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3. — LA RACE ATLANTÉENNE


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3. — LA RACE ATLANTÉENNE

 

Après la disparition du continent lémurien, un nouveau continent émergea peu à peu au-dessus des eaux. La nature vivante raisonnable éleva ce continent des profondeurs de l’Océan afin d’en faire la demeure de la race humaine suivante, la quatrième, la Race Atlantéenne. Cet immense continent tout neuf faisait presque le tour du globe terrestre, en commençant par la Chine actuelle, le Japon et en se reliant aux rivages de l’Amérique du Nord. II englobait une partie des Indes actuelles, l’ile de Ceylan, la Birmanie, la presqu’ile de Malacca, la Perse, l’Arabie, l’Égypte, l’Abyssinie, les contrées actuellement recouvertes par la Méditerranée et, plus à l’Ouest encore, l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre, les terres se trouvant sous l’Océan Atlantique et se terminant par les deux Amériques du Nord et du Sud.

 

Les êtres avancés, dirigeants de la Race Atlantéenne, avaient choisi les groupes humains les plus avancés d’entre la septième culture de la race transitoire lémurienne pour les diriger vers l’Asie du Nord. C’est là que prit naissance la nouvelle Race Atlantéenne dans sa première Culture, dont les descendants actuels sont les Lapons, au sang ultérieurement mêlé à celui des cultures suivantes de la même race. C’est cette Culture qui a justement été celle des « géants rouges ».

 

La littérature Occulte et Théosophe donne la classification suivante aux branches des différentes Cultures de la Race Atlantéenne (1); 1) les Rmoahals; 2) les Tlavatlis; 3) les Toltèques ; 4) les Touraniens primitifs (anciens Chinois) ; 5) les Sémites primitifs ; 6) les Accadiens et 7) les Mongols (Japonais, Malais et autres).

 

Selon l’Occultisme, la seconde culture de la race atlantéenne s’était développée dans cette partie du continent atlantéen qui se trouve actuellement sous les eaux de l’Océan Atlantique. La population de cette culture, au teint brun rougeâtre, s’était mélangée avec certaines branches de la race lémurienne transitoire et avait donné naissance aux Dravides. Un mélange ultérieur entre les Tlavatlis, les

 

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(1) Selon Jinarajadasa, dans « L’évolution occulte de l’Humanité ».

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Dravides et certains autres peuples donna naissance aux Indous, chez lesquels cependant la race blanche domine.

 

La troisième culture de la race atlantéenne est celle des Toltèques, au teint rouge-cuivre, et dont les derniers descendants existent encore de nos jours en Amérique Centrale. Avec la culture toltèque, la race atlantéenne atteint son point culminant. Les Péruviens indigènes et les Aztèques, ainsi que les Indiens Peaux-Rouges, sont les purs représentants de cette Culture.

Le langage polysyllabique n’existait pas encore en ces temps-là. La langue des Toltèques était agglutinante. On estime dater de cette époque les monuments architecturaux suivants : la pyramide de Yucatan du Nord à Chichén Itzá des Mayas, la pyramide composée de cinquante-deux assises dans le grand désert de l’Amérique du Nord, celles de Teotihuacan au Mexique, entre autres.

 

La quatrième culture de la race atlantéenne est celle des Touraniens primitifs, au teint jaunâtre (à notre époque, les Chinois des montagnes qui diffèrent peu de la dernière culture mongole, celle des Japonais, des Chinois et autres); ils avaient l’âme de colonisateurs. Cette quatrième culture avait été formée par des peuplades atlantéennes qui avaient émigré d’Occident en Orient, en passant par Babylone et le Fleuve Jaune pour arriver en Chine. C’est de ce groupe touranien que sortit le germe donnant naissance à la septième culture mongole qui se répandit plus tard en Chine, au Japon et en d’autres pays asiatiques.

 

La cinquième culture de la race atlantéenne est nominée Oursémite ou culture des Sémites primitifs, au teint blanc et à l’âme belliqueuse. On estime que leurs descendants sont, de nos jours, les Juifs de sang pur et les Kabyles de l’Afrique du Nord. Plus tard, sortit des peuples de cette Culture le germe de la nouvelle Race, la cinquième : la Race Aryenne.

 

La sixième Culture de la Race Atlantéenne se développa autour de la Méditerranée, dans la race accadéenne, au teint blanc, connue plus tard sous le nom de Phéniciens, à l’âme de navigateurs et de commerçants. On considère comme leurs descendants les anciens Pélasges, les Étrusques, les Scythes, les Carthaginois, les Basques et autres.

 

La septième culture de la race atlantéenne fut créée par les Mongols (Japonais, Chinois, Malais, etc.) au teint jaune et à l’âme d’agriculteurs. Le foyer de cette culture se trouvait en Asie centrale. On considère comme leurs descendants les Tibétains, les Finnois, les Magyars et les Esquimaux. Les Japonais sont le fruit des derniers et plus puissants sursauts de la race atlantéenne avant sa décadence finale.

 

La science contemporaine, avec la géologie, l’archéologie, l’anthropologie et l’ethnologie, ne dispose que de peu de monuments et de données qui lui permettraient d’obtenir une connaissance positive des faits établis par les légendes ou les analyses faites à l’aide de la clairvoyance. On doit cependant reconnaitre que durant la première moitié du XXe siècle, la science a accompli un progrès considérable et l’on peut espérer que, dans un proche avenir, un plus grand nombre encore de ces constatations deviendront des faits positifs scientifiquement irréfutables.

 

Les écrits et les annales de l’Antiquité comportent un grand nombre d’allusions extrêmement intéressantes concernant l’existence de l’Atlantide. On estime que les dernières parties de son continent ont sombré dans les eaux il y a neuf à dix-mille ans environ, c’est-à-dire à une époque se situant presque au début de l’ère historique. Certains auteurs grecs parlent d'une telle ile située à l’Ouest de Gibraltar, dénommé à cette époque « Les colonnes d’Hercule ». Platon, dans son « Timée », transmet le dialogue entre l’homme d’État grec Solon et un grand-prêtre égyptien. Ce dernier reproche aux Grecs de ne pas connaitre leur glorieux passé. Le grand-prêtre dit : « On raconte dans nos annales comment le grand royaume de la mer Atlantéenne a envahi l’Europe et l’Asie et comment les Athéniens se sont courageusement défendus contre l’ennemi. En ce temps-là, il existait une immense ile en face du promontoire appelé par vous « Colonnes d’Hercule ». Cette ile était plus grande que la Libye et l’Asie ensemble. Les habitants de l’Atlantide naviguaient facilement jusqu’aux autres petites iles situées entre l’Europe et l’Asie, et de là se dirigeaient sur le continent qui entoure cette mer (la Méditerranée). L’Atlantide a eu des rois d’une glorieuse puissance. Ils régnaient sur leurs voisins ; certaines parties du continent étaient même sous la domination de l’Atlantide. Toute la Libye jusqu’à l’Égypte ainsi que l’Europe tout entière jusqu’à la Tyrrhénie étaient au pouvoir des Atlantes. À un certain moment, ce puissant État Atlantéen entreprit la conquête de tous les peuples habitant autour des Colonnes d’Hercule, y compris le nôtre (égyptien) et le vôtre (grec). C’est alors justement que votre ville (Athènes) démontra au monde entier sa force et sa puissance. Elle résista aux dangers les plus terribles et remporta la victoire sur l’ennemi, se sauvant non seulement elle-même de l’esclavage, mais aussi les peuples qui avaient été asservis par l’Atlantide, tandis qu’à d’autres peuples, tels que nous par exemple (les Égyptiens), elle rendit la liberté. Mais peu après cela commencèrent de terribles tremblements de terre et des inondations. Toutes les armées de l’Atlantide qui s’étaient attaquées à nous (les Égyptiens) furent englouties dans le déchainement de la terre et des eaux, en un jour et une nuit. Actuellement, à l’endroit où était située l’ile de l’Atlantide, il est impossible de naviguer sur la mer ni d’effectuer des recherches. La navigation y est rendue impossible par l’énorme quantité de vase surnageant de l’ile dans les eaux, quand cette dernière a sombré dans les flots. »

 

II nous est impossible de citer tous les historiens antiques qui donnent des renseignements sur l’existence de l’Atlantide. Depuis quelques dizaines d’années, on effectue d’intéressantes recherches sous-marines dans les fonds de l’Océan Atlantique. Par ces études océanographiques, il a été permis d’établir qu’une longue chaine de montagnes sous-marines s’étendait le long des côtes du Portugal, en passant par l’ile de Madère, ainsi qu’un grand nombre d’autres élévations de ce genre, surtout celles qui longent le littoral européen, africain et américain ; ces chaines dénotent l’existence d’un profil du fond océanique représentant celui de la chaine montagneuse du continent englouti. De plus toutes ces recherches scientifiques ont permis d’aboutir à la conclusion que la Grande-Bretagne représente les sommets et les plateaux montagneux d’une partie de ce continent immergé.

 

Il n’y a pas seulement les faits découverts au cours de recherches géologiques et océanographiques qui viennent corroborer l’existence d’un tel continent qui reliait l’Europe et l’Afrique à l’Amérique ; les découvertes archéologiques, de leur côté, en donnent des preuves encore plus convaincantes. En effet, les pyramides et les autres monuments archéologiques prouvent l’identité de style entre l’Égypte et I’Amérique. Il existe de nombreux écrits sur les faits établis par toute une série d’expéditions scientifiques américaines et européennes. On a découvert, entre autres, que la population indigène des iles Canaries, un vestige du continent de l’Atlantide, utilise une écriture qui lui est spécifique, a étudié l’astronomie, a possédé jadis une agriculture d’un niveau fort élevé. En général, tout le passé de cette peuplade garde les traces d’un lointain passé extrêmement riche.

 

Les continents se présentent comme les décors d’un théâtre sur les planches duquel se joue le drame de l’évolution humaine : dès qu’un acte est terminé le rideau tombe, et  l’on procède au changement de décor. De même que tous les êtres vivants, qu’ils soient plantes, hommes, planètes ou soleils, naissent et s’épanouissent, pour ensuite vieillir et mourir, ainsi apparaissent, pour disparaitre plus tard, les continents.

 

Ici se présente la grande énigme : quel est le but visé par la nature vivante raisonnable dans ce processus sans fin de l’évolution humaine ? II n’existe qu’une seule et véridique réponse à cette question, et c’est : le but poursuivi par la nature vivante raisonnable est de former et de développer le soi-conscient en l’homme, d’éveiller et de perfectionner en lui les plus hautes qualités intellectuelles et spirituelles. Cette évolution intellectuelle a débuté dès la descente de l’homme dans la matière, déjà dans la Race Lemuriénne, bien que dans cette race devaient se manifester principalement les qualités sensorielles et émotionnelles de la nature humaine.

La tâche fondamentale de l’époque Atlantéenne, avec ses sept Cultures, a été de développer toujours davantage le soi-conscient en l’homme, dans le but que ce dernier forme, individualise et prenne conscience de son propre « Égo », en tant que conscience individuelle. Les plus grandes réussites dans le domaine intellectuel ont été atteintes par la Race Oursémite (anciens Sémites), cinquième Culture de la Race Atlantéenne. Et c’est justement du milieu de cette Culture que les dirigeants spirituels de l’évolution humaine sélectionnèrent des humains plus avancés, afin de poser les fondements pour l’évolution de la race humaine suivante : la Race Aryenne.

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