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1917_02_08 L’Hygiène de l’âme humaine


mayakitanova
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L'hygiène de l'âme humaine


 


 


 


« Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme parvenu à l’état d’adulte, capable de maîtriser aussi son corps tout entier. »


 


Jacques 3: 2


 


Aujourd’hui, je vais vous parler de façon particulière – comme le maitre qui parle à ses élèves quand ils commencent à apprendre l’alphabet, comme la femme qui commence à laver la laine, à la peigner et à la faire filer pour fabriquer l’étoffe. Aujourd’hui, je nommerai ma conférence « L'hygiène de l’âme humaine ».


 


Vous avez écouté beaucoup de prédicateurs. Jacques dit: « Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme parvenu à l’état adulte, capable de maitriser aussi son corps tout entier ». Le corps est votre capital, il est essentiel. Pour cette raison, je vais commencer par ce que vous voyez. Vous faites très peu attention à votre âme, mais le corps est un immense jardin où travaille l’Esprit Divin. Le mouvement fournit le sang pour arroser le jardin Divin. C’est sur l’entretien de la demeure qu’on juge la maitresse de la maison. Vous n’êtes pas venus ici  pour bâtir des maisons, mais pour y mettre de l’ordre.


 


Cette doctrine, vous l’appliquerez sur vous–mêmes. Vous cherchez le bonheur et vous ne pouvez pas le trouver, mais si je vous prive de nourriture, d’eau et d’air, vous le comprendrez. Les fondements de votre bonheur, ce sont la nourriture, l’eau et l’air. La nourriture est liée à la façon de manger et au corps, l’eau est liée à la façon de boire et au cœur, et l’air – à la respiration et à la raison.


 


Vous avez besoin de souffrance pour pouvoir travailler. Celui qui refuse le travail, Dieu lui donne du labeur; s’il refuse le labeur, vient alors la souffrance; s’il refuse la souffrance, vient la torture. Pour pouvoir travailler, il faut avoir de l’art, du talent – seuls les grands artistes peuvent travailler. Le travail est pour les savants. Faire la lessive et médire des autres, c’est du labeur. Vous avez abandonné le travail que Dieu vous a donné et maintenant vous avez à labourer. Dans le labeur, la souffrance et la torture, il n’y a pas de bonheur. La souffrance est une noix difficile à casser; c’est tout un art d’apprendre à la casser et à la mettre à l’œuvre. 


 


Maintenant, je vais vous parler du mot « pouvoir ». Vous ne comprenez pas la situation dans laquelle vous vous trouvez, alors que vous devez ouvrir les yeux pour le bien de votre bonheur. Il est autour de vous, mais vous devez savoir travailler comme il faut. Vous devez détendre un peu les cordes de votre violon. Votre cœur est trop sec, il lui faut un peu d’humidité. Vous savez que sans eau, on ne peut pas nettoyer et on produit de la poussière. 


 


Avant tout, vous devez avoir la foi. Chaque chose qui vous est donnée, vous devez la vérifier pour pouvoir l’utiliser. Pourquoi prier, pourquoi manger, pourquoi boire? – La prière est un processus de respiration. Si vous vous demandez si Dieu entend votre prière, c’est parce que vous vous doutez de Dieu lorsque vous priez. Même si vous ne Le voyez pas, vous pouvez Le ressentir.


 


Dans chaque désir et pensée, il y a trois choses – largeur, profondeur et hauteur. Celui qui possède de la profondeur, il ne fait pas de bruit. Il faut abandonner l’habitude de donner des ordres aux autres et apprendre à donner des ordres à soi–même. Les pensées qui vous dérangent aujourd’hui, il faut commencer à vous en débarrasser avec de la foi. La foi est un principe. La foi doit être positive – elle est un endroit où peut entrer la vie Divine. Vous devez commencer à travailler avec un plan sur vous-mêmes, tout comme le jardinier. Après avoir accompli vos tâches domestiques, mettez-vous à travailler sur vous-mêmes.


 


La chose la plus importante est d’être en bonne santé physique et spirituelle. Un homme, qui a complètement perdu la foi, est un homme malade. Comme les enfants qui coupent souvent avec des ciseaux et abiment, il y a de tels écrivains et prédicateurs qui abiment avec leurs ciseaux. Ils sont de fameux destructeurs, c’est pourquoi il faut quitter ces maitres qui abiment. S’il apparait en vous une mauvaise pensée, qui veut couper avec son couteau et qui veut abimer, jetez-la dehors. Ou bien quelqu’un qui veut battre le tambour – dites-lui qu’il ne peut pas. Vos pensées sont vivantes, elles jouent en vous et autour de vous comme des enfants. Une idée vous vient à l’esprit et vous dérange, par exemple, quelqu’un qui a dit quelque chose à votre sujet. Les pensées peuvent vous inquiéter et vous posséder. Non, c’est à vous de les éduquer. Le faux maitre est le diable – il vous mène et vous instruit, jusqu’à ce que vous restiez avec des habits délabrés. Alors, il vous abandonne et vous allez auprès de Dieu avec vos habits délabrés, mais Il ne vous accueillera pas et vous montrera la porte. Toutefois, s’il reste en vous un seul grain de blé, il y a de l’espoir de vous corriger dans douze ans. Une idée noble, si vous la cultivez, fera de vous dans douze ans une femme des plus nobles.


 


Vous vous démagnétisez sans cesse, vous vous mettez en colère, vous vous inquiétez. De cette manière, dans votre système nerveux se produisent un trouble profond, une fissure et un écoulement. Si vous êtes indifférents, votre force magnétique diminue. Lorsque vous êtes en bonne santé, vous pouvez ressentir l’état des autres. Le cœur peut perdre sa force magnétique. Ne portez pas votre mari, vos enfants ou les autres, comme le loup porte le renard. Souvent, vous portez sur votre dos des gens en bonne santé. Quand vous rendez service à des gens en santé, vous leur apprenez la paresse. Dieu a donné du travail à faire à toutes les femmes, et pourtant vous cassez des pierres. Si la femme avait été une domestique, Dieu l’aurait faite des pieds de l’homme, et si elle avait été une maitresse, Il l’aurait faite de la tête de l’homme. Cependant, il l’a faite de la cote de l’homme, donc pour être sa compagne dans le travail. Et que font maintenant les femmes? Elles s’attardent devant le miroir et pensent au mariage. Sous mariage, j’entends le passage de l’homme de l’état animal à l’état humain, et de l’état humain à l’état Divin. Ce mariage se produit une fois – lorsque vous devenez citoyens du Ciel. Pour cela, on exige de vous d’avoir un corps sain, un esprit sain et un cœur sain.


 


Comment nourrissez-vous votre âme, votre esprit, votre cœur? Le corps, vous le nourrissez plutôt bien, mais comment nourrissez-vous votre cœur et votre esprit? La nourriture que vous avalez sans remercier ne peut pas procurer les sensations nécessaires à votre cœur et à votre esprit. Les pensées et les désirs demandent de la nourriture et des habits que vous ne leur donnez pas et ils meurent. Vos désirs sont excessifs. Essayez d’entretenir des pensées qui ont de l’importance et qui n’entrent pas en contradiction avec les autres. Un homme qui travaille perd beaucoup d’énergie, par conséquent vous devez préserver votre énergie.


 


Vous devez croire fermement en Dieu et qu’Il a tout prévu. Dieu prend soin même des plus petits vers. Un cheveu de votre tête ne peut tomber sans que ce soit Sa volonté. Chaque pensée et désir, tout ce que vous voulez vous sera donné, mais il faut avoir une foi ferme. Ne regrettez pas les choses qui ne se sont pas réalisées dans votre vie, car elles ne sont pas pour vous. Le fiancé d’une demoiselle la quitte – cela arrive, car il n’est pas fait pour elle. Parfois, vous voulez avoir de grands pantalons ou une grande robe, comme l’enfant qui veut les vêtements de son frère ainé, mais le moment n’est pas encore venu. En vous tous, il y a des pensées et des désirs inutiles, ce qui montre que votre foi est faible.


 


Dieu est une grande source – allez auprès de Lui pour chercher de l’eau fraiche le matin, à midi et le soir. Il ne viendra pas auprès de vous, mais vous irez auprès de Lui. Apportez avec vous un contenant. Les bonnes pensées sont un contenant que Dieu remplit de Sa bénédiction. Tant que vous avez de bonnes idées et de bons désirs, Dieu vous bénira. Si vous ressentez qu’il ne vous bénit pas, empruntez un contenant – lisez un bon livre, pensez à la beauté des gens. Ne dites pas de mal des autres – celui qui veut réussir, qu’il ne dise pas de mal de ses proches.


 


Maintenant, pendant les cinq minutes qui restent, sans bouger, dirigez vos pensées vers Dieu. Vous allez ressentir un pincement, mais si vous bougez, vous allez rater l’exercice. Par exemple, un jour vous vous dites que vous n’allez pas dire de mal des autres, mais vient alors quelqu’un qui dit quelque chose de mal à propos de vous, et voilà que vous commencez à parler derrière son dos et vous ratez l’exercice. Vous allumez des cierges, vous sanctifiez de l’huile et pourtant vous n’avez toujours pas la bénédiction – c’est parce que vous médisez.


 


Maintenant, commencez l’exercice pour une, deux, trois, quatre ou cinq minutes – essayez de ne point bouger, de pouvoir vous contrôler. Ensuite, faites un exercice de cinq minutes - essayez de penser à une chose seulement: un exercice de cinq minutes pour votre corps, un exercice de cinq minutes pour votre esprit, un exercice de cinq minutes pour votre cœur.


 


Ce que vous gagnez de ces exercices, ne le dites à personne. Pour qu’un désir, une idée se réalisent, il lui faut douze mois. Pour qu’une idée puisse venir au monde, il lui faut un an, pour d’autres, il leur faut dix ans, etc. Les bonnes idées et désirs sont les habits des Anges. Les pensées et les désirs sont les vêtements que les esprits Divins portent.


 


Si vous êtes capables, faites cet exercice. Sinon, pensez-y bien et ne le faites pas. Le résultat de ces exercices vient lentement, peut-être dans un an, mais ne dites à personne ce que vous êtes en train de faire. Tant que vous n’avez pas encore tissé l’étoffe, ne la mesurez pas pour la vendre.


 


Commencez avec la moindre chose - le mot « pouvoir ». Vous avez une grosse peine - dites-vous « je peux », vous souffrez – « je peux », vous travaillez – « je peux ». Dites-vous : « Je peux tout faire grâce à Jésus !» Si vous ne comprenez pas le mot « pouvoir », vous ne pouvez pas comprendre non plus Jésus. Dans la doctrine de Jésus, le mot « pouvoir » est toujours présent. Et lorsque Pierre a dit a Jésus : « Que cela ne te soit pas, mon Dieu. . . », Jésus lui a répondu avec le mot « pouvoir ». Conjuguez le verbe « pouvoir ». Quand vous ne pouvez pas résoudre un problème, dites « je peux ». Dieu va et dit : « Remplissez-lui la cruche », mais celui qui ne dit pas « je peux », on ne la lui remplit pas.


 


Le mal qui est en vous, c’est du carburant. Les mauvaises idées, qui vous passent par la tête, sont des stimulants dans votre développement, si vous arrivez à les vaincre. Si une mauvaise idée surgit, demandez à Dieu de la placer. Ne dites rien, ne parlez pas de mal, gardez le silence - au début vous ressentirez de l’inconfort, mais ensuite il brulera et vous obtiendrez de l’énergie. Si une maladie vous arrive, n’ayez pas peur - c’est un petit massage, une bénédiction. Être sage signifie être parfait dans la Parole. Les gens pleurent, ils sont malheureux, mais moi, je dis que ceci est une bénédiction, parce que les gens travaillent, et moi je me réjouis et remercie Dieu. Cent-un-millions d’Anges travaillent sur la Terre et nous aident. Un nettoyage se produit maintenant et c’est le temps pour vous d’être pleins d’entrain et de joie - on n’a jamais connu de temps plus glorieux. Maintenant, les gens arrosent leurs jardins.


 


La religion d’aujourd’hui ne doit pas être comme celle d’autrefois. Une fois, un homme pauvre et religieux est passé sous la fenêtre ouverte d’une maison d’un homme riche. Il a vu sur le bord de la fenêtre une bourse pleine d’argent et l’a prise en se disant que Dieu lui faisait cadeau. Mais les jours suivants, à chaque prière, il voyait la bourse devant ses yeux et ne pouvait pas prier. Enfin, il l’a rendue. Vous aussi, vous avez volé la bourse de quelqu’un de riche, et c’est pour cela que quelque chose vous dérange. Lorsque vous dites du mal de quelqu’un, c’est un vol d’une bourse. Rendez la bourse pour que votre prière soit entendue. Ne pensez pas de mal de personne ; si une telle pensée vous vient en tête, jetez-la dehors. Gardez le silence à l’externe et travaillez à l’interne. La réalisation de chaque désir prend du temps, il vous faut attendre. Un, deux, dix ans peuvent passer – ne vous pressez pas. Quand vous voulez que votre désir se réalise vite, Dieu vous enverra près des racines de l’arbre - il vous donnera un mauvais mari ou une mauvaise femme. Et tous vos malheurs présents viennent de votre vie antérieure - vous avez eu de mauvaises pensées et désirs.


 


Il faut que vous soyez en bonne santé physique. Lorsque vous prenez de l’embonpoint, vous êtes contents, mais ce n’est pas bon pour la santé. Vous devez avoir des muscles en santé, être doux et humbles. Ne soyez pas détendus, mais soyez actifs. Prenons en exemple l’une de vos sœurs qui souffre – donnez-lui de la foi, du courage, ne pleurez pas avec elle, car tous deux vous allez perdre votre foi. Ou bien quelqu’un meurt - non, il n’est pas mort, c’est seulement sa maison qui est démolie et dans plusieurs années elle sera bâtie de nouveau. La nature humaine  repose sur les bonnes qualités de son âme. La mort est un processus d’épuration de l’eau, le passage de la Vie d’une couche à une autre, pour émerger à la surface comme une merveilleuse fontaine. Il vous faut passer par ce monde, par la matière, pour vous épurer.


 


Vous écoutez tout cela maintenant, mais le monde découragera. Dites-vous alors : « Je peux ! ». Prenez le Psaume 119 et apprenez par cœur une partie par jour à l’aide du mot « pouvoir ». Vous devez l’apprendre en 22 jours. Chaque jour, avant de commencer à étudier, vous allez vous laver les mains et les pieds et vous allez vous dire: « Nous serons aussi bons, patients et sages que nos pieds ». Si le cœur humain était aussi bon que les pieds, les hommes seraient des saints. Et lorsque nous nous lavons les mains, nous allons nous dire : « Nous serons sages, bons et justes comme les mains. » Votre esprit doit être prêt à travailler comme les mains. Comme Dieu est bon, de nous avoir donné des mains et des pieds qui nous apprennent à  travailler ! Alliez-vous à Dieu et à tous les hommes, et tout sera possible pour vous. Vous devez être patients et serviables comme les pieds et justes comme les mains. Vous devez contrôler votre corps et l’harmonie doit régner parmi vous. Si vous réussissez à vous organiser pour un an, ce sera bien. Il faut que vous soyez libres comme les oiseaux, patients comme les mammifères, vaillants comme le lion et sages comme l’homme.


 


Commencez à mettre en pratique le mot « pouvoir ». Si c’est pour une bonne cause, il sera la clé, mais si vous l’utilisez pour faire du mal, il ne vous servira pas. Utilisez-le pour relever l’humanité, pour éduquer l’esprit et le cœur, et non pas pour faire du mal. En l’espace d’un an, vous devez arriver à comprendre le mot « pouvoir ». Les mots « ne pas » dans « je ne peux pas », il faut les mettre en dernier. Si vous vous inquiétez, dites-vous : « Je peux ! », pour que votre humeur change. La partie « ne pas », laissez-la se reposer de coté. 


 


Lorsque vous aurez appris le psaume, certains d’entre vous auront un résultat un ou deux sur dix, d’autres – de trois à dix sur dix. Les résultats seront variés. Même si le résultat est un sur dix, ceci est aussi une bénédiction.


 


 


Sofia, le 8 février 1917


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