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Le Maitre et l’enseignement de la Fraternité dans les impressions et les souvenirs de ses auditeurs

« Je le connais depuis 1930, bien que j’aie entendu beaucoup parler de lui auparavant, et cela non par d’autres personnes, mais par des gens de ma famille. Tous parlaient avec respect de lui. » C’est ce qu’écrit un des admirateurs du Maitre, devenu plus tard son disciple.

« Mon père, ma mère, ainsi que mes grands-parents le connaissaient depuis le temps où il faisait le tour des villes et des villages en Bulgarie, en y faisant des observations phrénologiques et anthropologiques. Durant l’époque allant de 1905 à 1910, Petko Goumnerov, du village Tzerovo dans les environs de Pazardjik, était devenu proche du Maitre. C’est de lui que mes parents ont appris beaucoup de faits caractérisant le Maitre. »

« Mon père a été aussi l’objet d’examens et d’analyses. II se rappelait et savait nombre de choses touchant à son travail. Son opinion, solidement affermie, était que le Maitre avait un esprit large, pas du tout dogmatique, indépendant, profond et original. »

« J’ai trouvé une autre source d’informations — écrit dans sa lettre le même admirateur — en la personne de Stoyan Krastev Vatralski, un condisciple du Maitre en Amérique. Vatralski était audacieusement objectif. En outre, il était doué et avait reçu à l’université de Harvard un prix pour son travail littéraire. Il avait les conceptions d’un individualiste accompli. Connaissant ses qualités et sachant à quel point il était exigeant, précis et d’un sens critique incisif, indépendamment de ce qu’il était chrétien, je m’attendais à ce qu’il exprimât quelques remarques critiques, ne fut-ce que sur certains sujets extrêmement minimes concernant l’enseignement.

« Je lui ai rendu visite un jour avec un ami et nous l’avons prié de nous raconter quelque chose au sujet du Maitre ; alors il est sorti pendant une ou deux minutes pour rapporter de son bureau la brochure intitulée “Qui sont et ce que sont les Frères Blancs”. Dans cette brochure il avait exposé très objectivement ses impressions sur l’lzgrev, en donnant une définition hardie de l’Enseignement de la Fraternité, qu’il qualifiait de “Christianisme audacieux, radical et authentique” ».

Ce qui m’impressionna profondément, c’est que Vatralski, outre une objectivité rigoureuse et critique, exprimait dans son exposé ce qu’il y avait de beau et de spontané, qu’il ne cherchait pas consciemment et avec préméditation les côtés négatifs de l’Enseignement, comme le faisaient de nombreux contemporains du Maitre.

Toujours dans ce temps-là, j’ai eu aussi quelques entretiens intéressants au sujet du Maitre, avec un autre de ses condisciples, le pasteur Dimitar Nikolov Fournadjiev. Le pasteur était de même un éminent militant évangélique, un Bulgare éclairé de la Macédoine du Pirine. De longues années durant, il fut le représentant de l’Évangélisme bulgare au concile oecuménique des Églises chrétiennes en Suisse, de même que le représentant de la « Société de bienfaisance évangélique bulgare ». Cette même société publiait le journal Zormtza (L’Étoile du matin) qu’une grande partie du peuple bulgare lisait, un des plus anciens hebdomadaires bulgares, qui avait commencé son oeuvre déjà à l’époque de la domination turque. Le pasteur Fournadjiev était aussi le plus ancien militant de la chaire de la plus grande Église Évangéliste en Bulgarie, dénommée « Première Église Évangéliste » à Sofia, rue Solounska (présentement rue V. Kolarov).

Le pasteur Fournadjiev connaissait le Maitre déjà à l’époque de ses études en Amérique. Il se rappelait qu’en ce temps-là déjà, le Maitre avait élaboré des conceptions spirituelles précises et clairement définies. Il s’agissait d’un mysticisme chrétien approfondi. En outre, le Maitre avait déjà pris conscience de sa mission spirituelle. C’est du pasteur Fournadjiev que j’ai appris que le Maitre faisait preuve des ses jeunes années d’un approfondissement exclusif des problèmes philosophiques et d’ordre spirituel en général. Il exprima aussi une opinion très flatteuse au sujet de sa personnalité. Ce que j’ai entendu dire par le pasteur Fournadjiev avait beaucoup de valeur pour moi, vu que ce n’était point l’appréciation du premier venu, mais celle d’un représentant hautement cultivé de l’Évangélisme chez nous, d’autant plus que c’était celle d’un homme qui, du point de vue humain, n’avait aucune raison de louer un autre militant du même plan spirituel, mais ne se trouvant pas dans son Église.

Nous savons que le Maitre avait fait à Svishtov des études à l’école

théologique secondaire et, plus tard à Madison, à l’Université de Théologie Évangéliste de New Jersey, c’est pourquoi une partie considérable de ses disciples était issue des mêmes milieux. La façon dont il faisait ses conférences, en débutant par une prière et par la lecture d’un texte de l’Évangile, et la causerie se terminant encore par une prière, cela porte à croire qu’il avait apprécié et observé les formes d’expression extérieures des différentes Églises et que la formation extérieure de la Fraternité rappelle celle de l’Évangelisme, plutôt que celle de certains autres cultes.

Quoique ces choses soient liées extérieurement aux traditions évangélistes, cela n’empêche pas un observateur avisé et perspicace, de comprendre immédiatement ce qui, dans son activité et dans ses paroles, est tout à fait nouveau, différent, original, d’une autre profondeur, avec d’autres dimensions et des orientations nouvelles.

Parmi les nombreuses choses qu’on peut dire pour retracer la personnalité du Maitre, il faut parfois tenir compte des impressions de gens qui faisaient pour la première fois sa rencontre et qui ont gardé dans leurs souvenirs certains faits de minime signification en apparence, mais qui sont très importants et expressifs pour compléter l’image de sa personnalité spirituelle. Comme exemple caractéristique d’une appréciation, nous allons citer ici une lettre de D.K., dans laquelle on retrouve des éléments précieux, fournis par un observateur cultivé.

Voici le texte de la lettre :

Cher X...

J’écris la présente lettre en réponse à ta demande de te dire ce que je sais à propos du Maitre de la Fraternité, de sa parole, ainsi que de son enseignement. Tu m’avais écrit une autre fois encore que tu t’intéressais beaucoup à ce sujet. Je me suis pourtant abstenu de t’en informer, sachant que le plus souvent les gens sont poussés plutôt par un intérêt banal de savoir ou même par simple curiosité que par une vraie soif spirituelle.

Pendant une pluvieuse journée d’automne en 1930, nous nous sommes dirigés avec un ami intime vers l’extrémité du jardin de Boris (comme s’appelait alors le plus grand parc de Sofia) à son point le plus élevé qu’on nomme « Izgrev ». Nous devions rencontrer et faire la connaissance en personne du Maitre. Dès que nous fûmes entrés par la

large porte en bois, dans la cour devant le salon, nous vîmes le Maitre qui portait un bonnet tricoté de couleur claire. II était en train de donner des indications aux maçons qui réparaient un auvent près du salon. Son regard et son attention étaient fixés sur les ouvriers. Quand nous nous approchâmes de lui, il nous accueillit très aimablement. Mais durant cette rencontre, nous n’échangeâmes avec lui que quelques propos, parce qu’un autre visiteur rubicond lui parlait avec une grande animation ; visiblement, il cherchait en s’accompagnant de gestes fougueux à le persuader sur un sujet quelconque, ne permettant pas ainsi aux autres de pouvoir s’entretenir avec le Maitre. Depuis cette première rencontre si importante pour moi, j’ai gardé jusqu’à présent en mémoire l’étonnement que m’a causé la patience exclusive du Maitre qui put, pendant toute une heure, sous la pluie et sans le moindre geste d’ennui, écouter jusqu’au bout le discours ardent de son interlocuteur.

Avant de faire personnellement connaissance avec le Maitre, je m’étais renseigné sur son Enseignement auprès de nombreuses sources, soit des amis proches qui l’avaient connu, tant dans son lieu de naissance que durant le temps de ses études en Amérique. Certains d’entre eux le connaissaient comme un conférencier captivant, aussi bien que comme un chercheur original de la phrénologie dans plusieurs villes et villages de Bulgarie. Plus tard, après ce premier contact personnel avec lui, de même qu’après mes premiers entretiens et les conférences entendues, il s’imprima en moi une image de lui qui subsista à jamais dans ma conscience, avec la netteté d’un relief. Cette image contient tout ce qu’il représente en tant que personnalité, et comme source d’idées et de spiritualité.

Dans ma présente lettre, je ne saurais donner que certains extraits de ce que j’ai pu comprendre à son sujet. Le reste est le sentiment personnel que j’éprouve à son égard. C’est quelque chose de profond, d’intime et qui ne se prête pas à être raconté.

Pendant notre premier entretien, il attira notre attention sur le fait que pour comprendre la science spirituelle, il est nécessaire d’acquérir beaucoup de connaissances approfondies. J’ai compris, à cette allusion, qu’il incitait ses disciples à une connaissance due à une saine expérience personnelle et acquise par des méthodes adéquates et raisonnables. Il n’a jamais approuvé ni encouragé aucun de ses disciples à s’orienter vers une croyance superficielle, superstitieuse ou nébuleuse.

Dès les premières conférences entendues, j’ai été impressionné par certaines particularités dont je dois te faire part, pour que je puisse dire

que je t’ai tout de même donné quelques traits caractéristiques, bien que brefs, tant à son sujet, qu’à celui de son enseignement.

La plupart de ses conférences se rapportent à des sujets actuels. Sa parole est toujours reliée à ce qui intéresse un vaste cercle de gens. II prenait toujours part aux évènements intimes de la vie, tant de la personne particulière que dans la société, et il en donnait des appréciations profondes, sages et originales. II ne donnait pas des instructions sèches et théoriques, mais interprétait ce qu’il y avait d’actuel, de palpitant et d’essentiel pour le développement humain. Le Maitre parle de ce qui assouvit la faim spirituelle et stimule le développement de l’homme, développement qui, surtout sous le rapport spirituel, constitue le sens de l’existence humaine.

Ce qui m’impressionne profondément, c’est l’élévation de la position d’où il traite les questions. Les choses élémentaires et mesquines sont exclues de la position où il observe la vie. Alors même qu’il s’arrête sur des questions de prime abord ordinaires, il parvient à nous montrer ce qui y est beau et digne. Je n’avais jamais rencontré jusqu’alors une telle force magique qui parvenait à rendre sublimes toutes choses, tous les sentiments et toutes les pensées. S’il est possible de faire un parallèle, une comparaison, il est bon que je mentionne certains des sermons du Christ dans l’Évangile, en particulier le sermon sur la montagne.

La parole du Maitre captive par son originalité spécifique. J’ai compris que ses auditeurs, suivant le degré de leur élévation spirituelle, reprenaient courage et, enthousiasmés, éprouvaient le désir de partir en avant d’un pas ferme, ou alors demeuraient embarrassés, comme réveillés d’un lourd sommeil rempli de cauchemars, dans lequel ils avaient vécu pendant des siècles et des ères entières.

On m’a demandé à plusieurs reprises, comme tu viens de le faire, qui est le Maitre en réalité. Serait-il un des anciens prophètes, un des mages égyptiens ou quelque autre thaumaturge ? On m’a demandé aussi quelle était son attitude à l’égard du Christ ? J’avoue que ces questions m’ont causé un très grand embarras. Comment puis-je avoir une certitude sur ce qu’il est le plus difficile de savoir ? Si je faisais des suppositions a ce sujet, ce serait m’occuper de bagatelles. Moi-même, je ne sais qui je suis. Cependant ce que je peux dire ici, c’est que je n’ai jamais rencontré un homme plus remarquable que lui. Je connais assez bien les oeuvres et les idées des grands philosophes et savants, aussi bien de l’Antiquité que de l’époque moderne. J’ai même rencontré certains lauréats du Prix Nobel et, pourtant, à mes yeux il n’a jamais

brillé une lumière plus puissante que celle apportée par la parole du Maitre. Je ne pourrais dire pour personne d’autre ce que je peux dire à son sujet. En ce qui concerne son attitude à l’égard du Christ, je te citerai des impressions prises littéralement de ses conférences, pour que tu puisses juger par toi-même de cette question entendue de façon contradictoire :

« Le Christ, c’est Dieu qui se dévoile au monde. En tant que manifestation de Dieu, le Christ ne peut se séparer de Lui. Le Christ a donné l’expression la plus complète de l’ГAmour sur la Terre, indépendamment de la manière dont les différentes personnes le traitent: du point de vue historique, cosmique ou mystique. »

Dans la parole du Maitre, le Christ est l’image la plus sublime et la plus pure de l’Homme-Dieu.

Cher V., je dois m’arrêter. Je pense, entre autres, qu’il est également un compositeur passionné. Pour ne pas en venir à cela, je veux achever ma lettre. Je te dirai à la fin que seul le contact personnel avec lui et avec sa parole pourrait te faire parvenir à sa véritable connaissance, ainsi qu’à celle de son oeuvre.

Cordialement à toi,

D. K.

Un autre auditeur et adepte de l’Enseignement de la Fraternité écrit ce qui suit :

« Si Oswald Spengler a l’audace d’écrire : “Le millénaire futur appartient au Christianisme de Dostoïevski”, nous, nous n’avons pas moins de raisons de nous attendre à ce que les éléments essentiels de l’édifice spirituel de l’avenir humain soient les valeurs morales et idéologiques prises du trésor du Maitre Beinsa Douno, manifestées pour la première fois en Bulgarie. Les militants chrétiens de l’orthodoxie ont voué à l’opprobre le Bogomilisme, le taxant d’hérésie et de dissidence, cependant qu’après un millénaire tous les historiens sérieux et objectifs ont jugé ce mouvement comme étant un des élans initiaux et des plus puissants du développement et du triomphe de la Réforme en Europe. Bien entendu, de telles questions compliquées du domaine de la philosophie et de l’histoire spirituelle des peuples ne sauraient être traitées ni par des analogies simples et gratuites ni par des pronostics de caractère tant soit peu banal. Si Spengler tient son audace de la connaissance et de la valeur qu’il attribue à la dialectique de Dostoïevski, notre certitude à nous est due à la grande vision spirituelle du Maitre, aussi bien dans l’envergure de ses vues que dans l’approfondissement philosophique. Bien entendu, la présentation indirecte de quelque réalité que ce soit, d’une oeuvre spirituelle surtout, n’est certainement qu’une esquisse, autant de l’oeuvre que de l’image de celui qui la crée. Elle est apte à attirer l’attention de celui qui s’y intéresse, mais n’est pas capable de donner une idée complète de son contenu et de sa force spirituelle. Si ces lignes que j’écris parviennent à diriger le regard de ceux qui cherchent vers l’imposant massif spirituel dont nous parlons ici, leur effort n’aura pas été vain...

« Chaque époque, poursuit-on dans la lettre, a son promoteur idéologique et chaque levier idéologique, son point d’appui dans une sphère d’application. Est-ce que ce sont les idées qui meuvent la vie et l’existence, ou bien au contraire ce sont l’existence et la matière qui déterminent les idées ? C’est une question ancienne et encore discutée de la philosophie conventionnelle. Dans les livres qui traitent de la philosophie systématique, il n’est pas fait mention de Goethe, quoique Goethe soit un philosophe. Le Maitre de la Fraternité n’a pas laissé un système philosophique concis et concrètement formulé, mais il a laissé un énorme trésor idéologique. Donc, je ne saurais donner ici un tableau complet de son image idéologique, mais seulement des fragments de son activité entière. Je considère d’une utilité douteuse les efforts faits en vue d’embrasser et de subordonner le monde incommensurable à

quelque système que ce soit, ou bien à un ou à quelques principes fondamentaux. Une telle systématisation dégénère le plus souvent en dogmatisme. Ainsi les doctrines achevées, formées et accomplies seulement au point de vue spéculatif, offrent souvent des conclusions illusoires. Elles ne sont utiles qu’au développement de la pensée logiquement méthodique. Du moment qu’une doctrine philosophique n’est pas enfermée dans des limites, mais montre les voies de la pensée, alors elle se tient au-dessus de la sphère de l’acrobatie intellectuelle. Y adhèrent ceux qui sont patients, ceux qui arrivent à cueillir le fruit semé dans un sol ingrat. Le dogmatisme borne et la large envergure spirituelle de la pensée libre se rapportent l’un à l’autre tout comme la mécanique envers la nature organique ou bien comme l’attitude de la logique vis-à-vis de l’intuition. Un grand nombre de philosophes présentent le tableau de la réalité ou bien comme un schéma mécanique ou bien avec les traits que l’on saisit dans une transe. Le Maitre n’a témoigné de préférence envers aucune de ces méthodes. II s’en sert avec virtuosité, en tant que leur maitre, les utilisant là où il le faut, mais en fin de compte il indique l’expérience comme la vérification finale de cette thèse. Et c’est dans ce sens que la Parole du Maitre Beinsa Douno porte la marque d’une philosophie, d’une science.

« Chaque nouveau phénomène doit se soumettre aux nouvelles mesures du temps. On trouve toujours la solution au problème de sa compréhension en s’en approchant avec humilité. Si l’on définit la science comme une voie vers la connaissance, basée sur des données objectives, procurées par les sens, tandis que la religion comme une certitude qui repose sur des données intérieures et enfin la philosophie comme une activité dirigée vers l’élargissement ou l’approfondissement des conceptions et des idées humaines au moyen du perfectionnement de l’esprit humain, alors j’aurais des raisons suffisantes pour soutenir ce que j’ai dit au sujet de l’Enseignement de la Fraternité dans le bref exposé que je viens de faire. Toute question examinée par le Maitre porte de manière brillante et indubitable le caractère d’une philosophie et, parallèlement à elle, également une métrologie scientifique.

« L’attitude du Maitre vis-à-vis de la science, d’après ce qu’il en dit, est positive. Il n’a jamais manqué de parler des efforts louables des savants dans leur recherche dans le domaine des lois naturelles. Il parle cependant d’une science, d’une connaissance, qu’il appelle “Science Divine”. Elle n’est pas cette science que les gens de notre époque accumulent dans leurs têtes comme sur des rayons de bibliothèque.

Cette science dont il parle est de nature telle qu’elle peut transformer les états négatifs de l’homme en états positifs.

« L’élève de l’École Divine, a-t-il dit, ne doit pas négliger les phénomènes de son milieu environnant. II est tenu d’étudier les gens, la nature, les formes qu’elle édifie, car elle y a inclus sa très grande sagesse.

« И y aura à l’avenir trois espèces de sciences : la science physique, la science spirituelle et la science divine. Dans la science physique, on étudie les faits, les phénomènes et les régularités des lois de la nature. Dans la science spirituelle, le disciple découvre la causalité des phénomènes et voit qu’ils ne sont pas fortuits, mais qu’ils sont dirigés par des forces invisibles tant dans la nature inorganique, que dans la nature organique.

« Dans la science Divine, l’homme qui aura déjà des perceptions nouvellement élaborées entrera sciemment dans d’autres mondes inaccessibles à nos trois dimensions, verra clairement de ses propres yeux et n’aura pas besoin de preuves accessoires.

« L’apôtre Paul dit dans sa Première Épitre aux Corinthiens (chap. 13, verset 12) : “Aujourd’hui nous voyons comme dans un miroir, confusément, alors nous verrons face à face ! Aujourd’hui je connais imparfaitement; alors je connaitrai comme j’ai été connu ! »

« Des millénaires se sont écoulés depuis que l’homme, un être plus ou moins pensant, erre sur notre planète. L’histoire de la pensée humaine est immense, presque incommensurable. Personne ne peut affirmer avec certitude qu’un tel avant lui n’a pas formulé la même idée ou une idée semblable. Nous autres, en tant que disciples, nous ne désirons pas être audacieux, sans vouloir pour autant être timides. Je n’hésite donc pas à déclarer que dans l’histoire spirituelle du peuple bulgare, il n’existe pas d’oeuvre créatrice aussi considérable par son volume, sa profondeur et son originalité, par l’audace de son élan, que celle du Maitre de la Fraternité de la Lumière. Pour certains, elle semble sectaire, à d’autres, exagérément audacieuse, parce qu’elle démolit certaines barrières. J’affirme en outre qu’on n’impose pas des idées en les glorifiant ; quelles que soient les idées, elles sont adoptées par ceux qui se sont haussés au niveau de leur envergure. Le volume et la tendance des problèmes dans l’Enseignement de la Fraternité font penser à une cosmogonie, et la solution des problèmes qu’elle propose la caractérise comme une science et une métaphysique, aussi étrange que resonne cette combinaison. Si l’on pouvait faire mention de certains enseignements qui soient proches à certains égards de celui

qu’a apporté le Maitre de la Fraternité, il faudrait nommer Rudolf Steiner et Emmanuel Swedenborg. »

Signé : X.

Pour montrer le caractère original des méthodes du Maitre, nous insérons le récit suivant, sous le titre :

« Comment j’ai trouvé la voie menant à Lui. »

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