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LES GRANDS SYMBOLES


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LES GRANDS SYMBOLES

 

 

II faut savoir que quand prend naissance une religion, un mouvement spirituel, un système philosophique ou même un mouvement social, il se fonde toujours sur un emblème, un symbole magique. Ce fait est corroboré tout au long des pages de l’histoire.

 

L’emblème du monde antique — de la marche involutionnaire moïsiaque du développement humain — fut l’hexagone ou Sceau de Salomon. L’emblème de la marche évolutionnaire est le Pentagramme, symbole magique sur lequel nous aimerions nous arrêter plus particulièrement.

 

L’emblème de la nouvelle doctrine — l’enseignement du Maitre, qu’il nous a transmis par son Verbe et par sa Vie — est le triangle équilatéral, symbole de l’harmonie céleste de l’Unité Cosmique. Mais avant de nous en occuper, nous pensons qu’il est indispensable d’exposer la nature mystique et philosophique du Pentagramme, telle qu’elle nous a été directement transmise par le Maitre.

 

En 1914, quand notre système solaire entra dans le signe du Verseau, à Teurnovo se tint le Congrès de la Fraternité de Bulgarie. C’est à ce Congrès que le Maitre nous découvrit le profond sens mystique du Pentagramme. De plus, nous devons faire remarquer qu’en 1897, quand a commencé à agir l’action de la conjonction entre Pluton et Neptune (le plus long cycle planétaire de notre système solaire), le corps physique à l’aide duquel le Maitre s’était manifesté arrivait à l’âge de 33 ans. Au cours de cette année-là, l’esprit s’incarna dans le corps physique et c’est alors que l’oeuvre élevée du Maitre commença à se manifester dans le monde physique. C’est aussi à cette même époque que fut découverte à un cercle restreint la signification de l’emblème du Pentagramme.

 

Le Pentagramme, en tant qu’emblème pentagonal, appartient depuis la plus profonde antiquité à l’École de la Fraternité Blanche. Mais le Pentagramme, tel que nous allons le décrire, a été dévoilé pour la première fois par le Maitre.

 

Quand on regarde attentivement le Pentagramme, on remarque que sa forme rappelle jusqu’à un certain point un corps humain, aux bras en croix et aux jambes écartées. Dans les branches du Pentagramme sont inscrits cinq mots : Amour, Sagesse, Vérité, Équité et Vertu. Ce sont les cinq qualités que l’homme doit cultiver en lui-même pour devenir parfait. L’Amour, la Sagesse et la Vérité sont des notions connues et parfaitement compréhensibles. Mais, que doit-on exactement entendre par Équité ? Sous la notion de Justice ou Équité, on doit entendre quelque chose de plus profond que ce qui est compris par la jurisprudence de notre temps. L’homme peut être équitable s’il montre de l’égard et du respect envers tout ce qui vit en ce monde; envers le boeuf, le mouton, l’araignée, le moucheron, etc., car en tous les êtres vibre le Dieu Vivant. Comme tout ce qui vit, ils ont eux aussi leur part de la tâche à accomplir pour la réalisation du dessein divin dans l’avenir. Si l’homme offense un animal, il enfreint, ce faisant, les lois de l’Équité. Tous les biens donnés par Dieu doivent être équitablement répartis entre tous les êtres, car ces biens sont destinés à tous les êtres et ils doivent tous en bénéficier. La troisième chose que l’on doit comprendre par la notion d’Équité est que chaque homme vient en naissant avec un certain « budget », avec un crédit déterminé. Quel qu’il soit, chaque être se voit confier un certain crédit par le Monde Invisible. La société a l’obligation de lui procurer toutes les conditions nécessaires à son développement ultérieur. Si cela est mis en pratique, alors on peut dire que les lois de l’Équité sont appliquées.

 

Amour, Sagesse, Vérité, Équité, Vertu. Et que signifie Vertu ? Le mot Vertu a un double emploi : l’un dans le sens le plus large du mot, et l’autre dans son sens le plus étroit. Dans son sens le plus large ce mot comprend toutes les vertus, tandis que dans son sens étroit, il ne comprend que les bonnes actions, la bienfaisance, ou faire le bien.

 

Dans un sens encore plus étroit, sous Vertu, on doit comprendre « servir Dieu » ; celui qui sert Dieu est vertueux, il possède la Vertu en lui-même.

 

À l’extérieur des branches du Pentagramme, on voit trois lettres : « H », « É », « V ». Ce sont les lettres initiales des mots : « Haute École de la Vie ». Par ces paroles, le Pentagramme exprime d’une manière imagée, claire, l’école de la vie dans laquelle nous nous trouvons. Dans les angles intérieurs formés par les branches du Pentagramme, nous voyons aussi les chiffres : 1, 2, 3, 4, 5 ; ce sont les nombres des Vertus. Nous allons expliquer, pour commencer, la signification du Pentagramme en tant que symbole de la voie de l’évolution de l’âme humaine. Nous exposerons ensuite de quelle manière on peut utiliser le Pentagramme.

Quand l’homme n’est encore qu’une âme jeune, qui commence tout juste à acquérir de l’expérience, il se dirige à l’extérieur des branches du Pentagramme où s’échelonnent, en cercle : une épée, une coupe, un livre, un chandelier et un sceptre.

 

Au début de son développement, l’homme commence par la violence : il se sert de la force, à tort ou à raison. Telle est la signification du symbole de l’épée. Usant de violence, d’injustice, de par la vigueur des lois karmiques, il est jeté dans la souffrance : il commence à gouter à la coupe amère de la souffrance. C’est la raison pour laquelle, après le symbole de l’épée, suit celui de la coupe. La coupe est la suite inéluctable du maniement de l’épée. Étant passé par les souffrances, qui sont instructives pour lui, l’homme parvient au livre. En étudiant, il s’instruit, il devient éclairé et plus raisonnable. C’est pourquoi le symbole du livre est suivi par celui du chandelier. Cette lumière du chandelier est en lui : il apprend. Après avoir acquis la lumière, il parvient au sceptre. Le sceptre est l’emblème du pouvoir, ce qui signifie que l’homme s’est rendu maitre de ses propres forces intérieures et des lois de la Nature Vivante. Il est devenu maitre de lui-même et met en pratique les lois de l’Équité.

 

Après ces cinq phases du cercle extérieur, ce cycle s’achève. C’est alors que prend fin pour l’homme l’étude de la vie extérieure, objective. Bien entendu, tout cela s’effectue inconsciemment. Après cela, l’homme traverse une crise intérieure : il se sent insatisfait. Par suite de ce sentiment d’insatisfaction qu’il éprouve et sous la poussée de cette crise intérieure, l’homme commence à chercher le sens plus profond de la vie. Celui qui a traversé les phases successives de l’épée, de la coupe, du livre, du chandelier et du sceptre, c’est-à-dire les phases extérieures de la vie du monde, s’engage déjà dans la voie du disciple.

 

Sur une des branches du Pentagramme figure une porte. C’est la porte par laquelle le disciple pénètre dans l’École. En lui la Vérité commence à scintiller. Elle ne brillera pour lui dans toute sa plénitude que quand il sera devenu parfait. L’esprit du Christ commence à se manifester en lui et alors il s’engage dans la voie de l’Équité. Après avoir appris les lois de l’Équité, dont nous avons parlé plus haut, il parvient à l’endroit où commence le sentier rocailleux : là, on voit la porte étroite par laquelle doit passer le disciple. Cette porte est plus étroite que la première. II s’engage sur le sentier étroit dont le Christ parle. Cette porte symbolise le renoncement, jusqu’à un certain degré, la renonciation du disciple aux choses de ce monde qui, jusqu’alors, l’avaient séduit. C’est pourquoi le sentier est figuré si abrupt et la porte si étroite. Après avoir escaladé le sentier escarpé du renoncement, même aux penchants de sa personnalité, il s’engage sur la voie de l’Amour. En cultivant en lui-même l’Amour Divin, ce dernier lui apporte, jusqu’à un certain degré, la Sagesse. Puis il parvient à l’oeil, symbole de la Sagesse, et la Sagesse commence à se manifester en lui. Après avoir acquis l’Amour et la Sagesse, il voit se dresser devant lui l’Arbre de la Vie. Sa vie commence à donner ses fruits : il est entré dans la voie de la Vertu, au sens mystique du mot. Alors il comprend que le sens suprême de la vie est de servir Dieu. Les vertus, la Vertu en général, signifie faire le Bien. Et que signifie « faire le bien » ? Donner à manger à celui qui a faim ; assister un malade ; cela est bien. Tout ce que l’on fait au service de Dieu est le Bien ; de cette façon l’homme parvient à donner un sens total à sa vie. Ainsi s’achève le second cercle, ou cycle de développement du disciple. À sa suite vient la troisième phase. Cette dernière est figurée au centre même du Pentagramme.

 

Dans le centre du Pentagramme, on voit deux serpents entrelacés, entourant une baguette dont le haut est un cercle surmonté d’une croix, puis d’un autre cercle. Les deux serpents montrent que le disciple lutte avec sa propre nature, qu’il a vaincu sa nature inférieure, le Mal en lui, et il passe par la croix. Par la croix, on comprend la renonciation complète. Il détourne son regard de ses intérêts personnels, pour diriger tous ses efforts vers le seul et unique service de Dieu. Il s’assimile au divin. Par cela il termine son évolution humaine. Après être parvenu à la renonciation totale, à l’union totale avec Dieu, il a entièrement achevé son développement : il est devenu parfait. C’est pourquoi nous avons dit que ce Pentagramme symbolise la voie du développement de l’âme humaine : la Haute École par laquelle il faut passer pour atteindre à la perfection.

 

Quelques mots sur l’utilisation du Pentagramme, sur la manière dont on peut l’employer. Porter un Pentagramme comme ornement équivaut à l’idolâtrie. Celui qui en porte un doit savoir que le Pentagramme émet une force dynamique et qu’il est une source de lumière. Un clairvoyant peut établir que du Pentagramme irradient des rayons dans toutes les directions. Sachant cela, il ne faut porter le Pentagramme qu’en ayant hautement conscience de sa puissance symbolique, sinon on tomberait dans l’idolâtrie. Celui qui sait quelle force se cache dans le Pentagramme et quelle lumière il irradie peut s’en servir comme d’une arme puissante. Chaque endroit où se trouve le Pentagramme devient un cercle de protection, grâce aux hautes vibrations qu’il irradie. Correctement placé, le Pentagramme doit avoir la pointe en haut. Il ne doit jamais être posé la pointe en bas.

 

Le Pentagramme est enfermé dans une circonférence formée par les mots suivants: « Dans l’accomplissement de la volonté de Dieu réside la force de l’âme humaine ». Dans son sens occulte, la circonférence symbolise des conditions divines favorables. Pour que l’homme puisse se développer, il doit être placé dans des conditions favorables. Le cercle signifie le divin dans lequel l’homme vit, quand il est en harmonie avec le rythme stellaire. Grâce à cela, il acquiert des conditions favorisant son développement allant jusqu’à la perfection.

« Intégré dans le Principe Cosmique », c’est ce que signifie le cercle.

 

Là où se trouve un Pentagramme, dire du mal, ou bien concevoir des pensées négatives, provoquerait une action destructrice provenant du Pentagramme, car dans ce cas-là deux principes seraient mêlés : le positif et le négatif.

 

Quand on est placé devant un Pentagramme et que l’on prie, on peut, si l’on veut, se représenter trois phrases inscrites dans trois circonférences. Dans le cercle intérieur nous voyons écrit : « Dans l’exécution de la volonté de Dieu réside la force de l’âme humaine ». Mentalement, nous voyons le second cercle où il est inscrit : « Dieu aima tellement le monde qu’il donna son Fils Unique, afin que quiconque crut en Lui ne périsse pas et eut la Vie éternelle ». Et dans le cercle extérieur, le troisième, représentons-nous écrite la phrase suivante : « Recherchez avant toutes choses le Royaume de Dieu et Sa justice et tout le reste vous sera accordé par surcroit ». Quand on prie, on doit se représenter dans son imagination ces trois phrases, car alors le Pentagramme acquiert une force encore plus grande. Ces trois phrases font partie du Pentagramme, quoiqu’elles n’y figurent pas visiblement.

 

En cas de besoin ou en cas de danger, on peut faire ce qui suit, en dessinant mentalement un Pentagramme autour de son corps : pour commencer, il faut voir bien clairement dans son esprit le Pentagramme, puis en dessiner les contours à l’aide de ses bras, tout en n’oubliant pas de se représenter très clairement les trois phrases qui l’encerclent aussi. Le Pentagramme est une arme puissante qui protège de tous les obstacles et entraves extérieurs, ainsi que des luttes intérieures avec les forces mauvaises. S’il est correctement utilisé, alors il est une source d’abondance et de bénédiction. Mais celui qui veut pouvoir utiliser correctement le Pentagramme doit prendre la décision irrévocable de servir uniquement Dieu, et cela sans retour en arrière.

 

Voici une autre manière d’utiliser le Pentagramme. Quand on se trouve en danger, on doit s’imaginer clairement que l’on tient le Pentagramme devant soi, en ayant dans la main droite « La Justice », dans la main gauche « La Vérité » et en dirigeant la pointe vers l’objectif, en prononçant les paroles suivantes : « Au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ nous prions le Grand et Tout-Puissant Seigneur de faire ce qui, à son regard, convient le mieux. »

 

Ainsi examiné, le Pentagramme, emblème du monde chrétien, ou de la doctrine apportée à l’humanité par le Christ, il y a 2.000 ans, possède une valeur spirituelle et une force mystique immenses. L’emblème de la nouvelle doctrine, du Nouvel Enseignement qui nous a été apporté par le Maitre, est le triangle équilatéral, qui symbolise l’Unité Cosmique ou la Grande Fraternité Universelle. Ce Nouvel Enseignement du Maitre est d’une extrême profondeur. Il dispose d’incalculables richesses spirituelles, de connaissances infinies tirées des pages mêmes de la Nature Vivante raisonnable, de la réalité même de la Vie Cosmique.

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