Dieu. Si quelqu’un s’aperçoit que Dieu habite en nous, il sera prêt à nous servir. Mais dès qu’il ne remarque en nous qu’intérêts égoïstes, il nous chassera. Ce qui nous sera donné dans le plan physique se mesure à la nature de votre relation avec le monde divin. Quand nous servons avec amour, nous n’éprouverons pas de souffrances intérieures et un don particulier ou un talent s’éveillera en nous d’une façon ou d’une autre et se développera peu à peu. Si nous sommes convaincus de savoir tout sans rien apprendre de nouveau, nous ne recevrons rien, mais si nous nous mettons à apprendre, nous commencerons à recevoir de l’aide pour pouvoir réussir. Les peuples qui ne veulent pas servir Dieu seront effacés de la surface de la terre. C’est la loi. Chaque être conscient doit se décider à servir Dieu et dès qu’il commence ce service, ses semblables lui deviendront chers et il verra en eux des âmes. Quand nous nous mettons au service de Dieu, soyons mesuré, n’acceptons pas plus que ce que nous pourrons porter, nous n’avons pas besoin de beaucoup parce que là où nous irons, nous trouverons tout. Il y a deux sortes d’individus: les uns vivent pour eux-mêmes, et les seconds vivent pour les autres, donc ceux-ci vivent pour Dieu. Nous qui travaillons pour Dieu, nous serons forts.

On ne peut liquider son karma qu’en servant Dieu. Quand on est décidé à servir Dieu, on maîtrisera ce que Dieu nous a donné. Si nous nous y opposons, toutes les difficultés s’abattront sur nous, le fardeau augmentera de plus belle. Pour que la conscience d’un tel être se développe, il doit avoir le désir désintéressé de servir Dieu et ne pas être attiré par les biens matériels.

Je vous recommande de consacrer le dimanche tout entier à Dieu. Cela signifie adresser un mot gentil à quelqu’un, lui rendre visite, lire l’Évangile, des conférences. Le septième jour devrait être consacré à Dieu pour les gens ordinaires; pour les fidèles, c’est différent: consacrer la septième minute, la septième heure, le septième jour à Dieu. Vous pouvez consacrer six heures à vous-même et la septième à Dieu.

Si l’on décide de servir Dieu, on construit son existence sur une base tout à fait nouvelle et le point de vue personnel disparaît; alors, la vie acquiert un tout autre sens. La seule tâche qui reste pour les siècles à venir est le service de Dieu. Si nous suivons la volonté de Dieu, notre vie prend un sens. Souvent, les gens se posent des questions à propos du sens de la vie, ce sens n’existe que dans le service. C’est le problème essentiel que nous devons résoudre. Quand une personne décide de servir Dieu, son cœur se réjouit, son esprit s’illumine et sa volonté grandit.

Nous nous demandons: „Que puis-je faire pour les autres avec ce que Dieu m’a donné?” Soyons aussi désintéressé que la plume; une fois trempée dans l’encre, elle donne tout ce qu’elle a reçu. Ensuite, on la trempe de nouveau... La plume se réjouit de donner tout ce qu’elle a reçu. Avec l’amour, nous serons toujours humbles et disposés à aller vers autrui pour l’aider. C’est l’amour qui nous apprendra quoi dire aux autres. Dans tous les domaines, l’amour donne ce qu’il possède.

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