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LA SOUFFRANCE, FACTEUR DE PURIFICATION


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LA SOUFFRANCE, FACTEUR DE PURIFICATION

 

 

Les souffrances sans cesse grandissantes sont un facteur de pression. « Les nouvelles idées sont embrassées par un nombre toujours grandissant d’individus et de populations : celles de fraternité entre les nations et de la solidarité de leurs intérêts. Un processus de purification générale va survenir dans toutes les nations et dans l’humanité tout entière. II ne restera pas le moindre vestige des États Européens, des plans rusés et habiles des diplomaties. Tout ce qui est vieux va s’écrouler sous la pression de l’idée de l’Amour, de la nécessité d’harmonie et de collaboration internationales. Découragées, ballotées par l’incertitude du lendemain, affolées devant les horreurs d’un nouveau et sanglant cannibalisme mondial, les nations se transforment en une chaudière en ébullition, dans laquelle sont bouillies les nouvelles idées, ces idées qui font présager la fraternité et la liberté. »

 

Ce torrent fangeux de souffrances et de conflits va s’écouler jusqu’à la fin de ce siècle, en entrainant dans les abimes de l’histoire jusqu’au souvenir d’un monde tissé de violence et d’injustice. La fin de ce siècle, fin de la sombre période du Kali-Youga, verra la liquidation des comptes d’un monde, d’une culture qui s’effondre sous la pression de ses conflits intérieurs. C’est ainsi qu’il sera procédé à un triage pour séparer le pur de l’impur, afin de nettoyer la place pour la venue de la nouvelle culture de fraternité et d’entraide, de création et de beauté, dont les pionniers seront les nouvelles âmes qui descendront de Neptune, d’Uranus et de Pluton.

 

Cette nouvelle culture, ce nouvel ordre, en utilisant la nouvelle source d’énergie, l’énergie atomique, permettra le développement d’énormes potentiels de production, ce qui transformera de fond en comble les relations sociales et mettra fin à ce « problème social » qui, depuis plus de deux siècles, agite le monde. II y a trois sortes de travail, ou manières de travailler ; le labeur imposé, le labeur résigné et le travail fait avec amour. Le Maitre dit qu’il y a trois facteurs qui stimulent au travail : la loi, l’argent et l’amour.

 

« Le premier stimulant est la loi. Quand on travaille de par la loi, il n’y a pas de liberté. Quand on travaille pour de l’argent, on est un peu plus libre. Mais c’est quand on travaille par amour qu’il y a pleine liberté. »

 

« Jadis, en tant qu’esclave, l’homme était soumis aux lois. À notre époque, il est soumis à l’argent, il le sert. Pourquoi alors ne pourrait-il pas servir l’amour ? »

 

« On vous dira : Bats-toi pour la Patrie ! Ou bien : Fais ceci ou cela ! Il n’y a pas de salaire, c’est la loi ! »

 

« La seconde morale est : il faut travailler pour de l’argent. Quelqu’un vous dit : Venez travailler ! Vous rétorquez : Pas d’argent, pas de travail. Celui-ci vous propose cent francs, vous n’acceptez pas. Il vous propose deux-cents francs, vous n’acceptez toujours pas. Alors il vous en propose deux-cent-cinquante, et vous consentez enfin à travailler. »

 

« Après l’ordre de la loi et celui de l’argent vient le troisième ordre : travailler par amour. Quand on travaille par amour, on est aussi payé, mais d’une autre manière. Et ainsi, un nouvel ordre vient maintenant dans le monde : l’Amour. Il est le facteur le plus puissant au monde. »

 

« L’homme doit passer du labeur au travail. C’est là l’activité supérieure, la voie de la liberté. »

 

« Je vais vous donner un exemple de travail : par Amour de l’humanité, un peintre exécute des fresques murales dans un hôpital, afin de remonter le moral des malades, et cela, sans demander de récompense. »

 

« De nos jours, nous continuons à travailler à la sueur de notre front. Ce n’est pas encore le travail que nous avons de nos jours. Le travail sera la haute mission des générations futures. »

« Que celui qui travaille dans la torture passe au labeur. Et que celui qui peine dans le labeur passe au travail. »

 

« Le moindre travail et le plus infime des services accomplis avec amour acquièrent une haute valeur. »

 

II ne faut jamais travailler dans un esprit de lucre. Alors seulement nous serons libres et indépendants. La nouvelle morale est que nous devons être complètement désintéressés. Aujourd’hui, toutes les nations ont besoin d’un nouvel idéal, d’une nouvelle culture qui les inspire et les transforme, afin qu’il n’y ait plus de prisons, plus de potences et plus de peines. Tout le monde travaillera gratuitement. Cela sera à l’époque de la nouvelle culture, celle de l’Amour.

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