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1917_02_17 La couronne de la vie


mayakitanova
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La couronne de la vie


 


 


“Heureux l’homme qui tient ferme face a la tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne du vainqueur: la vie que Dieu a promise a ceux qui l’aiment. ”


 


Jacques 1 : 2


Vous trouverez un peu étrange comment Dieu peut mettre quelqu'un à l’épreuve. C’est étrange pour ceux qui n’ont pas vécu de moments pénibles dans la vie et ne connaissent pas la loi de la souffrance. On ne demande pas de notions extérieures sur la Vie. Prenons en exemple une femme qui est belle, jolie, jeune, blanche, rouge, mais elle perdra tout ce qui est extérieur. On demande où sont passés cette beauté extérieure, ce savoir, etc. Cette beauté qu’on a eue au début disparaitra. Si un homme est en bonne santé, mais puis il la perd, où est-ce qu’il pourra la retrouver? Il la gardera pendant dix, quinze, vingt, cinquante, soixante, cent ans, et enfin, il la perdra. Au début, il grandit et apprend, puis les connaissances se perdent, s’oublient, et à la fin tout disparait. Donc, la santé, les connaissances, la richesse – tout passera. Votre richesse passera d’un ami à l'autre et disparaitra. Si vous avez une maison, on vous la prendra aussi; et d’autres biens, si vous en avez, on vous les prendra aussi. Vous voulez être riches, mais comment ; être savants, mais comment ? Comme je vous instruis – santé, pureté spirituelle, beauté de l’âme. Sois savant, mais en Dieu ! Vous devez posséder toutes les vertus dans votre âme et de là, vous pouvez devenir riches, savants, beaux et transmettre aux autres une bonne doctrine, leur apprendre la Paix. Et vous devez avoir en vous Paix, Amour, Justice, Sagesse et Vérité!


 


Alors, Jacques qui a vécu une tentation dit : « Heureux l’homme qui tient ferme à la tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne du vainqueur : la vie que Dieu a promise a ceux qui l’aiment. » Cela veut dire que votre navire, lorsque vous le mettez à l’eau, s’élancera contre les vagues de la Vie, mais s’il n’est pas solide, il se remplira d’eau et il finira par couler. Cependant, s’il est solide, il surmontera les vagues, malgré leur puissance, et survivra ces tempêtes. À présent, votre navire, dans lequel vous voyagez, n’est pas solide, car lorsque viennent quelques orages, tentations ou troubles, vous succombez au fond. « Le navire est perdu – dites-vous, il a coulé. » Pourquoi il a coulé, je vous le demande ? « Parce que les paroles de l'ennemi étaient lourdes. » Il vous faut faire un navire solide !


 


Lorsque le disciple étudie et persévère, il aura du savoir. Il doit s’intéresser à tout et progresser dans ses apprentissages. Quand vous étudiez, vous désirez recevoir des couronnes extérieures. Votre vie se répète, la routine est toujours la même et vous commencez à vous en lasser. En quoi consiste votre vie et pourquoi vous ennuyez-vous ? Le matin, vous vous levez, vous vous occupez du petit-déjeuner ; le petit-déjeuner fini, vient le déjeuner, après le déjeuner, c'est le tour du diner, ensuite le lit, le poêle, les lumières, et le lendemain matin la même chose se répète. C'est une roue qui tourne et se répète chaque jour. Comme un cheval qui fait tourner la roue pour remonter l'eau du puits et irriguer un jardin. Il tourne, il tourne, il fait remonter l'eau pendant deux, trois, cinq, dix ans, et à la fin, il se fait écorcher et enterrer quelque part. C’est ce qu’il a gagné au cours de ces années de sa vie – il a tourné la roue chaque jour et enfin le jardinier s'est débarrassé de lui. 


 


En premier, vous devez servir Dieu. Je ne vous parle pas de ce Dieu qui, selon les savants, se trouve dans l'espace. Je vous parle du Dieu vivant, qui est autour de vous et en vous, et qui veut votre bien. Le monde est excessif. Si vous croyez que le monde vous rendra heureux, vous vous trompez ; il vous attèlera à la roue pour puiser de l'eau et lorsque vous accomplirez le travail et vous tomberez malades, il vous écorchera. Avec ce mauvais patron, vous aurez un mauvais fils, un mauvais père, un mauvais maitre. Quelle que soit la situation actuelle, vous devez résoudre les problèmes difficiles.


 


Je vais m’arrêter sur la question des enfants. Pourquoi les enfants, savez-vous pourquoi vous avez mis au monde ces enfants ? – Pour les élever comme il faut. Et comment les élevez-vous ? La mère dit à sa fille : « Tu dois être fière, parce que tu es la fille de quelqu’un. Tu as un héritage, une éducation, tu sais jouer du piano, tu es jolie; tu es supérieure aux autres, et pour cela, sois consciente de ton importance.» Le père donne lui aussi des leçons de morale à son fils : « Mon fils, tu sais que je ne suis pas comme les autres. Tu auras un bon héritage, tandis que lui, ce n’est qu’un pauvre type. Tu dois être fier, ne pas te laisser humilier, mais connaitre ta valeur. » Le père apprend à son fils l'orgueil et la vanité, la cruauté envers les faibles, et la mère apprend à sa fille l'orgueil et la coquetterie. Et toute cette dégradation morale vient des parents, ce sont eux qui sèment les mauvaises graines – l'orgueil, le doute et tout autre mal. Et David dit dans son psaume : « Ils sont devenus étrangers à la matrice de leur mère et ils ont oublié ta Loi, Père. »


 


Les jeunes filles de nos jours sont fières de leur beauté extérieure, qu'elles entretiennent grâce à des effets extérieurs. Elles ressemblent à une jeune fille qui s’est fiancée avec un jeune homme, qui lui a rendu visite avec un ami pour la mettre à l’épreuve. Lorsqu’elle leur a souhaité la bienvenue et a pris le cabaret pour leur offrir à boire et à manger, son fiancé a décidé de la faire trébucher, pour voir si elle serait fâchée. Il lui a donné un croc-en-jambe et elle est tombée avec son cabaret. Elle s’est tout de suite relevée, et sans dire un mot, sans se fâcher, est rentrée dans la cave. Alors, le jeune homme s'est dit : « Comme cette fille est douce – elle ne s’est pas mise en colère ; et comme elle est intelligente – elle ne s’est ni fâchée ni énervée, mais a pu supporter un incident pareil ! » Comme elle lui a beaucoup plu, il l'a épousée. Mais après le mariage, la jeune femme s'est mise à crier et à le chicaner pour la moindre chose. Alors, il lui a rappelé l'incident, quand elle était encore jeune fille et comment elle avait réagi avec calme. À quoi elle a répondu ceci : « Bien-sûr que j’ai été calme, mais si tu étais venu en bas dans la cave, pour voir ce que j'ai fait à la table – je l’ai mordue et je l’ai brisée de rage ! ». Maintenant, vous êtes aussi très doux à l'extérieur, mais à l’intérieur, si quelqu’un entrait dans votre cave, vous lui briseriez les os. Les chrétiens d'aujourd'hui ressemblent à cette jeune fille – ils sont bons à l’extérieur, ils pardonnent, mais venez les voir ce qu’ils font dans leur cave!


 


Et chaque jour vous bavardez de façon négative – pourquoi telle ou telle chose est arrivée et vous dites : « Cette vie et ce monde n'ont pas de sens. » Et moi, je vous dis que vous n’avez pas essayé la Doctrine que je vous enseigne. Les gens mettent Dieu à l’épreuve et l'ennuient, mais Il est toujours bon avec eux. Vous direz qu’Il peut être bon, car Il est puissant. Oui, c'est vrai, car Il sait par quels moyens vous guérir. Comme la jeune fille paresseuse qui ne faisait aucun effort et donnait des ordres à sa mère, et que la paresse a enfin rendue malade, elle s’est mise au lit et a demandé à sa mère de faire venir le docteur. Sa mère a appelé le docteur, il est venu et a compris son malaise, après quoi il lui a prescrit de faire de la marche et des exercices dans la chambre. Mais comme elle n'avait pas envie de faire cet effort, elle restait au lit et elle se tournait les pouces pour les faire bouger un peu. Quand le docteur est revenu en la trouvant dans la même position, il lui a demandé si elle avait fait les exercices, à quoi elle a répondu par l'affirmative. Comme il voulait savoir comment elle les avait faits, elle lui a montré l'exercice avec les doigts. Le docteur a compris que sa maladie était la paresse et lui a dit que si elle ne faisait pas ce qu’il lui avait prescrit, elle ne guérirait pas...


 


De même font les chrétiens, ils se tournent les pouces. Dieu ne veut pas une telle paresse, Il veut de la vraie gymnastique des pieds et des bras, pour vous faire bouger. Dieu veut de vous de bonnes vertus, de bonnes actions, de bien bouger afin de guérir. Pourquoi êtes-vous malades ? Parce que vous êtes paresseux. Vous ne vous servez pas de vos jambes, de votre coeur, de votre esprit, de vos yeux, de votre bouche, mais vous savez seulement exiger de Dieu : « Donne-moi, mon Dieu, ceci et cela ! ». Vous voulez que Dieu soit votre serviteur. D'accord, mais vos bras et vos pieds se paralyseront.


 


Pourquoi avez-vous mal aux jambes? – Vous manquez de Vertu. Pourquoi avez-vous mal aux bras ? – Il vous manque de la Justice. Ils vous sont donnés pour faire du bien. Si vous ne faites pas de bien, vous allez souffrir. Pourquoi avez-vous mal aux oreilles ? – Il vous manque de la Sagesse. Pourquoi avez-vous mal aux yeux ? – Il vous manque da la Lueur. Si vous avez mal à la bouche, vous n’ avez pas d’Amour ; si vous avez mal aux dents - même chose. Si vous avez mal à la tête, vous avez violé la Vérité, elle n’est plus en vous. Vous devez utiliser ces parties du corps pour faire du Bien au nom de Dieu, tandis que vous faites tout le contraire. Lorsque Dieu vous les donne en santé et elles ne vous servent pas par paresse, elles tombent malades et alors vous appelez le docteur. Et le docteur vous recommande de la gymnastique. À une mère qui ne fait pas de Bien au nom de Dieu, Il va donner une fille paresseuse pour la servir et exécuter ses ordres. Quand une jeune fille ne fait rien pour Dieu, Il lui donne un homme paresseux pour satisfaire tous ses caprices. Quand Dieu voit que le père est paresseux et ne fait pas de Bien, il lui donne un fils pour gaspiller sa fortune dans les jeux et la débauche. Dieu reconnait les malades et les paresseux et leur donne de la gymnastique.


 


À présent, l’homme ne marche pas auprès de la femme, tous deux ne peuvent pas se supporter. Il n’est pas bien que les gens se causent de mal, mais ils doivent vivre ensemble et s’entraider. Si vous travaillez en équipe, vous allez aider beaucoup de personnes, leur épargner beaucoup de malheurs. La même chose se passe dans le monde Spirituel – vous devez vous aider les uns les autres. Si tu aides ton proche, tu avanceras mieux dans ton Chemin. Il faut éliminer la personne et l'ensemble doit vivre dans la foi. Comment faisaient les gens pour vivre ensemble autrefois ? Lorsqu’un homme avait un champ à récolter, on appelait les voisins et on le moissonnait. De même pour la récolte du raisin, de même pour le maïs – on se réunissait pour récolter le champ. Et vous, faites de même ! Il vous arrive un malheur – réunissez-vous deux, trois soeurs, aidez-vous, pour que Dieu puisse vous aider. Si ça ne marche pas à deux ou à trois, soyez quatre ou cinq, et de cette façon, vous allez vous alléger l'esprit, sans égard à vos origines respectives. Vivez tous en commun !


 


Et maintenant, Jacques dit : « Heureux l’homme qui tient ferme face à la tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne du vainqueur. » Désirez non pas la couronne de la vanité, mais la couronne de l’immortalité, dans laquelle il n’ y a pas de souffrance, ni de tentation, ni de maladie, mais une Vie remplie de biens. Cette Vie est une plante et lorsqu’elle commence à pousser, elle change. Le sol change aussi; pour chaque plante – le sol est différent. Vous n’êtes pas de pareils instruments ni de cordes identiques. Vous allez vous accorder pour travailler ensemble et pour produire une harmonie merveilleuse. La musique qui sort de vous  doit être plaisante à l'oreille. Et lorsque vous commencez à jouer, vous apprendrez la loi pour accorder vos coeurs, vos esprits, votre volonté et vous produirez une musique ravissante.


 


Quand le Ciel parle en vous, vous ne pouvez pas l’admettre. Pourquoi ? En même temps, vous prenez par la bouche la bonne nourriture qu’on vous donne, tandis que celle qui est mauvaise, on la jette, elle n’est pas pour les hommes. Que se passe-t-il avec vous en fait? Et Dieu dit: « Vous avez mis dans votre esprit des pensées mauvaises, et dans votre coeur - des désirs mauvais, et de mauvaises paroles sortent par votre bouche ; et que votre bouche ne parle plus de mal. » Si vous prenez de la lavure et la jetez sur votre frère, que va-t-il se passer, est-ce une bonne chose, est-ce que votre mère va vous féliciter ? Ce n’est pas chrétien, salir son frère, ce n’est pas une bonne chose. « Mais – diras-tu – l’homme peut juger. » Moi, je dis : va et demande pardon à ton frère ; dis-lui : « Mon frère, pardonne-moi ! » S’il ne te pardonne pas, va une deuxième fois avec quelqu’un et dis-lui : « Ma soeur, pardonne-moi! » S’il ne veut cette fois non plus, va avec l’église et s’il ne veut encore pas, qu’il soit pour toi pain et publicain. Va et dis-lui la Vérité et s’il est fautif, pardonne-lui. Si sa plaie va très mal, va et montre-la lui, guéris-le; s’il est malade, montre-lui comment faire. Je vois que le monde est malade. Des femmes malades se plaignent, se mettent en colère contre leurs maris et veulent le divorce. Des hommes malades cherchent de plaisirs divers, qui sont en contradiction avec la loi Divine, ils veulent des choses impossibles et ils abandonnent leurs femmes. Je vois des esprits mal sains, des coeurs mal sains, des âmes mal saines. Il est bien clair comment on peut vivre avec...


 


Une fois, j’ai voyagé en train avec un monsieur vêtu d’une pèlerine. Un autre marchait librement, battait des mains, sans vouloir faire du mal à personne et chantait. Soudain, l’homme à la pèlerine lui a crié : « Es-tu aveugle, tu viens de me bousculer, ne vois-tu pas que j’ai mal au bras!” En effet, son bras droit était bandé. Son bras lui faisait mal, mais l’homme ne pouvait pas le savoir. Malgré cela, celui à la pèlerine continuait de crier – il criait, car il avait mal au bras... Vous devez vous tenir à une distance de quinze centimètres de chaque personne, car il y a des gens malades, or vous ne songez pas à cela. La femme tient à être le plus près possible de l’homme et ne le laisse pas s’éloigner d’elle. Il en a marre et commence à fuir dans les auberges ou à boire, car son âme lui fait mal. Parce que vous n’êtes pas à une distance de quinze centimètres de votre mari et vous voulez sans cesse toucher son âme mal saine, il commence à vous fuir.


 


Dans la Bible, il est écrit que Dieu a fait la femme de la cote, savez-vous pourquoi ? C’est du travail qui au début devait apporter le bienêtre dans le monde, puis elle a agité le monde et Dieu la punit. Donc, Dieu a fait la femme de la cote de l’ homme, de la cote de la Sagesse, pour qu’ elle soit raisonnable, pour unir le monde, pour lui donner de la douceur, pour que tout le monde trouve auprès d’elle une consolation. Or, à présent, la femme met au monde des enfants non raisonnables. Elle les élève et ils commencent à insulter leur père, en même temps le père dit que son fils est mauvais, qu’il boit, qu’il vole et ne lui ressemble pas. Des parents stupides – des enfants stupides, d’une mère irraisonnable – un fripon pour fils ; c’est une loi. S’il arrive que votre fils meure, c’est parce que vous n’êtes pas purs, vous êtes salis – vous avez souillé la loi Divine et vous payez pour ça.


 


Aujourd’hui, je vous dis une Vérité et si vous m’écoutez, vous faites bien, mais si vous ne m’écoutez pas, vous allez voir tout seuls, vous allez apprendre la leçon. À la fin, le patron vous obligera à lui apporter de l’eau avec la roue et lorsque vous arrivez à apprendre la leçon, il vous prendra la peau. Je ne voudrais pas que cela vous arrive. C’est pour cela que Dieu se tourne vers ses filles.


 


Celui qui est dans la souffrance, il est dans le chaudron. Maintenant, vous êtes bons, car l’homme qui bout dans le chaudron est bon. L’âme qui a beaucoup souffert se purifie. Vous tous avez souffert, la Pureté est nécessaire pour le bonheur de la Vie. Quand vous êtes purs, ça marche bien. Vous vous levez le matin, tout est à l’envers ; pourquoi ? – Parce qu'il n’y a pas de Pureté. Maintenant, prenez l’exemple de cette jeune fille – Dieu donne la bonne santé à l’homme, pourtant il est trop paresseux pour travailler. Alors Dieu lui donne de la souffrance. S’il n’accepte pas la souffrance, on lui donne de la peine. En acceptant la peine, en apprenant à souffrir, Dieu dit : « Il a appris à souffrir, enlevez-lui la peine, donnez-lui du travail ! » À présent, quand vous êtes au travail, que faites-vous pour Dieu ? Ou bien vous direz que Dieu est bon. Dieu est bon, mais Il va vous évaluer. À l'examen, vous avez eu deux, trois, quatre, cinq, dix – partout vous avez eu de bonnes notes. Pour hypocrisie – six, pour mensonge – cinq, pour colère – sept, pour le manque d'abstention – cinq et demi. Sans épreuves vous ne pouvez pas passer. Dans cette vie, votre façon de vivre à présent aura de mauvaises notes.


 


Je voudrais que vous étudiiez cette tâche – de vous perfectionner. Il vous faut prier et il faut vous interroger à quel sujet vous devez prier. – Pour avoir de la patience. Et si vous persévérez dans votre prière, tout ira progressivement bien. Quand l’enfant a une idée en tête, il va chez sa mère et lui demande des pommes. Il s’est mis en tête des pommes, des noix et autres choses, il va et en demande. Sa mère lui donne des pommes – il veut encore des noix ; elle lui donne des noix – il demande de la confiture. Alors sa mère lui dit : « Ce n’est pas bien tout à la fois, mon chéri, demain tu l’auras. » Et l’enfant retient la promesse que le jour suivant il va recevoir de nouveau. Vous devez avoir une tâche semblable et lorsque vous avez une idée en tête, allez-y, demandez, et Dieu satisfera tous vos besoins.


 


Il faut que vous soyez bons. Être bon ne veut pas dire être comme un mouton. Dieu ne veut pas de moutons, mais des gens bons et raisonnables. Les gens bons sont ceux qui ne se gâtent pas. Si tu te gâtes, tu n’es pas bon. Vous devez avoir une bonne terre, rejeter ces substances, qui font gâter l’homme. Votre terre est pourrie, c’est pour ça que Dieu dit que le grain qui est tombé sur les épines, il s'est étouffé et n’a pas poussé. Un autre est tombé sur une pierre, le Soleil l’a brulé et il a séché – puisque dans la pierre il ne peut pas faire une racine, il n’a pas poussé. Ne vous trompez pas, si vous ne faites pas votre terre maintenant, jamais vous na la ferez, il n’y a pas de temps à perdre. Ne laissez pas le Bien pour une autre fois ! Une bonne idée va attirer toutes les bonnes idées qui viendront en aide pour finir ce bon acte.


 


Parfois, vous vous sentez un peu froids envers quelqu’un et vous ne voulez aller nulle part. Savez-vous pourquoi cela vous arrive-t-il ? Car là-bas, ça sent mauvais, ça pue, c’est pour ça que vous ne voulez pas y aller; leur terre est pourrie, ils ont abattu un mouton et il a commencé à sentir mauvais. Bien sûr que ça va puer, après l’avoir abattu. Jetez le mouton, nettoyez votre terre ou votre maison et la mauvaise odeur disparaitra! C’est la loi de la Vérité. Quand l’eau se remplit d’ordures, on fait isoler le réservoir, on purifie l’eau en la filtrant et en la caillant, après quoi on la fait couler de nouveau. Sinon, si on ne purifie pas ces ordures, qui se sont assemblées, vous allez les boire et vous allez tomber malades... Quand les gens commettent un péché, ils l’enferment, le cachent et il finit par sentir mauvais. Non, tu dois ouvrir la porte et dire : « J’ai abattu un mouton ou une bête, j’ai commis un péché, voilà je les ai jetés ! » Payez-les à celui qui vous les a donnés, et le péché disparaitra et ne sentira plus.


 


Dans notre vie existent des fumiers aussi. Si le mal arrive, qu’il arrive, mais vous ne devez pas l’accepter – ne soyez pas son porteur et n’entrez pas dans le péché comme le fils prodigue. Je ne dis pas qu’autour de vous ne tournent pas quelques corneilles ou aigles pour vous salir le nid. De l’extérieur, ils peuvent le salir, mais à l’intérieur il doit être propre et sain. Vous nettoyez chaque jour votre maison physique – pourquoi pas une fois par an ? De même vous devez nettoyer votre esprit chaque jour, comme vous le faites pour votre corps physique. Vous devez vous laver chaque jour! Des amis viendront vous rendre visite, mais ne les laissez pas vous ennuyer, Dieu ne veut pas de telles personnes. Quelqu’un dit : « Mais moi, je ne peux pas me plier. » Tu te plieras ! Si tu es une poutre ou une pierre, tu ne peux pas te plier, mais si tu es un homme, tu vas te plier. Que veut dire se plier? – Traiter les autres comme soi-même. Tu es en colère – ne va nulle part, reste à la maison ! Tu portes un fardeau – ne va nulle part pour le décharger, car ce n’est pas la loi de Dieu, une vie pareille n’est pas bonne. Quelqu'un va me dire que les gens religieux déchargent aussi leur poids – les hommes, comme les femmes, les poètes comme les maitres – ils se déchargent les uns les autres. Les prophètes sont allés dans la forêt pour décharger leur poids.


 


Si un champ n’est pas récolté, le travail ne peut pas se faire seul; cette année il donnera moins, l’année prochaine – encore moins, jusqu’à ce qu’il cesse de donner du blé. Il vaut mieux avoir un petit champ bien récolté plutôt qu'un grand et non récolté. Car le peu de Bien qu’on produit se multiplie. La même chose se passe dans l’âme. Lorsque Dieu te donne un fruit pour ton âme, tu le sors par un trou pour nourrir les souris. Les trous doivent être bouchés. On ne coud pas avec une aiguille ; certains cousent leur coeur, leur esprit, mais ceci n’est pas bon. Vous devez bien comprendre lorsque Dieu vous donne quelque chose. Vous devez l’écouter et comprendre ce qu’Il vous dit, ce qu’Il veut de vous. Il faut l’écouter même quand vous demandez les choses les plus importantes dans votre Vie. Écoutez, s’il y a en vous de la confusion, ce n’est pas l’idée de Dieu, ce n’est pas non plus son désir. Si vous priez sans en avoir besoin, est-ce que Dieu va vous entendre ? Il ne vous entendra pas, car vous n’êtes pas allés avec la leçon d’aujourd’hui. –« Mais Dieu va nous pardonner. » Il va vous pardonner, mais l’élève doit s’éduquer. Le maître a un programme précis: la première heure – histoire, la deuxième – lecture, la troisième – mathématiques, la cinquième – musique et la sixième – gymnastique. – “Mais à la maison, on apprend autre chose. ” Alors, reste à la maison, ne va pas à l’école. L’enfant veut encore sucer de sa mère, mais elle, lorsqu’elle voit qu’il a des dents, ne lui permet plus. Un enfant veut qu’on lui mâche la nourriture ; on va la mâcher pendant un, deux, trois, quatre, cinq ans, mais la faire mâcher vingt ans, ce n’est pas possible. De même la poule lorsque ses poussins grandissent, elle les pique du bec pour qu'ils commencent à chercher seuls leur nourriture. Dieu veut nous apprendre à nous nourrir tout seuls et à choisir la bonne nourriture.


 


Voilà ce que Dieu exige de nous: ne sois pas en colère, c’est insensé! Fais preuve de la Justice Divine devant les hommes! On a les mains non pas pour faire du mal, mais pour faire du bien. Si vous n’êtes pas Justes – vous aurez mal aux bras; si vous ne faites pas de bien – vous aurez mal aux pieds, vous ne serez pas en bonne santé; si vous n'avez pas d’Amour – vous aurez mal à la bouche, aux dents; vous n'avez pas de Vérité – vous aurez mal à la tête; si vos pensées sont mauvaises – vous deviendrez bêtes; il vous manque de la sagesse – vous aurez mal aux oreilles. Si vous n’êtes pas en accord avec la loi Divine, vous serez toujours malades, souffrants.


 


Maintenant, vous direz à Dieu: « Mon Dieu, je veux avoir de la patience! Donne-moi de Ta Force, pour que je puisse supporter toute épreuve qui m'attend, et la supporter avec détermination. Je veux avoir de l'humilité ! » Par exemple, vous avez une mauvaise habitude et lorsqu’elle vous parvient, commencez à compter : un, deux, trois, quatre – jusqu’à trente, quarante, cinquante ; le temps de compter et elle disparaîtra. Quand vous comptez, vous allez vous dire : « Voilà qu’aujourd’hui j'ai réussi à résister un peu, j'étais moins en colère ; le lendemain, je me suis abstenu de mentir deux fois ; l'après-demain, à trois reprises, je me suis retenu de ne pas médire. » Ainsi, les manifestations de chaque vice diminueront une par une, pour enfin disparaître. Si je ne peux pas dire de bonnes choses à l'égard des gens, aujourd’hui j'aurai comme objectif de dire de bonnes choses. Demain, vous ferez du bien à quelqu’un, le jour d’après vous le protègerez du mal. Ainsi, le Bien va grandir sans cesse en vous.


 


 


Une femme, qui se sert de mille paroles douces, sera une femme utile pour l’état. Elle sera une bonne mère, elle aura de bons fils, des filles intelligentes et cet état fleurira. Moi aussi, je veux que vos pensées soient bonnes, que vous fassiez du bien, que vos regards soient bons. Ne vous inquiétez pas – lorsque l’enfant apprend à marcher, il n’a pas peur de tomber. Vous allez tomber et vous relever, mais n’ayez pas peur, vous finirez par apprendre. Vous aurez tous des désirs forts de faire du bien. L’apôtre dit que l’homme juste tombe sept fois. Vous aurez des obstacles importants dans la vie, mais en même temps vous aurez de nouvelles expériences et un nouveau mode de vie. Amen.


 


 


 


Sofia, 17 février 1917


 


(Sofia, le jeudi 15 février 1917)


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