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Le Maitre et son enseignement


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LE MAITRE ЕТ SON ENSEIGNEMENT

Exposé de Mara Beltchéva*

La première fois que je le rencontrai, le Maitre Deunov me parut âgé. Ses longs cheveux grisonnants viennent rejoindre sa barbe blanche comme la neige. Des yeux bruns, au doux regard qui dévoile une profonde vie intérieure, brillent sous d’épais sourcils grisonnants. Un front serein et découvert. Un nez droit et fin. On pourrait penser que ce visage, si spiritualisé, a servi de modèle à cet Homère en bronze qui est conservé là-bas, dans ce musée de Florence, parmi les chefs-d’oeuvre.

Dès qu’il commence à parler, le vieillard disparait, et l’on oublie peine, misère, souffrance et mort. Quelques minutes se sont à peine écoulées que, déjà, on se sent emporté au-delà de l’espace et du temps, dans les sphères les plus lumineuses de son âme.

Puis il cesse de parler. De derrière le pupitre descend un homme de taille moyenne, aux mouvements harmonieux. Puis, il vient avec une grande simplicité auprès de vous. II est là, en vêtement gris clair ou blanc. Et l’on se demande : « Est-ce là le Maitre ? Est-ce que c’est bien lui ? »

Déjà quelques-uns de ses disciples l’accompagnent jusqu’à son humble demeure, au petit jardin éloquent, au sein duquel rougeoient des roses et se dressent des ruches.

Des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes, des riches, des personnes en bonne santé, des malades, issus de toutes les couches de la société, entrent et sortent de sa maison à n’importe quel moment de la journée. Certains d’entre eux ne parviennent que jusqu’au seuil et, ayant obtenu silencieusement la réponse, s’en vont contents. D’autres attendent avec patience leur tour et, une fois en sa présence, oublient pourquoi ils sont venus, ayant abandonné loin derrière eux les questions et les soucis mesquins, prêtant l’oreille, là, comme dans un autre univers.

*Madame Mara Beltchéva est une poétesse bulgare, amie dévouée du grand poète bulgare Pentcho Slavéikov

 

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Souvent on pouvait voir devant sa porte des gens qui, auparavant, avaient été heureux, fiers, remplis d’assurance, qui tournaient tout en ridicule, mais qui, maintenant, abattus par les malheurs de la vie, ayant entendu parler de lui, venaient chercher une dernière consolation. Et quand ils ressortaient, leur visage était lumineux, leurs yeux avaient un regard transformé. L’immense optimisme, dans le jardin duquel pousse la sagesse du Maitre, avait insufflé un sens nouveau dans leur vie remplie d’inanités.

Le Maitre guérit le corps par l’intermédiaire de l’esprit. Ce qu’il recommande avant tout, ce sont les rayons du soleil à l’aube et le végétarisme. Ce sont des aliments végétariens que l’on sert sur sa modeste table autour de laquelle il y a toujours des hôtes venus de loin ou de près. II parle avec eux ou bien leur donne des enseignements s’ils le lui demandent. Ses paroles expriment de l’humour et sont parsemées de traits d’esprit.

Près de Sofia, la Fraternité possède son propre emplacement, « Izgrev » (Soleil levant). Tout autour se nichent des maisonnettes en briques ou en bois, où les disciples passent l’été. Mais nombre d’entre eux y vivent aussi pendant l’hiver. Sur le lieu le plus élevé est érigée une vaste salle et auprès, la chambre haute du Maitre. C’est là qu’à l’aube, avant que le soleil ne soit levé, avant que chacun commence à s’adonner à ses travaux quotidiens, les disciples se réunissent sur une vaste prairie pour une prière en commun. Devant eux, un paysage merveilleux de montagnes s’offre au regard : le Vitosha, le massif de Rila et de Pirin. On y fait des exercices de gymnastique aux mouvements harmonieux, on y chante des chants. Les paroles et la mélodie de la plupart de ces chants ont été composées par le Maitre. Les autres ont été composées par des musiciens, d’après un modèle donné par le Maitre. Chaque dimanche, de 10 à 12 heures, le Maitre fait une conférence publique, dans un langage assimilable par tous ; en outre, chaque semaine, il y a un cours général, ainsi qu’un autre, spécialement destiné aux étudiants, aux étudiantes et aux autres jeunes.

Le Maitre aime les montagnes. Durant toutes les saisons de l’année, accompagné de ses disciples, il fait des excursions sur la montagne Vitosha. Mais pendant l’été, il va sur le mont Moussala. Au cours de ces dernières années, ils passent leurs vacances au bord des Sept Lacs de la montagne de Rila, où ils ont tracé des sentiers, construit des ponts et deux fontaines en morceaux de marbre d’où l’eau jaillit à profusion. C’est à côté du deuxième lac que se trouve le campement.

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En се qui concerne la connaissance de l’Univers, le Maitre part du même point de raisonnement que tous les écrivains de l’occultisme et щеше du bouddhisme ; mais il ne parle jamais spécialement de cela, car le disciple doit tout vérifier par lui-même : sa foi doit être une connaissance et non pas une superstition. Cette conception qu’il avait de la connaissance de l’Univers n’est pas une hypothèse ou une théorie, mais une réalité supérieure, basée sur l’expérience personnelle. C’est sur cette réalité supérieure que le Maitre construit son Enseignement sur la vie, et c’est à cause de cela que ses paroles résonnent comme une révélation.

La nature est vivante et raisonnable. Rien n’est dû au hasard. Tout se fait selon un plan déterminé. La vie est une continuité. La mort, dans le sens que les hommes lui donnent, n’existe pas. La naissance et la mort sont des processus internes : nous mourons et nous naissons quotidiennement. On meurt à une vie pour renaitre à une autre. Le paradis et l’enfer, où sont-ils ? Existent-ils ? « Tous les jours, nous entrons au paradis et en enfer, et nous en sortons. Si vous agissez selon les lois de Dieu, vous êtes au paradis ; si vous quittez Dieu, alors vous êtes en enfer. La vie est en Dieu. Hors de Dieu, c’est la mort; et ce que les hommes appellent la mort ne peut pas faire obstacle au mouvement continu et à l’évolution de la vie : Ce n’est qu’une transformation extérieure, tout comme la glace fond et devient de l’eau. »

Généralement et de façon superficielle, on considère l’Enseignement du Maitre Peter Deunov comme celui d’une secte. En réalité, si nous prenons la définition de Tolstoi, chaque religion est une secte, car elle se considère elle même comme le porteur de la Grâce de Dieu ; elle estime que ce sont ses propres dogmes qui sont véritables, accusant les autres religions d’être dans l’erreur. Mais justement, l’Enseignement de Peter Deunov n’est pas celui d’une secte, et il n’est pas une religion. En outre, il n’entre en contradiction avec aucune religion, et n’en récuse aucune, quelle qu’elle soit.

« La religion est un vêtement de la Vérité. La religion sous-entend des formes : elle est quelque chose d’extérieur. Les vêtements peuvent être différents, mais la Vérité est unique. On dit qu’il ne doit y avoir qu’une seule religion, un seul parti. Est-il possible à un arbre de vivre avec une seule feuille ? Il doit exister un lien intérieur entre eux, mais non pas qu’ils soient uniques. Dieu n’a créé les hommes ni orthodoxes, ni catholiques, ni protestants, ni occultistes, ni de quelque religion que ce soit, ni d’un certain rang hiérarchique ou social ; tout cela est venu après, et ce qui est venu après n’est pas important ; ce qui est important, c’est ce qui vient de Dieu, et cela, c’est l’homme. L’homme n’est pas créé pour la religion, mais la religion pour l’homme. À quelle religion appartient l’homme, ce qu’il est extérieurement, cela n’a aucune importance ; ce qui est important, c’est ce qu’il est intérieurement. »

Et ceux qui veulent suivre le Maitre Deunov ne sont ni baptises, ni inscrits, ni soumis à quelque formalité que ce soit, ni à un rite quelconque. Car son Enseignement n’est ni une secte ni une religion, c’est une école libre — l’enseignement de la vie ; — une université libre, dont les portes sont ouvertes pour tous ceux qui y entrent et en sortent à leur gré. Rien n’est imposé à personne. On peut croire ou ne pas croire, être d’accord ou ne pas être d’accord : c’est à vos dépens. « Pourquoi est-ce que je parle ? Pourquoi le soleil brille-t-il ? Ce que j’énonce, c’est à mes dépens ; c’est seulement là où votre pensée se croise avec la mienne que cela vous sera utile. »

Vous pouvez rencontrer auprès du Maitre Deunov des gens de diverses religions, de différentes convictions. Jamais il ne réfute, ne discute avec personne. « Je ne veux pas détruire votre profession de foi. » II n’est même pas contre l’athéisme. Ce dernier n’est aussi qu’une forme, mais une forme de penser. « Dieu se manifeste par l’entremise de chaque personne qui possède un idéal, qui lutte pour le Bien dans le monde, qui vit pour Lui et Le sert d’une manière désintéressée, quoiqu’il n’en ait pas conscience, quoiqu’il se considère comme un athée. » Ou encore :

« Si une religion édifie ma vie, je l’accepterai. Si elle m’entrave, je la rejetterai. Votre profession de foi d’aujourd’hui ne doit pas être comme celle d’hier ; ni celle de demain comme celle d’aujourd’hui. Chaque jour, on doit acquérir quelque chose de nouveau. L’apôtre Paul dit: “Nous tous n’allons pas mourir, mais nous transformer.” On doit chaque jour naitre. »

Matérialisme ou idéalisme ?

« Il y a des gens qui, extérieurement sont des idéalistes, mais intérieurement des matérialistes. Tandis que d’autres sont extérieurement des matérialistes, et intérieurement des idéalistes. L’important est ce que l’homme est intérieurement. Vous dites : “Je ne crois pas en Dieu, je ne crois que dans l’humanité.” Nous pouvons nous entendre tous les deux. »

Le Maitre Deunov ne rejette aucune conception de la vie, du moment qu’elle encourage l’homme à se perfectionner spirituellement ; il ne rejette aucune opinion, quelle qu’elle soit, du moment que celui qui la professe puise en elle des forces pour servir le Bien dans le monde, pour servir Dieu. « Tous les hommes, quelque religion et doctrine qu’ils professent, qui portent en eux même un haut idéal, qui d’une manière honnête et désintéressée luttent pour le Bien — pour le sublime dans le monde, pour le bien-être de l’humanité tout entière — doivent se tendre la main. Leurs différences extérieures apporteront seulement de la beauté dans la diversité. » II est clair que dans un tel Enseignement il n’y a pas de place pour le mot secte.

Mais en ne rejetant rien, le Maitre Deunov nous indique seulement une voie : la voie de l’Amour. « Seul l’Amour de Dieu apporte la plénitude de la vie. » C’est la voie du perfectionnement intérieur que chacun doit suivre tout seul. C’est là que se fait la synthèse entre l’individualisme et le collectivisme. Votre chemin est tracé par ceux qui sont plus avancés que vous. Et vous aussi, vous devez tracer le chemin pour ceux qui sont plus en arrière que vous. Le grand aide le petit. Ce n’est pas celui que l’on sert qui est grand, mais celui qui sert. » Les Aides invisibles sont à un niveau plus élevé que les hommes. « L’homme est un ouvrier de Dieu. Plus il grandit, plus on lui confie des tâches responsables. »

Celui qui cherche le perfectionnement et la prospérité pour lui-même reste au même niveau, car il s’est détaché du Tout, car il est sorti du plan général. Et la vie n’existe que dans le Tout et ce n’est que dans le Tout que l’on peut grandir. L’esprit humain, l’esprit de l’humanité, est celui qui dirige la vie ici sur terre. Tous les êtres humains ne sont que ses organes, seulement les serviteurs de l’humanité: l’homme cosmique. Et parce que les serviteurs se querellent et se battent, parce qu’ils volent et que chacun ne pense qu’à soi-même, alors les affaires du Maitre ne marchent pas ; et, eux aussi, ils en souffrent.

Le Maitre Deunov veut faire de ses élèves des combattants de la volonté de Dieu. C’est pourquoi ils doivent annihiler toute peur en eux même. Et pour parvenir à cela, il est indispensable d’avoir une foi absolue, une confiance absolue en la Nature vivante. Et cela dans une vie pure, un coeur pur, une pensée pure, un corps pur. Il faut une équité absolue. Une honnêteté et un désintéressement absolus. « Soyez toujours fidèles, véridiques, purs et bons ! » Le disciple doit tremper sa volonté : aucun obstacle ne doit le faire trébucher. Par exemple, si une excursion a été prévue en montagne et qu’à ce moment il commence à tomber de la pluie, de la neige, à faire très froid, ou s’il y a une tempête, on doit partir à l’heure prévue, sans faire attention aux éléments de la nature déchainée. Dans sa vie, le disciple rencontrera de plus grands orages : il doit apprendre à les supporter. Dans quelque condition où le disciple sera placé, il doit travailler, car dans toutes les conditions il y aura toujours quelque chose de favorable. Ой que vous soyez placés, vous devez travailler. « Le monde appartient aux laborieux. » — « Alternez le travail physique et le travail intellectuel. » Le disciple doit apprendre partout et de tout. — Le Maitre Deunov ne réfute pas la science, mais après la science officielle il y en a une autre que l’homme apprendra de la Nature vivante; même le Maitre puise des connaissances en elle. « On ne peut pas passer dans la classe suivante avant d’avoir terminé la précédente. Tout d’abord, il faut étudier le monde physique — vous apprendrez toutes les sciences qui s’apprennent à l’école et dans les universités et puis, vous commencerez à étudier la science du monde spirituel. »

L’amour des études est typique chez ses disciples. Ils terminent plusieurs facultés à l’université. Il y en a de nombreux qui, n’ayant pas été à l’école, font leurs études secondaires et entrent à l’université. Il y a des cas où des gens de 60 ans commencent seulement à cet âge à apprendre à lire et à écrire. «Il n’y a pas de vieillesse. Est vieux seulement celui qui ne travaille pas, qui dit : “Mon temps est déjà passé ! ” Celui qui travaille et étudie est toujours jeune. Je veux que vous soyez toujours jeunes. »

Il recommande tout spécialement la musique. La musique est le symbole de I’harmonie dans le monde. Par l’entremise de la musique, on entre en harmonie avec les lois de la nature vivante. Le nombre de ceux qui ont terminé l’académie de musique dans notre pays est proportionnellement très important. La peinture, la poésie ennoblissent également l’âme.

Le Maitre Deunov ne repousse pas la vie ; il ne demande pas à ses disciples d’être des ascètes. Ils doivent travailler dans tous les domaines de la vie оù se créent les biens matériels et spirituels — chacun selon ses capacités — mais qu’ils se distinguent par leur honnêteté et leur désintéressement, mais qu’ils soient dirigés par le Grand Amour Divin. — « Soyez dans le monde, mais ne soyez pas du monde. » La vie sur terre est la plus importante. L’homme n’est pas responsable seulement de lui-même, car de son élévation ou de sa chute dépendent l’élévation ou la chute de tous les êtres qui sont au-dessous de lui. La Terre se trouve actuellement dans une sphère d’influences cosmiques des plus favorables. Ce qui arrive maintenant sur notre terre n’y est jamais arrivé auparavant. Le temps est arrivé оù chaque tête va murir. Le monde invisible demande aux hommes d’organiser leur vie selon la loi de l’Amour. Mais s’ils restent sourds, la catastrophe sera inévitable. — « Soyons heureux de ce que nous vivons sur la terre et de ce qu’un jour viendra qui apportera la paix et la joie à tous les hommes. » Ou bien : « Notre tâche est d’instaurer le Royaume de Dieu sur la terre ; de devenir les véhicules des lois de Dieu. — Le péché est une montagne qui sépare la terre du ciel. Le Christ a percé cette montagne, mais peu nombreux sont ceux qui s’engagent sur ce sentier étroit. » Ou encore : « Le père, la mère, le foyer sont les premières institutions sur la terre. Être un Maitre signifie donner naissance à quelqu’un. Tout d’abord, éduquez-vous vous-même. Est libre seulement celui qui est uni à Dieu ; celui qui mène une vie consciente. » Et aussi : « Dieu et le Christ sont les deux Principes. Dieu est le germe de l’esprit, les fondements sur lesquels se bâtit la vie. Tandis que le Christ est le Principe raisonnable qui est issu du Dieu Unitaire et dirige et sauvegarde tous les êtres vivants. »

Ou bien : « Dieu — ce sont des pensées agréables en nous. » Ou aussi: « Vous cherchez Dieu au ciel ? — II est avec vous quand vous souffrez. » Et encore : « La première condition pour que Dieu vive avec vous, c’est l’humilité. »

Ce qui fait impression, la première fois que l’on écoute les conférences du Maitre Deunov, c’est leur morcèlement. On a l’impression que tout lien en est exclu. Cela provient de ce qu’il s’exprime en images et en symboles. II parle d’une réalité supérieure, dont notre réalité visible n’est que le reflet. Et pour l’exprimer, il utilise des images et des symboles de la vie quotidienne, de la littérature, de la science. Et seul celui qui pendant longtemps l'а écouté ou bien possède la faculté innée de saisir le côté intérieur, spirituel des choses, seul celui qui s’habitue à son langage et à ses symboles, commence à comprendre le lien intérieur entre les différentes images.

On sait que le Maitre Deunov a fait des études de médecine. Outre ses connaissances en biologie et en sciences naturelles, ce qui saute aux yeux à travers des exemples qu’il utilise dans ses conférences, c’est son érudition. II connait bien les langues et littératures anglaise, russe, polonaise et bulgare. II connait très bien l’histoire du monde. II a étudié tous les grands philosophes de l’Antiquité, du Moyen Âge et de notre époque moderne. II connait les sciences mathématiques et l’astronomie.

II connait très bien l’histoire de la musique. Lui-même est un bon musicien et il joue souvent du violon. Outre les mélodies des chants que ses disciples chantent, il a créé des compositions pour le violon. Elles sont caractérisées par leur douceur et leur pénétration mystique. On exécute très souvent sa Pastorale. Ce qui nous frappe tout particulièrement, c’est sa connaissance des mythologies antiques et orientales. Il est également une source inépuisable d’anecdotes et d’épisodes de la vie des grandes personnalités de tous les siècles et de tous les peuples. Il suit toujours tous les évènements politiques et sociaux, tant dans notre pays que dans le monde entier; aussi bien que les nouvelles découvertes dans les sciences, la technique, la médecine. — De tous ces domaines, il puise ses images et ses exemples, afin d’exprimer ses idées. C’est pourquoi il dit souvent : « Ne prenez pas mes paroles à la lettre, mais interprétez-les. » Souvent, il fait lui-même ces interprétations.

Le Maitre Deunov ne cherche pas la popularité, mais cependant d’année en année, ses disciples croissent en nombre. Seulement en Bulgarie, il a presque 40 000 disciples1. Il en a en Amérique du Nord et du Sud, dans plusieurs pays des Balkans et d’Europe. Des conférences ont été traduites en français, en italien, en anglais et aussi en espagnol, en allemand, en espéranto, en japonais, etc.

Près de la Fraternité de Sofia, il y a une école où l’enseignement se fait selon une méthode pédagogique nouvelle, en conformité avec la Nature.

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Ce que l’on dit à propos de l’Enseignement du Maitre Deunov n’est qu’un grain minuscule. Il est absolument impossible de l’embrasser, de l’enfermer dans le cadre d’une définition, ou bien de le rattacher à une catégorie. C’est une mine inépuisable de Sagesse et de savoir générateur de vie, où chacun, suivant son développement, prend ce qu’il veut. C’est une mine inépuisable de Sagesse où chacun peut puiser, à la condition qu’il ne soit pas animé dans sa vie par la stimulation d’une vulgaire cupidité ; qu’il soit croyant ou incroyant, idéaliste ou matérialiste dans sa conception de l’univers — cela est égal, il suffit que ce soit un homme à la pensée pure.

1. Chiffre datant d’une cinquantaine d’années. Il n’est pas possible de faire une évaluation actuellement.

Quand le Maitre parle, on a l’impression qu’il est assis au bord de la mer, qu’il puise dedans et remplit les petits récipients de ses auditeurs, selon leur volume. Et l’on ressent que cette abondance ne peut jamais cesser.

Mara Beltchéva

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