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1916_10_08 À cause de la joie


mayakitanova
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À cause de la joie

 

La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse,

parce que son heure est venue ; mais, lorsqu'elle

a donné le jour à l'enfant,

elle ne se souvient plus de la souffrance,

à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme

est né dans le monde.

(Jean 16, 21)

 

            C’est l’un des versets les plus normaux, dont toutes les femmes ont peur, et cette peur les pousse à désirer être des hommes. C’est comme le fils qui, voulant être payé par son père, se compare au domestique en disant : « Pourquoi mon père ne paie-t-il que le domestique, alors que moi je travaille aussi pour lui ? » C’est le mal dont souffre le monde : cette incompréhension de sa propre situation. Il est répandu non seulement chez les épouses et les fils, mais aussi chez les gens de tous métiers : le balayeur veut être gendarme, le gendarme veut être assistant, l’assistant veut être chef, le chef, ministre, le ministre, premier ministre et ainsi de suite ; c’est une aspiration perpétuelle. Ce n’est pas un mal en soi. Le Christ utilise ce verset pour exprimer une grande idée. Il dit : « Une femme qui accouche est dans la tristesse. » Pourquoi cette tristesse ? À cause de l’homme qui est conçu dans cette femme : par cet être humain, conçu en elle, elle deviendra aussi un être humain. Comme Adam a engendré une femme, ainsi la femme engendre un homme ; de la côte d’Adam, le Seigneur a fait une femme, et d’un minuscule embryon la femme aussi accouche d’un homme. La loi de la ressemblance existe : tu as été engendré, tu engendreras. Il faut qu’en vous une grande idée se manifeste.

 

            Notre siècle est un siècle de babillages, de controverses, etc. Or, chaque chose doit aller à sa place : lorsque l’enfant babille, il est à sa place, car il fait son apprentissage. Si quelqu’un apprend à jouer du violon par exemple, il va longtemps faire grincer les cordes, ce qui est un mal nécessaire, mais s’il se produit à un concert, on le mettra dehors, car son apprentissage doit être fait quelque part, au-dehors, avant de rentrer jouer ensuite dans la salle. Dans ce sens, la naissance peut être assimilée à une musique, car la conception démarre par un tout petit embryon. Dans le monde actuel, il est difficile d’aborder ces questions, car la vision des hommes est devenue caricaturale ; nous avons perdu le sens originel des choses. Nos contemporains disent qu’une femme qui accouche n’est pas différente d’une ânesse qui accoucherait. Le Christ, en rentrant à Jérusalem, se tenait sur une ânesse. L’âne et le cochon sont devenus des symboles caricaturaux ; pourquoi le cochon et l’âne sont-ils des figures aussi prosaïques ? L’âne est parmi les animaux les plus humbles et les plus travailleurs, il est souvent battu et, lorsqu’il donne de la voix, on dit : « Il brait comme un âne. » Il faut comprendre le sens originel, intérieur, des choses que nous prétendons connaître. Par exemple, lorsqu’une femme accouche, c’est d’un esprit de la vie, d’un principe ; lorsqu’elle accouche, la femme se réjouit qu’un homme soit venu sur terre. Dans le monde divin, la femme est porteuse des pensées divines et, de ce point de vue, chacun peut porter un enfant.

 

            Un bulgare me racontait comment s’était produite sa conversion : « Pendant la guerre des Balkans, j’ai été un jour envahi d’une grande tristesse au point d’imploser de l’intérieur. Je suis allé me promener. À un moment, j’entends chanter sous un chapiteau : « Large est le chemin de la vie. » Une lumière soudaine a éclairé mon esprit et j’ai alors compris le sens de la vie. » L’âme de ce jeune homme était enceinte ; elle a accouché sous ce chapiteau et s’est immergée dans la joie.

 

            Le Christ dit à ses disciples : « Vous êtes affligés, car quelque chose est en gestation en vous. » Même le Christ devait mourir. Dans le monde, il y a une naissance et une mort ; lorsque l’homme descend du Ciel sur terre, il naît. Le processus de la conception est intéressant : lorsqu’il est conçu, l’homme est dans les hautes sphères du monde divin ; ensuite, son âme commence à descendre en traversant neuf cercles en neuf mois, c’est-à-dire un cercle par mois. L’enfant a besoin de trente-six semaines, ce qui fait neuf mois ou 362 880 minutes ou 21 772 800 secondes. Neuf montre la nécessité pour l’homme de lutter lorsqu’il descend sur terre, il doit mener un combat, être dans l’action ; 9 est le chiffre de Mars. Trente-six semaines est le nombre du progrès, de l’évolution. Ces nombres montrent le temps qu’il fallait à l’homme dans le passé pour concevoir. Il y avait un temps où vingt et un millions d’années étaient nécessaires à l’homme pour naître, puis cette période a été raccourcie : la deuxième période a duré 962 880 ans, la troisième période, 6 048 ans, la quatrième période, 252 ans, la cinquième, 36 ans et la sixième, la période actuelle, dure neuf mois. Lorsqu’elle conçoit, la femme porte en elle toutes ces périodes et si on l’observe, on peut comprendre quelle sorte d’âme est son enfant, quelles périodes il a déjà traversées, quel type d’homme il a été dans sa vie passée, etc. Certains demandent : « Comment est mon enfant ? » Si on observe, on peut déterminer ce que sera son enfant ; on peut le deviner à travers la grossesse de la mère. Certaines femmes enceintes veulent dérober quelque chose, se désespèrent, songent à se suicider, et ainsi de suite… ces états montrent que leur enfant était comme ça. Souvent la mère dit à son enfant : « Mon petit ange ! », mais ce n’est pas un ange. L’enfant et la mère sont étroitement liés et comme, par le passé, elle l’a abîmé, il vient maintenant auprès d’elle pour qu’elle répare ; il dit : « Je naîtrai de toi pour que tu me répares. » Souvent les gens s’imaginent qu’ils se marient par amour, mais quand ils conçoivent un enfant, la femme avorte, et alors leur chagrin est perpétuel. Lorsqu’une femme avorte, le chagrin ne la quitte pas, alors que si elle accouche, son chagrin disparaît ; c’est une loi. Tant qu’une pensée, un désir, un acte n’arrivent pas à leur accomplissement, on ne peut pas se libérer de leurs conséquences ; donc, quelle que soit la pensée, quoi que l’on ait conçu, cela doit se réaliser. On peut philosopher tant qu’on veut, c’est cette loi qui règne, et c’est la loi de la liberté.

 

            Le Seigneur a donné à l’homme la liberté de faire tout ce qu’il souhaite, mais à la condition d’en éprouver les conséquences. Si le Seigneur était faible, Il ne pourrait permettre cela, mais, étant omniscient et tout-puissant, Il sait en fin de compte tout réparer Lui-même. Certains demandent comment il va réparer. Il obligera les hommes à enfanter ! Par exemple, quelqu’un ourdit un plan, puis il se met à se cacher ; cela montre que c’est un être de l’enfer, du monde des souffrances. Quelqu’un dit : « J’appartiens à telle ou telle Église, je crois dans le Christ. » Qu’est-ce que la foi ? Elle est symbole du monde, source de la vie. Si elle coule sans être reliée à un moulin, elle n’apportera aucun bénéfice. Si cette eau dévale les forêts et les collines, elle renverse et emporte tout, crée des ravins, en un mot, elle apporte le terreau pour une nouvelle vie et peut être bénéfique si elle est bien utilisée. L’âme passe d’abord par le règne minéral, puis par l’eau et les vapeurs, puis par les embryons, et enfin le Seigneur l’autorise à semer toute seule. Il lui donne d’abord des minéraux, des liquides, de la vapeur, des eaux et des semences ; puis elle traverse la région du feu pour se purifier ; puis elle passe par l’air et l’eau, puis dans la région des atomes et ensuite par la matière dense. Ainsi, l’âme traverse dix sphères et c’est pourquoi l’enfant apporte à sa mère une grande richesse. En ce sens la mère est un laboratoire qui accueille une grande fortune venue de l’autre monde.

 

            Je veux que vous ayez une réflexion philosophique sur les choses, que vous raisonniez et compreniez le sens interne de la vie. Quelqu’un dit à propos d’un autre : « J’ai mieux parlé que lui. » Par exemple un Bulgare s’est vanté de bien parler le turc. Un jour, il a rencontré un Turc, s’est mis à discuter avec lui et à un moment, il lui a tapé dessus. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait agi de la sorte, il a répondu : « J’ai mieux parlé que lui ! » Lorsque l’enfant vient, nous devons comprendre la haute signification de cette venue. Cependant, de quoi la mère se réjouit-elle ? Elle se réjouit que son fils soit célèbre. La question est de savoir si la mère a accompli la volonté divine pour accoucher de cet enfant, alors que son devenir est une préoccupation de second rang. Le Christ dit : « Lorsque l’enfant sera conçu, la mère sera triste, mais lorsqu’il naîtra, elle se réjouira, car le Seigneur l’élèvera. » La mère dit qu’elle a élevé son enfant, mais je n’ai jamais vu une seule mère le faire. Par exemple la mère poule élève ses poussins et les nourrit tant qu’ils ne sont pas autonomes, mais dès qu’ils grandissent, elle les abandonne et même les chasse ! Il y avait donc dans cette poule un être qui l’obligeait à s’occuper de ses poussins. Ce qui oblige une mère à prendre soin de son enfant, c’est le Seigneur en elle. Un père avait dit à son fils : « Si tu n’étais pas mon fils, je t’aurais chassé de la maison. » La vérité, c’est que Dieu aime les enfants et Il oblige leurs parents à s’occuper d’eux. Dans ce verset, le Christ prend l’image d’une femme normale qui a conçu et suit la loi divine, mais dans le chagrin. Et le Christ dit : « Je partirai et vous vous réjouirez. »

 

            Je vous donnerai un exemple qui illustre les déviations qu’on observe dans le monde. Une jeune fille s’est intéressée à un prédicateur allemand connu ; elle allait à tous ses prêches et est devenue une disciple si dévouée à son enseignement, qu’il a fini par se marier avec elle en disant : « J’ai trouvé une ouvrière qui va m’aider. » Mais une fois mariés, elle lui a dit : « Jusqu’ici j’ai joué un rôle, et désormais c’est toi qui vas avoir un nouveau rôle. »  Ainsi, elle a commencé à chercher toutes sortes de plaisirs en oubliant ses anciens centres d’intérêt. Le prédicateur s’est désespéré ; en fait, en se mariant, il a conçu et s’est mis à souffrir. Il s’est tourné vers le Seigneur en implorant la délivrance, jusqu’au jour où il a lu le verset suivant dans les Écritures : « Vous, les femmes, obéissez à vos maris. » (Col 3, 18) Le prédicateur s’est réjoui, il s’est mis à admonester sa femme, puis il l’a corrigée, et elle aussi s’est mise à le frapper. Après s’être mutuellement rossés, tous deux ont enfanté.

 

            Nombreux sont ceux qui vont auprès du Christ pour se marier et Lui disent ensuite : « Maintenant nous voulons de l’argent, des richesses, des maisons. » Alors, le Christ ouvre l’autre porte et dit : « Vous, femmes, obéissez à Dieu, car Dieu gouverne l’homme et la femme. » Maintenant, en vous observant, je vois que ce sont parfois les hommes qui enfantent et parfois les femmes ; les uns se lamentent, les autres se réjouissent. Que tous accouchent, mais en temps utile et non pas avant le terme ; que chaque chose conçue, une fois enfantée, réalisée, apporte la joie. C’est pourquoi l’homme doit faire un choix dans la vie religieuse.

 

            Certains pensent qu’en se tournant vers la religion, ils deviendront des saints. Un jeune, prénommé Jean, est tombé amoureux d’une femme pieuse, mais un réformateur anglais lui a déconseillé de l’épouser : « Elle est bonne avec le Christ, mais ne le sera pas avec toi. » Le jeune l’a écouté et, peu de temps après, il s’est marié avec une autre femme qui l’a tourmenté toute sa vie ; mais alors Jean a dit : « J’accomplirai la volonté divine, même si cette femme doit me tirer cent fois par les cheveux à travers toute la maison. » De la même manière, beaucoup parmi vous ont traîné le Christ par les cheveux à travers la maison, et lorsque vous monterez au Ciel, le Christ dira : « Voici ma belle femme exemplaire qui m’a tourmenté. » J’aimerais que le Christ ne soit pas juste une appellation, et que vous le voyiez vraiment au Ciel. Où est le Ciel ? Au début Dieu a créé le Ciel et la terre.

 

            « Une femme qui enfante est dans le chagrin. » C’est la loi de purification de l’âme humaine. Le chagrin symbolise la terre et la joie symbolise le Ciel ; le chagrin apporte toujours la joie derrière lui, et la joie apporte toujours du chagrin après elle : cette loi est immuable, le chagrin est l’ombre de la joie. La grandeur du Christ au Ciel, c’est qu’il porte sur lui les péchés de tous les hommes ; Il a pris les péchés de toute l’humanité, non seulement en son temps, mais aujourd’hui encore, c’est Lui qui porte les souffrances humaines. L’homme qui ne peut pas supporter les souffrances est une mouche, une amibe, un microbe, alors que l’homme qui souffre consciemment a une grandeur, même s’il n’est pas instruit. Celui qui souffre et supporte ses souffrances avec endurance est un Christ sur terre ; qu’il soit homme ou femme, s’il souffre beaucoup, mais porte sa souffrance avec légèreté, alors, c’est le Christ. Le Ciel et la terre sont dans notre intelligence et dans notre cœur ; lorsque notre intelligence est abîmée, il n’y a ni terre, ni Ciel. On dit que Dieu a créé le Ciel, mais que la terre était désorganisée et dévastée. Et c’est pourquoi Dieu a bâti le monde sur six périodes pour créer cette grande terre : la femme ! Combien de troubles a-t-elle causés, combien de flammes a-t-elle projetées avant de s’apaiser ! L’homme doit naître et la naissance ne peut avoir lieu que dans un monde divin organisé.

 

            « Une femme qui enfante est dans le chagrin », dit le Christ. Lorsqu’il est question de naissance, il n’y a pas de distinction entre l’homme et la femme. Jadis, c’est l’homme qui enfantait et aujourd’hui, justement après le Christ, c’est la femme qui enfante ; c’est pourquoi elle doit bien s’acquitter de cette mission. La loi de la naissance stipule que lorsque ce petit embryon s’enracine dans le sol, il commence à amasser des pensées et des sentiments pour former de nombreux corps et des mondes dont l’homme assumera la gouvernance. Lorsqu’elle conçoit, la mère doit étudier le travail de Dieu : la naissance s’apparente au travail d’un grand peintre qui expose son tableau à la fin, pour montrer aux gens son idée grandiose. Ainsi, chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde, l’homme doit assimiler de nouvelles idées, car si nous n’acceptons plus rien de neuf, nous nous ennuyons. Donc, la mère avec son enfant traverse les mondes supérieurs. Certaines mères sont joyeuses à la conception, car elles ressentent le lien entre elles et l’enfant.

 

            Maintenant, les occultistes présentent différentes théories sur la naissance de l’homme, mais nombreux sont ceux qui peuvent se tromper. Certains affirment que lorsqu’une âme descend, une mère est immédiatement désignée pour elle ; ensuite, trois de ses guides font le tour du monde, puis plongent l’âme de l’enfant dans l’eau de l’oubli et enfin l’apportent à sa mère. Ce voyage dans le Ciel n’est pas si simple, chaque pas est jalonné d’obstacles et c’est pourquoi l’homme doit trouver son chemin. Les trois guides qui apportent l’enfant, restent auprès de la mère, et si elle le garde, ils lui révèlent des secrets, lui apprennent beaucoup de choses. De la même manière, si l’homme conserve sa pensée, il peut enfanter, après un temps, une grande âme. L’homme ne peut pas concevoir plusieurs désirs à la fois, mais il doit déclencher un désir unique et unir les autres désirs à celui-ci pour le servir. Il en est de même avec les idées : toutes les petites pensées doivent s’unir et former une seule grande pensée. L’homme n’a besoin que d’une pensée, mais qui soit vertueuse. Par exemple, au lieu d’élever plusieurs cochons, il vaudrait mieux n’en avoir qu’un seul, mais bon. Le cochon est le symbole du désir ; s’il n’y en a qu’un seul, il est noble et raisonnable. On dit de quelqu’un que c’est un cochon dans le monde astral ; à la longue, il naîtra dans vos esprits et dans vos cœurs, vous le verrez en vous et vous vous réjouirez, car il introduira en vous le Ciel et la terre. Entreront avec lui des Anges, des Archanges, des Chérubins et d’autres grands Êtres.

 

            La loi de l’Église du Christ stipule que certains sont sur terre, d’autres, au Ciel. Lorsque les fenêtres du Ciel sont ouvertes, on peut entendre sur terre ce qui s’y dit ; de même on peut entendre du Ciel ce qui se dit sur terre. Votre chagrin, c’est que vous avez conçu un enfant. Puisse ce chagrin se transformer en joie ! L’homme peut souffrir intensément, et même désespérer, mais il doit se dire : « Pour cet enfant divin que je porte en moi, je dois souffrir ! » Les Écritures disent : « Lorsque nous les morts ressusciterons…», et moi je dis : « Lorsque nous les vivants enfanterons…», ce qui demande de vivre avec ses désirs, ses pensées, ses idées. Chaque pensée qui vient est un ange envoyé par Dieu. L’homme ne doit pas combattre la pensée et le sentiment qui génèrent du chagrin, car ce chagrin va apporter la joie, et alors l’homme se dira : « La vie a un sens. » Lorsque le Christ a enfanté, il a libéré son esprit et le monde a été plongé dans l’obscurité : sa gloire était si grande, sa lumière si intense, que le monde s’est assombri. Notre monde aussi va s’assombrir quand nous irons dans l’autre monde pour voir réellement ce qu’il est. C’est seulement quand il vivra cela, que l’homme comprendra le sens intérieur de la vie.

 

            Certains se demandent comment on les reconnaîtra au Ciel. L’homme doit avoir certaines caractéristiques. La célèbre cantatrice Adelina Patti a eu le désagrément d’être à court d’argent durant un séjour à New York, et un ami a dû lui transférer de l’argent dans une banque de New York ; le directeur de la banque a demandé alors à la cantatrice d’attester son identité. En l’absence de document officiel, elle s’est mise à chanter. En entendant le timbre exceptionnel de sa voix, le directeur a immédiatement ordonné que la somme transférée lui soit remise.

 

            Lorsqu’il se rend au Ciel, l’homme doit y emporter sa pensée divine.

 

Sofia, 8 octobre 1916

 

Traduit par Bojidar Borissov

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